Histoires de sexe mobiles Histoires érotiques Histoires porno

Amanda CHAPITRE 6

Amanda CHAPITRE 6



Chapitre 6: Dîner aux chandelles

-Il est tard. Debout petite paresseuse!
La voix de ma geôlière me tire du sommeil profond et réparateur dont je profitais. La lumière de ce donjon est à présent allumé et je bats des paupières en attendant de m’habituer à cette soudaine luminosité. « Il est tard »… Il y a une chose dont je prends maintenant conscience c’est que depuis que cette furie m’a enlevé elle a veillé à me faire perdre toute notion du temps. Je n’ai jamais su quelle heure il était et il n’y a aucune horloge ni dans son salon, ni dans sa cuisine et encore moins dans son donjon. La peur me saisit alors, j’ai l’impression que plusieurs mois se sont déjà écoulés depuis que j’ai été enlevé…
Un bruit métallique me tire de mes pensées. Elle a jetée entre les barreaux une paire de menottes en acier.
-Enfiles les! Ensuite tu sortiras peut être.
Tout en me pliant à sa volonté je fais un douloureux constat, lorsqu’elle m’a trainé dans cette cage je n’étais pas attaché… Alors pourquoi ne pas avoir tenté quelque chose? Ha oui c’est vrai. Ma peau encore douloureuse me rappelle qu’à ce moment je n’étais déjà plus en état de combattre. Du reste, maintenant non plus je ne pourrais lui faire face si j’en juge par la douleur… Une fois les menottes verrouillées ma tortionnaire ouvre la cage et me fait signe d’en sortir. Je m’exécute et m’extirpe hors de la cage à quatre pattes comme un chien. Chaque mouvement faisant se tendre la peau de mon fessier me provoque une douloureuse grimace. Une fois sorti elle me saisit par les menottes et m’entraîne jusqu’à la cuisine sans dire un mot. Il doit être tard en effet. Car à travers la fenêtre je constate que le soleil est sur le déclin, nous devons être en début de soirée. Mais j’ignore combien de temps je suis resté endormi, tout comme j’ignore le temps qu’a duré cette horrible session de punition. Tout ce que je sais c’est que c’était beaucoup trop long.
-Assise! M’ordonne d’une voix autoritaire ma geôlière tout en désignant une chaise posée derrière le plan de travail.
A peine mes fesses posées sur la chaise qu’elle attache ma cheville à la table de travail avant de me retirer mes menottes. Puis elle pose sur le plan de travail un économe, une planche à découper, un couteau et cinq pomme de terres.
-D’abord tu les épluches, puis tu les découpes en morceau pas trop fin et ensuite seulement tu m’appelles.
Son ton n’est pas simplement autoritaire, elle me semble en colère. Comme si quelque chose l’avait énervée. Comprenant que la situation peut dégénérer à tout moment j’exécute ses ordres et commence par éplucher les patates. Mon attention est accaparée par les pelures et l’économe. Mon cerveau se focalise dessus au point que je mémorise chaque détails de ces patates, chaque petites imperfections. Je sais que je ne veux pas penser, ni à mon fessier douloureux dont le contact avec la chaise réveille de bien tristes souvenirs ni à ma situation dont l’issue la plus probable est encore la mort… Physique ou psychologique. Quelque chose a changé depuis que je suis entré dans sa salle rouge, je sais que j’ai peur. Je me contente donc d’être sa petite poupée obéissante en priant pour que cela m’évite une nouvelle punition. Mais mes mains n’arrêtent pas de trembler et mes yeux sont constamment embrumés, comme si j’étais à tous moments sur le point d’éclater en sanglot. Malgré ma grosse sieste je me sens épuisé mais surtout au niveau psychologique. Je ne crois pas que je pourrais à nouveau lui opposer une quelconque forme de résistance. Aussi lorsque je sens les mains de cette femme se poser sur mes épaules je continues d’éplucher, imperturbable, je porte mon attention sur les petits points noirs qui constellent la pomme de terre alors que ses doigts remontent le long de ma nuque. Je m’emploie à consciencieusement découper en carré parfaits les pommes de terres tandis que je sens son souffle dans mon dos.
J’ai la vessie sur le point d’exploser. Je croise alors mes jambes en espérant que cela me donne un peu de temps. Remarquant le mouvement ma superviseuse se penche à mon oreille.
-Veux tu aller aux toilettes?
J’ose alors hocher la tête timidement en évitant soigneusement son regard qu’elle tente de planter dans le mien.
-Alors vas y, mais laisses bien la porte ouverte et fais tes besoins assise. M’ordonne t’elle avant de me remettre les menottes et de libérer ma cheville.
Je me redresse et pars en direction des toilettes. Conformément à ses instructions je laisse la porte grande ouverte et m’assois sur la cuvette. J’ai l’impression de ne pas être complètement revenu, je me sens encore très loin. Comme si j’étais en mode automatique et que je voyais défiler un film devant mes yeux sans parvenir à m’y accrocher.
J’ai beau avoir la vessie pleine, je n’arrive pas à me soulager, je n’arrive pas à me laisser aller. Mon cul et ma vessie sont comme verrouillé. Après un long moment de concentration mes première goutes d’urines commencent à tomber. Je pousse un soupir de soulagement. Je me moque d’à quel point ça peut sembler idiot mais à cet instant je me sens victorieux. Ma vessie enfin vidée je nettoie minutieusement mon gland avec le papier toilette avant de tirer la chasse d’eau. J’essuie aussi ces étranges traces rouges sur la cuvette qui gouttent de je ne sais où. Et alors que je m’apprête à me laver les mains elle apparaît dans l’encadrement de la porte. Elle ne dit rien et moi non plus, son regard se contente de m’observer presque évasif. Alors que je me tourne vers elle pour quitter ses toilettes elle me prend par la main et m’entraîne vers son sous sol. Mon visage se décompose littéralement alors que nous descendons les escaliers. Je me vois déjà de nouveau assis sur le fauteuils, condamné à mourir. Et malgré cette mort imminente je ne parviens à me dérober à elle ni même à lui résister. Les coups sur ma peau se font encore bien trop sentir pour que je sois capable d’envisager sérieusement cette éventualité.

