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L’enseignement

L’enseignement



Une jeune enseignante trop sage

Une soirée d’hiver, à plus de vingt heures passées, les gens normaux sont chez eux, devant leur cheminée ou leur chauffage électrique, c’est selon, à boire leur apéro devant le J. T. de Laurence Ferrari.

Nous, nous sommes une petite bande de quinze chanceux à être encore à la fac. Oui. L’administration universitaire est parfois surprenante, mais c’est ainsi : mon TD, auquel la présence est obligatoire, d’histoire des religions se déroule le mercredi soir de dix-neuf à vingt-et-une heures. C’est une pure arnaque, le cours est évidemment sous-intéressant. Les exposés ne sont suivis que par notre jeune enseignante, pendant que nous autres glandeurs préférons nous pencher sur un article passionnant issu de « 20 Minutes » ou sur une grille de mots fléchés de ce même journal.

Levant les yeux de mon sudoku, je jette un œil par la fenêtre. Il pleut. Et, bien évidemment, je visualise très rapidement mon parapluie resté sur ma table, dans mon appartement. J’en fais part à mes voisins et amis. S’en suit une passionnante discussion sur les effets de la pluie sur nos blondes chevelures. Discussion entrecoupée par quelques regards perçants de haine émanant de notre enseignante, qui, la pauvre, est gênée pour écouter le passionnant exposé sur Dieu sait – c’est le cas de le dire – quel texte d’un obscur moine bohémien du XIVème siècle.

Alors que plus personne ne s’y attendait, notre professeur nous indique qu’il est l’heure de se séparer. Nous sommes tellement fatigués que personne n’est véritablement heureux d’en finir. Nous sortons néanmoins rapidement de la salle avec mes amis, descendons les escaliers, sortant de la fac, jusqu’à ce que nos chemins se séparent au coin de la rue. À l’abri de la pluie, nous discutons cinq minutes afin de savoir quelle torture serait la plus efficace pour en finir avec notre prof, quand celle-ci passe à notre niveau et se dirige vers la station de métro à une centaine de mètres :

— Si elle nous a entendus, je pense qu’il faudra revoir notre note de TD à la baisse, dit un de mes camarades.
— Tu penses qu’elle peut encore baisser ? lui fais-je remarquer.
— Ta gueule…

Sur cette sympathique preuve d’amitié et d’affection virile, nous nous quittons enfin. Le hasard fait que je dois me diriger vers la même station de métro que ma prof, que j’aperçois au loin. Elle marche d’un pas assez rapide et je ne peux que la comprendre, vu le temps et l’heure avancée. Comment définir cette brave femme ? Environ vingt-cinq ans, doctorante, petite brune assez banale, ni vilaine, ni belle, assez classique en somme. Pas très passionnante, s’il faut être honnête. Pas vraiment le genre de prof proche de ses élèves : elle fait son taf et c’est tout. Au bout de quelques instants, j’arrive à la station de métro. Comme à chaque fois que je suis pressé de rentrer, il y a justement une rame qui vient juste de s’en aller. Je sors mon Navigo, m’approche d’une des portes quand j’aperçois notre prof à un des guichets automatiques. Elle rouspète, chose assez habituelle d’après le peu que je la connais.

— Un problème, madame ? dis-je, car je suis quand même un garçon bien élevé.
— Ah, vous ici ! Eh bien. Il me manque cinquante centimes.
— Ah, je veux bien vous avancer la monnaie si vous voulez, si vous daignez valoriser un peu ma note de TD. Non, je plaisantais, m’empressais-je de rajouter, figé sur place par son regard dédaigneux.
— J’espère bien. Mais j’avoue que si vous aviez cinquante centimes… Je vous les rendrai la semaine prochaine.
— Je vais voir ça.

Je sors mon porte-monnaie et effectivement, une pièce de cinquante centimes s’y trouvait bien sagement. Disant adieu à une potentielle pause-café du lendemain matin, je lui envoie ma pièce à travers le petit hall de la station de métro. Elle me remercie d’un signe de tête, je valide mon passe et continue jusqu’au quai.

J’imagine la tête de mes potes quand la prof me filera mes cinquante centimes le mercredi suivant. Nous sommes déjà à la fin du semestre et, petit à petit, une haine relativement réciproque s’est installée entre les étudiants et cette sympathique chargée de TD. Dans la liste des défauts qui lui sont imputables, on peut dire : froide, manque d’autorité alors qu’elle pense en avoir, de toute évidence, parfois sadique, timide. Et surtout, elle connaît très bien son sujet de cours, car elle semble très catholique. Ce qui donne un peu l’impression d’être en cours de catéchisme.

Quelques secondes plus tard, ma prof me rejoint sur le quai désert :

— Je vous remercie, j’aurais été un peu embêtée si j’avais dû rentrer chez moi à pied.
— J’avoue, surtout sous ce magnifique temps.
— Oui, me répond-elle imperceptiblement.

On dirait que je l’intimide, alors qu’elle a à peu près six ou sept ans de plus que moi. J’en profite pour l’analyser de plus près – précisons que je suis toujours au fond de la classe, ce qui n’est pas le plus pratique pour scruter l’enseignante – et j’aperçois à son doigt une bague de fiançailles. Je me demande quel peut-être l’énergumène qui la lui a offerte.

À ces heures indues, les rames de métro se font attendre pendant un temps certain. Assez rapidement s’installe une atmosphère un petit peu gênante à côté de mon enseignante, que je n’apprécie au demeurant pas beaucoup :

— Alors, vous voulez faire quoi plus tard, comme travail ? me demande-t-elle soudainement.
— Je ne sais pas encore vraiment. Sûrement pas dans l’histoire des religions, sans vouloir vous offusquer.
— Roh, j’ai vraiment l’impression que mon cours ennuie tout le monde, me dit-elle mi-agacée, mi-déçue.

Je me retiens de lui faire remarquer que ce n’est pas une impression.

— Oh, disons que personnellement ce n’est pas ce que je préfère, mais c’est juste une question de goût, dis-je avec une grande diplomatie.
— Oui, sans doute, me répond-elle comme si elle avait peur que je la mange.
— Et vous, vous travaillez sur quoi ? Je veux dire, votre sujet de thèse ? prends-je la peine de m’enquérir.
— La perception du Christ au sein de l’Église hussite.
— Ah d’accord. Et ça avance bien ?
— Oui, oui. Enfin sûrement encore un an de travail, je pense !
— Ah ouais quand même. Ça occupe !
— Oh que oui. Mes amis se plaignent de ne pas me voir très souvent, mes parents et mon fiancé aussi.

Elle a donc bien un fiancé. Je suis en train de me dire que si elle est si croyante que ce que l’on imagine, elle est peut-être encore vierge. Cette idée me donne une violente envie d’éclater de rire.

Une rame de métro arrive enfin, et nous montons dedans. Vide, évidemment. Comme il serait délicat de faire le gros asocial et de partir dans la direction opposée, je m’assieds en face de ma prof. Le temps que la rame reparte, je reprends mon analyse de sa personne. Elle pourrait être beaucoup plus jolie si elle changeait de coiffure – ça part un peu dans tous les sens – s’habillait un peu mieux – un peu trop classique, pas très bien accordé – et si elle perdait deux ou trois kilos. Cela dit, j’aperçois qu’elle a en fait une poitrine plutôt avantageuse. J’ai une petite pensée pour son fiancé qui, malheureusement pour lui, ne doit pas encore y avoir accès.
Je cesse mon analyse de peur de me faire repérer. La rame démarre et s’enfonce dans le tunnel.

— Vous avez votre propre appartement ? me demande-t-elle.
— Oui, enfin si on peut appeler ça un appartement.
— Pourquoi donc ? me répond-elle amusée.
— Oh, vous savez, les étudiants, le rangement. Ça fait deux, quoi !
— C’est vrai oui. Oh moi, c’est pareil, heureusement que mon fiancé vient chez moi de temps en temps, c’est le comble, mais il aime bien faire le ménage !
— Eh ben, profitez-en, ce n’est pas tous les hommes qui sont comme ça.

