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Ma soeur Faten 2

Ma soeur Faten 2



Ma sœur Faten.

Chapitre 2/4

La fraîcheur de la nuit s’installait, plus de lumière, sauf celle des phares de véhicules qui roulaient dans l’autre sens et nous éclairaient un instant. Le silence total, même les hommes, assis devant, somnolaient. Je pensais être le seul à rester éveillé. Mon cerveau travaillait uniquement sur un seul sujet que je réussissais, des fois, à l’envoyer au subconscient, mais ca refaisait surface très vite. Quand soudain, un poids sur mon épaule, me fit retourner, FATEN avait posé sa tête dessus. Je la regardai, elle dormait et c’était ma mère, en s’allongeant sur elle, qui l’avait poussée vers moi. En me tournant, ma joue effleura sa tête, tout mon corps se raidit. mais je restai de marbre sur le moment et quand j’ai voulu libérer un peu mon corps, FATEN s’affala sur mes genoux, son visage posé sur mon sexe, sa poitrine sur ma jambe, une main sur mon genou. J’en devins rouge et fortement gêné, j’en suffoquai, un malaise étrange me prit à la gorge, je ne pouvais plus avaler ma salive. Il me fallut un bon moment pour reprendre mes esprits. Le décor était le suivant, ma mère avait posé sa tête sur le derrière de FATEN et la nièce sur celui de ma mère. Sur le siège arrière, ça dormait pêle-mêle et devant, le barbu était réveillé, il revenait à la discussion en donnant une conférence au chauffeur, ce dernier ne répondait que des : « Je ne sais pas, ça ? » « C’est vrai ? » « Alors, c’est comme… ? » « Mais, on disait… ? ».

Enfin, mon regard se porta sur le corps de FATEN, je la regardai dormir comme un ange, elle était très fatiguée, ça se voyait. Et ce fut, à ce moment-là, que j’ai vu que mon bras était posé sur son corps. Entre le retirer ou le laisser, un temps très court pour prendre la décision, mais ça parut très long. Puis mon cerveau dériva vers le mal, ma sœur était endormie, donc elle ne le saura pas et moi, depuis que j’étais devenu adulte, je n’avais pas eu l’occasion de toucher un corps de femme. Mon seul problème et là, il fallait que je fasse très attention, malgré qu’il faisait sombre, je devais faire très attention à la brute. Je retirai mon bras, doucement, jusqu’à ce que ma main soit sur son flanc et glissai ma main vers sa poitrine et son derrière. Ça m’a pris un temps fou pour me décider à aller vers le postérieur. Je n’avais pas le courage de glisser ma main pour la caresser, mais je la posai, puis j’avançai pour la poser un peu plus loin, jusqu’a ce que je l’aie posée sur sa fesse. Là, j’ai écarté tous mes doigts pour prendre un grand espace et les faire glisser sur son derrière. Et ce n’était pas facile, entre le vouloir dans ma tête et le faire réellement, mais l’envie était très forte de toucher le derrière d’une femme, l’occasion ne se renouvellera peut-être jamais, le temps pressait, elle risquait de se réveiller.

En même temps que je réfléchissais, mon doigt, mon petit doigt glissa un peu, explora coin par coin. Vous savez que les femmes des barbus portent une tenue où rien ne filtre de son corps, sauf que la tenue d’été est légère par rapport à celle d’hiver qui est en toile comme la bâche d’un camion. Ma main, ainsi posée, tremblait sur son derrière, j’ai dû la retirer par deux fois. À chaque fois, je ne la posais pas au même endroit, mais il m’avait semblé qu’elle ne portait pas de culotte, ce qui n’était pas pour arranger mes affaires. Je n’avais fait attention à mon sexe que lorsque j’ai senti que j’avais très mal. Il était bandé et broyé dans mon pantalon, mais j’étais obsédé de la toucher à ses parties génitales et je suis arrivé à la toucher légèrement du doigt sur le sexe et là, j’ai eu la conviction qu’elle ne portait pas de culotte. Et ce qui se passa par la suite, je n’ai pas su. Est-ce parce que je l’avais touchée au sexe, ou qu’elle ait bougé, comme on le fait dans le sommeil ? Elle s’est relevée, tout en poussant maman à le faire aussi. Mais ce qui est sûr, elle n’avait pas vu que c’était ma main.