Le sous sol me semble toujours aussi froid et triste. et c’est donc ici que je vais mourir? Pour une faute dont je n’ai même pas idée? Soit… Cependant au lieu de me sangler de nouveau sur le fauteuil ma k**nappeuse saisit une chaîne pendant du plafond et l’accroche à mes menottes avant d’actionner un levier qui la tend. Je me retrouve donc pendu par les poignets sur la pointe des pieds. Assez ironiquement j’ai en tête l’image des carcasses de porcs prêtes à être dépecées qui s’impose à mon esprit. Pourtant ce n’est pas d’un couteau dont elle se saisit mais d’un karcher. A peine enclenché, la puissance du jet d’eau me fait crier. Les gouttes d’eau, comme de minuscules lames de rasoir paraissent m’entailler la peau. Et je ne vous parle même pas du supplice que cette sensation m’inflige lorsque le karcher est dirigé vers mes fesses. Plus par instinct que par réelle volonté je tente de me débattre. Mais ma situation est trop inconfortable pour que puisse espérer parvenir au moindre résultat. Enfin, le jet d’eau est coupé et elle s’approche de moi et étale sur ma peau une crème épaisse qui me provoque une légère sensation de brûlure mais rien de bien insupportable. Après quelques minutes elle reprend le karcher sauf que cette fois l’eau en plus de m’arracher des cris de douleur emporte avec elle jusqu’au dernier de mes poils. Je tremble et grelotte de froid, jusqu’à ce qu’un coup de fouet vienne me faire pousser un grand cri de douleur. Instantanément mon esprit se remet en marche, la douleur me stimule et mes pensées redeviennent claire, basiques mais claire. Toujours sur la pointe des pieds je me retourne pour me retrouver face à l’autre folle avec un long fouet dans la main. Un second coup vient s’enrouler autour de mon corps, meurtrissant mes chairs par cette étreinte brûlante. La morsure du troisième coup me donne l’impression de défaillir. Ma peau encore humide semble décuplée la douleur provoquée par ces coups.
-Stop!!
Un violent coup bien placé sur mon entrejambe me fait pousser un hurlement aiguë.
-Pitié Maîtresse. Je vous en supplie épargnez moi.
Ma supplique formulée je ferme les yeux dans l’attente du prochain coup… Qui ne vient pas. Le bruit du levier de tout à l’heure se fait entendre et mes talons touchent de nouveau le sol, je n’ose cependant rouvrir les yeux que lorsqu’elle détache mes menottes de la chaîne. Sans un mot de plus nous quittons le sous sol pour mon plus grand soulagement.