Cela m’amuse qu’elle me raconte sa vie, cela dit, je suis un peu pressé de pouvoir me débarrasser d’elle. Malheureusement, alors que nous arrivons dans une nouvelle station, elle trouve encore une nouvelle question à me poser :

— Et le reste, les autres matières, ça se passe bien ?
— Ça va, ça va.
— Il n’y a qu’avec moi que vous n’écoutez pas en cours, alors ? me répond-elle en souriant, mais avec une pointe d’exaspération évidente.
— Euh, réponds-je tout rouge. C’est-à-dire que l’horaire n’est pas des plus faciles.
— Pour moi non plus, vous savez.
— J’imagine bien.

Cette conversation est absolument passionnante. Je scrute le plan des métros et réfléchis par quel chemin détourné je pourrais passer afin d’éviter de me coltiner cette jeune femme. Aucune idée ne me vient à l’esprit, et nous continuons le trajet.

— Vous descendez à quel arrêt ? me demande-t-elle.
— Je vais jusqu’au terminus.
— Ah, moi aussi, sauf que je dois prendre une correspondance en bus.
— Priez pour qu’il n’y ait pas grève.
— Ça arrive parfois. Et là, je suis bonne pour la marche à pied.
— Ça ne fait jamais de mal.

Le métro devrait arriver dans environ dix minutes qu’il va bien falloir tuer comme on peut. Je ne sais pas si elle a envie de passer pour une prof sympathique, jeune ou aimable, toujours est-il qu’elle me relance :

— Et vous avez d’autres passions à part vos études ?
— Oh, je ne sais pas si le terme passion peut s’appliquer aux études. Mais sinon, ciné, musique. Comme tout le monde je pense ! Et vous ?
— J’ai plus vraiment le temps de m’adonner à mes passions depuis que j’ai commencé ma thèse, mais avant je faisais de la danse. Modern Jazz. J’ai arrêté, ça se voit peut-être, me dit-elle écarlate.
— Oh… Euh… Vous en avez fait longtemps ? essaye-je de rebondir le plus délicatement possible.
— Dix ans. J’ai peur d’avoir tout oublié mais bon.
— Ah oui.

La situation est en fin de compte assez comique. Ça fera toujours quelques anecdotes à raconter à mes potes. Je me demande ce qu’elle va faire quand elle sera chez elle. Écrire des pages et des pages sur la divine religion chrétienne ? Probablement. Je n’arrive toujours pas à réaliser qu’elle est toujours vierge (du moins, c’est ce que je pense) à vingt-cinq ans. Pas avant le mariage. Quel dommage. Elle pourrait sûrement rendre quelqu’un heureux. L’idée m’amuse malgré moi, mais je constate, en la regardant de nouveau, qu’elle peut être un bon coup. Elle a un visage plutôt mignon, un peu fatigué et qui gagnerait à afficher un sourire plus souvent, mais pas désagréable. Et sa poitrine doit être sympathique aussi. Quatre-vingt-dix ? Quatre-vingt-quinze ? Probablement du C. Vraiment, je trouve ça dommage de ne pas les utiliser. Dieu est parfois injuste avec ses ouailles.

Pendant le reste du trajet, nous restons dans un silence total, tout juste perturbé par l’entrée et la sortie de quelques personnes isolées. Malgré moi, je commence à m’imaginer des situations pas très catholiques avec cette, en fin de compte, charmante enseignante. Il faut reconnaître que ses lèvres sont très bien dessinées, assez fines mais charnues en même temps. Si ça se trouve, elle embrasse très bien. Peut-être même qu’elle pourrait en faire un autre usage, si elle savait.

Nous arrivons enfin au terminus. Il était presque temps. Nous sortons de la rame et de la station. Un rideau de pluie nous tombe dessus :

— Vous n’avez pas de parapluie ? me demande-t-elle inquiète.
— Malheureusement, il a refusé de monter dans mon sac ce matin.
— Mince, moi non plus.
— Vous prenez votre bus où ?
— Sur la petite place juste à côté d’ici.
— Ah bon, je vais vous accompagner, ça doit être celui à côté de mon appart.

Nous nous mettons alors en marche, rapidement, et en deux minutes, nous rejoignons son arrêt de bus. L’avancée se fait péniblement, sous une bonne grosse averse, mes cheveux ressemblent rapidement à une serpillière. Ceux de ma prof dégoulinent abondamment, et il semble que cela lui coule frénétiquement dans le cou et sur la poitrine. La voir s’énerver m’amuse et continue de me donner des idées quelque peu déplacées. Nous sommes trempés jusqu’aux os, surtout qu’il ne fait pas très chaud. Et pas de chance pour elle, son bus n’arrivera pas avant vingt minutes :

— Pfiou, j’ai la poisse aujourd’hui. Je suis bonne pour poireauter vingt minutes sous ce temps, trempée.
— La vie est dure, dis-je cruellement. Au pire, je peux vous héberger le temps que votre bus arrive, j’habite juste l’immeuble à côté.
— J’avoue que ce n’est pas de refus.

Je lui fais alors signe de me suivre. J’ouvre la porte de l’immeuble, avance dans le hall et appelle l’ascenseur. Ma prof est derrière moi, grelottante et trempée.

— Avant de monter, il faut que je vous signale qu’il tombe souvent en panne. Alors si vous avez vraiment la poisse aujourd’hui…
— Ça va le faire, vous n’inquiétez pas.

Nous entrons alors dans la cabine. Et j’ai l’image de l’ascenseur qui s’arrêterait alors subitement, me laissant collé de longues minutes contre cette jeune femme. Cela pourrait être amusant, mais j’essaye de me calmer un petit peu tout de même. Nous arrivons finalement à bon port, j’ouvre mon appartement, et la laisse entrer.

— Ah oui, effectivement. C’est organisé d’une façon singulière, me dit-elle.
— Je vous avais prévenu ! La salle de bains est tout de suite à droite si vous voulez vous sécher les cheveux ou quoique ce soit.
— Ok, je vous remercie, c’est vraiment gentil de votre part.
— De rien, dis-je en m’éloignant vers la cuisine.

J’enlève mon blouson qui est trempé, secoue mes cheveux tel un adorable labrador, me sers un verre de vin rouge et entend mon sèche-cheveux se mettre en branle. J’imagine tout d’un coup la une d’un journal : Une jeune enseignante électrocutée chez un de ses élèves et je pouffe de rire à cette idée. Je me pose dans le canapé et commence à réfléchir à ce que je pourrais bien manger. Je n’ai pas fait les courses depuis longtemps, donc je crois que je vais avoir le vice de se faire déplacer un pauvre livreur de pizza. Je prends mon téléphone, commande une Royale censée arriver dans un quart d’heure, et allume négligemment ma télévision. Vu cette heure avancée, tous les programmes du soir sont déjà bien entamés. J’éteins donc rapidement.

Par un souci de générosité extraordinaire, je me lève et me dirige vers la salle de bains afin de demander à ma prof si elle souhaite manger quelque chose. J’ouvre la porte franchement, comme à mon habitude. Et surprise !

— Oh, excusez-moi, je me suis permis de mettre mon pull et ma chemise à sécher sur votre radiateur, prononce-t-elle très vite tandis que, l’espace de deux secondes, le temps que je réagisse et le temps que je referme la porte, je contemple ce magnifique soutien-gorge en dentelle rouge très bien rempli, comme je me l’imaginais. Je pense que je ne verrai plus jamais ma prof de la même façon.
— Euh, ok, pas de souci, dis-je derrière la porte. C’était juste pour vous demander si vous vouliez manger quelque chose ?
— Non, non, c’est bon, dit-elle d’une voix forte pour couvrir le son du sèche-cheveux. Je ne vais pas m’imposer chez vous plus longtemps.

Je lui dirais bien qu’elle peut rester tant qu’elle veut, surtout si elle reste comme elle est maintenant, mais je me retiens tout de même. Je retourne me mettre dans le canapé, me disant que d’ici quelques minutes, j’aurais une vision tout à fait satisfaisante dans mon esprit pour accompagner ma petite séance de plaisir solitaire. J’envoie un message à de mes potes :

« La prof est chez moi et je peux t’assurer qu’elle est beaucoup plus charmante qu’en cours. Je te raconterai ça. »

Au bout de quelques minutes d’images déplacées, ma prof resurgit dans mon salon, rhabillée et les cheveux secs.

