C’est la fin de l’après midi… Je suis dans une hutte. De la forêt, proviennent les cris des singes hurleurs et les chants des oiseaux. Le feu devant la hutte chasse les premiers moustiques… Il fait encore 30°… au moins.
J’ai eu chaud, mes vêtements sont mouillés de transpiration et… mon odeur est… forte.
Devant moi, j’ai étalé mes trésors : une bouteille d’eau, c’est vital par cette chaleur, un cahier et un Bic 4 couleurs.
Il n’y a qu’un mois que je suis dans le Darien, mais je dois commencer à écrire tout ce qu’il m’est arrivé. C’est le chaman qui m’a dit de le faire.
Avant tout, je dois me situer…
Je suis une fille de 18 ans, plutôt mignonne, même très mignonne, dit-on, parfois. Je suis brune et j’ai les yeux marron. Je suis petite, 1 m 59… mais, je suis donc un tout petit peu plus grande qu’Eva Longoria, Salma Hayeck, Alissa Milano ou Vanessa Hudgens…
J’ai pas mal de succès avec les hommes. Paradoxalement, ils sont attirés par ce que j’aime le moins en moi, mes fesses. Je les trouve beaucoup trop… disons, bombées. Un cul de Black, parait-il. Je me contenterais volontiers d’un cul de Blanche! Et j’aimerais aussi avoir plus de poitrine, je n’ai qu’un 85 A. Il parait que c’est mignon… bon…
Pourquoi, suis-je dans la chaleur humide de cette forêt? Quel a été le déclencheur??
Assurément, le divorce de mes parents. Ma mère est partie avec son coach sportif, comme une vedette d’Hollywood. Mes parents ont divorcés et quelques mois plus tard mon père s’est remarié avec une femme, non, une fille, à peine plus âgée que moi!
Lorsqu’ils étaient ensemble, mes parents étaient souvent partis et ne se préoccupaient peu de moi, ce qui m’arrangeait bien. Pour avoir la paix, ils m’ont toujours beaucoup gâtée, c’est à dire qu’il suffisait que je demande quelque chose pour l’avoir. Disons que ça ne forge pas le caractère.
A l’école je travaillais… mollement… et j’ai eu mon bac grâce à beaucoup de cours particuliers avant les examens.
Je dois avouer que j’étais… devenue une enfant gâtée et même capricieuse… et pas très courageuse.
Ah oui, je n’ai pas choisi mon prénom, je m’appelle Suzanne, comme ma grand-mère, mais on dit Susie.
La nouvelle femme de mon père n’a que 5 ans de plus que moi, mais… elle est très autoritaire avec moi et ne supporte pas ma… mollesse et… mes caprices.
Elle ne veut pas que je me lève à n’importe quelle heure quand je n’ai pas école et que je laisse tout traîner, la vaisselle que j’utilise, les vêtements que j’enlève…
Mais on a une bonne! A quoi ça sert-elle, sinon à faire tout ça, à ma place?
***
Depuis toujours je veux devenir archéologue. Je me suis toujours imaginée en Lara Croft… Plutôt pratiquant des fouilles pas trop loin de Paris, parce que… je suis une aventurière « raisonnable »… on peut même dire prudente.
Les débouchés quand on est archéologue, ne sont pas nombreux. Il y a l’enseignement et les fouilles de terrain, c’est ce que je veux faire. Je compte sur mon père pour m’aider.
Ma belle mère est contre, bien sûr, mais mon père sait que c’est mon rêve depuis que j’ai 5 ans. Il a dit, « D’accord, mais il va falloir travailler et si tu rates ton année… »
Ma belle mère a terminé sa phrase, « … on te met à l’école hôtelière, ça va te forger, le caractère! »
Elle est folle! Mais… mon père a dit, « Oui, bonne idée ou alors tu te débrouilles, il est temps… »
Ma belle mère m’a fait un sale sourire et m’a dit, « à bon entendeur… »
Je suis donc entrée à l’Université en archéologie et histoire de l’art.
Heureusement, mon père m’a loué une petite chambre à côté du campus.
Il m’a toujours donné beaucoup d’argent de poche et il a continué, heureusement. J’avais peur que ma belle mère se mêle aussi de ça, mais non.
Rétrospectivement, je me dis que ça a fait partie de son « plan »!
Durant cette première année, j’ai étudié… plus qu’à l’école, mais j’ai aussi fait la fête. J’avais de l’argent, du succès avec les garçons… J’ai bu beaucoup, je me suis gavée de sucreries, j’adore ça… mes fesses aussi, hélas!
