Nous avions occupé le gîte pendant six jours, Sarah et moi, avec nos amis Marc et Elisa. C’était une vieille maison refaite à neuf, située dans un petit village des Pyrénées. Le matin de notre départ, je me suis réveillé bien après les autres. C’est Sarah qui vint me secouer l’épaule en disant :
« Oh hé, debout là-dedans ! On a chargé tous les bagages dans la voiture, mais je t’ai préparé du café. On va faire un tour au marché sur la place du village, puis on t’attendra sur la terrasse du petit troquet. »
Elle m’embrassa et sortit de la chambre.
Il était presque midi, heure à laquelle on était sensés libérer le gite.
J’ai entendu Sarah descendre les escaliers, puis claquer la porte d’entrée de la maison. Je me suis dressé sur un coude, puis assis au bord du lit. La veille, nous avions beaucoup bu et j’avais eu du mal à m’endormir. J’avais une petite gueule de bois.
Je pris une douche rapide et passai un caleçon et un t-shirt. Ensuite, je descendis à la cuisine où je trouvai effectivement du café encore chaud, ainsi que de la brioche. Je me servis une tasse que je bus en regardant par une fenêtre qui donnait sur une chaîne de reliefs magnifiques.
Puis j’entendis la porte d’entrée s’ouvrir.
Elle se referma et des pas montèrent l’escalier qui menait à la cuisine. Je crus que c’était Sarah, mais je me trompais, c’était une fille d’environ dix-huit ans, vêtue d’un petit débardeur blanc à fines bretelles, d’un pantalon noir moulant et de Docs Martens bordeaux. Ses cheveux bruns et lisses tombaient sur ses épaules et ses grands yeux étaient marrons. Elle portait plusieurs piercings au visage, aux oreilles, aux sourcils, sur le nez, ainsi qu’un tatouage tribal au bras droit. Beaucoup de bagues aux doigts.
En me voyant, elle stoppa et dit :
« Oh, je suis désolée… »
« Qui êtes-vous ? dis-je. »
« La nièce des propriétaires, je viens faire le ménage. »
« Dans ce cas, c’est moi qui suis désolé. On était sensés quitter les lieux à midi, mais j’ai tardé un peu. Je vais me dépêcher de boire mon café et je m’en irai rejoindre mes amis qui sont allés au marché. »
« Non, non, prenez votre temps, dit la fille. Est-ce qu’il vous reste du café, par hasard ? »
« Oui, bien sûr, dis-je en désignant la cafetière. »
Elle était assez grande et mince. Ses yeux cernés de mascara donnaient quelque chose de vulgaire à son regard.
Je me sentis embarrassé, avec mon caleçon et mon t-shirt. J’avais la tête encore embrumée, mais des souvenirs de la veille au soir me revenaient. Je me rappelais notamment qu’on avait distingué les gémissements d’Elisa dans la chambre voisine, juste après qu’on se soit couchés. Ça nous avait amusés, Sarah et moi, puis excités. On s’était mis à baiser à notre tour. On était un peu ivres et je me rappelais aussi avoir éjaculé en partie sur le drap. Cette pensée m’embarrassa encore davantage.
La fille se servit une tasse et se tourna vers moi :
« Votre séjour s’est bien passé ? »
« Oui, vraiment bien. Le gite est agréable. Nous avons fait pas mal de randonnées dans les coins. C’est votre boulot de faire le ménage ? »
« Oh non, dit la fille en se hissant sur le plan de travail pour s’asseoir. Je suis en vacances. Mon oncle et ma tante possèdent trois gites et je me fais de l’argent de poche, c’est tout. »
« Vous êtes étudiante ? »
« Presque. Je viens de décrocher mon bac. »
Elle n’était ni jolie, ni laide. Très ordinaire, mais son regard m’intriguait décidément. Elle me rappelait un peu une fille qui était dans ma classe au lycée, peut-être bien en seconde, c’est-à-dire vingt ans auparavant. Je crois qu’elle s’appelait Léa. Une fille assez sauvage et excentrique. Pas du tout mon genre, mais intrigante elle aussi.
« Et vous, vous faites quoi ? me demanda-t-elle. »
« Je suis journaliste. Je bosse pour un journal local, en Vendée. »
Elle hocha la tête, prit une gorgée de café et dit :
« Cool. »
J’ajoutai :
« Quelles études allez-vous entreprendre ? »
« Lettres modernes, dit-elle. »
Je répliquai :
« C’est ce que j’ai fait aussi, c’est marrant. »
Elle me retourna un sourire. Elle avait de belles lèvres, et pas de rouge à lèvres, bizarrement.
La pendule située à sa droite affichait midi dix.
« Bon, dis-je, je vais me préparer et vous laisser faire votre travail. »
« Je ne suis pas pressée, dit-elle. »
Elle balançait ses jambes contre le placard du plan de travail. Ses pieds cognaient doucement la porte. Elle ne portait rien sous son débardeur blanc en coton. Ses tout petits seins pointaient dessous. Sa peau était dorée.