— Désolé pour tout à l’heure, c’était indépendant de ma volonté, dis-je amusé.
— Non, non, c’est moi, j’aurais dû vous prévenir, me dit-elle rouge écarlate. Bon, je pense que mon bus ne va pas tarder, je vais vous laisser.
— Vous pouvez prendre mon parapluie, sur la table de la cuisine, si vous voulez.
— Vous allez faire comment vous, sans ? D’ailleurs vous feriez bien d’aller vous sécher les cheveux !
— Vous inquiétez pas, j’ai l’habitude.
— Ok. Décidément, vous me sauvez la mise ce soir !
— Vous êtes tombée sur mon jour de bonté, dis-je en rigolant.

Elle renfile sa veste, prend mon parapluie, et se dirige vers la porte. Je lui souhaite bonne soirée, un peu déçu qu’elle n’aille pas pour me faire la bise :

— Et si vous croisez un livreur de pizza, dites-lui que c’est au cinquième !
— Ok, d’accord, bonne soirée.

Et je ferme la porte. Je me dirige vers la fenêtre, d’où j’ai une vue parfaite sur l’arrêt de bus. Au bout de quelques instants, ma prof surgit vers l’arrêt, se met à l’abri comme elle peut sous le minuscule abribus et attend. Mais toujours pas de bus à l’horizon (ni de livreur de pizza, soit dit en passant.)
Au bout de trois minutes, je décide d’aller voir si les deux vont bientôt arriver (le bus et ma pizza), je me rhabille, descends à pied (maudit ascenseur) et ressors sous cette sublime pluie battante. Je vais en direction de l’abribus en courant :

— Toujours pas de bus ?
— Ah ! Pfff vous m’avez fait peur, dit-elle, toute rouge.
— Ah, pardon. Enfin vous savez, le quartier est calme, y’a pas de méchants dans le coin.
— Si vous le dites. Il n’y a pas l’air d’avoir de bus non plus !
— Ni de pizza d’ailleurs.

Je regarde vite fait les différentes affiches sous l’abribus et lui fais remarquer un détail fort amusant :

— Vous avez vu que le bus ne circule pas après vingt et une heures trente cette semaine pour cause de travaux ? Et il est légèrement vingt et une heure cinquante. Vous avez dû rater le précédent de peu.
— Oh merde ! dit-elle spontanément, ce qui m’étonne un peu venant d’elle. Eh bien c’est parti pour une petite demi-heure de marche à pied, ajoute-t-elle aigrie.
— Vous feriez peut-être mieux d’y aller en nageant, vu le temps.

Regard noir.

— Vous savez, je n’ai pas encore fixé définitivement la note de votre exposé.

Silence.

— Je plaisantais, ne vous inquiétez pas ! me répond-elle moqueuse.
— Ah. Je n’avais pas encore eu le loisir de découvrir la facette farceuse de votre personnalité, dis-je en pensant que je venais d’en voir une autre beaucoup plus intéressante il y a quelques minutes.
— Oui. Bon, je vais y aller.
— Euh, vraiment au pire, je peux vous héberger pour la nuit si vous voulez. J’peux vous préparer le canapé, dis-je, sublimement étonné de mon audace. Il est évident que je ne ferai pas ce genre d’offre à un quinquagénaire grisonnant.
— Euh… dit-elle aussi rouge qu’une pivoine. C’est-à-dire que… je ne sais pas.
— Eh bien décidez-vous car le petit homme en bleu qui attend devant le digicode est sûrement en train de tenir ma pizza.
— Bon ok, si ça vous dérange vraiment pas.

On retourne devant l’immeuble d’un pas assez pressé sur cette chaussée glissante. Trop glissante, car elle manque de s’affaler par terre et se ratt**** in extremis à ma main droite. Sensation gênante, mais très plaisante.

— Ça va ?
— Oui, c’est bon, allons-y.

Je sens ses doigts glisser contre les miens, petit quart de seconde très agréable.

— Bonjour, ça doit être pour moi la pizza, mon brave monsieur !
— Quatrième gauche ?
— Oui, c’est ça. Je vous dois combien ?

Je lui paye tout de suite, att**** ma pizza et la tiens bien solidement, et moins d’une minute plus tard, je rentre dans mon appartement, avec ma pizza ET ma prof. Deux choses très appétissantes.

— Bon, faites comme chez vous, lui dis-je amusé par la situation. Vous devez vous lever à quelle heure demain matin ?
— Je ne sais pas, il faudrait que je repasse chez moi avant d’aller à la fac. Euh, six heures, ça ne vous dérange pas ?
— Je suis d’un sommeil imperturbable, ne vous inquiétez pas pour moi. Bien. On va se partager cette pizza, je pense ?
— C’est effectivement une bonne idée.

En allant chercher des couverts à la cuisine, je suis en train de me dire qu’elle est en fait très sympathique, charmante et assez mignonne. Exactement le contraire de ce qu’elle est en classe. Allez comprendre ! Je reviens rapidement et la retrouve assise en tailleur sur mon canapé, regardant la pizza d’un air affamé. Je m’assois à côté d’elle, et nous commençons à manger cette délicieuse nourriture.

— C’est la première fois que je mange chez un de mes élèves.
— C’est la première fois qu’un enseignant mange chez moi.

Nous rigolons tous les deux devant le comique de la situation, avant qu’elle ne reprenne :

— Vous savez, je suis avant tout étudiante moi aussi ! On n’a que quelques années d’écart, je pense !
— Vous avez quel âge ? Enfin si ce n’est pas indiscret !
— Pas de problèmes ! J’ai vingt-six ans. Et vous dix-neuf, c’est ça ?
— Ouais, c’est ça, dis-je songeur, trouvant que l’écart d’âge est tout à fait surmontable. J’avais raison sur votre âge !
— Pourquoi, vous avez débattu de cette question avec vos turbulents camarades ? répond-elle amusée et un peu gênée.
— Oh ben oui, vous savez, quand on… Euh enfin on parle de tout quoi !
— Vous alliez dire :
— Quand on s’ennuie, je me trompe ? dit-elle d’un air inquisiteur.
— Euh… Non pas du tout.
— Roh, soyez au moins honnête, je sais bien que mon cours n’est pas palpitant, dit-elle vraiment déçue cette fois.

Comme tout gentleman qui se respecte, quand j’ai une jeune femme à côté de moi qui manifeste sa déception, j’ai envie de la consoler. Mais alors que je m’imaginais faire mille et une choses avec elle il y a quelques minutes, il apparaît beaucoup plus compliqué que prévu de s’approcher d’elle. Je parviens juste à poser ma main sur son épaule et lui dire :

— Ne dites pas ça. Il doit bien y en avoir quelques-uns qui écoutent ! Tout le monde n’est pas comme moi !

Ma remarque est tellement franche qu’elle ne peut s’empêcher de sourire.
La discussion continue sur les autres enseignants que j’ai cette année tandis que nous finissons cette succulente pizza. C’est alors que j’entends un grand bruit venir de ma chambre.

— Ça, ça c’est indubitablement le son d’une guitare qui tombe par terre. Je crois bien qu’elle tient en équilibre depuis ce matin faut dire.
— Eh bien, allez la ramasser !
— Oh, elle n’ira pas plus bas. À moins que vous vouliez que je vous improvise un air et que vous me dansiez quelques pas de jazz, lui dis-je en plaisantant.
— J’aurais l’air ridicule vous savez, me répond-elle en rigolant.
— Arrêtez de vous dévaloriser, c’est typiquement féminin, ça !
— Ça y est, encore un macho.

Ce petit échange de piques est très sympathique. Je trouve ma prof de plus en plus charmante au fur et à mesure que la soirée avance.