En mai, je me suis mise à travailler vraiment sérieusement… hélas, ça allait être très difficile de tout ratt****r.
Là, j’ai paniqué! Si je rate, ma belle mère m’a promis l’école hôtelière et ça, jamais. Ou alors je me débrouille seule…
Comment me sortir de cette situation?
Et puis, ce matin, je révise dans ma chambre.
Une secrétaire me téléphone, je dois me rendre d’urgence chez le recteur.
Elle ne sait pas pourquoi…
Je prends les premiers vêtements qui me tombe sous la main et je cours jusque là.
Chez le recteur, il y a mon père que j’ambrasse chaleureusement, ma belle mère que j’embrasse… froidement et le recteur que je n’embrasse pas!
Il me dit, « Vos parents s’inquiète pour vos études. Je crois qu’il y a peu de chances que vous réussissiez cette année, qu’en pensez vous? »
« J’ai eu un peu de mal à m’y mettre, mais maintenant, je travaille dur et je « bloque ». Je suis sûre de réussir, Monsieur. »
Ma belle mère se tourne vers moi, « Il n’y a aucune chance, Suzanne (ggrrrr!! C’est la seule à ne pas dire Susie). Il n’y a qu’une solution, le recteur va t’en parler. »
Je me tourne vers lui. Il m’explique, « Une expédition va partir en Amérique du sud Je dois leur fournir une assistante. Si vous êtes d’accord d’y aller on considérera que vous avez réussi votre année. »
Une expédition?? Je lui demande, « Une expédition archéologique? »
« En fait, multi-disciplinaire, archéologique, ethnologique et paléontologique. »
Ma belle mère intervient, « Je crois que Suzanne, n’a pas les capacités voulues pour ce genre d’expéditions, c’est une enfant gâtée, capricieuse et paresseuse. Et, puis elle a peur de son ombre! »
Oulah! Que de compliments!
Je me tourne vers mon père, « Papa… »
Mon père ne va pas supporter qu’on me traite comme ça.
Il pousse un gros soupir, « Ta belle mère a raison Susie. Je crois que tu dois apprendre la discipline dans l’école hôtelière où elle est allée… Tu iras 1 an et puis, éventuellement tu reviendras ici. »
Trahie par mon père! J’en ai les larmes aux yeux! Je geins, « mais tu sais que l’archéologie, c’est mon rêve! »
C’est ma belle mère qui répond à sa place, « Il fallait étudier, tu as eu ta chance. »
Elle se lève pour partir.
Je dis fermement, « D’accord pour l’expédition! »
« Vous êtes sure? », demande le recteur.
« Tout à fait. »
Je vais leur montrer que je ne suis pas une paresseuse qui a peur de tout!!!
Le recteur appelle la secrétaire et lui d’apporter les documents pour l’expédition en Colombie.
Elle apporte plusieurs feuilles. «
Lisez-les, », me dit le recteur, » et signé, si vous êtes d’accord. »
Je vois sur la première page que je pars en tant qu’assistante. Je ne lis pas le reste, je signe.
Ma belle mère me dit, « Tu trouves ça intelligent de signer un document sans le lire? »
« Je fais confiance à mon père. »
Je salue le recteur, embrasse mon père du bout des lèvres et ignore ma belle mère…
La trahison de mon père m’accable! Bon, trahison le mot est peut être un peu fort…
L’université s’occupe de toutes les formalités. Je dois juste aller faire des photos et chercher mon passe-port. Il ne faut pas de visa, si le séjour n’excède pas trois mois.
Je dois aussi faire une série de vaccin, fièvre jaune, DTCP, hépatite A et B, Typhoïde, rage, tétanos et un traitement antipaludique.
« Heureusement, qu’il y a la place! », dit le médecin en me caressant les fesses.
Je deviens toute rouge. Ces maudites fesses… enfin non, pas maudites, mais gênantes!
Tout ça ressemble quand même furieusement à ce que doit faire une vraie Lara Croft! Sauf qu’elle ne rougit sûrement pas si on lui caresse les fesses, elle cogne!!
***
La veille du départ, je rencontre la chef de la partie française de l’expédition. Je vais être son assistante.
Je la rencontre dans le bureau de mon patron.
Ils s’embrassent. C’est une femme de 35 environs, jeune pour une archéologue, chef d’une expédition.
Elle est brune et elle a les cheveux très courts. Ses yeux bleus sont… incisifs.
Elle a l’air énergique et très sûre d’elle.
« Bonjour, moi, c’est Michèle M, mais tu diras Madame. », me dit-elle.