« Dans ce cas, dis-je, je vais reprendre un café. »
Je me servis tout près d’elle, puis revins vers la fenêtre.
« Moi, c’est Julie, dit-elle. »
« Antoine. »
Elle sourit de nouveau et ajouta :
« Je ne connais personne ici, il n’y a que des touristes et des vieux à la retraite. Je tourne un peu en rond. C’est chouette de discuter. »
« Oui, me contentai-je de répondre en la regardant. »
Cette situation était curieuse. J’étais sensé rejoindre Sarah, Marc et Elisa sur la terrasse d’un troquet au soleil, et au lieu de ça je tapais la causette avec une fille de dix-sept ou dix-huit ans venue faire le ménage dans le gite qu’on avait occupé pendant six jours.
Je lorgnais sur ses petits seins par moment. Sarah, que j’avais épousé dix ans auparavant, les avait volumineux. Ils tombaient un peu, mais ils étaient encore bien fermes. J’adorais les malaxer quand on baisait, mais ceux de cette fille me plaisaient. Petits et pointus. De plus, elle avait de très belles hanches, autrement dit un beau petit cul. Et de longues jambes.
J’étais là avec elle, dans cette cuisine, et il allait faire très chaud ce jour-là. Le soleil plaquait ses rayons sur le carrelage au sol et sur les bras de Julie qui me regardait dans les yeux.
« Faire le ménage dans trois gites, cela représente combien d’heures par semaine ? lui demandai-je. »
Elle fit une petite moue hésitante :
« Ça dépend du temps de séjour des clients, dit-elle en ramenant une mèche de cheveux par-dessus son oreille. En gros, entre huit et douze heures. Deux heures pour chaque départ. J’en ai fait quatre hier. »
« Et le reste du temps, vous faites quoi ? »
« Je matte des films chez mon oncle et ma tante. Je bouquine au soleil. Je me fais bronzer. »
Je vins vers elle et me resservis du café. Elle me regarda faire sans rien dire. On entendait des murmures dehors, des voix et des voitures.
« Il n’y a aucun garçon de votre âge dans les coins ? demandai-je. »
« Parfois, j’en vois, mais c’est juste des touristes. On se regarde, c’est tout. Ils ne font que passer, puis ils trépassent. On n’a pas le temps de nouer des liens. Ou alors ça ne dure pas. »
Je regagnai la fenêtre et décrivit Julie de la tête aux pieds, puis des pieds à la tête :
« Qu’entendez-vous par « Ça ne dure pas” ? »
Elle secoua de nouveau l’épaule en disant :
« Ben, disons qu’on n’a pas vraiment le temps de faire connaissance. On cause devant un verre, on couche ensemble, et puis ils s’en vont. »
« Ça t’arrive souvent ? »
Elle répondit d’abord par un sourire, peut-être à cause du tutoiement soudain, ou parce que la question lui plaisait, puis elle dit :
« De temps en temps… Le dernier remonte à une semaine exactement, mais ce n’était pas un mec de mon âge. C’était un homme un peu plus âgé que vous. Enfin, je crois qu’il était plus âgé… Comme vous, il était encore là quand je suis arrivée pour faire le ménage. Sa femme était allée au marché et leurs bagages étaient dans leur voiture. »
« Et ? dis-je. »
Ses talons cognaient toujours la porte du placard.
Elle répondit :
« Ben, on a discuté, comme avec vous. »
« Et ? répétai-je. »
Elle compléta en souriant :
« Et puis il m’a sautée. C’était ici. Dans la première chambre à gauche, en haut de l’escalier. »
« Celle que j’ai occupée avec ma femme, dis-je. »
Je bandais.
Je bandais, car cette fille venait de me dire qu’elle s’était faite sauter par un homme plus âgé que moi dans la chambre où j’avais dormi avec Sarah pendant six nuits. La chambre où j’avais sauté Sarah à trois reprises pendant notre séjour. Sur le drap où mon sperme avait eu le temps de sécher depuis la dernière fois qui remontait à quelques heures.
Je me décidai à dire à Julie :
« Tu le fais souvent ? »
« De temps en temps, je vous l’ai dit. Quand l’occasion se présente. »
Je bandais, et je suppose que ça se voyait sous mon caleçon. Mais je n’ai pas cherché à dissimuler la bosse.
J’ai pris une gorgée de café et dit à Julie :
« Et l’occasion présente, tu en penses quoi ? »
Nouveau haussement d’épaule. Elle me fixait dans les yeux, sans cesser de sourire.
« Ben, c’est comme vous voulez, dit-elle. »
A ce moment-là, je me suis demandé où étaient Sarah, Marc et Elisa. Au marché, en train d’acheter des fruits, des légumes ou je ne sais quoi ? Ou déjà installés à la terrasse du troquet à m’attendre ?