— Excusez-moi. Vous allez peut-être dire que j’abuse de votre bonté, mais. Est-ce que je pourrais prendre une douche ? me demande-t-elle gênée.
— Oui, oui, y’a pas de problèmes. Y’a du gel douche, tout ce qu’il faut. Prenez donc une serviette dans le placard, réponds-je en essayant de rendre mon regard le moins lubrique possible.
— Ok, je vous remercie, vraiment.
— Non mais de rien ! J’essayerai de ne pas venir vous déranger cette fois, dis-je à contrecœur.
— Vous ne rateriez pas grand-chose de toute façon, me dit-elle d’une voix complexée, mais avec aussi une pointe d’amusement – ou de provocation ?
— Dévalorisation féminine.

Elle me sourit et lève les yeux au ciel avant de disparaître dans la salle de bains. Elle doit se glisser rapidement sous l’eau chaude de ma douche, puisque j’entends l’eau couler abondamment. C’est assez amusant de se dire que la prof d’histoire des religions, que je détestais potentiellement il y a encore quelques heures, est actuellement toute nue dans MA douche. Je repense à cette belle paire de seins ent****rçue furtivement tout à l’heure. S’apercevrait-elle de quelque chose si j’allais espionner discrètement en entrouvrant la porte ? Je me rends compte, que d’une manière assez inexpliquée, j’ai effectivement envie d’elle.

J’essaye de me changer les idées en regardant quelques clips de pop sur une chaîne musicale. Au bout de quelques minutes, ma chère prof ressurgit à l’intérieur de mon salon, entièrement revêtue, malheureusement.

— Ça va mieux ?
— Oh, rien ne fait plus de bien qu’une bonne douche !
— Oh, sûrement que si.
— C’est-à-dire ?
— Euh, j’disais ça comme ça ! me rendant compte que mes propos pouvaient être mal interprétés. Je vais aller faire comme vous, je crois. À tout de suite.

Je m’éclipse à mon tour dans la salle de bains, me déshabille rapidement et fonce dans la douche me calmer les esprits. C’est ta prof. Elle est fiancée. Croyante. Elle n’a sûrement jamais rien fait de sa vie. Mais d’autres images surgissaient. Ses lèvres s’approchant des miennes. Mes mains caressant ses seins. L’eau chaude glisse sur son corps. Mon sexe durcit sous la douche. Je me retiens de m’adonner à une petite séance de plaisir. Je devrais peut-être sinon je ne vais pas dormir de la nuit, si elle reste ici.

Je sors de ma douche. Je me rhabille. Et je retourne dans le salon. Elle est évidemment toujours là, et en fin de compte, toujours aussi séduisante.

— Si je peux me permettre, vous avez reçu un message, dit-elle en pointant du doigt mon téléphone sur la table basse.

Je le prends. Mon pote m’a répondu :

« Vraiment ? T’es sûr que tu ne frises pas la faute de goût ? »

Je lui réponds rapidement :

« Vraiment, et elle dort chez moi ce soir, et je te promets que j’ai de bons goûts. Plus de détails demain : -P »

— Vous avez peut-être envie d’aller dormir ? lui dis-je, plein d’attention.
— J’avoue que je suis assez claquée. Je ne dors pas beaucoup en ce moment. En plus, mon fiancé vient dormir chez moi une nuit sur deux, me dit-elle d’un air presque blasé.
— Tant que vous ne faites que dormir, il y a rien de fatigant.

À l’instant même où je finis de dire cette phrase, je me rends compte que je viens de dépasser la ligne de la bienséance.

— Pardon ? me demande-t-elle d’une voix oscillant entre l’offus**tion et la moquerie.
— Euh, simple trait d’humour un peu déplacé, désolé, dis-je piteux.
— Oh, il ne faut pas, répond-elle en riant.

Femme qui rit, femme au lit ? Ce petit proverbe macho me revient à l’esprit et me fait rire.

— Qu’y a-t-il ? me demande-t-elle.
— Non rien, je repense à un truc. Enfin je veux dire, excusez-moi si je suis déplacé. Mais vous êtes croyante, non ?
— Euh oui, effectivement, me répond-elle dubitative. Ça vous pose un problème ?
— Non, pas du tout, dis-je écarlate.
— Ah je crois que je comprends le rapport, dit-elle un sourire éclairant son visage. Vous pensez peut-être qu’étant croyante, et seulement fiancée, que je n’ai pas encore goûté aux joies de la chair ?

Je ne peux m’empêcher de balbutier.

— Ne vous inquiétez pas pour moi, la religion évolue, jeune homme ! me répond-elle malicieuse.
— Ah bon… Je suis content pour vous alors ! Bien. Si vous voulez que je prépare votre lit, vous pourriez vous lever ?
— Ah oui, bien sûr, je vais vous aider. Naturellement, cette petite conversation n’ira pas s’ébruiter dans les couloirs de la fac ? me dit-elle sérieusement.
— Naturellement, lui dis-je de mon air le plus innocent possible.

Nous préparons alors son lit. Elle a l’ingénieuse idée de se pencher un peu en avant en m’aidant pour les draps. Quelle merveilleuse poitrine ! Je contemple. Je contemple mais elle relève la tête vers moi. Je suis magnifiquement rodé.

— Que regardez-vous ?
— Euh…
— Vous êtes loin d’être discret à dix-neuf ans, dit-elle mi-exaspérée mi-amusée, en se mettant à genoux sur le canapé-pas-encore-lit.

Comment puis-je encore résister ? Sans prendre vraiment le temps de réfléchir, je me dis qu’il faut absolument que je tente quelque chose, comme si j’étais sûr qu’elle ne pouvait pas me dire « Non ».

— C’est un fait. Enfin. Faut dire.

Je m’approche d’elle petit à petit. Je la regarde dans les yeux. Je remarque que ses petites noisettes sont beaucoup plus malicieuses que ce que j’imaginais. Dans quelques instants, soit je corromps mon enseignante d’une manière fort agréable, soit elle m’en retourne une et ma réputation est foutue dans toute la fac. Mais en même temps… Moi, beau jeune homme de dix-neuf ans, elle, jeune enseignante. Tous les deux seuls chez moi. Je continue alors d’avancer. Je me retrouve alors à genoux, face à elle, proche d’elle.

— Que vous êtes quand même…

Mes mains semblent avancer d’elles même sur ses hanches. Tout comme mes lèvres de son visage. Je sens son souffle sur ma bouche. Tout se passe très vite. Elle ne bouge pas, j’aimerais bien qu’elle ait quand même un quart de réaction pour savoir ce que j’ai à faire. Tant pis, je ne peux plus faire marche arrière.

— … assez séduisante.

Alors, la tenant fermement et doucement à la fois par les hanches, sentant ses seins frôler mon torse, j’approche délicatement mes lèvres sur les siennes pour un furtif petit baiser.

— Euh, je vous arrête tout de suite. Euh non, je reste votre enseignante. Et je suis fiancée, je vous rappelle, je dois me marier l’année prochaine. Ça ne serait vraiment pas bien, dit-elle très rapidement.
— Votre hiérarchie n’en saurait rien. Et vous avez dit vous même que la religion évoluait, lui dis-je en m’éloignant un petit peu mais en la tenant toujours par les hanches.

J’y suis allé peut-être un peu rapidement, mais je ne pouvais plus m’arrêter. Contrairement à ce qu’elle dit, je vois bien qu’elle en meurt d’envie, elle aussi. Je ressens ce genre de choses.

— C’est même plus une question de religion, mais juste de fidélité par rapport à mon fiancé, continue-t-elle de plus en plus fébrile. S’il vous plaît, lâchez-moi, dit-elle en essayant de se débattre faiblement.
— Juste une fois. Vous allez vous marier l’année prochaine ? Profitez-en une dernière fois avant, non ? dis-je, convaincu qu’elle ne se défendra pas longtemps.
— Ça fait six ans que je suis avec lui et je l’aime, vous comprenez cela ? me dit-elle d’une voix qu’elle veut autoritaire, comme en cours. En vain.
— C’est le seul partenaire que vous ayez eu ?

Ma main gauche toujours sur sa hanche, la droite remonte tout doucement sur son ventre. Elle n’ose pas me répondre tant qu’elle n’est pas sûre que ma main aille là où elle pense qu’elle va aller. Effectivement, je commence à effleurer sa poitrine du bout des doigts. Je rapproche ma bouche de son visage. Je dépose un minuscule baiser au coin de ses lèvres, puis un autre sur la joue, puis un dernier qui vient se poser dans son cou, en dessous de son oreille pendant que ma main droite continue de caresser lointainement son sein gauche.

