Histoires de sexe Histoires de sexe hétéro Histoires porno

Vengeance d une blonde

Vengeance d une blonde



Tout se conjugue un jour. Vous parvenez dans un virage. Un nouveau
paysage se déploie : inconnu, menaçant. Vous percevez cela comme un
signal ou un avertissement. Vous devez tout changer à peine de mourir.
Une femme et mère de famille rechigne à de trop brusques changements. La
révolution, la témérité sont contraires au principe et au devoir
conjugal. Je dus à mon mari et à ma fille à être poussée vers la sortie.
On me signifiait que j’avais fait trop mon temps. Que j’étais devenue
négligeable. Je me révoltais cependant contre l’injustice et la
brutalité de ce procédé et de ce diagnostic. Quelle muflerie. Quelle
ingratitude. Eux deux agissaient de concert. J’avais la preuve éclatante
que ma fille m’avait toujours sacrifié à son père. Rien que de naturel
cependant. Je devine déjà que vous blâmez ma candeur. Il est vrai j’ai
toujours déployé trop d’amour à l’égard de cet enfant comme pour
éteindre une culpabilité inconsciente et incompréhensible. Les ans
passant elle ne m’en méprisait que plus. Je m’enfonçais d’autant que je
me débattais en vain. Elle sut bientôt que j’étais une épouse trompée et
la risée de l’entourage. Peut-être voulut-elle marquer un jour qu’elle
m’avait définitivement condamné. Ainsi se fit-elle amie de Margaret
salariée chez son père et notoire maîtresse de celui-ci. Je blêmis et
baissait une fois encore les yeux. La coupe était pleine. Je partis
verser des larmes loin dans l’obscurité. Désespérée je partis au volant
mon Austin. Je ne sais comment j’atterris ce jour-là dans un café près
du centre commercial. Il était près de quatorze heures, désespérée
j’obtins par texto du patron de prendre mon après-midi. Tout se
bousculait dans ma tête. Celle-ci était sur le point d’exploser.
J’étouffais. J’avais besoin d’oxygène. J’échouais au milieu d’inconnus.
Rien de plus banal et sordide que ce genre de lieu en un jour de semaine
et d’après midi. J’eus honte de paraître unique femme au milieu d’un bar
où sévissait autant d’hommes. Pour une part vieux, chômeurs et délabrés.
Je ne pouvais plus reculer et stoïquement réclamais un whisky coca comme
pour m’abrutir. Je m’enfonçais à dessein dans un coin loin de leurs
regards. Je n’avais sottement rien mangé. Le breuvage fit ses ravages.
J’eus peur de me relever. Mes jambes flageolaient. Je ne voulais
m’offrir maintenant en triste spectacle. Je me sentais prise dans une
nasse. Tout allait depuis ce matin de mal en pis. Je ne vis pas de suite
un homme devant moi qui de son corps massif arrêtait la lumière. Ses
rares paroles me parvinrent au milieu d’un brouhaha et de l’ivresse qui
maintenant gagnait. Je compris qu’il était une connaissance. J’errais
dans mes souvenirs pour me rappeler cet homme. Il était grand ami
semble-t-il du mari. Enfin je retrouvais son nom ou plutôt son prénom :
Julot. Oui il était garagiste et partenaire de pétanque de mon mari. Ne
lui avais-je souvent amené ma voiture ? Les réparations étaient assurées
pour un prix dérisoire. Il me gratifiait de mots gentils. Sa drague
demeurait cependant dans les bornes raisonnables. Je trouvais normal que
les hommes rendent hommage à ma personne. Depuis le lycée j’avais assumé
tranquillement ce statut de jolie femme. Mon mari ne m’avait pas moins
choisi pour cela que pour le rang de ma famille. Je n’en tirais nulle
gloire n’étant pas bouffie devanité ni d’orgueil. Il m’était
inconcevable pourtant de jouer la coquette et d’accorder certaines
privautés à tous ces mâles que je savais d’impénitents coureurs. D’un
simple regard d’innocence je savais les désarmer et faire concevoir
inaccessible ma vertu. Julot comme les autres avaient appris à me
respecter. Il n’en était pas moins étonné de me retrouver là et dans un
drôle d’état. Il restait du Whisky au fond du verre. Cela expliquait
tout. Julot percevant mon désarroi se proposa de me ramener. Il
viendrait peu après récupérer mon véhicule. Je lui dis de n’en rien
faire et que j’allais me reprendre et que j’avais juste envie de calme
et un peu de parler. Il s’assit commandant deux forts cafés. Je lui vis
adresser un sourire vers les autres. Plus lucide cela m’eut paru déplacé
et j’aurais décidé de quitter aussitôt l’endroit. Ce Julot avait une
