Fantasmes d’une épouse
Chapitre I –
Bonjour, moi, c’est Nathalie. La cinquantaine, on me dit agréable, souriante, parfois selon le sexe qui commente, soit dangereuse (pour les femmes) et pour les hommes « On se la ferait bien ! »
Je ne suis pas aguicheuse, mais garde mon rôle féminin, tester, regarder, soupeser (du regard !)…
Mariée à Paul, il y a prescription, nous restons un couple, un vrai, avec nos passions, émoussées parfois, parfois un regain vient nous tarauder, je retrouve le désir, cette ivresse des sens qui nous fait savourer, au bout de ces années, notre contrat de mariage…
Pas de coups de ciseaux, juste des fantasmes. J’y pense de plus en plus souvent lorsque nos rapports s’échelonnent, que mes rêves deviennent récurrents, quand il vient se coucher, sans un regard, sans un baiser, comme il faisait avant.
Femme au foyer, il gagne notre vie, cela aussi pèse parfois sur mes après-midis, lorsque l’hiver arrive, la fuite du soleil, mon jardin en jachère, comme mon intimité…
Alors je m’organise, j’ai acheté des jouets, des trucs impensables, que je n’aurais jamais osé acheter en sex-shop devant des initiés, le regard perdu, sur ma silhouette et sur mes rondeurs… Internet a du bon, je m’en suis félicitée…
Les premiers essais, mon mari en congrès, j’ai déballé l’affaire, un objet long et tout rose…
Je suis tombée de haut, en le sortant de la boîte !
« Mais, ce n’est pas ma taille, il est bien trop long et large… Je n’ai pas eu d’enfant, je suis folle… »
J’aime la sodomie aussi, depuis qu’on l’a testée, un soir particulier, j’étais comme une autre, dans un autre monde, je voulais essayer…
Mais celui-ci… Comparé au membre de mon mari, même dans les plus grandes occasions, je le juge immense, énorme ; alléchant, certes aussi, on dit que l’appétit vient en mangeant.
Et comme je suis très sage, femme mariée et fidèle, je ne peux comparer…
En fait ce n’est pas vrai, je vais sur certains sites chercher la vérité, pour comprendre parfois, pour voir le plus souvent, recueillir des retours d’expériences, auprès des internautes anonymement menteurs…
Avec des pseudos de femmes, on tombe sur des malades, qui n’en n’ont rien à faire des matures délaissées, et quand ils s’y intéressent, c’est juste pour nos fesses, aller au plus cru, sans aucun sentiment, avec en avatar des organes queutards, qui doivent nous faire rêver !…
Il y a un fossé, voire un canyon, entre ces sites pour adultes et ados en chaleur et les revues pour femmes, les sites médicaux et leurs commentaires fantasques…
Au plus près de la nuit, juste sous un drap, j’ai flirté avec Max pour la première fois…
Oui, Max… Je l’ai surnommé ainsi, comme une menace, ou Max et les ferrailleurs, un polar notoire…
Image d’Epinal, pour un objet plastique, aux antipodes d’un objet catholique…
La menace étant de m’y adonner trop souvent et qu’il devienne une drogue…
Depuis longtemps je me console seule, adepte sans réserve de la masturbation, parfois à la limite de me faire du mal et tenter des objets, vu sur certaines vidéos… Avec Max j’aimerais franchir cette étape, allez plus loin dans ma quête de plaisir solitaire… Que l’on peut partager…
La lumière baissée, les volets bien fermés, la porte à double tour, je suis montée dans ma tour d’ivoire, avec le sentiment bizarre d’avoir prémédité ce premier rendez-vous avec ma libido, dans mon lit conjugal…
L’objet, bien essuyé avec les produits conseillés, après lecture et relecture de la fiche technique, les piles insérées, les cuisses écartées, le premier contact, après quelques sensations par mes doigts pénétrée, ma vulve en sécrétion, le bout s’engage vers ma vallée…
C’est doux, infiniment… Je trépigne d’impatience, l’agite en tous sens, bien trop rapidement !
Ma chatte le réclame, déverse une fontaine, le gland danse sur mon bouton, m’électrise, je ne sentais pas souvent cela avec le vrai…
Et au bout d’un instant d’excitations diverses et coquines, je me surprends à l’enfoncer dans ma grotte divine, écarter mes lèvres, plonger dans ma moiteur…
Je passe un peu de temps à savourer la chose, quelques centimètres ont changé quelque chose, je suis écartelée, offerte à Max chéri.