J’ai, aussitôt, fait de mettre mes bras l’un sur l’autre, sur le siège du chauffeur; laissant reposer ma tête sur mes bras, faisant l’endormi. C’était reposant, aussi bien pour mon corps et plus particulièrement pour mon sexe, que j’ai réussi à libérer de cette fâcheuse position. Je suis resté ainsi plus d’un quart d’heure où rien ne se produisit. C’était une position fatigante, je me redressai en arrière, on aurait dit qu’elle n’attendait que ça pour reprendre la position d’avant, mettant sa tête sur mes genoux, mais cette fois, c’est sa nuque qui reposait sur. Sa tête, tournée de côté, ses bras relâchés, ce qui laissait une très belle et généreuse poitrine bien proportionnée sur ce corps. Mes yeux, légèrement ouverts pour bien voir et transmettre les renseignements utiles au cerveau, qui me donna l’ordre de poser mon bras sur cette poitrine. Ce que je fis sans hésiter. Mon bras longea les 2 seins que je trouvai durs et petits, mais je crois qu’elle ne portait pas de soutien-gorge également et pour avoir le cœur net, j’ai réussi à poser ma main sur un des seins. Là, j’étais formel, elle ne portait ni soutien, ni culotte. Ces barbus sont fous, mais c’était une aubaine, j’en profitai pour la toucher. Même si elle s’était réveillée, elle aurait pensé que c’était un geste naturel pour une personne endormie. Je me suis bien servi, déplacé ma main, de temps à autre, d’un sein à l’autre, d’une partie à l’autre de ce corps, sans m’attarder plus de 10 secondes. Et à une demi-heure de chez nous, nous avons eu une crevaison et tous se sont réveillés. Chacun a repris sa place, la discussion a de nouveau repris, sans incident jusqu’a l’arrivée.

Allongé sur un divan, mais je ne suis pas arrivé à trouver le sommeil. Je réfléchissais à ce que je venais de faire. C’était vil et mesquin, sans entrer dans les détails de la religion. D’un autre côté, je trouvais que c’était tentant, tant que la personne ne se rendait compte de rien. J’étais en présence d’une poupée gonflable. je me suis demandé que depuis que j’avais dépassé l’âge de la puberté, je réalisais mes fantasmes sur des actrices, des filles quelconques en me masturbant et c’est tout. Alors que c’était possible avec mes sœurs, j’avais maintes occasions de les caresser sans qu’elles se doutent de mes intentions, mais je n’avais jamais osé, dommage. À mon réveil, le matin vers les coups de midi, ils sont tous rentrés chez eux et c’est la routine et comme d’habitude, un tour au café du coin, sinon le cyber le plus proche.

Une année après, tout ce passage de ma vie fut oublié et effacé de ma mémoire. Un jour, je reçus, sur mon Mobile, un appel de mon beau-frère :

« Salem, c’est moi (la brute) !
– Allo, oui, ça va ?
– Tu es où ? Boulot ou chez toi ?
– Je suis chez mes parents !
– S’il te plaît, ça ne te gêne pas de faire un saut chez moi ?
– Je ne sais pas, mais je rentre dans deux jours au boulot, tu ne peux pas me dire ce que tu veux au téléphone ? »

Entre nous, je l’avais toujours détesté et je n’avais jamais mis les pieds chez lui, il y a de cela une année et demi, d’ailleurs, je ne connaissais même pas son adresse.

« Non, pas au téléphone, FATEN à besoin de toi !
– Elle est souffrante ?
– Non, mais il faut que tu viennes !
– Bon, je viendrai demain !
– Non, ce soir et avant 17 heures !
– OK, j’essayerai !
– Non, je compte sur toi !
– OK… ! »

Qu’est-ce qu’il me voulait ce con, je ne l’aimais pas du tout et tous les barbus de la terre.
FATEN était souffrante et il ne voulait pas m’affoler, peut-être ceci, peut-être cela. La seule chose que je ne voulais, c’est qu’il l’ait battue et qu’il me demande de venir chez lui pour ramener ma sœur chez nous.