tête grosse et vilaine de curé. Il avait cette façon rubiconde du paysan
du coin. Cela contrastait avec un esprit vif. Il avait lu Alexandre
Dumas et Victor Hugo et savait user à propos de ses lectures. Je l’en
avais souvent félicité. Je ne comprenais pas qu’il se fut amouraché
d’une femme sotte et inculte fut-elle jolie. Tâchant de reprendre ses
esprits j’essayais de donner un tour banal à la conversation. Mais Julot
voulait savoir la cause de mon état. D’un regard dur et à peine ironique
il dit : « C’est à cause de monsieur ? » J’aurais voulu protester et
dénoncer le comportement inique de ma fille. La cruelle c’était elle. Je
tus cependant mon ressentiment et trouva plus commode de tout mettre sur
le dos du mari, petit marquis et Don Juan de campagne. En effet il était
notoire que celui-ci me trompait mais j’avais depuis fait le deuil du
mariage. Je trouvais presque normal que cet homme de cinquantaine se fut
lassé d’une épouse et courût la gueuse par monts et vaux. La trahison de
ma fille par contre ne passait pas. Julot crut bon d’accabler un homme
qui était pourtant son ami. Il se comporta en gredin. On ne pouvait être
dupe du ressort de sa commisération. La drague était grossière. Je crus
cette fois encore que tout cela ne tirait à conséquence. J’appris
cependant des exploits de mon mari que je ne savais pas. Ce n’était pas
tant l’ampleur de ceux-ci que le fait que tout le monde su et que je
passais pour une idiote. Je lus en effet dans le regard béant de Julot
qu’il me prenait en effet pour une niaise. Me saouler était en regard un
remède dérisoire. En effet je mesurais en un instant l’inanité des
sacrifices concédés à cet homme et à sa fille. J’avais œuvré en vain.
Bâti sur du sable. Je portais la main sur mes yeux non moins pour
pleurer que pris par du vertige du passé. A ce moment Julot me prit
l’autre main pour me réconforter. Je n’eus la force de la retirer. Je ne
percevais plus le sens de ses paroles mielleuses. Il abandonna enfin ma
main. Il regardait toujours vers les autres hommes. Son geste pouvait
paraître déplacé. Je compris qu’il ne voulait me compromettre. Il me
chuchota que je devrais accepter qu’il me ramène. On laisserait la clef
de ma voiture à l’un des gars de son garage. Je me levais et chancelais
devant m’appuyer sur son épaule. Nous formions un couple singulier. Je
mesurais assez le scandale de ma position. J’ai été rarement ivre dans
ma vie. Je n’ai jamais eu de mots assez durs pour ces femmes perdues qui
s’abîment dans l’alcool. Dehors la chaleur de l’été était furieuse.
L’orage avait rendu l’air irrespirable. On eût dit que le temps de
l’Histoire se fut arrêté et qu’à la va vite on procédait au jugement
dernier en exécutant deci-delà maintes exécutions. Je n’avais cure
maintenant de l’enfer. J’étais sûre de mon désespoir. J’avais perdu mes
illusions. L’enfer m’eût paru une issue favorable. Semblable au bagnard
j’avais envie de changer de nom, de vie. Julot avait été envoyé tel un
ange pour me sauver. Lucide je lui aurais donné un autre nom de démon.
Nous passâmes au garage. J’étais encore entamée par l’alcool. J’étais
faible, abandonnée. Rentrer chez moi et me jeter sous la douche était
peut-être une sage résolution. La radio hurlait ajoutant à l’impression
de l’été. Peut-être avais-je somnolé car nous étions à présent arrêtés
au milieu d’un pré traversé de mille mouches. Quelle drôle d’idée !
Pourquoi ce détour ? Ma douche ne pouvait attendre. Je tournais la tête
vers mon ange. Celui-ci dont la face me souriait avait la peau rouge et
ruisselante. Il me traversa l’esprit qu’il ressemblait maintenant à l’un
de ces cochons qu’on flatte dans les fermes pour Noël. J’eus envie
d’éclater de rire mais peut-être allais-je l’offenser. D’une voix timide
j’hasardais : « Je vais vous mettre en retard. Vous avez du travail. » «
Il me répondit d’une voix sourde. J’ai tout mon temps. Ne suis-je
responsable de vous ? » C’est à ce moment que je vis sa main posée sur
ma cuisse et que le soleil infamant nous brûlait. Il est vrai j’avais
depuis le matin adopté une robe courte si légère. Peut-être cet homme
avait-il pris déjà quelque liberté tandis que je dormais. J’aurais du
calmement retirer cette main et lui intimer l’ordre de reprendre la
route. Non je fermais les yeux telle une victime consentante,
expiatoire. Le Minotaure était mon mari et non pas cet homme qui
