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Bécassine c’est ma voisine

Bécassine c’est ma voisine



Bécassine ! Bécassine, c’était pas ma cousine, c’était ma voisine !

C’est toujours ma voisine sauf que je ne l’appelle plus ainsi aujourd’hui. Bécassine, non pas qu’elle brillait par sa stupidité, seulement, mon cynisme naturel, mon anticléricalisme primaire me l’avaient fait cataloguer en chaisière coincée. Pour ma défense, elle passait beaucoup de temps à l’église et appartenait, sinon à toutes, du moins à la plupart des assoc’ catho de la commune.

Il est des chrétiens joviaux ; tel n’était pas son cas. Visage fermé, sourire rare, elle n’incitait pas à la bagatelle. J’avais toujours l’impression qu’elle venait d’enterrer un proche. Elle s’habillait sans recherche, portant d’amples vêtements aux couleurs ternes qui dissimulaient sa silhouette. Elle dégageait autant de sensualité qu’une chanson de Mireille Mathieu un soir de réveillon. Son unique excentricité, une longue chevelure aux reflets roux. Le seul endroit où elle semblait à l’aise, son jardin.

Nos propriétés avaient une haie commune. De l’étage, il m’arrivait de la voir à l’ouvrage. Cerise sur le gâteau, elle était dotée d’un mari, plus-beauf-tu-meurs. Retraités tous les deux, sa seule participation aux travaux de jardinage se limitait à des commentaires pas forcément bienveillants à l’égard de sa femme. De notre chambre, nous avions une vue plongeante sur leur terrasse : il y passait un temps fou à bricoler « je ne sais quoi » sur son ordi. Avec Mathilde (ma compagne), aussi bienveillante que moi, on se gaussait de lui en l’imaginant surfer sur des sites cochons. À part ça, boire l’apéro avec ses potes, jouer de la clarinette et aller à la pêche semblaient être ses seules activités.

Depuis une quinzaine d’années que nous voisinions, nos seuls échanges s’étaient bornés à quelques considérations philosophiques sur les aléas de la météo, le passage différé des éboueurs les jours fériés, l’opportunité d’émasculer les grenouilles avant de les faire frire ou encore la culture des radis en milieu hostile. Clairement, comme dit la pouf dans la pub, nous n’avions pas les mêmes valeurs. Facile de dauber, de juger l’autre ! Cruel aussi ! Je ne savais pas, jusqu’au jour où…

Mathilde partie en cure depuis une semaine, j’avais encore une semaine à partager avec ma solitude, mes bouquins, ma télécommande et éventuellement certains soirs avec ma main complice. En ce début d’après-midi de juin, je bullais sur mon lit, le dernier bouquin de Connelly sur ma liseuse. Ma tranquillité fut brutalement brisée par des jurons féminins. La véhémence de Bécassine fit que je me précipitai sur mon balcon vêtu de ma seule innocence. Fait sans importance, ma voisine était trop préoccupée par sa motobineuse pour s‘intéresser à mon auto-pineuse.

— Merde, merde, merde ! éructait-elle en donnant des coups de pied dans la pauvre machine qui n’osait lui répondre.
— Janine (non, elle ne s’appelle pas Janine, mais bon avec son beauf de mec, faut que je me méfie !), Janine, hurlai-je pour couvrir ses propres hurlements. Qu’est-ce qui vous arrive ?
— C’est cette merde (il semblait que c’était son pire et unique juron) de bécane ! Je n’arrive plus à la faire démarrer. Il faut que je la sorte de là.
— Vous affolez pas, vous n’avez qu’à attendre que Jean-Pierre arrive.
— Je vais attendre longtemps ! Il est parti pour la semaine.
— …
— Je ne peux pas la laisser là. Ils annoncent de la pluie.

La pluie, c’était pas top ! Sa bineuse était déjà bien enlisée, alors le retirer d’une terre détrempée, ça n’allait pas être cool. N’écoutant que mon bon cœur, je lui criai :

— J’arrive ! À deux, on va bien la sortir de là.

Je sautai dans un short et je rejoignis ma voisine qui avait persisté dans sa tâche. Mauvaise idée, elle s’était salement entaillé la main, la droite évidemment, avec une des lames de la motobineuse. Je la découvris en pleurs, la main sanguinolente. La coupure spectaculaire – parce qu’elle saignait abondamment – se révéla sans gravité. Je la suivis dans sa cuisine d’été où je nettoyai la plaie, la désinfectai et lui posai un pansement. Quand nous sortîmes, le soleil coquin transperça l’espèce de chasuble informe qu’elle portait pour dévoiler, un fugace instant, sa silhouette. Laquelle, taille fine, hanches marquées, ainsi révélée, même dans cet impossible accoutrement de jardinière, n’était pas si désagréable, voire pas désagréable du tout si affinités. Pour la première fois, je constatai qu’elle avait une poitrine. Ses tétons pointaient, probablement sous le coup de l’émotion et de la douleur. Le vieil admirateur du corps féminin que je suis se réveilla.

Cet intermède ne dura guère. Nous suâmes sang et eau pour sortir ce maudit engin embourbé dans dix centimètres de terre. Ben oui, je suis plus à l’aise avec un clavier que dans les travaux de force. M’enfin, nous y parvînmes. Ensuite installés sur la terrasse, nous bûmes une bière en discutant de sujets anodins. Son beauf de mari s’était absenté pour la semaine : il participait à un « important » congrès de pêcheurs à la mouche. J’étais surtout pressé de rentrer pour prendre une douche, car j’avais transpiré comme un goret. Pour moi l’histoire était close, sauf que…

**********

Alors que je me préparais à une soirée tranquille avec ma liseuse pour compagne de lit, le téléphone sonna. Je ne me précipitai pas pour décrocher. Fin d’aprèm, ça sentait le démarchage téléphonique ; et si, parfois, je délirais avec ces pauvres dames venues d’ailleurs, ce soir je n’avais pas vraiment envie. La sonnerie insistait. Je me résolus à répondre.