Je tend la main, elle la prend et… ne lâche pas ma main. Elle a une de ces poignes.
Je dis, « …euh… bonjour Madame, moi, c’est… euh… Susie. »
Elle lâche enfin ma main.
Je la trouve » trop » énergique.
« Tu t’intéresses spécialement à la palynologie? »
… euh… je réfléchi, c’est quoi encore?? Ah oui, les pollens.
Elle n’attend pas ma réponse, « Bon, j’ai compris, tu n’y connais rien, de toute façon j’ai besoin d’un boy, ça te convient? ».
« …euh… oui… »
Elle soupire, « Fais une phrase complète. »
Eh oh, j’ai plus 8 ans, mais bon, je dis, « Ça me convient parfaitement, Madame. » »
***
Le lendemain, je prends la navette pour Roissy.
Je retrouve Michèle avec une collègue ostéologue qui s’appelle Chris. Elles se ressemblent, cheveux courts, décidées et énergiques…
Elles me saluent sans plus… ben oui, je suis le boy.
Je voyage en 2ème classe, elles, en première et ça me convient parfaitement…
C’est la première fois que je prends l’avion. Dire que j’ai une appréhension serait en dessous de la vérité, je suis morte de trouille. Oui, les piqûres, l’avion, les maladies, les bestioles… J’ai peur de tout ça, mais je surmonte, c’est ça le vrai courage.
J’att**** la main de mon voisin quand on décolle. Il est un peu surpris, mais je fais ma tête de Bambi qui cherche sa maman.
Je lui dis, « C’est la première fois que je prends l’avion et j’ai peur… «
Pour me rassurer, il dit, « Regardez les hôtesses de l’air, elles font ça toute l’année et elles son vivantes. » Je ris un peu, malgré la trouille. Mon voisin est un étudiant qui a visité l’Europe. Il est gentil et… rassurant…
On discute, il m’achète de la bière… on flirte un peu sous une couverture… Oui, c’est pas très convenable, mais le voyage dure près de 12 h., il faut bien s’occuper et puis il m’offre des bières… alors… on flirte…
A l’atterrissage, ça se passe beaucoup mieux, il faut dire que je serre la main de Ramon et que j’ai bu quelques bières….
Je retrouve les femmes là où on prend les bagages.
Elles ont plusieurs valises, moi un sac à dos. Je me suis dis que j’achèterais ce qu’il me faut sur place.
Dans le taxi, elles sont à l’arrière, moi a coté, du chauffeur.
On arrive à l’hôtel et on fait connaissance des autres membres de l’équipe. On est 12 en tout.
Il y a des archéologues, des ethnologues, des paléontologues… et moi.
6 français, 5 américain, 1 russe.
Michèle, dit en me montrant, « Ma petite assistante. »
Personne ne fait attention à moi, je suis aussi importante à leurs yeux qu’une fille de cuisine, pour la reine Victoria!
Michèle me dit, « A partir de maintenant, tu me suis, je veux t’avoir tout le temps sous la main. Tu as compris? »
« … euh… oui. »
Elle soupire. Je dis très vite, « Oui Madame, j’ai compris. »
Laurence, son amie sourit et dit, « C’est pas un boy qu’elle veut, c’est une esclave. »
Oui… ben… ce ne sera pas moi!
Ce premier jour tout le monde est fatigué et on couche tôt.
***
Le lendemain, on reprend l’avion, direction Apartado.
Je trouille pendant 1 h 30’… et je ne peux même pas prendre la main de mon voisin, c’est un des archéologues, qui pique un petit somme.
On atterrit à Apartado. C’est une ville moyenne.
A l’hôtel, je me rafraîchi rapidement et je vais dans la chambre de ma patronne.
Elle appelle un taxi.
On va à 4, Michèle, Cris son amie, Jean-Paul, un des archéologues et moi.
Je m’assois à côté du chauffeur.
On va assez loin du Centre, dans un quartier populaire. Le chauffeur nous dépose devant un grand établissement… hôtel et au rez de chaussée une grande… taverne….
Ce n’est pas le genre des archéologues. L’endroit est rempli de monde. On ne voit personne qui soit seul avec une carte du Darien sur la table, comme il a été convenu..
On s’assois… A deux tables de nous, il y a un Occidental qui a une jeune Indienne sur les genoux. Il l’embrasse sur la bouche… Personne ne fait attention à eux, sauf Michèle qui grogne, « Le tourisme sexuel, c’est écoeurant! »
Je me dis, « Mais de quoi elle se mêle? » La fille a sûrement 18 ans, alors, la différence d’âge, quelle importance?
