Je m’appelle Clémence Thermet et j’ai 31 ans. Déjà 10 ans… 10 ans que ma vie a basculé dans l’escorting, pour mon plus grand plaisir. Oui, je suis devenue pute, sans doute trop tôt, sans doute pas pour les bonnes raisons, mais pour rien au monde je ne regrette ce que j’ai fait, tant j’ai découvert de nouvelles choses sur moi-même et sur les hommes.
Quelques mots sur moi pour me présenter : je suis plutôt jolie, grande (1 mètre 80), blonde et gymnaste en compétition ; j’ai arrêté depuis, mais c’est la gym qui m’a permis de me réconcilier avec mon corps, moi qui le trouvais toujours trop grand, trop maigre, trop différent. Je travaille dans une entreprise de bâtiment ; ma spécialité est de restaurer des monuments historiques, et je suis parfois la seule femme sur ces chantiers de BTP ! Ma poitrine n’est pas très grosse mais mon 95B me convient parfaitement, et mes hanches sont marquées, faisant ressortir mes fesses sculptées par la compétition. Malgré tout, quand j’étais ado, je complexais beaucoup quand les garçons me traitaient de ficelle, de grande perche ou de girafe. Jusqu’à mes 18 ans, j’étais encore timide et vierge… plus pour très longtemps.
Tout a commencé avec Carlos, un mec formidable, le premier vrai amour de ma vie. Il était plus âgé que moi, beaucoup plus d’expérience, et libertin dans l’âme. Moi qui étais une oie blanche issue d’une bonne famille bourgeoise de l’Ouest parisien, j’ai vécu ma plus belle et ma plus intense expérience. Il y avait tout : l’amour, la confiance, la protection, le sexe, le plaisir, la brutalité, les interdits… En moins de 6 mois, Carlos m’avait ouvert un champ de possibilités que je n’aurais jamais imaginées, moi qui avais été élevée par des parents bien trop protecteurs. J’ai joui dans ses bras plus qu’avec n’importe qui ; mon ventre le demandait à chaque instant où j’étais séparée de lui ; mon corps jouissait de le recevoir au plus profond de moi.
Je me sentais bien avec lui ; nos âmes étaient comme liées l’une à l’autre. Avec lui j’oubliais tout : le temps, l’espace, mon éducation bornée, mes limites qu’il s’amusait à me faire franchir les unes après les autres. J’ai joui comme une damnée avec sa queue ; j’aimais plus que tout la sentir racler mes parois sèches avant qu’elles ne coulent de désir, j’implorais son pieu de me déchirer autant qu’il le pouvait. Je ne vivais que pour ces accouplements d’une sauvagerie qui aurait effrayé la gamine que j’étais peu de temps avant. Tout en lui m’excitait, et je n’étais rassasiée et comblée que lorsqu’il me défonçait comme une vraie salope, quand sa bite cognait à m’en rendre malade le fond de mon ventre, et que je le sentais labourer mes entrailles avec fureur. Il me faisait sentir que j’étais sa chienne, et ça me plaisait plus que tout. J’étais son trou à bite, son vide-couilles, son morceau de viande à massacrer.
Je me suis découvert aussi des penchants sombres, comme cette fois où, perdue de désir, ma vessie a échappé à mon contrôle à ma plus grande honte. Carlos n’a pas eu l’air d’être choqué ; bien au contraire, il m’a encouragée à me lâcher et à m’exciter, provoquant chez moi un orgasme trouble fait de visions de petite fille mélangées à une odeur de femme mûre. Ces jeux d’O me faisaient tressaillir et provoquaient en moi des ondes de plaisir, surtout quand Carlos m’honorait de sa pisse, enveloppant mon corps dans une douce chaleur tiède qui collait légèrement sur ma peau. Je l’ai goûtée, je l’ai bue, j’ai avalé des litres de lui par gorgées entières jusqu’à plus soif. J’ai tiré la dernière goutte de son urine bien des fois, heureuse d’avoir pu lui servir de réceptacle. Je frissonnais de désir et de dégoût quand son liquide douceâtre envahissait ma gorge pour se déverser au fond de mon estomac, me faisant sentir chienne à un point inimaginable. Nous vivions une fusion des corps et des esprits totale.
Et puis ce qui devait arriver arriva. Mes règles n’arrivaient pas. Un mois, puis deux… J’ai acheté un test de grossesse pour en avoir le cœur net et ce fut la catastrophe : j’étais enceinte de lui. J’étais enceinte de mon amour. J’étais si heureuse. Et si désespérée. Ça ne pouvait pas tomber à ce moment-là ! Mes études, ma carrière, mon avenir, tout allait s’écrouler par ma négligence, j’allais tout perdre de ce que j’entreprenais depuis si longtemps. Que dirait ma famille, elle qui n’aimait déjà pas mon Carlos ? Quels regards désapprobateurs devrais-je affronter ? Je pris donc la décision de tuer le fruit de notre amour, pour sauver mon avenir. Carlos ne pouvait pas m’accompagner ; il était triste de ne pas pouvoir garder cet enfant, la chair de sa chair, mais il comprenait mon choix. Je suis donc allée à l’hôpital avec une amie qui m’a soutenue dans cette épreuve, qui a été avec moi quand une partie de moi est sortie de mon ventre. Puis ce fut le trou noir. Peu de souvenirs. Le flou total.