— Guillaume ?
— Oui ?
— Janine D… Je voulais encore vous remercier pour votre aide.
— Ce n’était rien. Entre voisins, il faut bien s’entraider.
— Oui ! Mais quand même, c’était très gentil de votre part.

Un blanc comme si elle hésitait à parler.

— Avez-vous quelque chose de prévu pour ce soir ?
— Pas vraiment.
— Pour vous remercier et parce que nous sommes solitaires tous les deux, accepteriez-vous de partager mon repas ?

Ça sentait le discours préparé. Solitaire ! Cœur solitaire ! Ça faisait très « Veillées des chaumières » ! Une petite pensée cochonne traversa mon esprit, mais elle s’enfuit à tire-d’aile, car la fin de la phrase ramenait plutôt à un repas eucharistique. J’espère qu’elle ne disait pas le benedicite avant de manger, car je ne me rappelais pas les paroles.

— Faut pas vous sentir redevable. Je ne voudrais pas vous déranger.

Cette fois la réponse fusa, sincère et sans préparation :

— Ça me ferait vraiment plaisir, je vous assure. Et pas de chichi, ce ne sera qu’un barbecue.

Une seconde pensée cochonne surgit dans mon esprit et s’attarda un peu plus longtemps. Le temps que je visualise Bécassine agenouillée dans le confessionnal. Je me faisais des idées. De plus, qui dit barbecue dit extérieur, d’où pas vraiment d’intimité et pas de risque qu’elle me viole à l’insu de mon plein gré. J’acceptai son invitation, plus par désœuvrement que par réel intérêt. Quoique, par honnêteté intellectuelle, je suis obligé d’admettre que la curiosité entrait grandement ligne de compte. Curiosité peut-être un peu malsaine, je l’avoue. Je téléphonai à Mathilde :

— Devine avec qui je dîne ce soir ?
— Ta liseuse ? Lady Gaga ? Bernadette Chichi ?
— Tu t’approches !
— Pas avec notre sénatrice quand même ?
— Non, mais une chaisière du village.
— J’ai un choix étendu. Je donne ma langue au chat.
— Dommage que tu sois pas là ! J’f’rais bien le chat !
— Cochon ! Tu dis ça, mais c’est pas ma chatte que t’as envie de réjouir ce soir ! Bon, alors, c’est qui ?
— Bécassine.
— …
— Ça te la coupe, hein ? Et en très, très petit comité, ricané-je lourdement.
— Son connard de mari est absent ?
— Oui, il pêche… à la ligne.
— J’y crois pas ! Si tu la baises, tu me racontes…
— Je n’y manquerai pas !
— N’oublie le déo aux endroits stratégiques ! Je t’aurais bien conseillé l’eau bénite, mais le jerrycan que j’ai ramené de Lourdes est vide !
— Très drôle !
— T’as des petites pilules bleues ?

Sur cette vacherie, elle raccrocha. Sans être libertins, nous nous étions permis quelques dérapages très contrôlés sans conséquences, en toute discrétion. Je n’étais pas certain que coucher avec la voisine entrait dans ce deal. Par contre, j’étais certain que Mathilde se foutait de ma gueule car, comme moi, elle ne pouvait imaginer Bécassine s’offrir à ma concupiscence. Ça relevait de l’impossible.

Respectueux des us et coutumes, je m’habillai correctement (pantacourt et chemisette blanche, sans oublier un slip propre). Bien m’en avait pris, car Bécassine, si elle ne s’était pas mise sur son 31, avait pris la peine de se maquiller. Elle avait, aussi, abandonné son uniforme de jardinier au profit d’un ensemble pantalon-chemisier très strict, mais qui mettait en valeur sa féminité, révélant une chute de reins intéressante, une silhouette râblée aux rotondités bien réparties. À vrai dire, et même à dire vrai, je ne l’avais jamais vue aussi élégante. C’était la première fois que je la percevais comme une femme désirable.

J’avais apporté une bouteille d’Alsace à bonne température.

— C’est trop gentil ! Il ne fallait pas, minauda-telle.
— Elle était dans mon frigo, alors… niaisai-je à mon tour.

Pendant que les côtelettes d’agneau grillaient sur le bbc, nous vidâmes la bouteille en picorant des amuse-gueule. Bécassine supportait bien l’alcool, mais une bouteille à deux, ça déménage et ça réchauffe. Prétextant l’inconfort de ses chaises de jardin, elle avait dressé la table pour que nous nous asseyions côte à côte sur la banquette adossée au mur de la maison. Au début côté à côte puis, après quelques verres, hanche à hanche. La situation dérapait rapidement. Les joues rouges, les yeux brillants, Bécassine, posant ma main sur mon short, s’en prit soudain à la libido de son mari en attaquant par la bande.

— Vous avez de la chance, Guillaume.
— Ah bon ?
— Vous vous entendez bien avec votre femme.
— Ben, vous avec Jean-Pierre, ça l’air d’être pas mal.
— Sexuellement, je veux dire, soupira-t-elle, rougissant comme si elle avait prononcé un gros mot.

Ce en quoi, elle n’avait pas tort. Malgré nos soixante ans révolus, nous avions toujours une vie sexuelle agréable. Sans doute parce que nous savions la pimenter. Mais comment pouvait-elle savoir cela ?

— Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?
— Je… je… je vous ai vus, balbutia-t-elle.

Elle n’était plus rouge, mais écarlate. Sa gorge se soulevait spasmodiquement au gré de sa respiration saccadée ; ses tétons tendaient la mince étoffe de son corsage, révélant son émotion.

— Vous nous avez vus ?
— Oui… oui… Sur votre balcon, cet été.