Je fais sa découverte en poussant sans complexe, me faisant réagir aux sollicitations.
Puis un clic sur un bouton qui le fait ronronner et me propulse d’un coup vers mon premier plaisir, mon ventre se soulève, je ressens ses ardeurs, je râle comme une folle, en me pinçant les seins…
Il va et vient, jusqu’au fond de mon fourreau d’amour…
Je le tourne, le retourne, le retire, le rentre, j’explose de nouveau, gémissements de chatte, les draps en ont eu peur, ma chemise de nuit est venue sous mes seins, je l’arrache de rage…
Je suis écartelée, comme quand il me prend, mes genoux repliés, la chatte dégagée, ruisselante de ma liqueur sucrée….
Je l’arrête un instant, reprenant mes esprits, calmant ma respiration, je sais qu’il y a d’autres programmes, je vais me régaler…
Je ne peux m’empêcher d’y passer ma langue, je retrouve mes effluves, mon parfum préféré…
Je referme les yeux, Max, l’aventureux, se niche dans mon sexe…
Cette fois, j’actionne tous les moteurs, et l’extrémité dédiée effleure mon bouton, tandis que le pénis rose commence ses vibrations…
Mon clitoris explose, titillé par ce monstre, je me fous de tout ça, je monte sur mon nuage, mon ventre est en émoi, il n’a jamais connu ça, comme s’ils étaient plusieurs…
J’appuie sur les boutons, le rythme s’accélère, et un mouvement de fond l’ondule comme un vrai, simulant sans détour, de tendres allers-retours, un doigt sur mon point G, un autre sur mon clito qui s’érige tout seul, tant il est excité…
Un régal !… Horrible !
Je jouis, je suis ivre… Je roule dans le lit, je ne sens plus mon ventre, mes seins me font mal, je les masse en criant, il déclenche un orgasme, et je serre mes cuisses emprisonnant l’intrus, que je sors d’un coup, me libérant du stress de cette emprise titanesque !
Mon nuage se délète, je reviens sur la plage, les vagues me bercent gentiment, je pars dans mon rêve, j’ai crié comme avant !….
Depuis ces premiers pas, je ne m’en sépare plus.
Camouflé dans la pile de draps, là où il ne va jamais, prêt à me sauver d’un manque insupportable, il sait me consoler d’un abandon notoire, d’un manque d’ardeur latent, d’une raideur absente, ou bien tout simplement pour un jeu sans témoins, ce sexe est mon confident…
Le lendemain, je n’arrêtais pas d’y penser…
Nue, offerte à lui, il m’a pénétrée…
J’avais lu la notice, je savais tout de lui…
Il a su tout de moi, goûtant au plus caché, au plus secret délice, dont je n’avais rêvé…
Beaucoup de mes fantasmes partirent de cette époque, je commandais son frère pour pallier une absence, mon petit trou aussi avait besoin d’être contenté…
Je ne m’en cache pas, j’aime me masturber, j’aime me faire prendre et me soumettre.
Après quelques années, je me suis donc offerte, Paul me le demandait, je retardais sous de futiles prétextes, il m’a prise un samedi, anniversaire de mariage, sous les lilas en fleur, j’ai senti la douleur ? Elle était dans mes rêves ! Il m’a fait l’amour jusqu’à cet acte impur, depuis j’aime le faire, presque toutes les fois, l’un ne va pas sans l’autre, j’aime me sentir possédée, soumise, j’entends sa respiration, sa jouissance arrive, il retombe sur moi, épuisé mais heureux…
Le plaisir que je sens est un autre sentiment, j’aime être à lui, il était le seul dans ma vie à me sodomiser. Le restera-t’il longtemps ? Sans parler d’un objet ?
Il revient vendredi, j’ai le temps d’essayer cet autre jouet, Marcel, qui va me donner ce frisson particulier, cette libération des sens, et les deux, combinés, deviendront efficaces, à déchirer la nuit de mes gémissements, à avoir envie de prendre deux amants, pour connaître le goût de la pluralité, deux sexes qui se complètent, qui partagent mon corps pour atteindre l’extase, en intégralité…
Je l’ai fait, Max et Marcel, c’est trop fort, maintenant j’ai envie de passer au concret…
Pour ce premier tableau, j’ai choisi dans un rêve, un inconnu virtuel qui répond au doux nom de Maxi, simple allusion à un film de science-fiction ou à une taille en rapport avec son attribut ?