L’homme a une bonne cinquantaine d’années. Il est chauve sur le dessus du crâne et les cheveux gris qui lui restent sont longs et tombent sur ses épaules.
Quand une serveuse vient prendre notre commande, Michèle lui dit, « On a rendez vous avec un guide. Vous ne savez pas qui c’est? »
L’homme à la table, un peu plus loin dit, « C’est moi, mais j’ai oublié de prendre une carte. »
On le regarde surpris, c’est le type avec l’Indienne.
Il ajoute en souriant, « Et ce n’est pas du tourisme sexuel, j’habite ici. »
« Elle pourrait être votre petite fille, quand même. », répond Michèle
L’homme répète a la fille sur ses genoux, moitié espagnol, moitié dialecte ce qu’on lui dit. Elle nous regarde secoue la tête en levant les yeux au ciel. Elle dit « locos! », on est fous!
Là, Michèle devrait être un peu emmerdée, mais non!
L’archéologue qui est avec nous lui demande, « Vous êtes Français? »
« Non, Belge. »
« Alors vous connaissez mieux le « manneken pis » que le Darien! »
Il hausse les épaules, « De toutes façons, je ne prends pas les Parisiens. »
Michèle dit, « Pas de problèmes, on va prendre un vrai guide. »
L’homme se remet à embrasser sa jeune compagne.
On finit note coke, Michèle paye.
Je me lève et dis vite au guide belge, « Pardon, Monsieur, ils sont très impolis! »
Il me répond, « T’en fais pas, elle sera là demain et je la ferai ramper. »
Chouette!
Il ajoute, « A propos…. »
« Oui? »
« Tu as un joli cul… »
Je souris un peu, c’est gênant, mais… ça fait toujours plaisir.
Là, j’entends Michèle qui crie, « Tu rappliques, oui… »
Oui, oui…
Dans le taxi, elle me demande, « Qu’est ce qu’il t’a dit? »
Je rougis, « Juste au revoir. »
« Menteuse! Dis-moi la vérité! »
« Il a dit que… que j’avais un joli cul et que vous reviendrez demain et que vous… ramperiez. »
Elle me dit, « Je déteste les menteuses, tu seras punie. »
Elle est folle, l’autre!
Elle hausse le ton, « Tu as compris? »
« Oui, Madame. » Je ne veux pas de conflit avec elle. Une fois au camp, je ferai ce que je veux!
C’est quand même une garce… mais, d’un autre côté, c’est vrai que j’ai menti.
A l’hôtel, elle passe des coups de fil un peu partout pour trouver un nouveau guide.
Ça ne semble pas facile.
Le soir, on mange là.
Ils parlent guide… Indiens Cuevas, pointes de Folsom et Glyptodonte (paresseux fossile).
Et aussi, de gens de l’Unesco et de politique. Et tout ça, principalement en anglais…
Pppfff… ça ne me passionne vraiment pas. Moi, je voudrais parler de fouilles, de trésors, de la découvert d’une ville cachée sous la végétation…
La nourriture de l’hôtel, c’est le genre, cuisine internationale. J’aurais préféré des plats typiques.
Enfin, on arrive au dessert… j’adore ça….
Je choisi un glace avec plein de caramel et de crème fraîche.
Je commence à le dire à la serveuse, mais Michèle me coupe, « Non, rien pour elle. »
Tout le monde la regarde, elle ajoute, « Elle m’a menti, elle est privée de dessert! »
Les Français se mettent à rire.
Michèle traduit en anglais pour les Américains et en espagnol pour la serveuse et nos voisins de table! Maintenant, ils rigolent tous.
Je vais lui dire que…
Je n’ai pas le temps de trouver, qu’elle me dit, « D’ailleurs, on doit parler de choses qui ne te concerne pas, va te coucher, c’est l’heure de faire dodo pour les enfants! »
Tout le monde me regarde, même les clients des tables à côtés. Ils doivent trouver que je suis bien grande pour être envoyée au lit.
Les joues en feu, je me lève, je dis bonsoir et je quitte le restaurant.
Je vais un peu pleurer dans ma chambre… une chose que Lara Croft ne fait sûrement pas. Mais d’un autre côté, personne ne la prive de dessert, Lara Croft.
***
Le lendemain, à 8 h, je descends dans la salle à manger. Ils sont plusieurs à prendre le petit déjeuner. Je dis bonjour à tout le monde. Tiens! Ils me répondent en souriant, je sais pourquoi!
Michèle me regarde. Je sais que si je lui fais la tête, comme j’en crève d’envie, je vais à nouveau avoir des problèmes.