**********

Damned, mais c’est bien sûr ! Le 14 juillet, le feu d’artifice, le feu d’artifesses, celles de Mathilde ou l’histoire d’un défi stupide. Chaque année, à l’occasion de la fête nationale, un feu d’artifice est tiré sur le lac de Nantua. Nous y assistons régulièrement. Aussi, plutôt que de nous mêler à la foule, l’an passé nous avions pris un sentier qui nous avait menés bien au-dessus du lac.

En redescendant, nous avions entendu des bruits, genre soupirs et halètements, provenant d’un fourré. Discrètement, nous nous étions approchés. Deux jeunots s’adonnaient au jeu de la bête à deux dos, avec un enthousiasme juvénile à en juger par les cris naviguant dans les aigus de la jeune personne. Nous les observâmes. Ils n’avaient pas pris la peine de se déshabiller : la jupe (robe ?) de la jeune fille était remontée sur son ventre, sa culotte pendue à sa cheville oscillait tel un d****au au vent au gré de ses gesticulations. Le garçon, quant à lui, s’était contenté de descendre son jean sur ses genoux. Le spectacle de ses jeunes fesses nues se soulevant au rythme de ses pénétrations était charmant. Je serais bien resté un peu plus, mais Mathilde me prit par la main et me ramena sur le sentier.

— Ne les dérangeons pas. Coitus interruptus, ce peut-être traumatisant quand ce n’est pas voulu. Imagine que ce soit sa première fois : nous pourrions détruire un amour éternel, ajouta-t-elle, cynique.

Quelques mètres plus loin, elle en remit une couche avec perfidie :

— C’est pas toi qui me baiserais comme ça en dehors du confort douillet de ton grand lit.
— Tu paries ?
— Viens, dit-elle en m’attrapant par le bras et m’entraînant à l’écart du chemin.
— Ça va pas ! Tu veux qu’on se démonte le dos, mon chou ? On n’a plus vingt ans.
— Tu vois, tu te dégonfles.
— Propose-moi un lieu acceptable.

Elle réfléchit un bref instant.

— Le balcon, ça te va ?
— Va pour le balcon.
— Ce soir !
— Si tu me prends par les sentiments…
— Les sentiments, les sentiments, c’est beau ! Mais t’as rien de plus concret, de plus consistant… à m’offrir ?

À peine arrivés, Mathilde me catapulta sur le balcon. Elle tomba à genoux et s’attaqua à mon ceinturon. La vision du couple à l’œuvre et le défi qu’elle m’avait lancé avaient dû la faire fantasmer pendant le trajet. Cela faisait un moment que je ne l’avais pas sentie aussi impatiente. En moins de temps qu’il ne faut à un homme politique pour faire une promesse, Monsieur Paul se retrouva à l’air libre. Il n’y resta pas longtemps. Ma doulce épouse l’avait déjà pris en bouche. Je m’adossai à la balustrade pour être plus confortable.

Elle avait un savoir-faire dû à des décennies de pratique et à une connaissance « approfondie » de son partenaire (moi, en l’occurrence !) et de son outil. Ma bite ne résistait jamais à ses attaques dilatoires. Elle pouvait me maintenir dans l’attente le temps qu’elle désirait. Alternant les pénétrations profondes, les agacements du gland, le léchage de la hampe et des couilles, le gobage de ces dernières. Je n’avais jamais failli lorsqu’elle me suçait. Par contre, je n’avais jamais éjaculé dans sa bouche. Je devais jouir en elle, dans son con ou dans son cul. Elle aimait sentir mon foutre tapisser ses parois. Je la soupçonnais plus simplement de ne pas aimer du tout le sperme, en tout cas le mien. Mais bon, cela ne me gênait guère.

Elle ne dérogea pas à la tradition. Après m’avoir amené au bord de l’extase, elle me ramena à la réalité en pinçant sévèrement mes testicules. Elle se redressa et m’embrassa à pleine bouche. Son baiser avait le goût de ma bite en fin de journée. Elle se plaqua contre moi. Sidéré, je m’aperçus que, tout en me prodiguant une fellation haut de gamme, elle avait fait en sorte de se débarrasser de ses vêtements. Je sentis sa fine toison presser ma bite. Pour plus de commodité et afin de la pilonner plus intensément, je retournai la situation : elle se trouva à son tour adossée à la barrière. Tendu comme je l’étais et lubrifiée comme elle l’était, la jonction entre mon pénis et sa vulve s’effectua sans anicroche. Pour mieux s’ouvrir, elle avait placé ses pieds derrière mes chevilles. Mes mains sous ses fesses pour la soutenir, j’entrepris de la « baiser ». La position me permettait une pénétration profonde, et je ne m’en privais pas. À chaque coup de boutoir, son cul claquait contre la balustrade. Je m’apprêtais à lâcher ma ribambelle de spermatos quand Mathilde, une seconde fois, me tordit les couilles et me repoussa. Connaissant ma chère et tendre et ses penchants, pas besoin d’être grand clerc pour savoir ce que cela signifiait.

Elle se retourna, posa ses avant-bras en appui sur la balustrade et, jambes écartées, cul cambré, déclara à voix haute :

— Encule-moi, chou.
— Vos désirs sont des ordres, Madame.

Le terrain fut vite prêt. Je trempai deux doigts dans sa chatte et je les enfilai sans problème dans ses entrailles. L’endroit était régulièrement entretenu et visité, d’où un accès facile. Après les avoir enfoncés jusqu’à la garde, j’effectuai quelques manœuvres tournantes. Ma mie s’impatienta :

— Viens.

Je ne me fis pas prier. Mon nœud à tête chercheuse appuya contre l’anus entrouvert et s’y planta sans difficulté. Ma dextre sur son sexe, le pouce reposant sur son clitounet, fut vite rejointe par une des siennes. Nous entamâmes une caresse conjointe de son bouton de rose pendant que je ramonais son centre de plaisir annexe. J’adorais le bruit de mon bas-ventre claquant sur ses fesses un peu molles. Sa main donnait le rythme. Elle s’activait de plus en plus vite, ma bite suivait.

