C’était la période de l’année que je détestais le plus. Non, ce n’était ni mon anniversaire, ni la Saint Valentin, ni même Noël… c’était la visite annuelle chez ma gynécologue. Ce n’est pas qu’elle étai désagréable, au contraire. Après un bon examen, nous papotions une bonne demi heure. Par contre, il ne fallait pas être pressée avec elle. Il ne me restait plus qu’à patienter dans la salle d’attente. De plus, elle était désagréable, cette salle d’attente : des posters de prévention contre le tabac (un piaf, tout gris, qui tousse au-dessus d’une ville polluée), les maladies sexuellement transmissibles (je pensais que le personnel soignant était déjà au courant de tout ça), de pots de fleurs qui ne devaient pas avoir vu la couleur de l’eau depuis une éternité, et, pour couronner le tout, des magazines people qui devaient dater de deux ans.
J’essayais de me concentrer sur ma lecture, un livre sur la psychologie de l’enfant traumatisé. La porte de la salle d’attente s’ouvrit sur la secrétaire :
– Vous pouvez vous installer, mademoiselle L. Le docteur S va arriver.
Je fus surprise :
– Le docteur B est absente ?
– Oui, elle a été hospitalisée d’urgence. Le docteur S la remplace.
Je me levai et me dirigeai dans le bureau. Ayant mes petites habitudes, je passai derrière le paravent et me déshabillai. J’allai me peser, me félicitant d’avoir perdu deux kilos.
J’entendis la porte s’ouvrir et se refermer :
– Mademoiselle Anne L ?
Je me retournai, surprise d’entendre une voix masculine : je vis un homme, d’une quarantaine d’années, en blouse blanche, sur un jean, dans l’encadrement de la porte, mon dossier à la main.
– Oui ?
– Je suis le docteur Alex S. je remplace le docteur B, durant son absence. J’espère que cela ne vous pose pas de problème.
– Bein, je n’ai pas vraiment le choix.
Il me laissa passer devant lui dans la salle d’examen. J’ôtai mon soutien gorge et mon string, sous le regard du médecin. Je me retournai et le vis devant moi. Son regard se promenait sur moi sans aucune gêne. Je mis les poings sur mes hanches :
– Ça va ? Vous vous êtes bien rincé l’œil ?
– Comme vous le savez, un examen clinique commence par une bonne observation du sujet. Installez vous.
Je m’installai sur la table, surprise du plaisir que je prenais à savoir qu’il me regardait. Je glissai bien les fesses au bord de la table et m’allongeai. Il s’approcha et commença à me palper les seins. Ses mains étaient chaudes. Ses doigts me malaxaient les seins, à la recherche de nodules, au-dessus, en dessous, sur les côtés. Ses doigts frôlèrent mon mamelon qui réagit aussitôt.
– Très sensible, dit il.
– Oui, très sensible….
Il passa à l’examen de l’autre sein. Je levai les bras au-dessus de ma tête non seulement pour lui pour lui faciliter l’examen mais aussi pour mieux apprécier celui-ci. Je laissai échapper un gémissement :
– Je vous fais mal ?
– Non, bien au contraire. Votre examen est plus agréable que celui du docteur B.
Il se passa la langue sur les lèvres et ne put résister à pincer mon téton au passage.
– C’est tout ? Lui demandai-je.
Il eut un sourire gourmand :
– Qu’attendez vous donc ?
– Un examen, bien approfondi.
– J’y arrive.
Il enfila une paire de gants et, pendant que je glissai mes pieds sur les étriers, s’assit sur un tabouret, entre mes cuisses relevées. Quelques années auparavant, je me serais sentie gênée de me montrer ainsi devant un homme, encore plus inconnu. Mais depuis mes vacances, j’étais à la recherche du plaisir, où qu’il soit…
Il posa une main sur mon pubis épilée et écarta mes lèvres.
– Avez-vous des problèmes de lubrification ?
– Non, je ne crois pas.
Il sourit de nouveau. Il glissa ses doigts entre mes lèvres :
– En effet, très réactive.