Je dis, « Bonjour Madame. »
Elle me répond, « Bonjour Suzy, bien reposée? »
« Oui merci, Madame. »
J’ai faim… J’ai été privée de dessert hier soir.
J’entends qu’ils sont obligés de prendre le guide d’hier… C’est le seul accrédité par les Indiens. On retourne le voir tout à l’heure.
Vers 10 h, on part faire des courses, nourriture, eau et objets divers.
****
En fin d’après midi, on retourne dans le café.
Le guide belge est là. Il discute au comptoir avec quelqu’un. Ses cheveux sont réunis vers l’arrière, c’est mieux qu’hier. Je m’aperçois qu’il est grand et mince. Il a pas mal d’allure. Il est accompagné par la même fille. Elle est assise sur un tabouret et l’homme a la main sur ses cuisses.
On est 4 comme hier, l’homme ne fait pas attention à nous.
Michèle va devant lui, « Bonjour! Désolée pour hier, on va quand même vous prendre comme guide. »
L’homme la regarde froidement, « Vous ne prenez pas un guide Indien? »
Elle soupire, « Non, on préfère vous prendre, vous. »
« Hélas, j’ai pris d’autre engagements. »
Michèle le prend par le bras, « Je vous en prie, faites quelques pas avec moi, écoutez ma proposition. »
Ils sortent du café. On les regarde discuter. Je vois que Michèle me montre.
Le guide rentre, me regarde attentivement, puis ressort.
La copine de Michèle dit, « Je crois qu’ils parlent de toi. »
Ils discutent encore, rigolent… enfin, il lui tend la main, elle tape dedans, comme des dealers ou des marchands de chevaux.
Ils rentrent à nouveau.
Elle dit, « C’est arrangé, Julien va nous guider, il est très sympa. »
Ah, bon! Ce n’est plus un pervers?
Elle embrasse son « nouvel ami » Julien et on s’en va.
On reprend le taxi qui nous a attendus. Dans la voiture, je lui demande, « Vous avez parlé de moi avec le guide, Madame? »
La réponse est brève, « C’est pas tes affaires! »
Si, justement! Je veux savoir ce qu’ils ont dit. Je vais réfléchir à la façon de le faire.
On rentre à l’hôtel. Michèle regroupe tout le monde dans une petite salle de conférence.
Elle dit, en anglais… « C’est arrangé, on partira avec lui. »
Ils sont tous contents, on la félicite.
J’en profite qu’ils sont là tous là, pour dire, bien fort et en anglais aussi, « Ce qui n’est pas arrangé, Madame, c’est que je suis sûre que vous avez convenu avec le guide, quelques chose qui me concerne. Je voudrais savoir quoi. »
C’est vrai quoi, merde, je…
Ouch!! Elle vient vers moi, en disant, « Mais, tu es vraiment une gamine insupportable! »
Elle me prend par un bras avec une force incroyable!
Elle s’assoit sur une chaise et me couche sur ses genoux. Je crie, je me débats.
Des employés de l’hôtel et des clients viennent voir.
Elle dit en espagnol, « Je punis ma fille que j’ai surprise à essayer d’acheter de la cocaïne dans la rue. »
Murmure réprobateurs… pas pour la punition mais pour la cocaïne.
Je crie, « C’est pas vrai! Et, elle n’est pas ma mère, appelez la police!! ».
Personne ne fait attention à ce que je dis.
Elle dit à deux des hommes, « Tenez là, je vais lui apprendre à essayer de se droguer! »
Aussitôt des gosses mains m’att****nt les poignets et le chevilles.
Je suis complètement immobilisée, je crie, « Au secours!! »
Elle relève la jupe de ma petite robe et descend ma culotte jusqu’à la pliure des genoux.
Je crie de plus belle, mais en réponse, je n’entends que des commentaires sur le fait qu’on doit être plus sévère avec les enfants.
Elle pose sa main sur mes fesses. Mais, c’est un attentat à la pudeur ça!! Je vais… déposer plainte!
Tout en tapotant mes fesses, elle dit, « Je ne me suis pas assez occupée de toi, mais ça va changer. Je vais te dresser petite peste. »
Je sens qu’elle bouge sous moi, pour… enlever une de ses sandales et « PAF!! » ça claque comme un pétard sur mes deux fesses!!
« Aaaaiiiiee!! » « Arrêtez!! »
Et puis elle me frappe le plus fort qu’elle peut et à tout vitesse!
