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Chap 16 : Gothique lubrique (3/3)

Chap 16 : Gothique lubrique (3/3)



Maeva et moi avons élaboré une stratégie. On se verra chez moi dimanche soir. Je sais que mon coloc passe la nuit chez sa nana. On sera donc plus tranquille et ce sera plus discret.
Ce weekend là, je rentrerais chez mes parents comme prévu, et je ferais croire à Estelle que je reviens sur Nantes le lundi matin. Maeva de son côté, va pretexter qu’elle dort chez une amie, comme elle le fait de temps en temps.
Certes, j’aurais pu larguer Estelle, j’aurais dû la quitter, mais j’ai été lâche, car malgré tout, je me sentais bien avec elle.
Les jours précédents ce fameux dimanche, je vois Estelle tous les jours. Un coup chez moi, un coup en ville et parfois chez elle.
Maeva et moi, on fait profil bas, enfin surtout moi, car Maeva s’amuse à m’allumer.
Lors d’un repas, la coquine me chatouille les coucougnettes avec son pied sous la table.
Un matin, elle se pointe au petit déj’ dans la nuisette noire transparente dans laquelle je l’ai vu lors de notre premier entretien. Estelle lui fait la remarque que ce n’est pas une tenue adéquate en ma présence.
Elles s’embrouillent.
– Ca ne te gêne pas d’habitude
– Non, mais là, il y a mon mec
– Et alors, je n’ai pas à changer mes habitudes parce qu’il est là, si tu n’es pas contente, tu n’as qu’à dormir chez lui.
Pendant ce temps-là, mes yeux se régalent de la sculpturale gothique.

Un soir, Maeva a poussé un peu trop le bouchon. J’ai failli lui sauter dessus.
Nous étions tous les 3 devant la télé, lorsqu’Estelle se lève pour aller aux toilettes.
Maeva, assise en face de moi, a remonté sa jupe, m’offrant la vue de son minou tout lisse, pour la première fois. Elle a écarté ses lèvres avec ses doigts en ciseaux et elle m’a chuchoté:
– Elle n’attend que toi.
J’ai bandé comme un âne, avec une irrésistible envie de laper ce fruit défendu.

Bien évidemment, c’est Estelle qui bénéficiait à chaque fois de mon excitation. On faisait l’amour à chaque fois qu’on dormait ensemble, mais j’y prenais moins de plaisir. Premièrement parce que c’était tout le temps la même chose. Des ébats tendres et langoureux qui manquaient de piquant, et deuxièmement, j’étais de plus en plus obsédé par Maeva.

Dimanche soir. Je suis sur le qui-vive, attendant impatiemment l’arrivée de ma maîtresse.
Toc,toc,toc. Je lui ouvre. Un petit bisou sur les lèvres pour se dire bonjour.
– Estelle ne se doute de rien?
– Non c’est bon, elle m’a même souhaité bonne soirée en partant.
Maeva enlève son long manteau noir et là, fracture de la rétine.
Bottes, bas-résille, porte-jarretelles, corset avec seins débordant. Elle est bandante, renversante, sexy.
Nous avons passé une nuit fantastique, celle dont on se souvient toute sa vie. Une nuit de plaisir, de partage, de complicité, de sexe.
Maeva était mon moi féminin. Elle avait rapidement compris qu’elle était accroc au sexe et à la luxure. Depuis sa première fois, elle avait testé tout un tas d’expériences. Plaisirs sapphiques, délire anal qu’elle appréciait énormément, partouze, essais multiples de sextoys. Elle avait même songé à faire du porno. Autant vous dire que cette nuit là, on ne s’est pas ennuyé.
Elle s’est dénudée, ne gardant que ses bas-résille. J’ai enfin pu admirer ses seins nus. La perfection…95C. Des seins poirés, parfaitement dessinés, malléables à souhait. De petites auréoles roses surmontées de petits tétons bien rond avec un piercing anneau noir sur le droit. Bref une poitrine digne des plus belles « babes » d’Xhamster. Je n’en ai encore jamais vu d’aussi belle.