Une fois de retour en haut je me retrouve sous son impulsion dans une nouvelle pièce qui éveille en moi un profond sentiment de surprise. En effet il n’y a ici ni croix, ni cage ni instrument de torture. Le seul appareil de contrainte étant un petit fauteuil équipé de sangle au niveau des chevilles et des poignets face à une coiffeuse. Pourtant je ne me sens ni à mon aise ni même vraiment rassuré. Car cette petite pièce est dotée de deux longues armoires (une contre le mur de gauche et l’autre contre le mur de droite) qui déborde de… vêtements assez particuliers. Ce dressing doit compter au moins des dizaine de tenues et un nombre indéfinis d’accessoires allant du grotesque au ridicule, qu’il s’agisse de froufrou, de cosplay d’infirmière en matière plastique ou de dentelle et bien d’autres choses que je ne parviens même pas à identifier…
Souriant face à mon malaise apparent ma tortionnaire m’entraîne vers le fauteuil et m’y assois avant de fixer les sangles emprisonnant chacun de mes membres. Une fois solidement entravé le caractère de mon hôtesse change du tout au tout, elle essuie avec une tendresse presque maternelle mes larmes avant de passer sur mon visage une lingette humide. Puis elle dégaine une trousse à maquillages remplis d’obscur ustensiles et entreprend alors de me maquiller. On est ici bien loin du stéréotype de la demoiselle jouant à la poupée, car ma maquilleuse s’applique véritablement et passe un temps infini à me rendre « présentable » selon ses propres dires. Je la sens absorbée par son occupation et ne négligeant aucun détail. Toujours en son pouvoir je me contente d’obéir docilement à ses ordres lorsqu’elle me dit de fermer les yeux ou de tourner la tête. Néanmoins je ne me sens pas à l’aise du tout. Tout d’abord parce que c’est la première fois qu’on me maquille et que même si c’est mille fois moins désagréable que les coups de fouets qui ont précédés je me sens tout de même… Je ne sais pas trop, pas à mon aise c’est tout. Et surtout je suis effrayé à l’idée que ce moment de calme ne s’achève et qu’elle saisissent à nouveau son fouet ou je ne sais quoi d’autres. Mais non, une fois mon maquillage terminée elle se saisit d’une tenue de soubrette. Et même si celle là est un peu plus habillé que celles qu’on peut voir dans différents pornos on ne peut pas non plus dire que ça soit une tenue très décente. Mais avant de me l’enfiler elle choisit une perruque et… Une sorte de corset, un peu comme ceux que portaient les femmes au moyen âge.Bien entendu je n’ose rien dire, je me contente de pousser de longs soupirs lorsque son appareil de torture qu’on a imposé à des femmes pendant des siècles, est fixé par ses mains expertes sur moi. Ma respiration devient difficile, je suis contraint d’inspirer par le ventre si je ne veux pas défaillir. Maladroitement je lui tends mes jambes et elle m’enfile alors une paire de bas en dentelle. La sensation jusque là encore inconnue de cette nouvelle matière sur ma peau dénuée de poils me fait frémir de plaisir bien malgré moi. Et hélas cela n’échappe pas à son regard acéré. Je ne prête même pas attention à la tenue de soubrette qu’elle m’enfile tant je suis concentré à essayer de m’habituer au corset. Une fois son travail achevé et le tablier ajouté ainsi que la perruque elle se recule de quelques pas pour contempler son oeuvre. D’un mouvement du doigt elle me demande de tourner sur moi même pour pouvoir « m’admirer » si j’en crois ses mots. Et le simple fait de tourner sur moi même est rendu difficile à cause de ce corset du diable!!!