« PAF » »Aaaaaaaiiiiee! » « PAF » »Aaaaiiiiiiee! » « PAF » »Aaaiiiiee! »
« PAF » »Aaaaiiiiee » « PAF » »Aaaaaiiiiee! » « PAF » »Aaaaiiiiiiiee! »
« PAF » »Aaaaiiiiee » « PAF » »Aaaaaaiiiiee! » « PAF » »Aaaaiiiiee! »
« PAF » »Aaaaiiiiee! » « PAF » »Aaaaiiiiee! » « PAF » »Aaaaiiiiiiiee! »
« PAF » »Aaaaiiiiiiiee! »
Les hommes et les clients l’encouragent, rigolent, tapent dans les mains…
Enfin… elle me lâche!!
Je danse bêtement, d’un pied sur l’autre en frottant mes fesses et en pleurant. J’ai les fesses en feu!!
Non seulement mes fesses me font vraiment très mal, mais en plus, je viens de vivre la pire humiliation de ma vie! J’ai été déculotée et fessée en public.
Elle me dit, « Tu as compris la leçon, petite Susie? »
« Ouiiii, Madame… snif… »
« Bien en plus de la fessée, tu iras au lit sans manger. Ce soir tu seras au pain sec et à l’eau! »
Elle s’adresse à un des garçons de l’hôtel, « Jeune homme, voulez vous bien conduire cette sale gamine dans sa chambre et l’enfermer. »
Il est ravi, l’autre, « Avec plaisir. »
Je prends l’ascenseur avec lui. Il me fait la morale, « Vous savez votre mère a raison de vous punir si vous essayez de vous droguer. »
Je réponds, « oui, oui… » De toutes façon c’est elle qu’ils croient tous!
Il m’enferme.
Ma chambre est au 4ème, je ne peux même pas m’enfuir par la fenêtre.
Pour changer, je pleure, couchée sur mon lit, sur le ventre!
Je réfléchi… A la première occasion je m’enfuis.
Environ 1/2 h plus tard, la clé tourne dans la serrure, c’est elle.
Elle m’apporte une assiette avec des tranches de pain toutes racornies, « Ton repas de ce soir. »
Bon pas de conflit, je dis, « Merci Madame, mais… »
Elle me coupe, « Non pas de « mais », jamais de « mais »… « mais » ça veut dire, une punition, tu comprends? »
« Oui, Madame. »
Elle ajoute, « Laurence m’a prévenue qu’il fallait te dresser. »
« Ma belle mère, Madame? »
« Oui, ta belle mère. Elle se préoccupe de toi et elle a pensé qu’être traitée un peu à la dure, ça te ferait du bien! »
La garce! Elle n’attendait que ça, se débarrasser de moi, pour… voler l’argent de mon père.
Michèle me dit, « Donne moi ton sac. »
Je vais le chercher.
Elle renverse tout le contenu sur le lit, fouille un peu, puis et prend mon passeport, mon billet de retour et tout mon argent…
Elle me regarde en disant, « Un commentaire à faire? »
Oui, bien sûr, mais je n’ose pas, alors je réponds, « Non, Madame! »
« Bien, bien… tu commences peut être à comprendre! »
Elle se lève en emportant… mes espoirs de liberté! Bien joué!!
Voilà… j’ai les fesses en feu… Je suis à la merci d’une folle qui me dénude en public, me frappe et m’a confisqué mon passeport, mon billet de retour et tout mon argent…
Et pour tout repas, j’ai du pain archi sec!!
Pour le moment, je dois faire ce qu’elle dit! J’attendrai le bon moment pour reprendre ce qui m’appartient.
Je me couche sur le ventre et sur le côté, ressassant les dernières humiliations.
Je fini par m’endormir, le ventre vide et les fesses douloureuses.
***
Je suis réveillée par… cette femme, Michèle! Elle tire les rideaux!
Ouch!! Ce n’est donc pas un cauchemar!!
Elle dit, « Bonjour, petite Susie. »
« Bonjour Madame. »
« Debout! »
« Mais, je suis nue… »
« J’ai dit debout!
Je me lève en me cachant avec mes mains
« Montre tes fesses. »
Je me tourne, elle les touche, je fais un petit bond.
« Tu n’as presque pas de marques, on pourra recommencer, si tu ne files pas droit. »
Elle s’assied sur le lit. Moi, je suis nue devant elle.
Elle dit, « Voici ce que j’ai décidé. On va dire, que tu es ma fille. Ça m’amuse d’avoir une fille à éduquer et puis, c’est un bon moyen pour te gronder et te punir en public. Vu ta taille c’est tout à fait crédible. »
Je lui dirais bien toutes les actrices qui font moins de 1 m 59!