Nos corps à corps sont endiablés, brûlants, passionnés, torrides. Le récital est grandiose, en jouant le répertoire de nos envies. Préliminaires, 69, missionnaire, levrette, amazone, sodomie, sans mots crus, juste des Oh et des Ah. Du sexe, du sexe et rien que du sexe.

Quelques jour plus tard, la crise a éclaté. Notre emploi du temps, nous laisse deux heures de battement. Maeva me quémande expressément. Je la rejoins chez elle en milieu d’après-midi. Dans sa chambre, démarre une farandole de baisers, de caresses. Je la déshabille rapidement. J’empaume ses seins, les embrasse, j’aspire et gobe tétons et mamelons. Elle ronronne. Je masse ses fesses en les écartant. La diablesse s’allonge sur le lit. Le temps que je me mette nu, Maeva replie ses jambes, s’écartèle et se chauffe toute seule en se caressant la vulve, l’œil coquin. Cela me met en transe. Je bande instinctivement et me place entre les jambes de la beauté. Je suis en équilibre sur les genoux en me soutenant sur les siens. Je la regarde se doigter, la verge pointée vers elle. Je m’empoigne et je me branle doucement. On se mate, on se sourit, on se désire intensément.
Je me mets à califourchon sur ses seins, jambes pliées de chaque côté de ses épaules. Elle est prise au piège, ne pouvant plus mouvoir ses bras. Je lui tend ma queue qu’elle suce avec délice. Sa langue chaude tourne sur mon gland, je grogne.
Je sais qu’elle aime être maltraitée. Je l’att**** par les cheveux derrière le crâne et lui secoue la tête pour qu’elle me suce à mon rythme. Elle bave beaucoup, ne cessant de se tripoter le pistil.
« Glurp, glurp, glurp », elle m’avale comme une traînée à s’en étouffer, je jubile ma domination. Elle a les larmes aux yeux, son rimmel coule sur ses joues. Je me retire pour la laisser respirer. Elle halète:
– Encore!!!
Je réitère la sentence.
« Glurp,glurp,glurp ». Je la pousse à m’avaler jusqu’à la garde.
– Oh mon dieu, qu’est ce tu suces bien.
Je deviens vicieux, bestial. Je retire ma tige remplie de bave et lui claque la joue avec.
Je me lève, me retourne et m’assoie sur son visage. Elle me fouille le rectum avec sa langue en se masturbant massivement.
« Floc,Floc,Floc ». Elle mouille abondamment. Je suis surexcité, je beugle, sentant sa langue au fond de mon cul. Je me paluche de plus en plus vite au dessus d’elle et je jute en disséminant mon foutre sur ses seins et son ventre.
La jeune femme me sourit en étalant mon jus.
– Maintenant que tu as eu ce que tu voulais, tu vas t’occuper de moi.
Je regarde l’heure, nous avons encore le temps.
Maeva se met debout et pose un pied sur la rambarde de la tête de lit.
– Allez, dépêches-toi, j’attends.
Je me glisse sous elle, je pose mes mains sur ses fesses par son entrejambe et colle ma bouche sur son minou débordant de jus poisseux. Je darde ma langue, la lèche de bas en haut, écrasant ses lèvres visqueuses. Elle gémit à tout rompre, pinçant ses tétines, tirant sur son piercing. Elle subit passionnément mon broutage de foufoune. Je m’affaire sur son bouton d’amour, je le lape, le suce, l’aspire. Ses vocalises m’indiquent, qu’elle vient. Je la lèche de plus belles, elle a des spasmes, ses guiboles tremblent, elle jouit en déversant un flot de cyprine dans ma bouche que je bois volontiers.