profitait à présent de la situation. Son geste devint plus précis. Il ne
se contenta plus de malaxer la cuisse. Il atteint plusieurs fois la
culotte. Il voulut m’embrasser. Je détournais la tête. Ses lèvres
s’écrasèrent et parcoururent mon cou, ma nuque. C’était horrible,
répugnant mais nécessaire. J’avais mérité cette punition. J’étais en
même temps fascinée comme si j’assistais à un viol d’une femme qui
n’était pas moi. Sa main à présent était tout à fait enfoncée dans la
culotte. Mon sexe du reste n’appartenait pas plus au mari qu’à celui-ci.
Cela faisait longtemps qu’il n’avait été caressé de la sorte. Je pris
cela comme une douce revanche, un du. Je ne sais mais la seconde fois je
dévorais sa bouche. Nos langues se mêlèrent. Il avait bu du vin. Je
n’étais guère en reste avec mon Whisky. Il eût des façons alors de
rustre. Je n’eus pas le temps de comprendre que sa braguette ouverte. Je
le suçais. J’imaginais qu’en dépêchant cela rapidement il allait me
ramener plus vite à ma maison. Sa main pressait ma nuque m’obligeant à
parfaire l’ouvrage. Je trouvais étrangement plaisir à cela. J’avais
grandi peut-être depuis ce temps. Moi qui répugnait aux premières heures
du mariage à ce genre de chose. A présent je me découvrais du talent. Je
suçais avec reconnaissance la queue d’un homme. Celui-ci se croyant
encouragé m’emmena plus loin sous les arbres. Je tentais une résistance
mais cet homme était fort tel un géant. Il m’arracha la culotte la
jetant riant par-dessus la haie. Plaquée contre le flanc du véhicule
jupe relevée je fus besognée au travers de mes deux fesses. L’exercice
me ranima. Je revenais peu à peu à la lumière. Je trouvais impoli
d’interrompre le plaisir d’un homme qui somme toute avait voulu me
rendre service. Cela dura un quart d’heure. Le porc prenait ses aises.
Au milieu de jurons et de mots insanes, il me fit part qu’il en avait
souvent rêvé. Ce noble aveu me toucha. N’étais-je pas utile voire
nécessaire à un être sur cette terre ? Il éjacula enfin. Son sperme
coula le long des cuisses. Tout au long du chemin je dus encore essuyer
ses caresses et lui donner ma bouche. Au coin de la rue il eut l’audace
de m’obliger à une ultime fellation. J’avais peur qu’un des voisins
déboucha et me surprit dans cette position délicate. Je voulus retirer
ma tête et le salaud m’obligea à recueillir le jet tiède et salé dans la
bouche. C’était dégueulasse. Même mon mari n’avait pris pareille
liberté. Je voulus le gifler enfin revenue à moi. Il éclata de rire. Il
me dit calmement que nous ne pouvions que nous revoir à présent. Mon
mari était un salaud et j’avais droit à m’amuser. Décontenancée je ne su
dire non et nous échangeâmes les numéros. Cette nuit je ne conçus nulle
honte à mon acte. Au contraire j’en repassais chaque détail. J’étais
impressionnée du chemin parcouru. Le Whisky avait agi sur moi telle une
drogue ou un philtre. N’avais-je pas basculé dans une nouvelle vie, une
autre dimension ? Je comprenais enfin que je ne devais rien à mon mari,
à ma fille ni aux autres. Je ne devais songer qu’à moi, à mon propre
désir. Pourquoi ne prendrais-je cet imbécile pour amant ? Aussitôt dit
aussitôt fait. Le surlendemain nous retournâmes dans la prairie. Nantie
de couvertures nous fîmes l’amour durant une heure. Le temps était
propice car il faisait frais. Je n’avais plus l’excuse du Whisky. Il put
apprécier tous le chemin parcouru en deux jours. J’avais pris goût à la
chose qui quelque temps encore me dégoûtait. Je comprenais qu’une grande
part de l’humanité sacrifiât à cet espèce de dieu ou de démon qu’est le
sexe. Julot fut ainsi mon premier amant. Bien vite j’ouvris la porte à
d’autres. Mon dentiste qui me courtisait sans espoir ne fut pas peu
surpris que je vins un jour dans son cabinet en minijupe et qu’après que
je le laissas glisser une main dessous. Il découvrit le défaut de
culotte. Je m’inscrivais peu à peu sur un site et mon mari crut que mes
cours de gym s’éternisaient le soir. En effet je montrais beaucoup de
zèle à mon nouveau sport. Aussi n’est-il jamais trop tard pour bien
faire. Une épouse trahie ne fait jamais les choses à moitié.

A propos de l'auteur

HistoiresSexe

Je publie des histoires de sexe quotidiennes pour mes lecteurs.

Ajouter un commentaire

Cliquez ici pour poster un commentaire