Mathilde n’avait pas le plaisir silencieux. Elle s’était retenue autant qu’elle avait pu, mais quand la jouissance vint, elle ne put s’empêcher de lâcher ses habituels petits feulements. Trop à mon affaire, je n’y prêtais guère attention. Comme souvent, nous avions explosé ensemble. C’est ensuite, alors que nous prenions une douche réparatrice, qu’elle avait été prise d’un fou-rire. Quand je lui demandai la cause de celui-ci et qu’elle se fut calmée, elle me dit :

— J’espère que je n’ai pas réveillé Bécassine et son mari.

Elle n’avait pas réveillé Janine, car elle ne dormait pas, mais…

**********

— Oui… oui… Sur votre balcon, cet été.
— Sur notre balcon ? joué-je au con.
— Le 14 juillet. Je ne pouvais pas dormir à cause la chaleur et de Jean-Pierre qui ronflait comme un porc. Alors je me suis relevée et suis venue sur ma terrasse pour chercher un peu de fraîcheur…
— …
— Qu’est-ce que vous allez penser de moi ? Je voulais pas. Je vous ai vus arriver sur le balcon et Mathilde vous déculotter. Je serais bien partie, mais j’ai eu peur que vous me voyiez.

J’éclatai de rire.

— Le spectacle vous a-t-il plu, au moins ?
— Comme vous êtes ! J’étais affreusement gênée…

J’avais la langue levée pour dire « et méchamment excitée », mais je pris un chemin de traverse.

— Avec votre mari, c’est pas comme ça ? demandai-je d’un air qui se voulait incrédule.
— Pour ça non ! s’exclama-t-elle en remontant sa main haut sur ma cuisse.
— Janine, vos côtelettes, je crois qu’elles brûlent !

Y’avait pas que les côtelettes qui brûlaient ma gentille voisine, elle aussi avait le feu. Elle se leva précipitamment. L’odeur en provenance du bbc était inquiétante. Elle revint avec les côtelettes bien roussies. Nous commençâmes de manger en silence. Cela nous permit à l’un comme à l’autre de reprendre contenance. Elle s’était tellement reprise qu’elle tenait la tête plongée dans son assiette, n’osant me regarder. Pourtant, je sentais toujours sa hanche frémir contre ma cuisse. N’y tenant plus c’est moi qui relançai :

— Alors, c’est pas top avec Jean-Pierre ?

J’ai cru qu’elle ne me répondrait pas. Enfin elle releva la tête.

— C’est le moins qu’on puisse dire. Sa clarinette (l’espace d’une seconde, je crus que c’est ainsi qu’elle appelait son outil) et sa canne à pêche l’intéressent bien plus que moi.
— Quel ballot ! Avec un petit bijou comme vous dans son lit… Si…

J’interrompis volontairement ma phrase lui laissant le loisir de combler les vides. Un peu de flatterie au passage, ça ne mangeait pas de pain et je plaçais mes pions pour une offensive improbable. Je me dis que Janine avait peut-être une idée derrière la tête… quand je dis la tête !

— Vous devriez lui dire, me répondit-elle d’un ton mi-acide, mi-provocant.
— Vous bai… pardon, vous faites encore l’amour ?
— Si on peut appeler ça faire l’amour ! Chaque fois que les poules pissent ! Quand j’entends les bonshommes qui se plaignent que leurs femmes ont toujours mal à la tête !
— J’en conclus qu’il ne vous satisfait pas. Je suppose que ça n’a pas toujours été comme ça ?
— Vous savez, Guillaume, bafouilla-t-elle en posant sa main sur mon bras, c’est le seul homme que j’ai connu.

Devant mon air éberlué, elle enchaîna :

— Je dois vraiment vous paraître la nigaude du quartier.
— Pas du tout. Simplement, en 2016, je suis étonné.
— J’ai connu Jean-Pierre, j’avais seize ans, commença-t-elle en lissant innocemment les poils de mon bras. Je n’avais jamais connu de garçon. Je venais de réussir mon bac.
— À seize ans ?
— Oui, j’étais une très bonne élève. Qu’est-ce que vous croyez ! Pour ce que ça m’a servi… Nos verres sont vides. Je vais chercher une bouteille à la cave.

La soirée s’annonçait chaude. Bécassine, aussi, avait très chaud. Elle profita de son passage à la cave pour remplacer sa tenue assez sage par une ravissante robe d’été lui arrivant à mi-cuisses, dont le décolleté révélait une poitrine plus avantageuse que ce que j’avais pensé. Déjà bien allumé, et pas seulement par le vin, je m’exclamai :

— Waouh ! Vous êtes drôlement sexy !
— J’avais vraiment trop chaud, minauda-t-elle rougissante.

Elle n’avait pas oublié de déboucher la bouteille. Elle nous servit deux doses pour adultes. Puis elle se rassit tout contre moi. L’étoffe de sa robe était si légère que j’avais l’impression d’être en contact direct avec sa peau. Sa main descendit sur ma cuisse.

— Alors, votre mari ?
— J’avais fait mes études dans une institution religieuse pour jeunes filles. Les garçons, c’était seulement dans mes rêves et dans nos discussions de dortoir.
— Vous ne sortiez pas ? Même pendant les vacances ?
— Vous n’avez pas connu mes parents !

Elle se pencha vers moi, sa main glissa vers le haut, s’arrêtant à quelques encablures de mon pénis qui commençait à marquer son intérêt. Baissant les yeux, je pus constater qu’elle portait un soutif en dentelle blanche qui contenait difficilement deux jolis pigeons. Elle continuait :

— Je n’avais pas vraiment le droit de sortir le soir, et la journée j’aidais à la ferme. L’été de mes seize ans, mes parents et ceux de Jean-Pierre se sont arrangés pour que j’aille garder sa grand-mère qui attendait une place en hospice. C’est là que…

Elle s’interrompit brièvement. Le temps de rapprocher encore un peu. Nous étions franchement collés. Son mamelon s’appesantissait contre mon épaule. Ma main ne pouvait qu’atterrir sur sa cuisse. Je fus surpris par la douceur, le satiné, l’élasticité de sa peau. Elle avait sans doute plus de soixante ans. Pas mal. Sa voix s’enroua :

— Je vous raconte de ces trucs… Donc c’est là que… Il avait vingt-huit ans, plutôt beau gars, et surtout, il n’était pas paysan. Il était architecte. Il était presque de la ville. Il n’a eu aucun mal à me séduire avec ses belles paroles. Il m’a déflorée contre l’évier de la cuisine pendant que mémé dormait dans son fauteuil.
— Très romantique, ne pus-je m’empêcher d’intercaler.