Entre dépression et culpabilité, je trompais mon ennui en allant en concert, aux Solidays par exemple, autant pour me vider la tête que pour essayer d’avancer. Mon corps était loin de moi, loin de mes préoccupations, et j’avais un besoin irrépressible que l’on s’occupe de moi. J’ai prêté mon corps à qui voulait, échangeant du sexe amer et décevant contre quelques câlins entre des bras compatissants, parfois pas. Dès que quelqu’un semblait me porter de l’intérêt, je l’allumais à mort pour qu’il me prenne, acceptant l’inacceptable. Moi, la petite bourgeoise de Houdan, l’étudiante en bâtiment, voilà que j’étais prise en cave par des petites frappes qui me faisaient tourner, parfois avec capote, le plus souvent sans. Je me suis retrouvée la chatte en feu, couverte de foutre de la tête aux pieds. Dans le cul aussi ; on m’a remplie comme une outre avec des semences qui venaient de plusieurs connards, ces mêmes connards que j’avais allumés en faisant l’article de mon corps. Ils ne m’ont pas loupée : leur foutre coulait de tous mes orifices en cascades innommables.
Sur le chantier de l’église de Charonne que je dirigeais, j’ai vite eu la réputation de salope, et je ne crois pas avoir passé un jour sans me faire démolir par les ouvriers, tous âges, toutes provenances, tous fantasmes. Ma réputation a dépassé le cadre du chantier pour arriver aux oreilles des cadres de Vinci. Chaque cadre ou directeur venait prendre son dû et repartait avec des idées plus vicieuses encore pour la fois suivante. On m’a pénétrée, élargie, enculée, fistée, remplie, échangée, humiliée, défoncée, autant par revanche que par lubricité. Moi, la petite apprentie ingénieur bien sous tous rapports, voilà que je devenais la pire des putes…
Pute… À force de l’entendre, ce mot a résonné avec tout son sens. Le prononcer me mettait dans un état de transe à chaque fois ; j’avais l’impression de me faire payer en tendresse et affection, même si mon corps avait dépassé depuis longtemps les limites acceptables. Ma chatte est devenue énorme, tuméfiée, surdéveloppée, tandis que mon anus se creusait en forme d’entonnoir, quand il ne formait carrément pas une deuxième chatte boursouflée après la démolition en règle qu’il subissait chaque jour. Pute… pourquoi pas après tout ? J’étais encore étudiante, je manquais d’argent, et je prenais conscience du pouvoir du sexe sur les hommes. Et puis l’escorting attisait ma curiosité. J’ai donc décidé de passer le pas sur Internet, au gré des sites de petites annonces où des hommes exposaient leurs fantasmes.
C’est ainsi qu’à 21 ans, moi, Clémence, je faisais mes premiers pas en tant que pute. J’avais déjà roulé ma bosse, j’avais déjà tout vu, trop vu, trop vite. Mon corps ne m’appartenait plus ; il appartenait à ces centaines d’hommes qui m’avaient détruite à force de pénétrations atroces, à ces bites qui me démolissaient à chaque coup de reins hargneux. Alors j’ai pu enfin prendre ma revanche, du moins le croyais-je. En ce début d’année 2008, j’enchaînais les rendez-vous, je jouais de mon âge pour faire fondre ces messieurs tout en leur permettant d’assouvir leurs plus vils penchants. Sans capote encore – je n’en avais rien à faire à cette époque – je me faisais saillir comme la pire des putes, je me laissais souiller l’intérieur de mon corps, enchaînant les passes avec une excitation croissante à mesure que ma chatte dégoulinait et que mon porte-monnaie gonflait. C’était ma récompense à moi, et j’étais prête à aller très loin pour en avoir toujours plus.
Un client m’a prise avec son père, veuf depuis plusieurs années, ravi de voir qu’une jeune femme fraîche acceptait sa pénétration au Viagra. L’i****te et l’humanitaire dans une même passe. Un client s’est soulagé la vessie dans mon cul après une sodomie qui m’avait déchirée. J’ai senti mon ventre gonfler sous la pression de son flux et me brûler dans mon cul meurtri. Plusieurs m’ont fistée, la chatte ou le cul, parfois les deux en même temps. Qu’importe mes cris, seul comptait le résultat : avoir les poings enfoncés en moi jusqu’au poignet, dussé-je en mourir. Un autre a voulu me clouer les seins sur ma table basse ; j’ai eu très peur mais j’ai réussi à le faire partir sans qu’il réalise son méfait. Un autre m’a prise pour un morceau de viande à démolir. Une pénétration rude, bestiale, un écartèlement horrible une fois dedans…
Cette vie d’escort-girl m’a permis de redécouvrir mon corps, de décider enfin ce que j’en faisais ou pas, d’expulser cette rage d’avoir tué. Elle m’a redonné confiance en moi et m’a fait prendre conscience de ce que je valais. Et malgré les difficultés, elle a fait de moi une meilleure Clémence. Mon corps a morflé, mais il a élevé mon âme. Je poursuis mes activités en parallèle de ma carrière d’ingénieur, mais j’y prends désormais plus de plaisir ; je les réserve à mes moments de folie, quand j’ai envie de me sentir chatte.
Peut-être nous croiserons-nous ces jours-ci, qui sait…
Clémence Thermet
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