Je le croisais parfois sur mon site préféré, car les histoires et vidéos de sexe ne donnant pas en retour ce que j’attendais, j’ai répondu à des demandes de dial, messages privés où l’on échange nos pensées et nos rêves secrets…
Maxi était le mieux placé, en rapport avec mon âge, il cherchait comme moi un exutoire, un jardin où échanger, rêver à deux sans tromper son conjoint… Il écrivait sans fautes, signe d’un bon niveau, était toujours poli, avait des mots gentils, et souvent il me faisait rire, avec des réflexions coquines, mais sans déborder, sans vulgarité…
Il y a quelques semaines, après mes séances de gadgets, je décidais de passer le pas, de vivre ces moments…
Oui, de les vivre vraiment, avec des hommes ou des femmes, des amants, découvrir ce plaisir qui est à ma portée, mais que ma religion, mon éducation et la morale ne me donnent pas accès…
Je prends rendez-vous avec ce Maxi pour un premier contact, juste pour être sûre…
Dans un bar fréquenté, à l’heure de l’apéro, il est midi tapante…
Robe décolletée, rouge et blanche, souliers noirs, veste légère, je repère son costume d’été, son allure sportive, dès son entrée…
– Maxi ?
– Nathalie ?
– Nat, oui, bonjour, tu es à l’heure, je n’ai pas l’habitude de ce type de rendez-vous… Moi c’est le docteur, le coiffeur, l’esthéticienne, mais un homme seul, ça remonte à longtemps…
– Oh, je ne suis pas adepte. J’ai eu la curiosité de découvrir, à travers nos échanges virtuels, celle qui se cachait sous ce pseudo coquin « Miss Fidèle »… Et quand tu as accepté ce rendez-vous, je me demandais où était la vanne ? Nous sommes censés un jour aller plus loin dans notre découverte, et si affinité rejoindre l’adultère… Vilain mot inventé pour que l’adulte erre…
– Joli !… Tu rejoins ce que je pensais de toi, et avec ton physique, tu ne mentais pas, un homme simple, marié, avec un attrait certain, dans sa cinquantaine, un peu de sport, pas d’excès, juste avec les amis… et amies tu avais précisé…
– Je te retourne le message… Avec un petit bémol, autant le préciser dès aujourd’hui… Tu te sous-estimes, tu es belle à croquer, avec tes formes gracieuses, ton visage éclairé, ton sourire qui m’illumine dès que tu me parles, tu es une séductrice, ou un bourreau des cœurs…
– Oh, on a dit pas de sentiment… Nous sommes engagés sur un chemin nouveau, que je ne connais pas, jamais emprunté, celui de l’adultère… Comme je l’ai précisé, j’aime mon époux, j’y suis très attachée et ma démarche peut surprendre, c’est pour le séduire que je vais le tromper… Je veux qu’il me désire, qu’il me trouve attirante, qu’il me voit sous un jour que je n’ose avouer… Il me croit si pure, tendre, inexpérimentée, une godiche en sorte sur les choses du sexe. Je veux l’épater, lui donner en lecture, une preuve d’amour, un moment de luxure, qu’il ne peut que craquer… Je veux faire ailleurs ce que je fantasme, pour preuve de mon amour, je veux qu’il m’enlace et me fasse l’amour, comme à nos premiers jours, en ajoutant l’expérience, le piment, la connaissance, et la perversité que peux cacher une femme timide…
– Je ne sais si tu vas gagner ton pari, mais le programme est alléchant… Nous l’avions abordé, tu me donnes les détails ?