L’extrémité de son index effleurait la bosse qui déformait maintenant mon pantacourt. Mes doigts, alors, s’engagèrent insidieusement dans une ascension incertaine et inconfortable. Signe encourageant, elle disjoignit ses jambes.

— Non, pas très, en effet ! Mais ça l’a jamais été. Il m’a baisée – vous avez raison, on ne peut pas appeler ça faire l’amour – comme ça tout l’été et m’a mise enceinte. Ensuite ça n’a guère été différent, sauf que nous étions mariés. Et que nous avions délaissé l’évier pour le lit conjugal.
— Mais vous preniez du plaisir ?
— J’ai cru que j’en avais, mais ça n’a pas duré. Vous vous rendez compte, Guillaume, qu’être saillie contre un évier rempli de vaisselle sale a été l’expérience la plus érotique de ma vie de femme ? Quand j’ai entendu comme Mathilde criait, j’ai compris que j’étais passée à côté.
— Il n’est jamais trop tard…
— Elle vous a demandé de l’enc…

Le mot ne sortait pas. Elle allait porter son verre à sa bouche pour se donner du courage. Je me tournai vers elle, posai ma main sur son bras et lui fis poser son verre.

— Nous ferions mieux de boire un peu d’eau, vous ne croyez pas ?
— Vous avez peur que je vous fasse honte ? Personne ne nous voit ! Rassurez-vous, dit-elle d’un ton acerbe en tenant de s’éloigner de moi.

Mes doigts s’enfoncèrent dans la peau douce de sa cuisse pour la retenir.

— Non, mais ce serait dommage que la soirée se termine en beuverie alors que nous avons sans doute mieux à faire, lui répliquai-je.

J’en profitai pour changer de main d’attaque. Je la glissai, ostensiblement, sous sa robe, pétrissant tendrement sa chair amollie par les ans. Seule réaction, ses jambes s’écartèrent un peu plus. Ce qui l’obligea à en poser une sur les miennes. Ce qui remonta très haut sa robe, m’offrant la vision d’une sage culotte en coton blanc. Elle me sourit. Ses yeux brillaient. D’excitation ?

— Vous avez raison, Guillaume ! Ce serait vraiment dommage.
— Que vouliez-vous me demander ?
— Euh, rien. Mais Mathilde parlait si fort…
— … que vous entendiez malgré vous. C’est ça ?
— Oui.
— Alors qu’avez-vous entendu, ma chère ?

Mes doigts inquisiteurs atteignaient la fourche. Ils s’arrêtèrent à quelques millimètres de la cible. Du dos de la main, je caressai l’intérieur de ses cuisses. Janine feignait toujours l’ignorance, mais sa peau frissonnait à chaque effleurement.

— Ellevousademandédel’enculer ?

Elle avait débité la phrase d’une seule traite et s’était signée.

— Ça n’a rien de sale, Janine.
— Oui, mais les sodomites sont damnés !
— Si vous le dites !

Mon index approchait de son minou. Du moins de sa culotte qui témoignait d’une humidité de bon augure.

— Et en plus ça doit être affreusement douloureux, je vois bien quand je suis constipée.

L’image de Bécassine en train de pousser me fit sourire. Sa dernière remarque me faisait penser que ce n’était pas tellement la damnation qui l’inquiétait, mais plutôt la douleur. D’une pulpe légère, je massai le coton sans que cela ne provoque aucune réaction visible. Je descendis très bas, bien au-delà de son sexe. Témérairement, je m’introduisis entre ses globes, en direction de son anus. Aucune réaction de rejet.

— Ce peut être très agréable. Certaines femmes aiment. Mathilde, par exemple. D’autres n’apprécient pas du tout. Mais si on en revenait à vous. Donc, vous avez pris du plaisir avec votre mari ?
— Au début, oui ! Je le croyais du moins. Quand on est amoureuse… Mais quand au bout de plusieurs mois de mariage, c’était toujours la même chose… Sur le dos, jambes écartées, lui dessus. Dix minutes, les bons jours et lumière éteinte, car le Bon Dieu ne veut pas que…
— Effectivement, pas marrant.

Je ne me gênais plus. Le majeur avait rejoint l’index. J’exerçai une pression plus importante sur ses lèvres, et lorsque mes doigts s’insinuèrent dans son entrefesse, le passage s’ouvrit sans aucune contraction de sa part. Imperturbable, elle poursuivait son récit :

— Comme vous dites ! Les premières années, j’ai essayé. Quand je discutais avec des amies, je voyais bien que chez elles, ça se passait différemment. Mais il n’a jamais rien voulu savoir. J’ai essayé de caresser sa verge, de pousser sa tête vers mon sexe, mais c’est tout juste s’il ne m’engueulait pas.
— La peur de la damnation, sans doute, ricanai-je.
— Alors, je me suis résignée. Par chance, ses besoins sont limités et monsieur mon mari se vide en moi une ou deux fois par mois. Sans précaution d’aucune sorte.
— Quel malotru ! m’exclamai-je alors que mes doigts venaient de s’introduire sous la culotte.

