J’ai toujours été très timide même si je le suis moins aujourd’hui et j’avais peur des filles. J’ai commencé à me masturber vers mes douze ans et depuis, même si je suis marié, je n’ai jamais cessé de le faire en cachette. A dix-neuf ans, j’ai été amené à faire mon service militaire. Pendant les classes, on était vingt-quatre dans chaque chambrée et j’avais un lit de dessus. Bien sûr je n’allais pas cesser de me masturber par miracle et j’ai continué. Chaque soir, une fois monté dans mon lit, j’attendais que les autres s’endorment et je commençais à me branler sans faire de bruit et en retenant ma respiration jusqu’à ce que j’éjacule et je rabattais mon maillot de corps qui était couvert de sperme. Faut croire que c’était encore trop bruyant et les voisins de mon lit n’ont pas tardé à comprendre ce que je faisais. Il y avait l’odeur aussi, une odeur acre de sperme séché.
Le garçon qui avait le lit sous le mien n’a rien dit. Je ne me souviens plus de son nom mais s’il lit mon récit, il se reconnaîtra. Il se prénommait Dominique et je me suis toujours demandé si ces prénoms bisexes ne prédisposaient pas à la bisexualité parce que la soeur de ma femme se prénomme aussi Dominique et j’ai découvert un jour qu’elle était lesbienne et elle m’a fait promettre de n’en jamais rien dire.
Donc Dominique ne disait rien de mes masturbations. Quant aux autres, ils m’ont coincé dans les douches et m’ont mis une raclée. Après ça, j’ai affiché dans mon placard une photo de ma soeur en faisant croire que c’était ma chérie. J’ai continué à me branler, mais dans les toilettes, regrettant l’avantage que j’avais eu à le faire dans mon lit parce qu’au moins, ça me permettait de m’endormir, épuisé, plus facilement.
Au bout d’un mois de classes, on nous a fait monter la garde dans la caserne et un soir, je me suis retrouvé de patrouille de nuit avec Dominique. Je n’avais jamais vraiment parlé avec lui et je ne savais trop quoi lui dire et on a parlé de ce qui venait de m’arriver et Dominique m’a dit que les autres étaient méchants et qu’il ne les aimait pas.
Moi, je m’en foutais. J’avais un an à perdre à l’armée et j’évitais de penser. Dominique m’a avoué qu’il aimait bien se masturber lui aussi puis il m’a proposé de me sucer la bite. A l’époque, j’avais horreur des pédés et Dominique m’a fait pitié même si je ne pensais pas qu’il en était un. On faisait le tour de la caserne et on passait par le poste de garde puis on repartait pour un tour et ça durait en tout deux heures. Nous sommes partis pour le second tour. Au coin d’un bâtiment, là où personne ne pouvait nous voir, Dominique m’a supplié de le laisser me sucer et moi qui ne rêvait que d’une femme qui me ferait ça, j’ai sorti ma bite et mes couilles de mon pantalon et Dominique s’est agenouillé et m’a embouché.
J’ai vite bandé et ses lèvres sur ma bite étaient douces et ça a duré cinq minutes et j’ai joui et éjaculé dans sa bouche et Dominique à tout avalé. Quand il s’est relevé, il m’a demandé si ça m’avait plu. Je lui ai demandé s’il avait déjà fait ça et il m’a dit que c’était la première fois mais je ne l’ai pas cru. Il avait encore du sperme à la commissure des lèvres et je l’ai essuyé avec mon doigt puis j’ai remballé mes outils et nous avons pressé le pas pour être à l’heure au poste de garde.
Le lendemain soir-même de cette fameuse nuit, je suis allé prendre ma douche et Dominique m’y a suivi et pour la première fois de ma vie j’ai branlé une autre bite que la mienne pendant que Dominique me branlait. Nous étions collés l’un à l’autre et quand Dominique m’a demandé de l’embrasser sur la bouche je me suis laissé faire. Je n’avais pour expérience qu’une cousine plus âgée que moi qui m’avait mis la langue quand j’étais gamin.