Il joua sur le mécanisme de la table pour m’écarter plus les cuisses. Avec un sourire, il sortit un spéculum en inox qu’il posa sur la table d’examen. Il mit un lubrifiant sur le bout de ses doigts. Une main sur mon bas ventre, il glissa un doigt entre mes lèvres ouvertes. Je soufflai profondément pour me détendre lorsqu’il glissa son deuxième doigt. Je le sentais explorer mon intimité avec plaisir. Je fermai les yeux, appréciant ses délicieux va et vient. Je laissai échapper un soupir de plaisir. Il se redressa entre mes jambes :
– Un problème ?
– Non, aucun. Poursuivez.
Il ressortit ses doigts, très lentement. Il s’attarda un instant à me caresser les lèvres, avant de prendre son spéculum. Il m’écarta de nouveau les lèvres et introduisit d’un geste ferme le spéculum. Nouveau soupir, nouveau plaisir lorsqu’il commença à écarter les branches de l’appareil. J’appréciais son souffle chaud sur mes lèvres ouvertes. Il prit un écouvillon et fit un prélèvement.
Il posa sa main de nouveau sur mon pubis et écarta mes lèvres pour regarder mon clitoris. Il passa le pouce dessus, m’arrachant un petit cri.
– Eh bien… en voilà une réaction…
Je redressai la tête :
– Je n’y peux rien, si vous touchez des zones sensibles…
Il referma le spéculum et le retira doucement.
– Très bien. Je vais envoyer l’échantillon pour votre frottis, et vous passerez prendre les résultats la semaine prochaine.
Avec regrets, j’allai me lever de la table, quand il m’arrêta. Il prit un gant jetable, qu’il mouilla copieusement avant de m’essuyer consciencieusement le sexe. Je fus surprise, ma gynéco habituelle me laissait le faire. Il constata mon étonnement et me sourit, avant de glisser ses longs doigts en moi avec force, m’arrachant un cri. Il se leva et se colla contre moi :
– Vous en aviez envie, depuis le début.
Je calai bien mes pieds sur les étriers :
– Vous aussi. Qu’attendez vous ?
Un troisième doigt rejoignit les deux premiers, me faisant cambrer. Sa main plaque mon bassin sur la table. Il tourna sa ma main et je sentis son pouce contre mon anus :
– Examen approfondi, se contenta t’il de dire.
J’avais toujours du mal à me détendre. Il retira ses doigts et entreprit de me lécher. Je sentais sa langue glisser entre mes lèvres, les écartant des doigts. Il s’amusa à aspirer mon clito, génial… sa langue glissa vers le bas, léchant le pourtour de mon anus, cherchant à le détendre. Mes mains caressèrent mon ventre et remontèrent sous mes seins. Je me les malaxais, titillant mes mamelons, les pinçant.
Je sentais son pouce travailler mon anus avec fermeté. Il leva la tête et me sourit en glissant son doigt dans mon trou, tandis que ces autres doigts glissèrent dans mon vagin. Il se leva de son tabouret et se coucha sur moi. Il faisait glisser ses doigts de plus en plus profondément. Je lui pris la tête entre mes mains et le dirigea vers mes seins. Il suça mon téton avec avidité, le mordillant férocement. Je gémissais de plaisir, me tortillant sous lui. Ses doigts me comblaient. Il se dégagea brusquement et se redressa. Il ouvrit sa blouse et défit son pantalon. Son gland turgescent surgit comme un diable de sa boite. M’écartant plus les jambes à me faire gémir, il saisit mes hanches et d’un coup me pénétra avec force. Son visage crispé trahissait son besoin d’en finir au plus vite.
Chaque coup de butoir ébranlait la table, m’arrachant un cri de plaisir.
Dans un rugissement, il jouit en moi. J’ignorais depuis quand il se retenait, mais l’effet avait été violent. Il me laissa pantelante, le temps de s’essuyer.
Je restais sur la table, une main me caressant le sein mordillé, l’autre descendant sur mon sexe maculé de sperme. Mes doigts se glissèrent dans ma fente, reproduisant l’examen.
Il se retourna, étonné :
– Vous n’en avez pas eu assez ?
Je me relevai :
– J’espère mieux, quand je viendrai chercher mes résultats.
Devant lui, je me lavai et me rhabillai.
– A la semaine prochaine… prévoyez un examen plus long.
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