Ma voisine s’alanguit. Elle poussa son bassin à la rencontre de son visiteur du soir. Elle était à quelques centimètres de s’asseoir sur mes genoux. Son néné gauche s’écrasait littéralement contre mon bras. Lui-même totalement coincé entre nos deux torses. Je le dégageai doucement et le posai négligemment sur le dossier de la banquette. Ma main s’égara sur son épaule, effleurant le haut d’un sein.

— Après la naissance de mon troisième, je lui ai demandé de faire attention. Je ne voulais pas d’un autre enfant. Il m’a répondu que ce n’était pas son problème.
— Quel con ! Oups, désolé, je n’aurais pas dû dire ça ! Pourtant vous n’avez pas eu d’autres enfants ?

La première phalange s’était enfoncée sans problème dans un chaud cocon bien lubrifié pour une femme de son âge. J’entamai une reconnaissance tactile des parois. Elle s’efforçait à l’indifférence, mais les oscillations de son bassin la trahissaient.

— Je suis allée en cure, et quand je suis revenue, je ne risquais plus de tomber enceinte.
— Votre mari n’a rien dit ?

Mon majeur avait rejoint son frère dans l’antre du plaisir tandis que mon pouce avait découvert un bouton très réactif.

— Il n’en a jam… jamais… rien… Oui… N’arrêtez pas.

Elle n’en pouvait plus. Finie la comédie. Le plaisir la submergeait.

— Il… il ne m’a jamais fait ça… Oui, s’il vous plaît, plus haut… vos doigts… encore, allez plus loin. Oh oui !

Janine avait récupéré ses jambes. Me repoussant, elle les avait relevées et posé ses pieds sur la banquette. Ses mains agrippaient ses genoux comme si elle voulait les ouvrir encore et encore. Sa robe remontée jusqu’au nombril découvrait sa chaste culotte que mon intrusion avait transformée en chiffon. Sa foufoune poilue couverte de cyprine flamboyait sous la lumière artificielle des spots. J’avais cru à de coûteuses teintures, mais non, sa toison la classait dans les vraies rousses.

— Jésus ! Huuuuuuuum ! Qu’est-ce que c’est bon… Oh oui, pincez-le… Jean-Pierre, j’t’emmerde !

Je l’abandonnai un instant, me levai et passai de l’autre côté de la table afin de pouvoir avoir un accès direct à sa chatounette. Panique à bord.

— Noooon ! Ne me laissez pas.
— Chuuuuuuutt.

Je m’agenouillai. L’empoignant délicatement par les genoux, je la tournai vers moi. Ainsi positionnée, son minou se trouvait juste à la hauteur de ma bouche. Janine (je l’appellerai plus Bécassine, j’vous jure !) comprit mes intentions.

— Vous allez me faire minette ?

À défaut d’avoir de l’expérience, elle avait sans nul doute une culture livresque !

— Gagné !
— Oh, oui ! Je veux ! Je veux sentir vos lèvres sur mes lèvres.

Cette fois, elle jetait sa croix par-dessus le bénitier, et sa robe aussi ! Malgré sa légèreté, elle la gênait. Elle s’en débarrassa. Son soutif suivit le même chemin. Au point où nous en étions, je lui enlevai – plutôt lui arrachai – sa culotte Petit-Bateau. Elle rejoignit soutif et robe. Vraiment incroyable de la voir ainsi nue en face de moi ! Si on m’avait dit ça, seulement ce matin, j’aurais éclaté de rire. Mon immobilité subite, mon regard rivé à son corps inquiétèrent ma grenouille (plus vraiment) de bénitier.

— Ne me regardez pas comme ça, dit-elle nerveusement. Mathilde est bien plus jolie que moi. Je suis vieille et fanée.

Je me redressai, me reculai.

— Bon alors, vieille et fanée, me dites-vous, chère Madame ? Voyons voir. Procédons par ordre, lançai-je, doctoral. Votre visage : des traits réguliers, des yeux brillants – on se demande bien ce qui les fait briller ainsi ?
— Vous vous moquez, Guillaume ! Vous savez bien que c’est à cause de vous.
— Je continue : des lèvres, humm, pulpeuses ; je les dévorerais volontiers.
— Des promesses, des promesses… minauda-t-elle
— Chaque chose en son temps, très chère. Ensuite, une gorge affriolante. Des mamelons, pas trop gros, très fermes. Et ils tiennent fièrement leur place, poursuivis-je en testant la marchandise. Des aréoles d’un diamètre hors norme, surmontées de longs tétons très sensibles, à ce que je vois.
— Oh oui ! J’aime les caresser dans mon bain. Oui, oui comme ça !

J’énervai ses tétons de la paume de la main. Très réactifs, érectiles !

— Je dirai donc : une jolie poitrine en parfait état de marche.
— Vous n’êtes pas gentil, Guillaume ! Vous vous moquez encore.

Malgré ces reproches apparents, mes compliments la flattaient.

— Pas du tout ! Poursuivons l’inventaire, énonçai-je d’un ton sentencieux.

Je laissai courir mes mains sur son ventre. Ces contacts aériens ne la laissaient pas indifférente, à voir les frissons qui agitaient son abdomen à chacun de mes déplacements.

— Trois enfants, pas une vergeture ! Un petit renflement où il doit faire bon poser sa tête.
— Vous devriez le dire à Jean-Pierre. À part l’écraser sans ménagement avec sa bedaine…
— Des jambes très agréables, douces à caresser.

Pas d’autre commentaire sur ses jambes un peu courtes, aux fortes cuisses, à la musculature paysanne, qui étaient son point faible. Mes gestes accompagnaient mes paroles. Je m’étais à nouveau agenouillé. Toujours de la paume, je dessinais le contour de ses jambes.

— Sans compter ma cellulite.
— Foutaise. Vous n’êtes pas anorexique, c’est bien. Dernière étape, des plus importantes dans les circonstances actuelles : votre foufoune !