Apparemment très satisfaite elle me fait don d’un grand sourire et me sert contre elle.
-Je ne sais pas toi mais moi j’ai les crocs. M’avoue t’elle à l’oreille. Allez à table ma jolie.
Nous voici donc de nouveau dans sa cuisine où je me saisis d’assiettes, de couverts et de verre afin de dresser la table pour deux personnes conformément à ses ordres. Je mets presque deux fois plus de temps avec ce maudit machin qui m’empêche de respirer et qui me force à me tenir aussi droit qu’un piquet. Mais j’essaye de me dire que c’est toujours mieux que le fouet. La table est vite mise et ma logeuse ajoute même deux cierges rouges qu’elle allume avant de me faire un petit clin d’oeil. Elle semble satisfaite et s’approche de moi avec un épais paquet dans les mains. Hésitant je l’interroge du regard lorsqu’elle me tend le paquet et elle me confirme qu’il m’est bien destiné et que donc je peux l’ouvrir. Pris au dépourvu je débale minutieusement le cadeau pour me retrouver avec une longue robe de soirée entre les mains, intégralement noir et avec une longue fente dans le dos.
-J’ai voulu faire un geste pour notre première soirée. Une soubrette c’est idéal pour le ménage mais pas pour une diner aux chandelles.
Aidé par ses mains je me retrouve donc à nouveau nu et ho soulagement suprême elle me retire même le corset. Je prend une profonde inspiration avant qu’elle ne m’aide à enfiler cette robe.
-La grande classe ma belle. Je n’ai pas de mérite je connaissais déjà tes mesures. Mais bon je suis quand même contente que tu la portes si bien.
Je rougis trop honteux pour répondre et détourne le regard. Je sais bien que je suis ridicule. Le silence est interrompu par la sonnerie du four. Toute radieuse elle s’en va alors et revient avec un plat de tartiflette qu’elle pose sur la table avant de s’asseoir.
-Tu peux t’asseoir. Me fait elle gentiment en m’indiquant la place en face d’elle.
Docile, je prends donc place. Mais bien vite un silence gênant, renforcé par le fait que je n’ose la regarder s’installe.
-Bon… Soupire t’elle. Je suppose que nous n’y couperons pas… Toi et moi on va devoir avoir une discussion à propos d’aujourd’hui, de ce qui s’est passé et surtout à propos de la suite.
J’acquiesce d’un hochement de tête.
-Afin que nous puissions avoir un véritable échange je te donne l’occasion de parler, sans te censurer. Aucune sanction ne sera prise tu peux donc parler en toutes libertés.
Trop de choses me passent par la tête en même temps, je n’arrive pas à faire le tri et j’ai surtout l’impression que le contre coup de la journée est en train de se faire sentir. Les larmes commencent à me monter…
-Respires profondément ma belle. Tu n’es pas obligé de parler tout de suite. Je vais me lancer en première d’accord?
J’hoche vivement la tête pour lui répondre.
-Oui… ça a été une rude journée pour toi. Mais il faut que tu saches que pour moi aussi et surtout il faut que tu comprennes, la première journée est toujours très dure, je devais t’inculquer la peur dès le début sinon ça aurait compliqué la suite. Crois moi je suis passé par là et ça évite pas mal de désagrément comme les tentatives d’évasion ou l’insolence… Mais toutes tes journées ne seront pas comme ça je t’assure. Allez dis quelque chose s’il te plait…
