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Coup de poker 1

Coup de poker 1



Les verres tintaient quand nous trinquions tout en avalant cacahuètes et autres gâteaux apéritifs. Daniel avait invité son collègue Julien et son épouse Judith. Ils n’étaient pas désagréables, mais j’avoue que je m’ennuyais un peu. Les hommes parlaient beaucoup (trop?) de leur job et Judith et moi nous sentions vaguement exclues. Nous nous mîmes à échanger de notre côté.
– Alors, comme ça vous êtes mariés avec Julien ?
– Oui, je trouve que c’est important le mariage. Ca marque un engagement fort.
Judith affichait la trentaine avec une minceur que je lui enviais. Elle était petite, avec des traits fins et de longs cheveux bruns où l’on ne distinguait aucune trace de cheveux blancs. Sa jupe classique lui tombant sous les genoux mettait tout de même en valeur sa silhouette menue. On aurait dit une petite poupée. Son chemisier blanc laissait apparaître un soutien gorge sans fioriture soutenant des seins assez petits. J’aimais bien son sourire un peu gênée parce qu’on la sentait encore peu à l’aise avec des gens qu’elle ne connaissait pas.
– Daniel et moi, on préfère une union libre. J’avoue que je me dis que ça nous pousse à renouveler nos gestes d’amour en permanence car rien d’autres ne nous lie.
– Une union libre ?
J’éclatai de rire : Pas d’inquiétude à ce sujet, Dan est très jaloux, il n’accepterait jamais une entaille à notre contrat.
Judith but une gorgée de sangria, apparemment soulagée. C’était au moins son troisième verre et je sentais que l’alcool la décoinçait un peu. Son visage était jolie, mais je savais que mon Dan préférait les physiques plus plantureux, comme le mien. Il adorait les gros seins et j’avais tout ce qui lui fallait en ce domaine.
Judith a embrayé sur ses enfants en bas âge qu’elle adorait. J’avoue que j’ai un peu déconnecté, mon regard furetait à l’intérieur de son chemisier. Je voulais savoir si elle portait des push-up pour gonfler sa poitrine. Je sais, c’est idiot, mais je n’avais pas envie que mon mec se mette à fantasmer sur une poulette parce qu’elle était exempte des petits bourrelets de sa nana.
Du coup, je me mis à dévisager Julien. Il n’était pas très grand, ses cheveux rasés tentaient de masquer une calvitie naissante, mais sinon, il était plutôt bien fait de sa personne. Pas vraiment mon style, non, mais sur un malentendu…
Je me mis à rire tout haut de ma bêtise. Judith s’arrêta de parler :
– J’ai dit un truc drôle ?
– Excuse-moi, je pensais à une bêtise que j’ai lue sur internet.
C’est à ce moment que Daniel fit la proposition la plus conne de la soirée, mais qui se révéla finalement la plus piquante. Comme quoi, il ne faut jamais désespérer de son mec, surtout quand il ne le fait pas exprès :
– Et si on faisait un petit poker ?
Julien embraya :
– Oui, cool. Judith, tu es partante ?
– Si on ne joue pas d’argent, ça me va. Et comme ça, on sera vraiment ensemble. Marre de vos discussions de mecs !
Je grommelais une vague approbation. J’aurais vraiment préféré qu’ils partent pour que nous puissions faire des galipettes. L’alcool m’avait émoustillé les sens et je commençais à penser sexe à chaque instant. Je me connais : dans ces moments là, il me faut ma dose sinon je pète un câble.
Dan distribua des jetons à chacun d’entre nous, puis la partie débuta. Je ne sais pas vous, mais les jeux de cartes m’ennuient. Je me mis à perdre avec une belle constance. Apparemment, Judith avait la même stratégie ou alors, elle n’avait pas de jeu. Nous avions disposé le bol de sangria à portée et chacun plongeait dedans avec régularité. Nous étions tous un peu éméchés.