Avec Dominique, ça ne m’a pas plus. Je le branlais sous la douche et il me branlait et notre sperme est parti avec l’eau de la douche. Plus tard, il m’a supplié de l’enculer mais je n’ai pas voulu et c’est lui qui m’a enculé. Je me demande encore si les hommes ont les mêmes sensations que les femmes qui font l’amour et si elles ont autant de plaisir avec l’anus qu’avec leur vagin.
Après les classes est venu le temps des mutations et lui qui venait des Hautes-Pyrénées s’est retrouvé avec moi qui venait de Paris dans une garnison à Metz. Dominique me disait qu’il m’aimait et qu’il avait besoin de moi mais je n’ai jamais considéré ça comme du harcèlement. Quand il m’enculait, il me caressait et me branlait en même temps et il me disait qu’il voulait que je sois heureux.
Dans la chambrée, les autres ne parlaient que de leurs succès avec des filles de la ville et nous on ne disait rien et un jour de perm, nous sommes allés voir les putains. Dominique était réticent et quand j’ai dit à la fille qu’on serait tous les deux avec elle elle l’a fait payé lui aussi même s’il ne lui a rien fait. J’ai tiré mon coup pendant que Dominique s’était mis à pleurer puis pendant sa « séance » on a discuté avec la femme vu qu’il ne lui a rien fait.
Ça intrigue toujours ce pourquoi les filles se prostituent. La femme nous a raconté qu’elle venait d’un village à quelques kilomètres de Metz et qu’elle avait commencé à seize ans et qu’elle faisait parce qu’elle n’aimait ni aller au champs ni à l’usine. Elle était mince et blonde comme ma mère et avait de gros seins comme elle aussi. Ça l’amusait que je lui raconte ça et elle nous a dit que les puceaux, la première fois, recherchaient une putain qui ressemble à leur mère mais je ne sais pas si c’est vrai.
Dominique m’a dit ensuite qu’il était jaloux de cette femme que je n’ai d’ailleurs jamais revue. Je ne suis jamais retourné voir une putain si ce n’est avec ma femme, il y a quelques années lors d’un voyage à Rome mais c’est une autre histoire. On avait trouvé un petit hôtel plus discret que la caserne ou nous nous retrouvions avec Dominique. Il n’y avait que les baisers qui me dégoûtaient avec lui mais il fallait bien que je lui fasse ce plaisir de temps en temps.
Quand nous avons été libérés de nos obligations militaires, Dominique m’a fait juré qu’on continuerait à se voir mais je suis retourné à Paris et lui dans ses Pyrénées et nous nous sommes jamais revus. J’ai repris l’emploi que j’avais avant de partir et deux ans après, grâce à ma mère je me suis marié. La fille habitait dans la rue voisine et ma mère connaissait ses parents. Peut-être aurais-je pu trouver une épouse par moi-même mais je n’en saurais jamais rien parce que je n’avais pas cherché ou plutôt je n’avais jamais osé aborder une fille.
Deux mois après notre mariage, ma femme m’a annoncé qu’elle était enceinte et j’ai pensé que je m’étais fait rouler, qu’elle était déjà enceinte d’un autre avant de me rencontrer. Les hommes ont parfois de ces idées ! Mais j’avais tort et elle a accouché en temps et en heure. Après la naissance de notre fille, il y a eu un passage à vide car même pendant sa grossesse, mon épouse s’était arrangée pour que j’ai envie d’elle. On a pourtant fini par recommencer à faire l’amour et un soir que je la prenais en levrette – position qu’elle avait fini par m’imposer comme indispensable pour terminer nos rapports – je me suis égaré sur ses fesses et mon épouse m’a demandé si je ne voulais pas essayer. Je n’avais pas besoin d’un dessin. Elle n’a même pas crié et j’ai fini mon affaire dans son trou du cul.
– Ça fait pas mal, tu sais, m’a-t-elle dit après ! Tu veux que je te le fasse ?
Je n’ai rien répondu et elle m’a enfoncé un doigt dans l’anus.
– Tu vois, a-t-elle ajouté, ça ne fait pas mal ! On recommencera ?
Un autre jour, ma femme m’a montré le vibromasseur qu’elle avait acheté puis elle a acheté un gode ceinture avec lequelle elle m’encule encore aujourd’hui.
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