-Je ne dirais rien… Si vous me relâchez maintenant je vous promet de ne jamais rien dire Maîtresse.
L’air grave, elle s’enfonce dans son fauteuil en me regardant.
-Je ne te relâcherais pas. Je suis désolée mais tu dois faire une croix sur ta vie d’avant. Et crois moi, ce serait du gâchis d’avoir enduré tout ça pour abandonner maintenant, en plus tu as du potentiel, je t’assure que je sais sentir ce genre de choses.
-Du potentiel pour quoi?
-Pour t’épanouir dans la vie que j’ai à t’offrir. Bon ce n’est pas vraiment une surprise, je l’ai même toujours su et c’est pour cette raison que je t’ai choisie.
-Choisie?
-Oui, comme esclave. Le mot est violent mais la réalité de ta condition sera beaucoup moins sombre que ce que tu sembles te figurer.
-Difficile de vous croire après ce que vous m’avez fais…
Je ne sais pas comment j’ai pu formuler ça. Je pense que c’est sorti tout seul, la vérité sous sa forme la plus abrupte. Je comprends que j’ai été trop rude et tente de ratt****r le coup mais avant même que je n’ai pu prononcer un seul mot d’excuse elle me coupe:
-Ce n’est rien. Quand je t’ai donné la permission de parler j’étais sérieuse. Tu es libre de parler comme bon te semble. Mais pour te répondre, oui malgré ce que je t’ai fais aujourd’hui je suis très sérieuse lorsque je dis pouvoir te promettre une vie heureuse ici.
-Et si je la refuse?
-Tu as la liberté de parler ma chérie, crois moi c’est important pour ne pas devenir barge. Mais pas de refuser… Je suis navrée. Me dit elle sur un ton sincèrement désolé.
Je reste un moment désarçonné par l’étonnante bienveillance dont elle fait preuve mais je parviens à me ressaisir.
-Pourquoi moi?
-Je ne peux pas te répondre, pas encore. Et puis qu’est ce que ça change? C’est tombé sur toi alors autant t’y faire ma jolie.
-Pourquoi vous m’appelez ainsi?
-Mais parce que tu es jolie. Me répond t’elle avec un sourire charmant.
-Pourquoi au féminin?
-Parce que ça te va bien. Un peu comme cette robe.
-Je suis ridicule!
-Qu’est ce qui te fait dire ça? Tu n’as même pas pris le temps de te regarder dans un miroir!
-Parce que je le sais!
-Et sur quoi repose ta connaissance?
-Sur le fait que je sais que je suis à vomir comme ça!
-Alors tu es idiote! Non seulement c’est stupide de présager que tu es horrible sans même te regarder mais en plus c’est du beau gâchis car cette robe te va vraiment bien! Et non je ne dis pas ça pour me moquer je dis ça parce que oui je te trouve jolie là dedans.
Son ton est désormais emprunt d’une certaine fureur mais je la sens se contenir. Cette occasion qu’elle m’a laissé de m’exprimer est importante pour elle et je sens qu’elle fait de son mieux pour se contrôler. Nos regards se croisent comme deux lames en acier. Mon fort caractère est en train de ressortir tandis qu’elle fait de son mieux pour maintenir le sien sous contrôle. Elle ferme les yeux et pousse une profonde inspiration.
-J’essaye de t’aider, je pense que quelque part sous ta tête de mule tu en as conscience. Donc continuons à discuter mais évitons d’élever la voix, ça sera mieux pour nous deux d’accord?
N’étant de toutes façons pas en situation de force à cause des menottes je souffle un coup.
-D’accord Maîtresse.
-Irène.
-Pardon?
-Lors de nos moments intimes tu peux m’appeler Irène et me tutoyer.
-Donc c’est un moment intime là?