– Oh, je n’ai pas l’habitude de vendre mon corps, de parler de sexe et de fantasmes avec un homme adorable, séduisant et Maxi proportionné… Je rêve de découvrir cette vérité, je m’en pourlèche d’avance, mais sais me raisonner…
– Non, je ne mens pas, je suis assez doué, j’aime la tendresse, l’amour et ses délices, j’aime donner le plaisir, et puis le partager, vivre ces instants sans arrière-pensée, que de faire le sexe, pour me libérer, comme dans un autre monde, un rêve réalité…
– Je partage et adhère et si tu dis vrai, l’affaire sera traitée… Donc oui, je veux prendre du plaisir, faire des choses impures, avec un partenaire autre que mon mari. Je veux aussi vivre un autre de mes fantasmes, avant de mourir vieille et insatisfaite, je veux qu’on me partage… Enfin que vous soyez deux ce jour de l’adultère…
– Ton mari ?
– Si je le lui dis, il n’y a plus de surprise… Il est difficile de l’attirer dans un piège…
Je n’ai pas trouvé, pour l’instant, la façon de l’y inviter, mais je trouverai, je suis coquine et têtue…
– Te partager… Un rêve… Pouvoir te voir jouir dans d’autres bras, après t’avoir fait l’amour, me glisser contre toi, sentir ton corps vibrer de l’autre sexe en toi, et y ajouter le mien pour t’emporter plus loin…
– Exact, oui, c’est ça, me faire prendre par deux amants ensemble, et crier mon plaisir de vous sentir en moi, de vous sentir jouir, de jouir tous ensemble, dans une union des sens comme jamais j’ai connu… Rien que de la façon dont tu m’en parles…
Il me regarde…
– Tu veux voir Maxi ?
– J’en ai super envie maintenant que je suis certaine, que tu es sain et bien dans ta tête, que tu m’as comprise, et que tu me trouves à ton goût pour réaliser ce que je souhaite.
Mais je ne veux pas brouiller, mélanger, franchir une ligne que je me suis fixée. Je ne veux pas d’amant, juste une expérience d’une heure ou deux dans un hôtel select, une chambre douillette et en sécurité. On ne se reverra plus après, j’irai rejoindre mon nid, et si j’ai bien joué, j’oublierai les acteurs, seule avec mon mari…
– Bon… J’aurais essayé, je me devais de le tenter… Surtout que j’en ai envie… Je découvre une reine, qui m’a interpellé pour traiter une affaire dans le plus grand secret. Si je ne joue qu’un rôle, jouer n’est pas tromper ?
– Tu es adorablement séduisant… Mais… Non… C’est mon mur qui s’écroule si je me retrouve seule, nue et abandonnée dans tes bras, à t’embrasser sauvagement tant j’ai envie de le faire aussi… J’en coule de désir…
– Les voisins vont entendre…
– Je parle de fontaine, de source et de nature…
– Qu’il serait vraiment doux de les découvrir dans tes bras, dans cette forêt, ou sur cette plage, entourés de verdure, cachés par les oiseaux, les fleurs et notre amour. Comment te faire comprendre que tu viens de me séduire, et que si tu me quittes sans m’avoir embrassé, je ne survivrai pas…
– Un baiser ?
– Oui… Juste, un…
– Où ?
– Le plus près possible, je ne peux pas attendre…
Je monte dans sa voiture, il m’emporte plus loin que je n’avais fixé, mais je suis inondée de désir, je tremble, et ne peux sans me trahir, éponger ma culotte, et me caresser le temps que ça s’estompe…
Il connaît un endroit, désert, perdu dans la montagne… Nous voici sur un chemin, un sentier, aucune maison… Nous descendons. Il prend ma main, et me conduit plus loin, sitôt sous les branches, entourés de genêts, dissimulés, il prend ma bouche et me donne le baiser accordé…
Je m’accroche à son cou, lui rend ce doux baiser qui vient mettre le feu ou plutôt l’attiser…
Ce baiser est divin et l’échange s’éternise, nos langues s’entremêlent, il me serre contre lui, je sens Maxi sur ma cuisse, je ne vois plus que lui, dans chaque image il est imaginé… Je ferme les yeux, ça devient un supplice !
– Non, arrête, je vais… J’ai une idée…
– Laquelle ?
– Prends-moi par derrière, là ce n’est pas tromper…
– Tu m’offres un secours, un plan B, une issue… Bon, pourquoi pas, c’est moins romantique…
Je descends lentement sa fermeture éclair, accroupie à ses pieds, ma main glisse dans la braguette, il en est tout surpris… Je ressorts le fautif à toutes ces péripéties…
Je ne me reconnais plus, où est la timide ?