— Alors ? lui dis-je doucement à l’oreille.
— Oui, c’est le seul. Arrêtez-ça, dit-elle fébrilement en référence aux petits baisers qui continuent de rencontrer son cou. J’ai toujours craint qu’un jour un élève veuille. Enfin, vous comprenez.
— Qu’est-ce que vous craigniez ? J’ai l’air de quelqu’un qui va vous faire du mal ? lui dis-je pour la rassurer en la regardant dans les yeux.
— Non, justement, soupire-t-elle.

Je défais le premier bouton de sa chemise, puis le deuxième, laissant ainsi mon regard se faufiler un peu plus librement sur sa poitrine, avant de la reprendre de nouveau par les hanches. Elle a l’air franchement gênée, mais elle n’essaye plus de se soustraire à mes avances. Elle résiste beaucoup moins que ce que j’avais prévu. Comment une petite prof timide et d’apparence prude peut se laisser faire si facilement ? J’ai un peu de mal à réaliser ce qui se passe, mais je sais que je n’ai pas envie que cela s’arrête.

— C’était pour ça que vous vous montrez désagréable en cours ? De peur que l’un d’entre nous tombe amoureux de vous ?
— Oui, avoue-t-elle en évitant mon regard.

Paradoxalement, alors qu’elle est plus âgée que moi et qu’elle est censée exercer une certaine autorité sur ma personne, j’ai clairement l’impression que je la domine, comme si c’était moi qui allait l’éduquer, ce soir. Très agréable changement des rôles.

— Donc, vous êtes consciente que vous pouvez séduire. C’est paradoxal, tout cela, lui fis-je remarquer d’un air amusé.
— Oh, à votre âge, vous pourriez draguer n’importe quoi… dit-elle désemparée.
— Vous n’êtes vraiment pas n’importe quoi. Ces lèvres, ces seins. Je vous imagine très douce, très sensuelle, câline, avec peut-être une petite dose de folie, allez savoir, lui dis-je en caressant sa poitrine de ma main droite et en la rapprochant de moi de l’autre.
— Vous dites n’importe quoi, dit-elle, le rouge de ses joues trahissant l’effet de mes compliments.

Ma bouche est prête à frôler la sienne, tandis que je déboutonne un peu plus sa chemise, révélant ainsi parfaitement ce délicat sillon inter mammaire le long duquel je fais glisser mon doigt. Elle est à ma merci.

— Une fois dans votre vie. Je prendrai soin de vous. Vous ne le regretterez pas. Maintenant, si vous voulez que j’arrête et qu’on n’en reste là, il suffit de dire « stop », et j’obéirai, dis-je cruellement.

Tout en lui disant cela, j’ouvre le quatrième bouton de sa chemisette, maintenant à moitié défaite. Je glisse alors doucement mes mains à l’intérieur. Mes paumes se retrouvent rapidement à englober ses deux beaux seins chauds et doux. La dentelle frôle mes doigts, ses tétons pointent timidement en-dessous de mes mains. Je réalise que je suis en train de caresser la poitrine de ma prof d’histoire des religions, ce petit côté tabou m’excite encore plus. Sa peau est tiède, lisse, attend mes baisers. Je masse doucement ses seins par-dessus son soutien-gorge, l’amenant là où elle ne peut plus dire « non ».

— Comment veux-tu que je t’arrête ? dit-elle vraiment troublée. Je ne peux pas reculer, maintenant.

Elle vient de briser la barrière du tutoiement. Gardant ma main droite sur sa poitrine, j’entreprends de déboutonner le reste de sa chemise de l’autre main. Tout doucement, cherchant son regard des yeux. Ma main gauche glisse doucement sur son ventre, jusqu’à sa hanche. Sa peau est très douce. Cela donne irrémédiablement envie de l’embrasser longuement. Dire qu’il y a quelques heures, je ne la trouvais pas spécialement attirante. Elle cachait bien son jeu.

— Tu le peux, sincèrement, lui dis-je d’une manière étrangement tendre. Je ne t’oblige à rien. J’ai juste envie de toi, de te donner du plaisir. Qu’on passe un bon moment tous les deux.

Elle passe alors ses bras autour de mon cou, appuyant son front contre mon épaule gauche.

— T’en as envie ? lui dis-je une dernière fois.
— Évidemment que j’en ai envie, finit-elle par capituler.

Redressant la tête et me regardant dans les yeux avec un regard brûlant, elle approche sa bouche de la mienne et fait glisser sa langue entre mes lèvres. Nos langues s’enroulent sensuellement l’une autour de l’autre, longuement. Victoire. Nos lèvres ne se quittent pas tout le long de ce baiser. J’étais certain qu’elle embrassait merveilleusement bien. Merveilleuse petite prof. J’ai du mal à quitter sa bouche. Elle m’embrasse comme si elle avait oublié toutes les barrières qui existaient entre nous.

— J’ai envie de toi.

Ces mots sortant de sa bouche. Avec ce regard de braise. À cet instant, je me demande s’il existe quelque chose de plus excitant. Alors, elle bascule en arrière, en une petite pirouette se retrouve allongée sur le dos, devant moi, les cuisses écartées, sa chemisière rouge défaite, son soutien-gorge en dentelle apparaissant largement à mon regard. Elle a un regard étonnamment aguicheur. Comme si tous ses doutes s’étaient évanouis durant notre baiser. J’avance prudemment vers elle, à quatre pattes. Quels seins ! Ma bouche plonge sur sa poitrine, embrasse sa dentelle. Ses tétons semblent durcir sous mes baisers. Ma langue glisse entre ces deux seins doux et fermes jusqu’à la base de son cou, avant que ma bouche ne remonte jusqu’à ses lèvres. Je m’allonge sur elle, doucement. Elle passe ses bras autour de mon cou, me caresse les cheveux. Elle referme ses cuisses autour de mon bassin, mon sexe dur s’écrase entre ses cuisses. Je sens ses seins contre mon torse. Je mets mes mains autour de son visage, lui caresse les joues, le front, les cheveux. Comment n’ai-je pas pu remarquer plus tôt à quel point elle était désirable ? Nos lèvres se joignent à nouveau dans un baiser langoureux, sa langue est douce, tiède et habile, elle joue avec ma langue, mes lèvres.

— Tu mérites d’être comblée, tu sais.
— Alors, vas-y, te gêne pas, me dit-elle droit dans les yeux, sans détour. Je suis toute à toi.

C’est elle qui me déstabilise cette fois-ci.

— Je pense qu’il va se passer un truc sympa qui nécessite un meilleur lit que celui-ci. Dans ma chambre.
— Il suffit juste que je fasse attention à ta guitare en y allant ?
— Je vais t’y emmener, ma belle.

Je dépose un dernier baiser sur ses magnifiques petites lèvres, puis me relève, la prends dans mes bras et la porte jusqu’à mon lit, dans la pièce voisine. Cela semble l’amuser et l’exciter à la fois. Je l’allonge sur le dos. Elle est extrêmement désirable. Tout en elle, à cet instant, semble appeler à la débauche.

— T’oublieras jamais ce moment, je te le promets, lui dis-je dans un sourire
— Arrête de parler et occupe-toi de moi, me lance-t-elle, délicieusement provocante et tellement déroutante par rapport à ce que je connaissais d’elle.

Elle écarte sa chemise doucement, me dévoilant entièrement cette belle dentelle rouge cachant sa magnifique poitrine. Elle fait glisser négligemment le bout de ses doigts sur ses seins, en se mordillant la lèvre. Il n’est plus question de moine écossais, de liturgie catholique ou de mariage l’année prochaine : elle est prête à s’abandonner totalement à moi.