Après avoir perdu mes derniers jetons en faisant tapis avec une paire de 8, Dan se tourna vers moi :
– Partie terminée pour toi mon amour !
En face de moi, Judith n’en avait plus beaucoup non plus. Je sentis qu’elle allait profiter de l’occasion pour clore les débats. Je ne sais pas ce qui m’a pris, mais je lançais une phrase qui me faisait un peu peur :
– Et si je misais mes fringues ?
Julien rebondit immédiatement :
– Bonne idée !
– T’es sûre, ma chérie ? Enchaîna Dan.
– Absolument, mentis-je effrontément. Je n’étais pas du tout exhibitionniste, mais la réponse de Julien m’avait émoustillé et comme je sentais la jalousie de mon homme, je poussais même :
– Mais tout le monde doit jouer comme moi. Plus de jeton, on se déshabille ! J’avoue que l’alcool n’était pas étranger à cette saillie pour le moins inattendue.
– Ca roule pour nous, indiqua Julien, prenant sa moitié par surprise. Judith se recroquevilla un peu, rajustant son chemisier qui était déjà fermé jusqu’au dernier bouton. Daniel me dévisagea, incrédule, puis d’un air de défi :
– C’est bon pour moi aussi !
Il chuchota à mon oreille : « Tu vas te dégonfler, je te connais. Dès qu’il faudra enlever tes sous-vêtements, tu vas reculer ».
C’est vrai que j’avais envisagé cette hypothèse. Jusqu’alors, j’avais joué à celui qui allait renoncer le premier à sauter dans le vide, mais à ma grande surprise, tout le monde avait dit : « Tapis ! ».
Je déboutonnais mon chemisier noir et le balançais sur la table avec les jetons :
– Voilà ma mise ! J’accompagnais mon geste d’un mouvement théâtral qui ne manqua pas d’agiter ma généreuse poitrine dissimulée par un joli soutien-gorge à dentelle noire.
– Beaux nichons ! Apprécia Julien. Cette remarque fut ponctuée d’une tape de son épouse avec un regard furibard.
J’avais beau faire la fanfaronne, j’avoue que me montrer en sous-vêtements à des quasi-inconnus était une première pour moi si on excepte les filles de l’internat au lycée. Pour masquer, ma peur, je me tournai vers Judith en lui caressant la joue :
– Et toi, tu en penses quoi, Judith ?
Elle rougit en balbutiant : « Très jolis, vraiment. J’ai toujours rêvé d’avoir une poitrine opulente comme ça et Julien aussi aimerait ça, mais je fais avec ce que j’ai. Pendant ce temps, je devinais Dan rongeant son frein. Il n’osait rien dire pour ne pas paraître rabat-joie devant son collègue.
– Dan adore mes seins aussi… fis-je en lui lançant un clin d’oeil.
Sur cette mise, la chance fut avec moi et je remportais la manche. Cette fois, ce fut à Judith de se retrouver à sec :
– Ma chérie, il va falloir payer ta dette…
Elle s’empara de son verre et but cul sec son contenu. Il lui fallait bien ça pour se donner du courage. Elle dégrafa son corsage et dévoila son soutif en coton enserrant deux petits oranges toutes rondes.
– Petits, mais mignons, lança Dan, une lueur de défi dans sa pupille. Je suis persuadé qu’ils sont bien fermes. Judith tentait de les dissimuler tant bien que mal derrière ses mains, mais il lui fallait aussi tenir ses cartes. A ce moment, j’eus un peu pitié d’elle et je fis exprès de perdre. J’enlevais ma jupe en cuir devant le regard médusé des deux mâles.
– Wouah ! Quelle paire de fesses, mes aïeux !
Décidément, j’avais l’air d’être aux goûts de Julien. Ma fierté féminine s’en sentie renforcée et je ne pensais plus à mes poignées d’amour et la sangria aidait beaucoup à me désinhiber. Je me retrouvais en string et soutif, mais l’excitation prenait petit à petit le dessus.