Me voilà à fouiller dans son slip pour en sortir l’objet…
Nat tu te dissipes, tu avais dit un flirt, un baiser, quelques caresses, mais là, tu le violes !…
« Mon dieu, ce n’est pas possible, il a dit vrai, le bougre ! Maxi est bien nommé… Et j’allais m’en passer ? Folle que je suis ! »
Réflexion hautement intimiste, faite à mon endroit et sans qu’il ne s’en doute, et pendant ce temps, j’ai franchi ma limite, libéré mes instincts, j’ai embouché le monstre, sans que je ne puisse tout entrer d’un seul coup…
Alors comme une glace, on est presque en été, je savoure sa hampe, le cornet et les boules…
Pendant un long quart d’heure je reste à son service, suçant et salivant, rafraîchissante ardeur qui ajoute à mes craintes, ma main entre mes cuisses mouille de tous côtés, préparant avec soin mon entrée des artistes, comme on l’a programmé…
Mon doigt s’est attardé, dans mon jardin d’amour, j’ai frissonné de joie par avance, glissant mon clitoris, ma grotte est détrempée mais ça je le savais… Il a surpris mon geste intimement caché… Il sait que je l’attends…
– J’ai envie de te le faire aussi, j’ai tant envie de te prendre et de te caresser…
Je me relève doucement, j’ai mal aux genoux, je m’appuie contre lui, l’attrapant par le cou…
J’ai envie de lui dire de me prendre partout, commencer par l’avant pour finir par l’arrière…
J’ai envie de jouir, depuis que mon mari a coupé mon ardeur par ses ronflements grossiers…
Une main glisse en moi, rapide comme l’éclair, sur les seins et mon ventre, elle met le feu partout ; se niche entre mes cuisses s’insinue là où… interdit…
– Non !… Pas…
Je suis tellement trempée qu’il n’a pas eu de mal, un doigt s’est avancé, est tombé dans le puits, j’ai eu beau tout serrer, juste par principe, mes cuisses se sont ouvertes, car sous la caresse, j’ai gémi sans complexe et je me suis offerte, en ondulant mon corps sous ses doigts excitants…
Pendue à son cou, je le laisse découvrir ma forêt presque vierge, mes seins tout gonflés, mes pointes érigées, mes soupirs libérés…
Je ne peux lui cacher combien j’en ai envie…
Qu’il me prenne maintenant, qu’il me baise, mon amant !…
Oh, oui… prends-moi et fais-moi la tendresse, fais ce que tu veux, je deviens ta maîtresse, fais-moi l’amour partout, apprend-moi l’adultère, fais-le dans la nature au chant des oiseaux, mieux que dans la voiture, ou la chambre sordide, d’un hôtel démodé…
Son pantalon a glissé, son slip a suivi, son sexe, énormité, mieux que mon Max chéri, son doigt est dans ma chatte, et me donne le LA, je jouis doucement, dans le fond de mon cœur…
Mais son doigt et sa main viennent sur mes seins, ce ne sont donc pas eux qui remplissent mon vagin…
Je délire doucement, mes râles se précisent…
Je monte mon ventre vers lui, et lui ouvre mes cuisses. Je le sens franchement, me prendre avec délice, son ardeur est constante, et je suis consentante, je soulève une jambe, ayant fait de la danse, jusque sur sa hanche, il l’att**** et la soutient, je suis à sa merci…
Il me prend en entier, distendant mon vagin, des bruits de succion ajoutent à ce cliché, le vent bruisse les feuilles, il est appuyé contre un arbre, il va m’y attacher…
Il passe une étape, ma robe est dézippée, baille de tout son décolleté, libérant mes Robert qui prennent le rythme de sa virilité…
Ses va et vient langoureux deviennent plus actifs, j’ai envie de jouir, prends-moi encore ainsi…
Il m’a entendue, de la télépathie ?
