Je dé**** de jour en jour dans le ruisseau. Je m’effraye. L’abîme où je
tombe semble n’avoir pas de fond. Irais-je jusqu’à l’irréparable ? En
attendant lorsque je me lève le matin je suis résolue à partir en chasse
ou en quête, junkie après sa dose. Auparavant petite fille je me parais
que pour ne plaire qu’à mon papa ou moi. A présent c’est pour aguicher
le mâle et qu’il veuille me sauter. J’ai sauté un jour le pas. Me
révélant à moi même. Le rideau de la vertu s’est déchiré. Ma vie m’a
paru un mensonge. Dois-je en vouloir au démon qui m’a précipité hors de
ce paradis ?
Le plus cruel est que tout cela au départ fut mélangé du plus bel amour.
Je ne me suis donné à un homme que pour les raisons les plus nobles et
il en a profité. J’aurais du mieux écouter ses sarcasmes. Il m’en a
prévenu. On n’aspire qu’à ce qui nous refuse et nous rejette. La vie me
pesait à l’époque tout emplie d’ennui. J’étais assurée de vieillir et de
n’avoir vécu ni pu me connaître et m’accomplir. Le miroir qu’on me
tendait me présenta alors une image singulière de moi. La beauté à
laquelle je pouvais prétendre cachait en fait une âme noire toute de
grimaces.
Le mot de putain me frappa au cœur. C’est ainsi que mon amant m’insultât
après que j’eus joui en sa présence dans les bras d’un autre auquel il
m’avait vendu une heure. La démonstration était faite. L’amour n’était
qu’un prétexte. Seul le feu de la luxure commandait à mon âme. Je ne
jouissais que foutue et humiliée par des mâles. Peu importe qu’il eurent
un visage pourvu que leur dard m’eurent labouré en toutes mes parties.
Le sentiment d’être abaissée ajoutait à mon plaisir. Je rêvais de
caniveau en guise de Paradis. L’Enfer m’était plus doux que ce dernier.
Cet amant un temps eût la charité de se repaître encore de moi me
prêtant à l’occasion à des amis et à des hommes de rencontre. Puis un
jour il m’abandonna tel une vieille chaussette. Je crus mourir. On eût
dit qu’on avait dérobé le sol sous mes pieds. Je dus affecter une
maladie pour que mon mari ne devinât pas ce terrible secret. Un temps je
quémandais à des amis de l’ex de vouloir me baiser mais ceux-ci même se
lassèrent. Je dus prendre la résolution de quérir seul mon gibier. Sur
le conseil d’un ami je vins à écumer des sites. Là je pouvais espérer
trouver des gens sans scrupule.
Avec ceux-ci étaient convenus le plus hâtif et sordide. J’avais quelques
loisirs le midi ou à la sortie du bureau. Je disposais dans le coffre de
tout un attirail de frusques, de maquillage et de produits de toilette
pour me refaire. Je conçois avec recul que je fus téméraire et
encourrais grand risque à me donner au premier inconnu. Celui-ci était
sommé de n’user et abuser de moi qu’une fois. Il ne bénéficierait pas
d’une séance de repêchage. Il devrait effectuer sa performance qu’en
cette fois ainsi qu’on fait avec une prostitué d’occasion en bord de route.
Cette perspective d’être saillie comme une professionnelle m’excitait. A
part que cela était gratuit et du seul fait d’un vice qui ravissait tous
ces hommes. En effet il y a quelque chose de pénible et prosaïque de
rémunérer une pauvre fille qui en fait son métier et affecte le plaisir
songeant résignée à une prochaine passe. Mes baiseurs savaient un peu de
mon autre vie bourgeoise et rangée. Avec une pointe de sadisme il me
jetait à la figure toutes sortes d’insultes dont certaines de mépris à
l’égard d’un mari qui tolérât qu’une truie chaque nuit se pelotât
innocente contre lui. Cette considération ajoutait à leur plaisir et au
mien.
Aux beaux jours mon activité se décupla. J’aimais sentir mon cul nu
fouetté par la brise d’avril après que ma culotte eût été arrachée et
jetée parfois à la fenêtre. Les fesses en étaient blanches et rougies
d’autant que certain malotrus aimaient à les fustiger. Je choisissais
qui plus est des bois ou des lieux où nous étions assurés d’être vue des
des voyeurs. Du reste peu loin il y avait d’autres voitures et d’autres
couples. Outre le sperme de l’amant je savais que j’en répandais
d’autres alentour. J’étais le centre de cette toile d’araignée. Reine de
la ruche où le désir bourdonnait. Je frémissais aux ombres furtives
entre les arbres.