Malgré tous mes efforts, Judith continuait de mal jouer et ce fut son tour d’ôter sa jupe, dévoilant une petite culotte bien sage sur des hanches aussi menues et peu marquées que sa taille était fine. Je l’enviais beaucoup tout en me félicitant que mon mec ne soit pas fou des femmes très minces, presque garçonnes. Malgré tout, je lus dans ses yeux une excitation inhabituelle. La jalousie me prit et je fis des efforts pour perdre encore. Je n’avais rien dans mon jeu et j’annonçais : « Tapis ! »
– Tu as conscience que tu vas devoir enlever tous tes sous-vêtements me prévint Dan ?
– T’inquiète, je suis confiante, mentis-je effrontément.
Je voulais que ces deux mâles n’aient d’yeux que pour moi et mes presque cinquante ans et non cette petite poupée Barbie sans forme de presque vingt ans de moins !
Advint l’inévitable, je me retrouvai nue comme un ver. Mes hanches généreuses encadraient un sexe entièrement rasé. Je fis tournoyer mon string autour de la tête façon lasso avant de faire un tour sur moi-même, dévoilant tour à tour mes fesses et leur début de cellulite et mon sexe ruisselant d’excitation. Les regards se tournaient à nouveau vers moi, j’avais gagné… en perdant.
– Bon chérie, cette fois, c’est terminé, tu n’as plus rien à miser, demanda Dan.
J’aurais pu me satisfaire de cette victoire, mais j’avais une furieuse envie de plus. Mon vagin était envahi par une humidité inextinguible. J’avais un appétit féroce de sexe et mes paroles dépassèrent encore ma pensée :
– Je mise… une pipe !
– Quoi !!! Mes trois adversaires me dévisagèrent de concert.
– Ben quoi, une fellation… je n’ai plus de fringues, mais j’ai encore envie de jouer.
Judith fut prise d’un fou rire qui emporta l’adhésion. Je crois bien qu’elle ne savait pas plus que les autres pourquoi elle riait, mais tout le monde était sérieusement éméchés et au comble de l’excitation. J’avais remarqué la bosse que formait le sexe de mon homme sous son pantalon, mais aussi sous celui de Julien. D’ailleurs, j’avais noté que Judith lui caressait parfois l’entre-jambe quand elle pensait que personne ne regardait. La jolie timide se révélait moins sage que prévue.
Mes tétons dardaient à me faire mal et le froid n’y était pas pour grand-chose. D’un geste nonchalant et provocateur, je pinçais l’un d’entre eux en passant ma langue entre mes lèvres. Les deux mecs me dévoraient du regard et j’adorais l’effet que je leur faisais. L’attitude de Judith changea alors et je compris vite qu’un rude combat s’engageait entre nous pour savoir qui allait perdre. Elle se départit ainsi de son soutif, dévoilant ses petits seins tous blancs qui tressautaient à chacun de ses gloussements. L’alcool l’avait métamorphosé et sa petite culotte rejoignit très vite ses cache-poitrines. Son minou était recouvert d’une fine toison noire dissimulant l’origine du monde. Nous étions toutes les deux nues sur nos chaises sous le regard concupiscent de nos deux mâles, visiblement aux anges.
Elle gloussa alors :
«  Moi aussi, je mise une pipe ! Et on verra laquelle suce le mieux ! »
Les mecs éclatèrent de rire de concert. Je surpris Julien en train de sortir discrètement son sexe de son pantalon, pendant que Judith le caressait doucement.
« Je vais l’éclater cette salope » pensais-je. Enfin, j’espérais ne pas avoir prononcé à voix haute cette pensée gênante.