Je bandais comme il faut, alors je me suis avancé vers Julie en disant :
« Quel âge as-tu exactement ? »
« J’aurai dix-huit ans dans deux mois, dit-elle tandis que je m’arrêtais à cinquante centimètres d’elle. »
Ses talons avaient cessé de cogner la porte du placard.
Ni jolie, ni laide. Des petits seins et un superbe cul.
Des piercings au visage et plein de bagues aux doigts.
Mes érections matinales étaient les plus vigoureuses, voire violentes.
Je lui ai dit :
« Montre-moi tes seins. »
Elle n’a pas mis cinq secondes pour ôter son débardeur blanc.
Pointus et fermes.
De superbes aréoles.
Aucune marque de soutif.
Deux minutes plus tard, elle se retrouva à poil sur le plan de travail de cette cuisine, les cuisses écartées. C’était pile à la bonne hauteur et, après qu’elle m’ait dit qu’elle préférait le faire sans capote, j’ai regardé mon gland s’enfoncer entre les lèvres de sa chatte qui était lisse. Mon gland, puis ma queue tout entière, pendant que je tripotais les seins de cette fille venue faire le ménage dans le gite.
Elle avait tout enlevé en un temps records : son débardeur blanc, ses Doc bordeaux, ses socquettes rouges, son pantalon noir moulant, sa culotte beige transparente. Puis ouvert ses cuisses pour que je lui bouffe la chatte pendant une longue minute, avant de la pénétrer.
Ma queue a glissé dans sa moule comme dans une plaquette de beurre qu’on aurait laissée au soleil pendant des minutes. J’ai embrassé Julie sur la bouche, avec la langue, puis elle m’a dit :
« Oui, vas-y, bourre ma chatte, vas-y. »
Puis :
« Oh putain, oui, vas-y, bourre. »
Je l’ai bourrée, doucement, sans précipitation. J’aimais baiser le matin. Ma queue était dure comme un bout de bois et je sentais des gouttes de sperme affluer, puis perler au bord de la fente de mon gland. Un compte-gouttes dans la chatte de cette petite nana étrange qui me touchait les couilles pendant que je la pénétrais.
Et moi, je suçais ses petits nichons.
Ses nichons, sa bouche.
Je tenais ses hanches qui ne portaient aucune trace de maillot.
J’ai murmuré dans son oreille :
« Salope. »
Elle a répondu :
« Oui. »
Je me suis retiré d’un seul coup et mon sperme a giclé sur son mont de Vénus qui était lisse comme un galet de Bretagne. Trois belles décharges, suivies de gouttes bien liquides. Julie se branlait pendant ce temps. Elle étalait mon sperme sur sa peau. Et je bandais toujours, alors je l’ai enculée, dans la même position. Sur ce plan de travail carrelé. Ses cuisses bien ouvertes.
Mon gland a forcé son anus, puis Julie m’a enlacé en me disant :
« Défonce, défonce… »
Je l’ai défoncée, délicatement. J’ai atteint le fond de son cul, puis je me suis retiré avant de replonger mon gland dans son conduit étroit.
Et la porte d’entrée s’est ouverte, un étage en dessous.
Depuis le bas de l’escalier, Sarah a lancé :
« Antoine ? »
J’ai sorti ma queue du cul de Julie et répondu :
« Je suis presque prêt, j’arrive ! »
Sarah a dit :
« OK, on t’attend. »
Puis la porte s’est refermée.
J’ai remis mon gland dans la chatte de Julie, puis j’ai déchargé dans les secondes qui suivirent. Juste quelques gouttes au fond de son vagin, mais qui me firent l’effet de décharges électriques.
J’ai débandé.
J’étais vidé.
Julie a posé ses pieds nus sur le carrelage et m’a tourné le dos pour ramasser sa culotte. Je lui ai léché le cul, mais je ne bandais plus. Alors elle s’est branlée toute seule, la chatte, puis le cul. Pour se finir. Pour jouir un peu, tandis que je remettais mon caleçon.
Elle a crié.
J’ai remis mon t-shirt et elle a crié encore. Je ne pouvais pas quitter des yeux ses doigts qui s’enfonçaient dans sa chatte.
Je l’ai laissée toute seule.
J’ai regagné la chambre et je me suis habillé. Julie criait toujours. Elle se faisait jouir dans la cuisine du gite.
Quand je suis redescendu, je l’ai regardée pendant un moment, à quatre pattes sur le carrelage, avec ses doigts enfoncés dans sa chatte.
Je ne bandais plus et elle criait toujours.
Je n’ai rien dit. Je suis sorti.
J’ai refermé la porte sur les cris de Julie, puis j’ai rejoint Sarah, Marc et Elisa sur la terrasse ensoleillée. J’ai commandé un demi. La foule produisait un murmure permanent. Les voix et les voitures.
Mais moi, j’entendais Julie qui jouissait.
J’étais le seul à l’entendre.
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