-On essaye de parler et de se montrer ce qu’on a sur le coeur. ça ne te semble pas intime à toi?
Un peu choqué par la pertinence de son argument je me contente d’acquiescer en hochant la tête.
-Tu aimes la tartiflette? Me demande t’elle gentiment.
-Oui elle est très bonne.
-Elle peut, elle a été faite avec ta sueur et ton sang.
-C’est un peu exagéré.
-Comment ça?
-Ben je n’ai pas réellement saigné ni transpiré.
Irène pose son verre comme surprise par ma réponse.
-Et sur la table de travail?
-Ben je les ai épluché…
-I see… Bon respires un coup et regardes tes mains s’il te plaît.
Je m’exécute et constate que mes doigts sont constellé d’une miriade de coupure et d’entailles plus ou moins profondes.
-Respire normalement. M’indique Irène en me voyant pâlir.
-Qu’est ce qui s’est passé?
-ça a été trop rude pour toi. Quand je t’ai sorti de la cage tu avais l’air presque en transe, pareil lorsque tu étais en train de couper les pommes de terre et sans faire exprès tu te tailladais les main. C’est pour ça que je t’ai fouetté dans le sous sol. Il fallait que je réveille.
-C’est possible ça?
-Je pensais pas que tu te montrais aussi sensible. Je suis désolée ça ne se reproduira plus.
-Quelle différence pour vous? Vous avez bien menacé de me tuer. Alors entre le fait de me charcuter les doigts ou de vous voir me charcuter avec votre fouet je ne vois pas de grandes nuances.
A son regard je comprend instantanément que je suis allé trop loin. Quel idiot!
Tandis que je me répands en excuses Maîtresse s’approche de moi. Je me met à genoux l’implorant. Elle se met alors à genoux face à moi et sans la moindre agressivité me saisit une main et la pose sur sa poitrine.
-Tu sens? Moi aussi j’ai un coeur. Et comme tout le monde je ne prendrais pas plaisir à être la méchante de l’histoire. Sincèrement je comprends que tu m’en veuille. Et j’espère que ta rancoeur disparaîtra pour que tu me laisses une chance. Mais en attendant s’il te plait fais attention à ce que tu me dis d’accord?
Surpris de m’en tirer à si bon compte mais aussi sincèrement touché par ses dires j’acquiesce une nouvelle fois.
-Très bien. Je t’assure que tu peux être heureuse avec ce que j’ai à t’offrir. Mais d’abord…
Elle marque une pause le temps pour elle de sortir un passeport, une carte d’identité et… Mon certificat de naissance…
-Pour te permettre de vivre pleinement qui tu es je dois faire disparaître qui tu as été. Je suis désolé ma douce, je sais que ce n’est pas agréable. Me dit elle en brûlant sous mes yeux les trois précieux document avec une des bougies.
Cette fois les larmes de tristesses coulent le long de mes joues. Je me met à pleurer détruisant au passage mon maquillage. Avec une tendresse presque maternelle Irène vient me blottir contre elle, me protégeant de ses grands bras et me murmurant des paroles réconfortantes. Entre deux hoquets de tristesse je parviens à articuler que je la hais qu’elle m’a détruit. Elle répond en me berçant et en me murmurant
-Non, je viens juste de te créer au contraire Amanda. Laisses toi aller ma chérie, je suis là. Je te promet que tu auras droits à une vie qui te rendra heureuse. Désarmé par la sincérité que je sens dans sa voix je me laisse bercer par ses paroles et ferme mes yeux.

A propos de l'auteur

HistoiresSexe

Je publie des histoires de sexe quotidiennes pour mes lecteurs.

Ajouter un commentaire

Cliquez ici pour poster un commentaire