Ma tête avait mal, à force de penser. J’étais, à ce moment, au café. J’ai pris congé de mon ami et je suis rentré directement chez moi. J’en ai fait part à ma mère qui m’a conseillé d’y aller au plus vite, elle doit être malade, elle est sans nouvelles d’elle d’au moins trois mois. Juste après le déjeuner, j’ai pris le train à 15 heures. J’étais dans le quartier, je ne connaissais pas la maison. Je l’ai appelé au téléphone, il est venu à ma rencontre et au lieu de rentrer directement chez lui, il me demanda de marcher un peu, ce que nous avions fait, dans le but de me dire ce qu’il attendait de moi. Il m’avait fait venir pour tenir compagnie à ma sœur durant son absence de deux jours, il devait se rendre a une conférence que devait animer une importante personnalité religieuse venant du Moyen-Orient. C’était une question de vie ou de mort pour lui. Comme je me rendais au boulot dans deux jours et que j’étais dans l’impossibilité d’accepter, je lui ai posé une question bête :

« Ta conférence pourrait durer plus d’une journée, tu aurais mieux fait de dire à ton père ou un de tes frères de rester avec ta femme ! »

Sa réponse brusque et méchante m’a un peu fait peur :

« Je n’ai confiance en personne et puis, la religion l’interdit ! »

Ça m’a paru bizarre que la religion interdise le père ?
Je n’ai même pas eu le temps de reprendre mon souffle que nous étions arrivés, il habite un appartement au 1er étage d’un immeuble composé de 2 pièces et une cuisine.
FATEN était très contente de me voir. Elle n’arrêtait pas de demander des nouvelles de ma mère. Pendant qu’elle me parlait, lui, il était déjà prêt a partir, un sac dans la main :

« Allez, à demain, les autres doivent m’attendre, à l’heure qu’il est ! Dit-il.
– Allez, repose-toi pendant que je te prépare quelque chose à manger !
– Non, ne te fatigue pas, j’ai déjà mangé chez nous !
– Alors, juste un café ! »

Pendant que je faisais connaissance avec les lieux, j’étais dans la pièce d’une superficie de 3/3, utilisée comme salon d’honneur, mais quel salon, il y a deux matelas recouverts de tissu, avec de grands oreillers et deux poufs du même tissu, ce qu’on appelle, chez nous, un salon arabe. Au milieu, une petite table basse, plus à l’écart, une autre où était posé, dessus, une télévision, petit format et le seul objet du siècle, un PC placé dans l’angle, faisant face à la télé, mais pas de tableau, c’était sinistre. Sans attendre son retour, je suis sorti à la recherche des toilettes, j’avais une forte envie de pisser. En passant par la salle de bain, j’ai remarqué qu’elle était lugubre, pas de glace, pas de parfum ou tous autres pour soins. Un panier à linge sale et c’est tout.

Le couloir était aussi lugubre, pas même un petit tableau. Je me suis dit que la chambre à coucher ne devait pas déroger à la règle.
Enfin, c’était leur vie, je n’avais pas à m’en mêler. Justement, FATEN fit son entrée dans le salon avec un plateau sur les bras. Elle me verse du café au lait et des gâteaux, préparés par elle.

Tout en mangeant, nous discutions de tout, surtout de la famille, du travail, mais elle évitait de me parler d’elle ou de son mari, mais j’avais un pressentiment qu’elle était malheureuse, même si elle faisait tout pour le cacher.
Après la pause café, j’ai profité pour lui dire que je sortais faire un tour dans leur ville. Je lui ai proposé de venir avec moi, elle a refusée gentiment me disant qu’elle avait beaucoup de choses à faire. Je ne l’ai pas crue, mais avais-je le choix ? J’ai vadrouillé un peu partout dans la ville, quand j’ai emprunté les escaliers, il faisait déjà nuit.
Je n’ai pas eu le temps de frapper à la porte qu’elle s’est ouverte :

« Où étais-tu, j’étais inquiète ! me demanda-t-elle.
– Je faisais connaissance avec la ville ! » Lui dis-je.

Elle me céda le passage, je passai directement au salon. La table était prête, bien garnie.

« Tu préfères manger ici ou dans la cuisine ?
– Aucune importance, je n’ai pas faim, aussi !
– Tu as mangé dehors ? Me dit-elle, avec un ton de reproche.
– Non, le petit-déjeuner de tout à l’heure était consistant, voila c’est tout !
– Non, il faut que tu manges, tu ne veux pas que maman me reproche de laisser son fils ! Le dit-elle, avec le sourire.
– Et bien, pour ne pas te décevoir, j’en mangerai un peu ! »