La malchance revint dans mon camp et je perdis enfin la mise suivante. Daniel me fixait du regard. On sentait qu’il aurait préféré que ce soit Judith qui perde, mais il était soulagé d’avoir gagné. C’est donc à lui que je devais prodiguer la fellation promise. Judith m’avait mise au défi d’être la meilleure suceuse. Or, j’avoue que j’adore tenir la queue de Dan dans ma bouche pour l’astiquer goulûment. Et il n’y est pas insensible non plus. Je me mis face à sa chaise, à genou par terre. Le parquet était un peu froid, mais je n’y pensais pas. Seul comptait de l’emporter sur ma rivale. Je baissais le pantalon sur ses genoux. Son phallus se déplia comme un ressort. Il est dur, ferme et on voyait les veines gonflées. Je tins l’engin de taille respectable dans ma main gauche pendant que ma langue lui léchait les testicules. Je le faisais rarement, mais je ne pouvais pas perdre la face. Pendant que ma main entamait un mouvement de va et vient tout en douceur, ma langue explorait ses couilles avec passion, puis, elle remonta doucement le long de son érection. Son gland débordait et m’appelait au désir. J’enfermais son vit entre mes seins pour lui prodiguer une cravate de notaire. Simultanément, je refermais mes lèvres charnues dessus tandis que ma langue continuait son exploration. Daniel gémit doucement. Je regardais subrepticement nos convives. Judith tenait le sexe de son mari tandis qu’elle se touchait. Dès qu’elle surprit mon regard, elle ôta sa main, espérant sans doute que je n’avais rien vu. Je retournais à mon ouvrage, opérant un mouvement de piston continu tout en laissant ma langue vagabonder sur le sexe en rut de mon mec. Très vite, il éjacula abondamment dans ma bouche. J’avalais sa semence avant de l’embrasser pour qu’il puisse la partager avec moi.
– Je t’aime, me glissa-t-il.
– Moi aussi, presque autant que j’adore ton gros sexe…
Judith me jeta un regard noir. Je ne pus rien faire sur la partie suivante où elle perdit à son tour. Seulement, ce ne fut pas Julien qui gagna, mais Daniel. Gentleman, il lui proposa de sucer son mari.
– Pas question ! J’ai perdu, je paie, indiqua-t-elle d’une voix soudainement pleine de fermeté.
Je la regardais, vaguement abasourdie. Les sainte Nitouche sont parfois surprenantes…
Elle se jeta sur mon homme et prit en main son sexe ramolli. Elle entreprit de le branler pour raffermir ses « convictions » et quand il retrouva une certaine vigueur, elle referma sa bouche dessus, s’enfonçant de plus en plus profondément.
– La vache, elle lui fait une gorge profonde, s’exclama Julien. Elle ne m’a jamais fait ça, bordel !
Dan semblait apprécier plus que je ne saurais vouloir. Son sexe avait retrouvé la vigueur initiale et elle continuait de le besogner méthodiquement, puis, de sa main gauche, Judith fouilla caressa ses couilles comme la brise caresse les cheveux, l’effleurant, puis revenant avant qu’un doigt aventureux ne se rapproche de sa petite étoile et s’y introduise. La pétasse avait mis un doigt dans le cul de mon mec !
– Oh !
Je crois qu’on a tous eu la même réaction, sauf Judith, bien sûr qui avait la bouche pleine. Curieusement Dan se laissa faire et sembla même apprécier cette intrusion digitale. Quand elle sentit qu’il allait venir, elle retira l’engin de sa bouche et s’aspergea le visage, se maculant de liquide séminal.
– Alors ? Demanda-t-elle presque innocemment.
– Foutredieu ! Que c’était bon ! Je dirais « match nul ». Je regardais mon mec. Je le connaissais. Il n’avait pas voulu me vexer, mais cette salope l’avait sucer comme une reine. J’étais folle de jalousie.
– Okay, je monte la mise, déclarais-je. Le vainqueur fera ce qu’il voudra de moi !
– Vraiment ?
– Vraiment.
J’avoue que je n’aurais jamais dû dire ça, mais j’étais blessée dans mon orgueil. Cette petite catin se révélait bien plus coriace que je ne pouvais l’imaginer.

à Suivre…

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