Je déboutonne ma chemise, sans me précipiter. Ses yeux me lancent un regard appréciateur. Elle attend que je vienne l’embrasser, que je m’occupe de ces seins. Je décide de la faire languir un petit peu. Dans ma pièce éclairée indirectement par la lumière du salon, je pense qu’elle discerne très facilement la bosse qui déforme à présent mon pantalon. Je jette ma chemise à travers la pièce et m’approche alors lentement sur le lit. À genoux. La fixant toujours des yeux. Puis je me penche doucement en sa direction, de façon à embrasser son nombril et à remonter très doucement en direction de ses seins. Je place mes mains de part et d’autres de ses hanches, dépose quelques baisers sur son ventre avant de taquiner son nombril de quelques coups de langues. Je la sens frissonner légèrement.

Mes baisers parcourent sa peau et remontent tout doucement au même rythme que mes mains sur ses hanches. Je prends mon temps, savoure le contact de ma bouche sur sa peau. Elle passe négligemment sa main dans mes cheveux. Le temps semble s’arrêter quand enfin je saisis ses seins entre mes mains. Et ma bouche arrive jusqu’à cette belle pièce de lingerie que je rêve pourtant de lui retirer. Elle passe ses bras en arrière et att**** les barreaux du bout de mon lit. Formidable mouvement qui met particulièrement sa poitrine à son avantage. Elle me fixe avec son regard brûlant, et un petit sourire au coin des lèvres ; un sourire qui en dit long sur ses intentions, un sourire coquin comme je les aime. Mes mains tenant toujours fermement ses seins, je replonge mon visage vers son ventre et fais glisser ma langue depuis son nombril, lentement jusqu’à son cou, goûtant son corps délicieux. Je savoure, elle aussi. Arrivant au niveau de son cou, je m’allonge doucement sur elle. Elle doit sentir mon sexe buter contre le sien. Elle est entièrement à ma merci. Elle semble le savoir et apprécier.

Mes lèvres rejoignent les siennes tandis que mes mains partent se positionner autour de sa tête. Elle sourit légèrement et ferme doucement les yeux, comme le fait toute femme s’apprêtant à recevoir un délicieux baiser. Encore une fois terriblement séduisante. Ma langue finit par s’immiscer entre ses lèvres et trouve rapidement la sienne. Sa langue rentre et sort de ma bouche dans un ballet très sensuel. Je la regarde tenir toujours fermement les barreaux en bois de mon lit. Cela me donne une idée. Accepterait-elle ?
Déposant un dernier baiser sur lèvres tièdes et humides, je me relève doucement et me redresse.

— Tu vas où ? me demande-t-elle un peu déçue.

Tout en allant jusqu’à mon placard, je lui fais signe d’attendre deux petites secondes. J’ouvre mon étagère, en sort un foulard rouge et retourne vers mon amante du soir. Elle s’est entre-temps redressée, sur ses genoux, se tenant sur les mains, légèrement en arrière. Elle me regarde d’un air surpris mais intéressé. Je me redirige vers elle et me mets à genoux autour des siens, très proche d’elle. Je la regarde droit dans les yeux, prend son visage entre mes mains. Nous échangeons encore un baiser langoureux pendant lequel je fais glisser doucement sa chemise défaite sur ses épaules. Tout en ne quittant pas mes lèvres, elle réussit à la faire glisser le long de ses bras et à la retirer. Puis à l’envoyer valser à l’autre bout de la pièce.

Ma prof est tout contre moi, je sens la chaleur de son ventre et de ses seins contre mon torse. Seul reste son soutien-gorge. Je la reprends par les hanches. La contemple et lui sourit. Ses mains se dirigent vers mon torse, glisse sur mon ventre.

— Vous êtes vraiment un beau jeune homme, cher élève, me dit-elle en continuant de faire glisser ses mains sur mon corps.
— Et vous êtes une charmante enseignante, madame, lui dis-je en retour, la faisant rougir encore un peu plus.

Posant mon foulard à côté, mes mains glissent doucement depuis ses hanches jusque sur son dos, remontant lentement jusqu’à son soutien-gorge, pendant qu’elle continue de me parler de sa petite voix à la fois timide et provocante :

— Je crois que vous n’avez peut-être pas tout à fait saisi mon topo sur les sept péchés capitaux.
— Effectivement, j’ai beaucoup de mal à m’inquiéter des conséquences que peut avoir la luxure, lui réponds-je d’une voix tout autant pleine de sous-entendus.

Je commence à arriver à son soutien-gorge et le dégrafe très lentement, pendant que notre petit jeu de rôles se poursuit.

— Cela mérite probablement une sanction. Ainsi que pour votre insolence, continue-t-elle taquine.
— Je ne crois pas, lui dis-je d’un air faussement désolé. En réalité, c’est plutôt vous qui allez être punie. Pour m’avoir fait tant souffrir en cours.
— Et qu’allez-vous me faire ? Me manger ?
— C’est effectivement plus que probable, lui dis-je dans un sourire.

À ce moment, j’achève de dégrafer son soutien-gorge dont elle att**** aussitôt les bretelles pour les faire glisser le long de ses bras nus. Lentement. Quand ses bretelles arrivent au bout de ses bras, elle se plaque contre moi, s’avançant vers moi, joueuse, afin de me cacher ses seins nus quelques secondes de plus.

— Tssss tsss patience, jeune homme ! me dit-elle en plaquant ses lèvres contre les miennes.

Pour toute réponse, mes mains bifurquent très rapidement sur ses seins que je caresse doucement. Ils sont magnifiques, doux, ses tétons roulent entre mes mains. Elle arrête de vouloir m’embrasser et se recule légèrement, me laissant contempler cette belle poitrine. Doucement, je les pèse, les masse, les caresse. Je joue furtivement avec ses tétons. Elle ferme les yeux, penche la tête en avant, se mordille la lèvre. Ma prof a des seins exceptionnels. Je me penche pour l’embrasser quand soudain, je remarque ses mains s’agitent. Et je vois rapidement, glisser de son annulaire, sa bague de fiançailles. Je n’ai même pas le temps de constater à quel point ce geste m’excite qu’elle est déjà en train de m’embrasser à pleine bouche, ses bras autour de mon cou, les miens autour de son ventre, ses seins butant contre mon torse. Je sens alors sa main droite caresser la bosse sur mon pantalon. Elle n’est pas vierge, mais ça doit faire longtemps qu’elle n’a rien fait. Comment peut-on laisser une femme pareille en manque ?

— Attache-moi, me susurre-t-elle à l’oreille aussitôt que notre baiser s’achève.

Imagine-t-elle à quel point elle m’excite à ce moment ? Je ne peux pas ne pas lui obéir. Je m’écarte alors, la laisse s’allonger rapidement. Elle passe ses bras derrière sa tête, les poignets l’un contre l’autre, me priant presque de l’attacher. À califourchon autour de son ventre, je me penche alors, att**** ses mains, les approche d’un barreau et noue fermement mais doucement mon foulard autour de ses poignets.

Je me recule alors à genoux afin de regarder ce chef d’œuvre scandaleux : ma prof, à moitié nue, attachée aux barreaux de mon lit, me suppliant du regard afin que je vienne m’occuper de ses seins. Et quels seins ! Ronds, généreux, les tétons légèrement dressés. Ça va vraiment pouvoir commencer.

Je m’approche alors lentement d’elle, prenant mon temps. Le désir se lit clairement dans ses yeux. Moment tellement excitant. Il y a quelques heures, cette femme me laissait totalement indifférent, et maintenant, je m’apprête à aller embrasser ses seins, son corps, son intimité. Je baisse alors la tête tout doucement sur son buste. Ma bouche est à quelques centimètres de son sein droit. Ma main droite remonte tout doucement sur son sein gauche. Mes lèvres frôlent son téton une première fois, puis une seconde fois avant de glisser sur le reste de cette magnifique création féminine. Ma main droite commence à jouer avec son autre sein, mes doigts font de petits cercles lents autour de son téton qui durcit au fil de mes caresses. Je relève juste la tête pour regarder son visage, elle a les yeux fermés, sa lèvre inférieure toujours légèrement pincée. Plus bas, ses cuisses semblent se frotter l’une contre l’autre. J’imagine sa frustration d’avoir les mains liées.