Je fourrageai dans l’enchevêtrement broussailleux de sa toison rousse parsemée de blanche cyprine. Je longeai ses grandes lèvres. Grandes lèvres très peu marquées, au clitoris totalement dissimulé. Épilé, son sexe aurait ressemblé à ces sexes d’adolescentes où le poil n’est pas arrivé à maturité. J’ouvris ce joli abricot qui ne demandait que ça. Ce petit geste déclencha un gémissement sourd.

— Vous la trouvez jolie ?
— Tout à fait à mon goût ! On dirait un sexe de jeune vierge… votre buisson ardent plein de mouille excepté.

Je croyais la choquer, mais madame ma voisine avait dépassé ce stade.

— C’est à cause de vous, Monsieur, que je suis tout humide. Humide d’impatience ; vous me faites languir. Vous m’aviez dit que …
— J’y arrive.

Je n’eus qu’à baisser la tête pour que mes lèvres accostent au rivage de sa vulve. Ce simple effleurement la fit sursauter. Je sortis ma langue et entrepris de lécher son minou de bas en haut sans en forcer l’entrée.

— Jésus, Marie, Joseph ! Que c’est bon ! C’est chaud, c’est doux ! Je fonds.

Je jetai mes mains à l’assaut de ses nénés. Elle joignit ses mains aux miennes. De concert, les doigts entrelacés, nous pétrissions ses nichons. Au passage, je pinçais ses gros tétons. Ce qui provoquait des petits cris de douleur/plaisir. Son corps vibrait.

— Jean-Pierre, pauvre cocu, tu ne m’as jamais autant procuré autant de plaisir avec ton gros machin que Guillaume avec sa langue. Huuuumm… Oui… Comme ça… Mets-la dans ma… foufoune. Oh, j’ai dit un gros mot, j’irai en enfer… j’m’en fiche ! C’est trop bon… Baise-moi ! Encore un gros mot ! Pardon, Seigneur ! Oui, je veux la sentir.

J’exauçai son souhait. Mon substitut de queue baisa sa chatte. Tel un pénis miniature, par de lents va-et-vient, elle la pénétrait aussi loin qu’elle pouvait. Brusquement son corps se cabra. Elle croisa ses jambes derrière mon cou, écrasant ma bouche contre sa vulve, le nez, contre son clito. Un coup à mourir asphyxié, mais j’avais un rôle à tenir, et surtout je ne voulais pas la décevoir, la frustrer dans cette première envolée. Pour s’envoler, elle s’envolait, elle délirait un max :

— Quelle gentille… elle est gentille, cette langue ! Qu’elle me baise bien… Ouiii… T’as vu, maman, ce qu’il me fait, Guillaume ? Je coule… Ahhhhhhhhaahhhha… Oh, mon Dieu… C’est ça le ciel… Je vois des anges… Ou-ou-oui ! Baise-moi, cochon… Je vais jouiiiiiiiiiiiiiiiii iiiiiiiiiii.

Elle se détendit. La pince se relâcha. Je pus m’extirper, le souffle court, à deux doigts de la syncope. Pas peu fier d’avoir amené Janine à cette révélation. Je ne la regarderai plus jamais de la même manière. R.I.P., Bécassine.

Je n’eus guère de temps pour récupérer. Ma nouvelle amante s’était laissé glisser de la banquette. Ses cuisses collées aux miennes, mon vit bandé plaqué contre sa chatte baveuse, elle m’embrassait à pleine bouche. Je dus la repousser.

— Désolé, Madame, mais j’ai besoin de prendre mon souffle.
— Je suis trop contente. Juste avec votre langue, vous m’avez fait renaître. Je ne me rappelle pas avoir pris autant de plaisir.
— Je ne crois pas y être pour grand-chose. Vous avez des dispositions naturelles. Simplement, jusqu’à ce soir vous ne le saviez pas.
— Vous êtes trop chou.

Et de me réembrasser. Son manque de technique était compensé par un enthousiasme juvénile. Monsieur Paul frétillait, contre son ventre, de contentement.

— Mais vous, Guillaume, vous n’avez pas…

Je me détachai d’elle ; je retrouvai la position verticale.

— Vous m’aviez bien dit que Jean-Pierre n’avait jamais voulu que vous jouiez avec sa verge.
— Oui. Pourtant, j’aurais bien voulu.
— Moi, j’adore. Et comme vous êtes juste dans la bonne position, ne vous gênez pas. Vous pouvez toucher, et plus si affinités.

Je n’eus pas à le dire deux fois. Sa dextre, lancée en reconnaissance, explora d’abord du bout des doigts, puis à pleine main. De la hampe aux couilles, aucun centimètre carré n’y échappa. Son tour de chauffe terminé, elle me branla en douceur d’une main légère. L’art de la masturbation était-il inné chez elle ? Durant cet exercice, elle décalotta mon vit. Après une seconde d’hésitation, elle joua avec mon gland, le pressa délicatement pour ouvrir mon méat. Elle y récolta, de l’index, deux ou trois gouttes de ma liqueur. D’abord, elle regarda ; ensuite, elle sentit et elle dégusta.

— C’est un peu fade, déclara-t-elle, un peu déçue que le goût n’en soit pas plus remarquable. Mais pas désagréable. Je peux ?
— Faites comme chez vous.
— Je suis tout à fait inexpérimentée. Guidez-moi, Guillaume.
— Pour commencer, baisouillez-le et léchez-le. Du gland jusqu’aux testicules.

Elle mit tant de cœur à l’ouvrage que rapidement ma hampe de plus en plus raide tressautait à chaque coup de langue. Mes petits spermatos se battaient pour savoir qui franchirait le premier la ligne d’arrivée. Je dus la repousser. Elle s’inquiéta :

— Pourquoi ? Je ne fais pas comme il faut ?
— Au contraire, ma mie, vous y arrivez trop bien. Si je ne vous avais pas arrêtée, j’allais jouir.
— C’est vrai ? s’exclama-t-elle, rose de contentement.
— Oui, et vous n’auriez pas pu passer à la leçon numéro 2.
— Vous sucer, c’est ça ?
— Oui, tout à fait ! En commençant par le gland.
— Mais elle est très grosse et longue ; je n’arriverai pas à l’avaler en entier.
— Je ne vous demande pas ça, lui répondis-je, flatté de son jugement.