Elle reprend son souffle, puis elle s’accroupie, un bras tendu en appui sur le matelas, l’autre main agrippe ma nuque, elle s’emboîte sur mon pieu, fièrement dressé. Elle démarre ses va-et-vient verticaux.
– On ne se protège pas? En la questionnant.
– On s’en fout, je ne tiens plus là.
En position du lotus, elle se baise sur ma queue, en se cambrant en arrière, nous sommes en totale symbiose, ne réfrénant aucun gémissement.
Elle coulisse rageusement sur moi, ses seins magnifiques gigotent dans tous les sens. Je suis sublimé par tant de luxure.
Maeva fatigue, se redresse sur les genoux, se colle à moi et m’entoure de ses bras. Ses globes en sueur s’écrasent contre mon torse, on s’emballe goulument. Je caresse ses fesses pendant qu’elle ondule du bassin.
Je titille son anus de la pulpe de mon majeur. Elle a compris le message. Front contre front, nez contre nez, elle me murmure:
– Tu veux?
– Oui et toi?
– Hum oui…
Elle se retourne à quatre pattes.
Je lui administre une feuille de rose bien humide. Elle gémit à nouveau, passe sa main entre ses jambes, ses doigts s’enroulent sur mon dard joufflu. Elle me branle pendant que je dilate son œillet.
Je me lève, fléchi les genoux pour être à la bonne hauteur et la pénètre lentement par derrière. Elle contracte son sphincter pour m’enserrer. J’accélère le mouvement, je la sodomise de plus en plus fort. Elle marmonne son plaisir:
– Ouh, oh, oui, prends-moi.
Je tiens le même langage:
– Hummmm, oui, j’adore tes fesses, tu m’excites trop.
Je la fourre profondément, faisant remuer ses seins en avant, en arrière.
Puis c’est elle qui dirige, reculant et avançant sur ma tige nervurée.
« Clap,clap,clap »
Chaque pénétration fait taper ses fesses contre mon bas ventre. Elle s’acharne:
– Vas-y, viens en moi, je veux te sentir éjaculer en moi.
Je reprends la main et lui offre quelques bonnes secousses bien profondes. Je sens que je vais jaillir. Encore un petit coup de rein, je me bloque en lui maintenant fermement la croupe, et vlan. Mes saccades liquides lui réchauffe l’intérieur du colon. Je suis laminé et m’écroule comme une loque sur le lit, le gland encore boursouflé.

Étendus l’un contre l’autre sur le lit, nous surveillons l’heure qui tourne.
– Tu devrais lui dire non?
– Oui, je vais lui parler
– Tu ne dis pas qu’on couche ensemble.
– Non je ne suis pas bête à ce point là.
– Sinon la cohabitation jusqu’à la fin de l’année va être compliquée.

Estelle est surprise de me voir déjà chez elle. Elle n’est pas dupe, elle se doute de quelque chose, surtout lorsqu’elle voit Maeva, les cheveux encore humides après s’être nettoyée de nos ébats, sous la douche.
On fait comme si de rien n’était. Mais certains mots, certains gestes, certains regards nous ont trahi.
Estelle nous lance un regard noir:
– Vous couchez ensemble depuis quand?
– Mais ça ne va pas, pourquoi tu dis ça?
– Ne me prends pas pour une conne, je vois bien comment tu la regarde. Et toi, Maeva c’est pareil, tu crois que je ne vois pas ton petit manège.
On est cramé, et nous lui avouons honteusement la vérité.
Elle se met à pleurer et s’enferme dans sa chambre.
– Bon, bah je crois que je vais y aller, dis-je à Maeva.
Sur le pas de la porte d’entrée, Estelle me rejoint en courant et me gifle en m’insultant. Je ne dis rien, je l’ai mérité. C’est la dernière fois que je l’ai vu.

J’ai eu Maeva au téléphone 2-3 jours plus tard.
– Comment ça se passe?
– Estelle t’en veut terriblement, et moi, c’est simple, elle ne me parle plus.
– Ca ne doit pas être simple…
– Oh, je m’en fout, de toute façon dans un mois, c’est la fin de l’année, et je vais sûrement aller sur Paris l’année prochaine, je ne la verrai plus.
– Et moi non plus.
– Ouais, dommage…tu fais quoi ce soir?
– Rien de spécial
– Je peux passer?
– Avec plaisir.

FIN

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