Au moment de prendre la fourchette, j’ai remarqué quelque chose de nouveau, tout à l’heure, ma sœur portait une longue robe qui lui arrivait aux pieds et aux mains, maintenant, c’est une mini robe qu’elle porte, mais c’est surtout la blancheur de ses jambes, de ses bras et de son cou, qui a attiré mon regard.
Elle était à moitie assise sur ses talons, en face de moi, ce qui faisait que sa robe ou sa mini robe dévoilait ses jambes bien blanches. Je me sentis coupable de jeter un regard sur ses jambes, mon visage devient rouge de honte et j’abaissai ma tête vers mon assiette.
Elle me parlait, je lui répondais sans relever ma tête, j’avais trop honte.
Et c’est au moment où elle a dit : « Oh, pardon, j’ai oublié de ramener des serviettes ! », que j’ai compris qu’elle sortait de la pièce, que j’ai osé relever, timidement, ma tête et, avant qu’elle ne sorte complètement du salon, j’ai vu qu’elle dandinait des fesses et voilà que ma mémoire me rejette en plein les yeux de ce qui s’est passé, il y a une année et la première pensée : « est-ce qu’elle ne porte toujours pas de culotte ? ».

Elle revint avec une serviette dans la main, une nouvelle remarque, ses longs cheveux qui lui arrivaient à la taille, allaient merveilleusement bien avec son corps.
Elle s’assit, cette fois, sur un sofa, la mini robe remonta, elle était à deux doigts de me faire découvrir l’interdit, mais je n’ose pas mettre un œil.
Trop gêné par la situation, je me levai en prenant le plateau pour le ramener à la cuisine.

« Mai, qu’est-ce que tu fais ? Demanda-t-elle.
– Rien, je t’aide… !
– Non, ce n’est pas ton rôle, c’est le mien, assieds-toi ! Elle s’est levée rapidement, je n’ai pas voulu lui donner le plateau.
– Laisse, je veux t’aider !
– Non, ce n’est pas ton rôle ! »

Je ne l’écoute pas… ! « Par où la cuisine ?, demandai-je. Et je sortis, elle m’emboîta le pas et derrière moi, elle essaya de me prendre le plateau des mains, j’ai résisté, elle a continué et j’ai presque atterri par terre, mais c’est tout son corps qui fut sur le mien, en particulier, sa poitrine sur mon dos. Ce qui nous a valu, à tous les deux, un temps d’arrêt, puis elle éclata de rire :

« Tu te souviens, me dit-elle, que tu étais toujours chouchouté par maman et qu’elle gardait, toujours caché, les friandises, de peur qu’on les retrouve, nous les filles, mais moi, je t’ai toujours attendu au tournant ! Un jour, tu avais un morceau de gâteau que tu tenais dans la main, tu jalousais notre petite sœur, je suis venue à pas de loup, derrière toi et en voulant te le prendre des mains, comme ce soir, je te l’avais fait tomber des mains et malgré ça, tu l’as ramassé en morceau et tu l’as mangé, tu te souviens ?
– Ce dont je m’en souviens, je voulais toujours me venger de tes vilains tours, mais de toujours, tu as eu le dernier mot avec moi !
– Tu m’as pardonnée ou tu comptes toujours te venger ? »

Son regard souriant m’a fait éclater de rire, parce que je me suis souvenu d’un truc ou d’un mauvais quart d’heure qu’elle a passé.

« Alors, qu’est-ce qui te fait rire ? »

Je n’ai pas pu m’arrêter de rire.

« Qu’est-ce qui te fait rire comme ça ? Arrête et raconte-moi, pour que, moi aussi, j’en rie, j’en ai besoin de rire ! »

Je lui fais signe de la main, non.
Je ne pouvais pas lui raconter l’incident, maintenant, à l’âge adulte.

« Je t’en prie, raconte-mo, ça fait longtemps que je n’ai pas ri de bon cœur !Et, ne s’arrêtant pas aux paroles, elle s’était approchée de moi, me serrant fortement les mains, m’embrassant sur la joue.
– OK, OK, je vais te raconter, mais… !
– Il n’y a pas de mais, raconte… !
– Bien, voilà, un soir, nous dînions ensemble, toi, moi, ma petite sœur et les parents, j’avais pété et ça avait fait un grand bruit, mon salut, ce fut ma petite sœur qui t’avait désignée du doigt comme la coupable et moi, j’ai enfoncé le clou en me bouchant les narines en te visant, ce qui avait fait de toi, la coupable !
Mon père, sans attendre que tu dises quoi que ce soit, t’ordonna de quitter la table !
– Malpolie, tu as voulu te justifier, ma mère en rajouta :
– Et tu as le culot d’ouvrir ta bouche, dehors ! Tu es sortie en pleurant.
– Ah bon, c’est ça qui te fait rire ? Elle me regarda, les mains sur ses hanches, passa devant moi, dans cuisine.
– Je vais te punir, tu laveras la vaisselle pour m’avoir culpabilisée pour une faute que je n’avais pas commise ! »

Je lui fis signe par un oui de la tête. J’entrai en premier, il n’y avait rien de particulier dans cette cuisine, c’était aussi sinistre que le reste de la maison, mais pour lui faire plaisir, j’ai dit que c’était bien et c’est vers la fenêtre que je me suis placé pour regarder dehors. J’ai senti son souffle dans la nuque avant qu’elle ne me dise :

« D’ici, on a une belle vue de la ville, c’est mon coin préféré pour méditer ! » Me dit-elle.