Pour ajouter du piment à mes actes, je sortais volontiers du véhicule
pour qu’on me vit bien saillie contre le moteur ou un arbre. Je goûtais
qu’on s’en délecta au travers de jumelles. Voire même qu’on me filma.
Combien eus-je donné pour obtenir de me voir en image lointaine et
floutée. Vague brune dont on ravage le cul. J’eus un jour la surprise de
voir un de ces voyeurs s’enhardir et venir jusqu’à nous pour participer
et obtenir la part du gâteau. N’en pouvant plus de se branler seul, il
voulait répandre sa semence sur ma bouche et ma figure. Ce que j’admis.
Une autre fois un mâle plus viril et entreprenant m’enfila avec l’accord
de mon amant. Puis l’un l’autre émoustillés s’accordèrent devant tous à
me fourrer ensemble. Ce fut je crois un des sommets atteints de ma
carrière. Le soir même je m’en glorifiais sur le site. Nombre voulaient
à leur tour m’occire. J’étais de loin une des plus putains de ce lieu.
Je mettais un point d’honneur à exceller dans ma catégorie. Moi
jusque-là dénuée de tout amour propre ou ambition, je ne pouvais
supporter qu’on mit en doute ou dénigra mon talent. Je suçais notamment
tclle une chienne.
Il manquait cependant une corde à mon arc. Mon mari n’était pas peu fier
de son rang de notable de la région et qu’il eût une femme à son bras
encore si belle et que d’autres convoitaient cependant vainement car cet
imbécile se targuait qu’au lit je fus si froide ne pouvant concevoir que
je pus être un volcan en d’autres. Je fis en sorte de ne jamais
contredire cette réputation d ‘invétérée frigide que le sexe répugnait.
Ajoutez à cela que mon mari des plus réactionnaires n’avait assez de
mépris pour les migrants surtout s’ils étaient noirs ou arabes.
Cette aversion ne gagna qu’à donner de l’intérêt à des gens que je n’eus
pas sans cela remarqué. Bref bientôt je connus du goût pour la bite
notamment celle des noirs. Le déclic opérât le jour où je m’aperçus
qu’un type convoqué avait une belle couleur d’ébène. Je ne voulus trahir
de l’étonnement et fis en sorte qu’il fut content. Il honorait par son
membre éminent la réputation de sa race. Je ne fus pas peu impressionnée
autant que lui que mon cul absorba l’engin. La douleur première se mua
bientôt en un inextinguible plaisir. Ce fut mon premier nègre et ce ne
devait être le dernier. A présent sur le site j’affichais mon goût. La
barre de chocolat était mon Nirvana.
Je crus devoir aller au-delà. Ne fallait-il ajouter au danger ? Un de
mes amants nègres me mena un soir dans un estaminet empli de nombre de
ses coreligionnaires. Il y avait là d’autres garces de mon acabit
attirées par le nègre. Après avoir absorbé un peu plus que de raison
l’alcool je fus bientôt saillie dans les toilettes par des hommes. Je
rentrais saturée de sperme. Heureusement mon mari ce soir-là s’ennuyait
dans une réunion. J’étais fourbue. Mon anus n’avait jamais autant été
mis à l’épreuve. Sans prévenir j’y revins cette fois seule. Même
punition je fus sautée à nouveau. J’y devins familière. Ma réputation
étant établie.
Il était patent que mon genre attirait le black et notamment le jeune
voyou de cette race. Le midi notamment allais-je déjeuner dans des
Kebabs en l’autre bout de ville. Immanquablement on me repérait.
Quelques hardis décelaient la salope en quête de sensations fortes. Il
n’était pas rare que deux jeunes costauds monta en ma voiture pour aller
peu loin. Je les suçais tour à tour et puis admettaient qu’ils me
saillirent en même temps sur la banquette arrière. Je n’avais assez de
reconnaissance pour le concepteur du Renault Espace. J’adorais y
assouvir mon vice. L’espace infini ne m’effrayait pas.
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