Elle continue, « Tu m’appelleras donc Maman, mais tu peux continuer à me vouvoyer. Tu as compris? »
Je crève d’envie de lui dire, « Vous êtes folle! Jamais, je ne vous appellerai maman. » Mais, la douleur dans mes fesses me dissuadent de le dire.
Alors, je dis, « Oui… Maman. » C’est affreux de m’obliger à dire ça, j’en ai les larmes aux yeux.
« Maintenant, je vais te laver, parce que je suis sûre que tu ne fais pas ça convenablement! »
D’accord, elle va ma laver…..
On va dans la salle de bains.
Je dois jouer son jeu de dingue! Alors, je lui dis, « Je dois faire pipi, Maman… »
« Eh bien, tu sais comment faire, vas-y… »
Je m’apprête à lui dire, « Mais pas devant vous… »
Pas de « mais »!
Alors je m’assois et je fais pipi… devant elle, les yeux fermés pour ne pas la voir.
« Tu ne dois pas faire caca? »
Quoi de plus… bête que ce mot! Qu’elle dise chier ou déféquer, merde!
« C’est que je n’ai pas beaucoup mangé et je… »
« Demain, je vérifierai si tu fais bien caca, sinon, je te ferai un lavement. »
Elle est folle!!
Je m’essuie et me lève… Toute rouge d’avoir fais une chose aussi intime devant elle.
« Et tirer la chasse? Il te faut quelqu’un pour tirer la chasse derrière toi? »
« Pardon Maman, je n’ai pas l’habitude de…. »
Elle me coupe, « La prochaine fois que tu ne tires pas la chasse, je te mets la tête dans le pot avant de la tirer. »
« Oui, Maman, je n’oublierai plus. »
« Tu as intérêt. J’ai beaucoup de patience (!) mais on dirait que tu cherches vraiment à me pousser à bout. »
« Oh, non, Maman, je vous jure… »
« Allez, à la douche! »
J’y vais et je m’apprête à ouvrir le robinet, mais elle me dit, « Tu ne touches à rien, je ne veux pas d’une fille qui sent mauvais, je vais te laver. »
Sur ce, elle tourne le robinet froid et je prends une douche bien froide.
« Oooh c’est froid! ». Il fait chaud, mais l’eau est si froide, que j’en ai la chair de poule!
Elle arrête l’eau et elle me lave, soigneusement, avec un gant de toilette et de savon! Ses ordres sont brefs, « Lève les bras. »,
« Penche-toi. » « Écarte tes fesses. » « Tend ton pied! ».
Quand elle m’a entièrement lavée, elle me rince à l’eau froide à nouveau!
Puis elle me sèche avec une serviette.
« Les dents maintenant et soigneusement! »
Quand c’est fait, on retourne dans la chambre et elle m’observe tandis que je prends une culotte, enfin, un string noir.
Ça ne lui plait pas, « Qu’est ce que c’est cette culotte de pute? On va aller t’acheter des culotte de ton âge… et des vêtement aussi. »
Elle me dit, « Coiffe toi. Les cheveux tirée et une queue de cheval. Et pas de maquillage! »
Je ne réagis même plus, je n’imprime même plus, je subis…
On descend…
La plupart des autres déjeunent déjà, ils n’ont pas du se faire laver, eux.
Michèle dit, « Bonjour, on est un peu tard, mais j’ai du laver la petite, elle déteste se laver comme beaucoup d’enfants. »
Je ne passe plus inaperçue, plus du tout! Tout le monde me regarde y compris les clients aux autres tables. »
Une grosse femme me dit même, « Pas trop mal aux fesses, petite. »
« Non Madame, merci. » Est-ce qu’on peut mourir de honte??
On s’assied, l’une à côté de l’autre… Si elle pouvait discuter avec les autres et me lâcher!!
Je tends la main pour prendre un pain au chocolat, j’adore ça. Mais Michèle me donne une claque sur la main en disant, « Tu ne trouves pas que tes fesses sont assez grosses comme ça? »
Elle me fait une assiette : deux tranchez de pain complet et un gros morceau de formage. Je déteste le fromage.
Et, au lieu de café, un grand verre de lait!!
Elle explique bien haut pour tous les gens l’entendent, « Tu dois manger des aliments qui favorise la croissance et pas des sucreries, qui te font grossir. »
« Elle a du en manger beaucoup! », dit un des américains. Ça fait rigoler tout le monde!
Au cours du repas, je ne coupe pas à d’autres remarques de ma « mère ». « Mange proprement Susie! », et autres, « Tu termines, ce qu’il y a dans ton assiette. »
Les remontrances de ma « mère » amusent tout le monde. Personne ne prend ma défense.