Puis, elle a posé son bras autour de mon cou et c’est la moitié de son corps qui était collé à moi, j’étais très, très gêné. Elle commença à parler du passé, de l’avenir. Je ne l’écoutais pas, sa poitrine sur mon bras et la partie de son corps sur mon postérieur.

« Mais c’est dommage… ! » Dit-elle.

Pourtant, elle avait l’air très calme, je me suis dit : « heureusement ! ». Nous discutâmes un peu de ses projets pour la cuisine, retaper le plafond, reculer le mur. Puis, elle me prit la main et me dit : « suis-moi, laisse tomber la vaisselle, je m’en chargerai plus tard ! ». Nous passâmes dans sa chambre.et là, je tombai des nues. La chambre ressemblait à celle des mille et une nuits. Un grand lit et tout autour lit de la princesse et contre les murs, des tapis persans et des canapés couverts de tissu comme des tapis, c’était très beau à voir. Pas de garde-robe, ni de table de chevet, rien. Sans hésiter, je dis que ces fanatiques ne vivent que pour le sexe. Elle ne m’a pas laissé sur ma faim, elle m’a donné la réponse tout de suite. Un décor de rêve, mais c’est dommage. Elle quitte en premier, je suis resté à admirer cette chambre, puis je me souviens de ce qu’elle m’a dit : « à quoi bon ? ».

Qu’est-ce qu’elle voulait dire ? C’était la énième fois qu’elle disait : « c’est dommage ? ». Aurais-je dû lui poser la question ?
Je retournai au salon, je m’allongeai sur un matelas, l’air pensif.
Je n’aurais pas dû accepter de venir, j’étais très mal à l’aise. Il n’avait qu’a se débrouiller avec sa femme.
Je n’avais pas à lui poser la question, si elle avait envie de me le dire, elle me le dirait.
Elle revint, vêtue cette fois-ci, d’un joli ensemble en soie de couleur blanche, un pantalon très étroit et le chemisier également, avec, dans les mains, une assiette, de 2 pommes et 2 couteaux. Elle était très belle dans cette tenue et on aurait dit ce n’était plus la même, elle était redevenue la sœur que je connaissais, la belle sœur, toujours le sourire aux lèvres.

« Alors, qu’est-ce que tu attends pour prendre une pomme ?
– Oh pardon, je n’ai pas fait attention !
– Quoi, moi en chair et en os, qui me prenait pour la plus belle fille du monde, comme tu me le disais dans le temps, passe inaperçue, alors si je comprends bien, ta petite copine est plus belle que moi ?
– Non, ce n’est pas ça, j’étais ailleurs, j’étais dans la base pétrolière ! »

Je prends une pomme. Elle s’allonge sur le matelas qui fait angle droit avec le mien. Elle croque la pomme, tout en mettant en marche la télévision.

« C’est l’heure de ma série télévisée préférée ! Dit-elle.
.. Désolée, mon cher frère, mais chez moi, impossible de zapper, tu n’as droit qu’aux chaines religieuses ! »

Je la regarde, elle est trop branchée. J’ai essayé d’en faire autant, mais c’était impossible.

« Tu comptes te marier quand… ?
– Quoi… ?
– Te marier !
– Moi, jamais… ! Lui dis-je, sans réfléchir.
– Jamais, ma mère ne l’entendra pas de cette oreille, ou tu trouves une fille, ou c’est elle qui le fera ! »

Je me tais un instant.

« Si tu veux, je suis là pour te trouver une très jolie princesse !
– Comme toi, j’accepte !
– Comme moi, plus belle que toutes les filles que tu as connues, mais je crois que tu en as déjà une, elle est belle ?
– Écoute, je suis trop jeune pour me marier, il faut d’abord que je fasse mon avenir !
– Oh oui, tu as raison, mais je te conseille de ne laisser personne t’influencer dans ta décision, le mariage n’est pas un jeu d’enfant !
Si tu le rates, tu en souffriras toute ta vie ! » (Suite).

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