Ma satisfaction s’éteignit vite. Elle trouvait ma bite grosse et longue car son Jean-Pierre devait être monté fin – sans doute normal pour un pêcheur à la mouche. Si mon vit était doté d’un diamètre intéressant, sa longueur ne sortait pas de l’ordinaire.
Ce bref dialogue avait permis à mes spermatos de retourner dans leurs starting-blocks. Bravement, elle emboucha mon gland décalotté. Elle entama par de petits allers-retours ne dépassant guère le prépuce. Peu à peu, elle s’enhardit, ses lèvres montaient de plus en plus haut sur mon membre. Je compris vite qu’elle avait la volonté de toucher mon pubis. Je ne voulais pas la perturber, aussi restai-je immobile. Mais j’avais mes limites. Elle les dépassa quand ses mains, jusque-là sagement plaquées contre mes cuisses, agrippèrent mes fesses pour lui permettre d’atteindre son but. Il fut atteint. Elle voulut rester collée. Mais ma bite ne l’entendait pas de cette oreille. Le starter avait libéré mes petits coureurs. Je baisai sa bouche comme si c’était un vagin. Quand je sentis que j’allais exploser, je la prévins et je voulus me retirer. Que nenni ! La femme de Jean-Pierre, en bonne chrétienne, avait décidé de boire le calice jusqu’à la lie. Elle me tint fermement pour que je ne puisse, indûment, m’extraire de sa bouche. Je déversai en elle toute l’excitation qu’elle m’avait procurée depuis le début du repas.

Elle hoqueta quelque peu, mais avala sans sourciller, continuant de me téter jusqu’à assèchement final. Une fois encore, elle me cloua : elle avait réalisé, à son premier essai, un truc que Mathilde m’avait toujours refusé. Quand elle libéra mon vit, elle récupéra avec sa langue la semence qui avait coulé aux commissures de ses lèvres. Ma gentille voisine apprenait vite. Son crétin de mari ne savait pas ce qu’il avait raté !

Sans lâcher mes fesses, elle se releva, lova son corps contre le mien. Nouveau baiser perforant de sa bouche affamée qui fleurait bon ma mouille. Sa fellation l’avait de nouveau mise en condition. Elle frottait son mont de Vénus contre ma bite ramollie, quémandant. Sauf qu’elle m’avait, au propre comme au figuré, vidé.

— Ma doulce amie, vous m’avez épuisé. Je n’ai plus vingt ans, et il faut un certain temps à mon moteur pour se remettre en route.
— Désolé, Guillaume, mais c’était si bon ! Vous comprenez ! J’ai soixante-et-un ans, je n’ai jamais connu ça ; alors…
— Je comprends, Janine, et nous passerons à la leçon suivante tout à l’heure, mais là, présentement, je prendrais bien une douche.
— Je manque à tous mes devoirs…

Après une hésitation :

— Vous croyez que je peux la prendre avec vous ?

Ainsi fut fait. Sous la lumière crue de la salle de bain et la chaleur de l’eau, Janine partit à l’exploration de mon corps visuellement et tactilement. Un enfant qui ouvrait ses cadeaux de Noël ou une adolescente qui découvrait l’anatomie de son chéri. Elle s’enthousiasmait de mes tétons qui s’érigeaient sous ses caresses, de ma bite qui gonflait, mais restait molle. Quelque part, j’étais gêné pour elle, et d’un autre côté je me réjouissais de lui avoir donné cette opportunité de se libérer. Elle fit tant et si bien que je retrouvai tous mes moyens. Elle m’entraîna dans la chambre conjugale, dans le lit conjugal. Alors que nous commencions cette deuxième joute, elle me déclara :

— Je veux que vous me fassiez jouir très fort pour que chaque fois que mon crétin de mari accomplit son devoir, je pense à vous me faisant monter au ciel ! Pardon, Seigneur !

Je me pris au jeu. Je voulais qu’elle ait un souvenir inoubliable de cette soirée. Pas pour flatter ma virilité, mais pour sa propre satisfaction. Elle jouit par mes doigts, par ma bouche et enfin par mon vit. Quand dans les bras l’un de l’autre nous récupérions de nos étreintes, mutine, elle me confia :

— J’ai envie de prendre mon téléphone, d’appeler Jean-Pierre et lui envoyer dans la gueule – pardon, Seigneur – que je viens de gagner mon billet pour l’enfer, mais que j’ai pris plus de plaisir en quelques heures qu’il ne m’en a donné en plus de quarante ans de mariage.

Devant mon air inquiet, elle ajouta :

— Rassurez-vous, je ne le ferai pas. Mais il mériterait de savoir.

Lorsque je la quittai, minuit avait déjà sonné au clocher de l’église. Mathilde avait dû m’appeler. Que je couche avec une autre femme ne la gênait pas. Cela faisait partie de notre deal. Mais ce qui, implicitement, en faisait aussi partie était que nous ne couchions pas au voisinage immédiat. Alors, coucher avec notre voisine de palier… Quelle allait être sa réaction ? Lui mentir ? Je ne l’avais jamais fait sur ce sujet. Autre problème : si, lorsque j’avais posé ma main sur sa cuisse, j’étais dans la dérision, je ne pensais plus du tout la même chose. D’un gag à dévergonder une catho intégriste, je me retrouvais avec une femme à la personnalité attach(i)ante qui me motivait un max. Je n’avais aucune envie de me contenter d’un one shot.

Effectivement, j’avais plusieurs messages sur mon répondeur. Le ton du premier était très ironique ; le dernier l’était beaucoup moins. Un coup d’œil à ma pendule murale : 00:33. J’attendrai demain car, comme dit l’autre, « demain est un autre jour ». Même si, techniquement, on était déjà demain !

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