Ma langue commence à glisser timidement sur son sein, en cercles concentriques se rapprochant inexorablement de son téton, tandis que ma main caresse son autre sein de manière un petit peu plus insistante. J’apprécie la chaleur, la texture, le goût de la peau de cette petite prof. Je prends alors son téton entre mes lèvres, et lui inflige quelques délicates pressions tout en le stimulant du bout de la langue. Je le tête, le suce, fait tourner ma langue autour, appuie légèrement dessus. Son autre téton continue de se dresser sous ma main, j’estime qu’il a lui aussi le droit de recevoir quelques baisers. Je me place à califourchon sur mon enseignante, l’empêchant ainsi de remuer les cuisses comme elle commençait à le faire. Je me penche, le visage au niveau de ses seins. Je sens son ventre chaud sous mon torse, le rythme de sa respiration qui augmente progressivement. Mes caresses tactiles se concentrent maintenant sur son sein droit tandis que ma bouche plonge sur l’autre, le léchant, le suçant, le goûtant. Ma langue joue avec son téton, ne parvient pas à le quitter tellement le contact est agréable. Mes mains remontent sur ses seins, les caressent, tandis que ma langue glisse de l’un à l’autre. Je fais rouler ses tétons entre mes doigts, entre mes lèvres.

Je suis là, dans ma chambre, en train de lécher les seins de ma prof, et je sais que je ne vais pas longtemps pouvoir m’en contenter. J’ai envie de sentir ses seins sous mon torse pendant que je serais en train de me fondre dans son bas-ventre, envie de les prendre dans mes mains pendant qu’elle serait à quatre pattes en train de sentir mon sexe entrer et sortir de son corps bouillant d’excitation. Ces images défilant dans ma tête m’excitent davantage, je m’occupe de ses seins avec plus d’ardeur, les malaxant et les mordillant légèrement. Ma prof a toujours les yeux fermés, sa respiration s’accélère, je sens ses cuisses vouloir se libérer de mon emprise. Tout en continuant de lécher sa poitrine, je me demande à quoi elle pense à ce moment. Se sent-elle coupable ? L’interdit – le double interdit, même – l’excite-t-elle davantage ? Son futur mari ne peut pas s’imaginer que sa promise est en train de coucher avec un de ses élèves, un de ses élèves perturbateurs qui l’énervent prodigieusement, mais qui au fond, elle doit se l’avouer à elle-même, l’attirent follement.

Je me relève doucement et m’approche de son visage. Ma main droite continue de caresser alternativement ses seins. Ma bouche s’approche de la sienne. Sans qu’elle ouvre les yeux, sa langue se faufile entre mes lèvres, presque sauvagement. Nous nous embrassons de manière passionnée, nos langues dansent ensemble comme mon index et mon majeur avec son téton. Elle entrouvre les yeux et nous cessons de nous embrasser. Ma main a commencé à quitter sa poitrine et à glisser lentement le long de son ventre. Elle me fixe dans les yeux, consciente de la direction que je prends. Mais rien dans son attitude ne signifie qu’elle ne veut pas aller plus loin. Au contraire, son regard semble m’encourager. Son corps frissonne au moment où je passe sur son nombril. Ses lèvres frôlent toujours les miennes, quand enfin ma main arrive au niveau de son jean. Déposant un dernier baiser sur ses lèvres humides, ma bouche commence à glisser le long de son cou. Mon pouce et mon index parviennent à vaincre le bouton de son pantalon. Mes baisers rejoignent ses seins. Les lèchent doucement, calmement, tandis que mes deux doigts saisissent la tirette de sa fermeture éclair. Ma bouche quitte ses seins et s’aventure sur ses hanches, sur son ventre. J’alterne entre baisers et petits coups de langues.

L’atmosphère de la pièce est pleine de chaleur, de sexualité, de tabou, d’excitation. Le temps semble s’arrêter. Doucement, je fais descendre sa fermeture éclair jusqu’au bout, tout en continuant mes caresses buccales sur ses hanches. Mes doigts reposent sur le bas-ventre de ma prof. Sans jeter de coup d’œil pour l’instant, je sens au toucher qu’il s’agit encore de dentelle. Un shorty peut-être. Je dois me retenir pour ne pas aller voir immédiatement ce dont il s’agit. Je veux y aller doucement. Mais quand même… Comment une fille d’apparence si quelconque, si timide, peut-elle s’acheter de la lingerie comme celle-ci ? Comment pouvais-je imaginer la coquine qui se cachait sous cette façade si catholique ?

N’y tenant plus, je me lève, me tiens debout au pied du lit. Ma prof, attachée les bras en arrière, se mordillant toujours la lèvre, un air provocateur en ma direction, les seins humides et les tétons dressés, le pantalon défait, attendant que je lui retire cet obstacle à notre plaisir charnel. Je saisis son pantalon par la taille, elle redresse légèrement le bassin afin que je puisse faire glisser ce jean sous ses fesses. J’entre-aperçois ce tissu de dentelle rouge cachant à mes yeux les délices de sa féminité. J’ai déjà tellement envie de l’embrasser, de le visiter. Elle étend ses jambes et je fais descendre son jean progressivement. Je suis en train de déshabiller ma petite prof. J’avais raison. C’était bien un shorty. Terriblement sexy et absolument pas chrétien. Ses cuisses nues… diaboliquement sensuelles.

C’est à peine si je m’aperçois que j’ai fini de lui retirer son pantalon. Ma prof, seulement vêtue d’un shorty est dans mon lit. Elle écarte largement les cuisses, outrageusement. Ce sexe, à portée de mes caresses, de mes baisers, de ma virilité. Ma prof lance un coup d’œil en direction de la bosse de mon pantalon. Je comprends tout de suite, et retire ce jean, ni trop rapidement, car j’ai envie de la frustrer encore un petit peu, ni trop lentement, car je suis pressé de goûter à sa féminité. Je me retrouve en boxer, sous ses yeux, sous ces cuisses qui n’attendent que moi, ce corps presque nu que je n’aurais pas pu espérer posséder si certaines barrières n’avaient pas été auparavant détruites.

Les genoux sur le bord de mon lit, fasciné par le regard excité et provocateur que me lance ma prof presque nue, je commence à baisser doucement la tête en direction de ses cuisses. Mon visage s’approche petit à petit de ses cuisses. Mes lèvres les frôlent, repartent, reviennent. J’essaye de la faire languir mais j’ai moi-même beaucoup de mal à ne pas me jeter sur elle. Je commence à l’embrasser à mi-cuisses. Je sens cette peau intime sous mes lèvres, cette peau tiède et ferme. Je commence à sentir cette odeur caractéristique de femme excitée, cette odeur terriblement excitante, cette odeur de sexe. Toujours au niveau de ses cuisses, ma langue commence à glisser entre mes lèvres. J’ai envie de la goûter, de la lécher. Mes bras glissent sous ses cuisses et mes mains se positionnent en bas de ses hanches. Je relève la tête et la contemple, toujours attachée, les yeux maintenant fermées, les lèvres pincées, attendant que je la déshabille complètement.

Mes baisers remontent progressivement le long de ses cuisses, ma langue glisse furtivement sur sa peau. Très rapidement ma bouche parvient au dernier bout de tissu me séparant de son intimité. Ma langue vient buter contre cette dernière barrière. Je m’avance légèrement. Mon visage est totalement en face de ce shorty rose qui ne demande qu’à être arraché. Mon nez, ma bouche viennent se poser à l’endroit où se trouve son sexe. Je le sens, je le respire, je l’embrasse par-dessus le tissu. Je sens ma jeune enseignante frissonner lors de ce premier baiser. Je ne sens pas que de la dentelle sur ma bouche, je sens ses lèvres intimes en-dessous, je devinerai presque son clito. J’ai tellement envie de plonger ma langue entre ses lèvres, la faire gémir, l’avaler, lécher cette petite chatte qui ne m’était pas destinée. Je sens cette douce chaleur sous mon visage, ma main droite glisse sur ses fesses et vient se poser sur son minou. Ma prof est chaude, ma prof est vaincue.