Il me baise plus fort, je sens monter l’orgasme qui arrive de mon ventre, il prend mes seins dans une main, car l’autre est occupée à me garder debout…
Il pince un téton, je crie sans le vouloir, les arbres se couchent, le ciel est aspiré, son membre me secoue, il me penche en avant, une souche m’attend, je m’appuie, il me reprend, mais par mon petit trou, qui s’ouvre sous sa poussée, et comme je suis trempée, il n’a aucun mal à le pénétrer… C’est une symphonie, il accélère encore, je ne sais plus où je suis, l’orgasme est avéré, j’ai pleuré de plaisir, il en a profité…
Maxi me baise sans arrêt, j’ai du mal à garder mon équilibre, il a saisi mes hanches et redouble d’ardeur, je le sens au plus tendre, au plus profond, puis il repart, sans cesse, enivrant…
Cette merveilleuse valse, m’emporte à nouveau, me fait délirer des paroles que je ne voulais pas prononcer, mais comme bien de mes consœurs dans ces moments d’extase, j’exprime mes délires sans honte et sans pudeur, devenant même souvent légèrement salace…
« Oh, oui… Prends-moi… Oui, viens… Je suis une salope ! Prends mon cul à loisir, remplis-le de ton foutre, baise-moi sans relâche, jusqu’à ce que je demande grâce… »
Et moi pendant ce temps, je m’occupe en silence, trois doigts dans ma chatte, m’emmènent au paradis…
Il éjacule aussi, giclant sa semence, prenant ma supplique comme un ordre avéré…
Il me lutine jusqu’au bout du bout, jusqu’à la moindre goutte…
Mes seins sont triturés rouges et marqués.
Mes doigts sont pleins de mouille, ma culotte piétinée, ça coule de mon derrière comme un torrent sous l’orage, je rajuste ma robe, il me prend par le cou et me donne un baiser…
– Ça valait le coup, non ?
– C’est sûr, ce n’était pas cher…
– Salaud, connard, sale pourri, casses-toi de ma vie…
– Pas avant de te dire combien j’ai adoré ce corps magnifique, où tout est un plaisir, toucher, caresser, embrasser, lécher, il me faut d’autres heures pour en faire le tour, une œuvre d’art pareille ne se découvre pas en un jour…
– T’as fini, ou je me mets en boule ?
– Sorry… Je voulais te le dire, c’est tout… Sans fioriture et en pleine nature combien j’ai apprécié…
– Grrr… Alors reprend ton char, je pensais être chez moi vers 13 heures, il est 17 heures…
– Le début d’un cinq à sept, c’est une invitation ?
– Suffit, tu es infect, tu m’as eue au bagout… Je ne vais pas m’en remettre… On a fait l’amour, tu ne te rends pas compte ! j’ai trompé mon mari pour la première fois à mon âge après 30 ans de mariage… Tu m’as déshonorée… Je ne veux plus te voir… Ramène-moi en ville, là où tu m’as trouvée, sur le trottoir en face, je vais devoir travailler, car il va me quitter…
– Tu vas bien en tant qu’actrice… Je me sens floué, tu m’as eu, tu m’as séduit, tu as eu ce que tu voulais, une après-midi de baise, sans bourse délier avec un bel homme, marié et donc pris… Une histoire de libido ? Mais ta chanson était au point, séduit par une nymphomane sur internet, violé dans les bois, même pas un merci…
– Tout ce que j’ai donné est le paiement intégral de ta participation future à mon histoire tribale…
– OK, chérie, en route, ça me va… Et pour le paiement du solde ?
– En liquide naturellement !
Chapitre II –
Le soir du vendredi, Paul est enfin rentré… Il a apprécié mon petit menu, et ses plats préférés.
Il était fatigué par cette semaine à Belgrade et son retour en avion. Il s’assoupissait sur le divan, télé en stand-by…
Un petit whisky, un peu de glace, les glaçons qui tintaient l’ont un peu réveillé…
– Oh, merci chérie, ça va me faire du bien… Une heure de détente et je te rejoins au lit…
– Les femmes bulgares ne sont pas si mystérieuses qu’on le dit ?