***
Ce matin, tout le monde a différentes courses à faire.
Ma « mère », Michèle (!), son amie Chris et moi, on va dans un grand magasin…
Elle m’achète une jupe plissée bleu, un chemisier banc, des chaussettes blanches montantes, des chaussures noire et plates et, cerise sur le gâteau, des culottes… avec un motif : des petits lapins roses!
J’essaie dans une cabine sous le regard très intéressé des deux femmes et d’un vendeur à qui Michèle explique qu’elle doit « recadrer » sa fille qui a raté son année d’école. Pour me punir, elle a décidé de m’habiller en écolière. Elle tire même le rideau quand je suis en culotte pour lui dire, « Il ne faudrait pas une culotte plus grande, regardez les grosses fesses qu’elle a. »
Et pour prouver ce qu’elle dit, elle tire sur ma culotte et dénude mes fesses.
Le vendeur très intéressé lui dit, « Vous l’avez fessée? »
« Bien sûr. Elle a raté son année et j’en ai d’autres en réserve pour elle, si elle n’étudie pas tous les jours. »
« Vous avez raison d’être ferme avec elle, parce que les jeunes de nos jours… »
Mes joues sont aussi rouges que mes fesses hier…
Je dois mettre mes nouveaux vêtements. Je me regarde dans le miroir… J’ai… 14 ans!!
***
On rejoint les autres en fin de journée dans la salle de réunion. Pour changer, je suis le centre d’intérêt.
Tout le monde, trouve que la petite Susie est trop mignonne en écolière.
« Et, attendez… » dit Michèle, « Cette petite sotte mettais des strings! A son âge. Mais j’ai changé ça! Montre ta culotte Susie. »
Je lève ma jupe pour montrer ma culotte « petits lapins »!
Là, c’est de nouveau un franc succès, genre, « elle est adorable »!
***
Le repas du soir se passe sans trop de remontrances, mais je fais très attention à manger « proprement »!
Au moment du dessert, ma « mère » me dit, « Tu as été sage aujourd’hui, tu peux avoir une glace. »
« Merci Maman. »
On discute un peu de l’expédition. C’est la paléontologue qui parle d’une grotte où il y aurait des restes de paresseux, dans une région où on aurait trouvé des sépultures d’Indiens Tayronas, contenant des objets de parure. »
Les paresseux, je m’en fous un peu, mais trouver des bijoux précolombiens, c’est mon rêve.
J’interviens pour une fois dans la conversation en demandant, « En or, Madame? »
« Oui, c’est ça. »
Ce bref échange ne plait pas à ma mère, qui dit, « On ne t’a jamais dit, que les enfants, ne doivent pas intervenir dans la conversation des grands, Susie? »
« Pardon, Maman. » Quelle sale garce.
Bientôt, les « grands » décident d’aller se coucher, car on a eu une grosse journée.
On va dans la chambre de Michèle et Chris. Oui, elle dorment à deux.
Je suis presque sûre que c’est un couple. Heureusement, je ne les intéresse, manifestement, pas.
Les deux femmes se mettent sur le lit, adossées aux oreillers.
Michèle me dit, « Masse moi les pieds, Susie. »
Uuh? J’ai du mal entendre.
Comme je reste là, toute bête, elle dit, « Passe moi une sandale, Chris.
Ouch, ça me décide!
« Pardon Maman, je n’avais bien compris. »
Je défait aussitôt ses lacets. Elle a mis des baskets et elle a marché toute la journée, ses pieds sentent… fort. Mais, qu’elle aille au moins se laver les pieds, merde!
« Un problème Susie? »
« Non, Maman. »
Je masse ses pieds, passe mes pouces sur la plante. Je fais ça du mieux que je peux, ses pieds sont moites et l’odeur me donne presque un haut le coeur!
Je suis mal installée sur le lit. Elle me dit, « Met-toi à genoux, à côté du lit. »
Je me mets comme elle dit et elle me tends ses pieds!
Chris à côté d’elle me regarde faire.
Bon, je masse du mieux que je peux.
Je tire doucement sur les orteils… Je ne sais pas comment il faut faire, je n’ai jamais imaginer masser des pieds!!
Elle a l’air ‘apprécier, tant mieux… pour mes fesses!
Après 20 bonnes minutes de massage et c’est long quand on fait « ça », elle dit, « Pour finir, embrasse mes pieds. »
Les deux femmes collées l’une à l’autre me regardent faire en souriant.
A suivre…
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