Je devrais me relever, et enlever son shorty. Mais je n’ai pas envie de lui donner ce plaisir maintenant. J’ai envie de la faire attendre, de lui faire désirer cet adultère immoral encore un petit peu. Je me redresse, afin de mieux m’allonger précautionneusement sur elle. Mon sexe bandé dans son boxer bute férocement entre ses cuisses. Ses seins s’écrasent sous mon torse. Je sens sa respiration augmenter, la chaleur de sa peau contre la mienne. Un étudiant et sa jeune prof, presque nus, l’un sur l’autre. Je prends ma tête entre mes mains. Ma bouche contre la sienne, je lui murmure :

— Si j’avais imaginé que t’étais si coquine, si sexy, je serais allé plus tôt vers toi.

Je sens ses cuisses se refermer autour de mon bassin. Mon sexe me fait presque mal à force de buter contre son bas-ventre.

— Il fallait venir, me dit-elle dans un souffle.
— C’est vrai ça ? Tu fantasmes sur tes étudiants ? T’imagines si ça se savait ? Tu as intérêt à être une merveilleuse amante. Mais j’en doute pas une seconde, ne t’inquiète pas.

Je dépose un baiser sur ses lèvres, avant de me dégager de son étreinte. Je la sais à ma merci, prête à tout.

À genoux à côté d’elle, je la contemple. Elle me regarde, se demandant ce que je vais lui faire. Ma main gauche se dirige alors vers son visage, l’index tendu. Je le fais glisser le long de ses lèvres humides. Elle entrouvre la bouche et aspire mon doigt sans même que je ne la force. Mon doigt pénètre sa bouche. Je sens sa douce langue chaude glisser autour de mon doigt, l’enrouler, le sucer. Elle titille le bout. Je sais que ce n’est qu’un avant-goût. Elle m’a l’air expert en gâteries. Elle suce mon doigt d’un regard faussement innocent, comme une enfant sucerait une Chupa-Chups. Elle est à craquer. Et à croquer.

Mon autre main a également envie de visiter d’autres lèvres. Ma main glisse rapidement sur son ventre. Je la sens suffisamment chaude pour ne pas perdre encore plus de temps en préliminaires. Ma main se fixe à son entrejambe, mon index et mon majeur s’unissent le long de sa fente encore vêtue et s’appliquent à réaliser quelques petites pressions sur son minou. Doucement, pour ne pas lui faire mal. La sentant relaxée, continuant de sucer négligemment mon doigt, mes doigts s’activent un peu plus énergiquement. Je la sens frissonner timidement. Je retire mon doigt de sa bouche. Tout en la masturbant légèrement, je me demande si elle-même se laisse aller à quelques séances d’onanisme. Je l’imagine, jeune adolescente dans un internat pour jeunes filles, le soir dans son lit, glisser sa main à l’intérieur de son pyjama pour s’adonner à de coupables caresses. Ou peut-être même, mon imagination s’emballe, qu’elle et ses petites camarades de dortoir s’entraidaient pour parvenir au plaisir, à l’insu des sœurs ne les surveillant plus à ces heures avancées de la nuit. Serait-il obscène d’imaginer deux ou trois jeunes filles d’un internat catholique découvrir le corps de leurs copines à l’aide de leurs doigts et de leurs bouches aventureuses. Ma petite prof aurait-elle découvert les joies du sexe pour la première fois avec une autre fille ?

Cette perspective m’excite encore plus. Mes doigts continuent de s’agiter sur son shorty. Est-ce moi ou deviendrait-il timidement humide ? Je décide alors de m’allonger sur le flanc, à ses côtés. Ma main droite remonte sur son ventre, sur ses seins toujours aussi charmants. Nos langues se rejoignent dans un nouveau baiser pendant que ma main caresse doucement ses seins. Avant de redescendre sur son ventre, sur son nombril. Mes doigts parviennent de nouveau à son shorty, sauf que cette fois, ils glissent à l’intérieur de celui-ci. Sa peau est encore plus chaude que sur le reste de son corps. Je sens ses lèvres sous mes doigts. Lisses. Cette petite coquine s’épile le maillot. Continuant de l’embrasser langoureusement, mon index et mon majeur s’unissent de nouveau pour caresser directement son petit minou. Je sens son clito glisser sous mes doigts qui commencent à s’agiter entre ses petites lèvres. Je la fouille doucement. Dire que je suis en train de caresser la chatte de ma petite prof d’histoire des religions. Elle est chaude, humide, sa mouille imprègne mes doigts comme sa salive imprègne ma langue.
Tout en continuant de caresser son intimité, je lui susurre :

— Tu sais quoi ? J’ai très envie de t’embrasser partout. Mais j’ai envie de te punir un peu.

Elle me regarde, un peu ailleurs, gémissant timidement à mes caresses.

— T’es une prof un peu dure des fois. Alors. Je vais te détacher. Et c’est toi qui va mener le jeu maintenant.

Je fais doucement glisser son clito entre mes doigts, ce qui ne facilite pas son élocution.

— Ok. Détache-moi, commence-t-elle en respirant fortement. Mets-toi sur le dos. Et obéis à ton enseignante.

Je ne me fais pas prier. Mes doigts quittent sa petite grotte sexuelle. Je défais le foulard attaché à ses poignets, le jette à terre, la regarde dans les yeux. Et m’allonge pendant qu’elle se relève. Je suis sur le dos. Mon sexe bande toujours terriblement dans mon boxer. Je suis pressé de voir ce qu’elle va faire. Elle ne semble pas hésiter à dominer. Elle se met entièrement debout sur mon lit, les pieds de part et d’autre de mon bassin. Mon Dieu qu’elle est sexy, tout me semble parfait en elle. Ses seins, ses hanches, ses cuisses. Ses pouces glissent dans son shorty, qu’elle fait légèrement descendre. Son sexe m’apparaît petit à petit, puis entièrement. Son shorty glisse au niveau de ses genoux, elle se penche pour le faire glisser le long de ses jambes, le retire délicatement du bout de ses pieds, avant de le jeter à travers la pièce. Elle se redresse alors, les cuisses légèrement écartées. Ses lèvres sont merveilleusement dessinées. Son sexe nu me semble être comme une affiche vantant les mérites du cunnilingus. J’ai juste envie de la lécher. Elle me regarde, d’en haut, provocante, nue, sexy. De ma prof, je ne reconnais que son sourire à la fois narquois et timide. C’est à elle de décider de la suite des événements.

Ma prof vient se mettre à califourchon autour de mes cuisses, mon sexe bandé dans mon boxer butant contre son minou chaud et nu. J’aimerais tellement qu’elle retire ce boxer que je puisse sentir son sexe contre le mien, qu’elle le fasse glisser entre ses cuisses. Les yeux rivés sur ma queue encore cachée, elle fait glisser doucement ses doigts sur le nylon. Ses caresses sont très lentes et me font légèrement frissonner. J’ai envie qu’elle se penche, qu’elle l’embrasse, mais je sais qu’elle ne le fera pas tout de suite. Elle a envie de me faire attendre autant que je l’ai fait attendre moi-même. Elle prend mon sexe en mains à travers le tissu, le serre doucement contre son minou. J’ai l’impression qu’elle le fait frotter doucement contre son clito. Je ne vois pas ses yeux, mais je pense qu’ils sont fermés. Son bassin ondule légèrement, ses seins bougent timidement. Je ne sais pas ce qu’elle va faire.

Une minute s’écoule, silencieuse. Tendue, si je puis dire. Puis elle s’avance doucement à genoux. Elle n’ose pas me regarder, trouvant peut-être elle-même trop osée ce qu’elle va faire. A-t-elle l’habitude d’échanger les rôles avec son fiancé ? De dominer ? Ou fait-elle semblant d’être timide ? Toujours est-il qu’elle vient se mettre à califourchon autour de mon visage, ses cuisses largement écartées, présentant son sexe tiède et humide en face de ma bouche. Placé ainsi, je ne vois plus d’elle que son bas-ventre, son sexe et ses cuisses. Son odeur si féminine envahit l’atmosphère, je sens son sexe excité, cette fragrance légère, douce, tiède et salée. Je me positionne du mieux que je peux. Je ne l’embrasse pas tout de suite. Je savoure son odeur. Mon nez glisse le long de ses cuisses, de ses grand

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