– Oh, toi… Tu me connais… Les affaires, le travail… Le sexe est au repos, dans ces séjours en anglais, éreintants…
– Ah… Merci de me le proposer ce soir, je vais me préparer…
Lorsque je reviens, il dort comme un loir, ronflant comme un sapeur, les bras écartelés…
Il est temps qu’il voit en moi autre chose qu’une poupée que l’on baise en rentrant d’un voyage d’affaires, mais n’a rien d’excitant pour rester éveillé…
La messe est dite, je prends rendez-vous le lendemain avec Maxi, il connaît quelqu’un qui aime ces plans Q, un homme de nos âges, un gentleman baiseur, qui connaît plein de trucs pour faire crier les dames…
Il me le vante tant, que je prévois l’endroit, réserve une chambre, et fixe le jour J, en toute confiance…
14H, au même bar que l’autrefois, Maxi arrive le premier, il me salue avec un baise-main…
Son copain, Julien, Juju pour les copains… Pas mal, grand et souriant, ses yeux dans les miens, il parle sans détour disant qu’il nous comprend, il aime faire l’amour, le sexe est son dada, comme une thérapie géniale…
Nous discutons autour d’un café, arrosé pour certains…
Je leur dis mon accord, ils ont l’après-midi… Ma chatte est en émoi, j’ai peur de ce qui va suivre, me faire prendre comme ça, en milieu de journée, dans une chambre d’hôtel avec deux inconnus, ou presque pour Maxi… L’autre à l’air sûr de lui, on entre sans bagage, le réceptionniste nous sourit, une réservation, oui, je vois, un grand lit, une légère collation en milieu d’après-midi, votre salon multimédia a été connecté…
Je remercie et prends la clé avec autorité, mes deux compagnons restent scotchés, un ensemble vidéo ?
– Tu vas tout filmer ?
– Non, mais il fallait donner le change, j’ai joué sur le fait que je connais les hommes et un trio en plein après-midi me semblait trop explicite quant à ma vertu publique… J’ai donc finassé sur une conférence vidéo, de nature médicale aux antipodes, vous êtes médecins et allez m’assister pour expliquer mon cas… Il se peut d’autre part, que j’exprime à haute voix des onomatopées visant à expliciter l’action auprès de nos correspondants
Ce disant, j’entre la chambre, un petit appartement, une salle de bains divine, grand balcon, nous maintenons le store fermé très bas, laissant la pièce dans une obscurité discrète qui va se révéler avec le temps.
Je m’affaire sur le système vidéo… Ca a l’air de fonctionner, la caméra s’éclaire, je zoome un peu le lit…
– Messieurs autant passer au vif du sujet, vous savez mes désirs, à vous de jouer. Je ne ferai rien, vous devez me donner tout ce que vous savez, en ces quelques minutes tout sera confiné dans cette pièce, un œil sera présent, anonyme, garant de mon intégrité…
Je m’assieds sur le lit, un délice, grand comme double lit de notre époque, un lit conjugal étendu, cela démontre le changement de mœurs de la France profonde…
Ils viennent de chaque côté, se tournent vers moi, leurs mains se font légères, déshabillent mon corps, tendrement, doucement, comme un cadeau enveloppé, un écrin de douceur, je suis nue…. Allongée, et comme ils en ont fait autant, je devine très vite l’état de leurs pensées…
Maxi entame le bal, mes seins sont empaumés, caressés, malaxés, ils œuvrent de concert, j’adore cette partie, tendresse et volupté, je me laisse séduire…
Juju est excité, découvre mes atours, sa langue part de ma bouche et savoure les recoins de mon cou, s’attarde vers mes oreilles, des picotements divins commencent à m’envahir…
Leurs membres érigés viennent taper sur mes cuisses, je les prends dans mes mains, caresse, masse, câline…
Les mains s’aventurent plus loin, descendent sur mon ventre, glissent vers mon pubis, sautent entre les cuisses, jusqu’à mes pieds, triturant mes orteils, sensation inconnue que je partage vite et commente à l’excès…
Puis c’est un déferlement, un orage de sexe, les bouches s’aventurent, frappent à toutes les portes. Je ne peux résister, embouche le premier, Maxi est ravi, s’occupe de mes reins, revient sur le ventre, ma succion le terrasse, perfide dans l’action, lenteur et maîtrise, j’ai vu dans les clips, les astuces du principe… Le gland est libéré, mes lèvres y coulissent, jusqu’à ce que le membre, grandi au maximum, m’empêche de continuer, mais mes mains me secourent et je prends dans mes doigts ces boules délicates, si douces au toucher…
Ma langue s’y attarde, revient sur le sujet, glisse le long de la hampe, il regarde le ciel, torturé de désir…
Juju est au supplice, son sexe est comme un I, droit comme le mat d’un voilier, je change de cavalier…
Première impression, Juju sent la lavande, les fruits des bois, le musc et l’orange…
Ma langue le parcourt, puis mes lèvres s’ouvrent, il bouge dans ma bouche, je le laisse faire…
Maxi a avancé, frôle mes tendres chairs, limite la découverte au pubis que sa main effleure, avec le clitoris… Je bouge mon bassin, mon corps les réclame…
Juju continue dans ma bouche à se faire plaisir, de longs aller-retours, il contient son ardeur, j’accompagne parfois ce doux mouvement qui ouvre mes cuisses, pour la langue hardie de Maxi la malice…
Il a trouvé mon Graal, titille longuement, et comme la place est prise, Juju remonte aux seins, les bouts sont distendus, les aréoles étalées, les mamelons durcis, il s’en donne à cœur joie sur mes extrémités… Je relâche mon ventre, tout semble s’écrouler, la langue de Maxi vient de me provoquer…
Je jouis mon plaisir, doucement, sans crier, une plainte lascive de femme excitée….
Juju cherche ma bouche, je lui dois un baiser, pour le remercier de respecter mon deal, et de m’apporter tendresse et volupté…
Sa langue avec la mienne, ses mains sur ma poitrine, tout le haut de mon corps appartient à ses mains, il masse et caresse, puis sa langue paresse, s’attarde sur mes lobes que ses lèvres mordillent, comme pour un enfant, je sens mon ventre se libérer…
Maxi est un délice, il est gros près de moi, je le reprends encore, mes lèvres font un fourreau, il glisse à son rythme. Je ressens cette caresse que je n’appréciais pas, je ressens sa réserve à me prendre d’un coup, j’en ai envie tout à coup…
J’abandonne Juju et vient m’y empaler, écartelée sur son bassin, je le fais pénétrer, et puis tout doucement, je me prends en entier, distendant mes chairs tendres, remplissant mon domaine…
Je gémis plus fort, Juju vient me caresser, il sait tout inventer, mes paroles s’envolent, je vois le lit tourner, Maxi et son sexe viennent de m’emporter…
Je me couche sur lui, tendre comme une amante, ce changement de côté, fait de moi une cible, mes fesses rebombées, deviennent un appel…
Juju, que je devine, prend place dans mon calice…
Ses mains sont un supplice, il travaille mon miel, étendant, distendant, tournant sans contrainte, je connais ce plaisir de préparer la fête…
Maxi me serre dans ses bras, il devine mon émoi…
Juju va s’avancer, je ne pourrai plus bouger…
Près de mon orifice le gland majestueux avance doucement vers mon premier fantasme…
Il est doux, chaud et tendre, et enfonce son dard, comme dans une fleur l’abeille se régale, je pleure mon bonheur….
Il me sodomise, déclenchant un orgasme, se mettant en accord avec l’autre sexe…
Je les ressens si fort, que la vague qui m’étreint, par les râles qu’elle libère, déchaîne leurs désirs, délivre leur plaisir, de me prendre de concert.
Je jouis de chacun. Je ressens chaque membre.
Je peux les confondre ou les séparer dans mon esprit, je savoure en secret, mais ne peut qu’avouer…
– Oh, oui… Venez… Prenez-moi… Que c’est bon de vous sentir en moi… Oh, oui ; pourfendez-moi encore, unissez vos efforts, faites-moi décoller, je veux en délirer, garder dans ma mémoire cette partie de sexe, comme un cadeau divin, que j’offre à mon mari… Oui Paul, je suis ta putain, regarde je suis à eux, mais je ne pense qu’à toi, j’espère qu’un jour tu liras avec moi ces quelques instants dédiés à notre amour…
– Venez mes deux amants, j’aime avoir mal, libérez vos instincts, baisez-moi sans complexe, dans mon cul et mon sexe, je veux en profiter, et recueillir vos jus…
– Han !… Oh, oui !… Garce, femme de bas étage, tu vas sentir ma queue, je vais de défoncer la chatte…
– Tiens !… Oh !… Oui !… Tiens, prends ces 20 centimètres dans ton cul de putain ! J’aime te le mettre quand tu te tortilles comme ça…
La fin épouvantable nous emmène bien loin, leurs assauts, au final, résonnent dans l’immeuble, je jouis vraiment fort, dépassant mes limites, longtemps, active, soutenant leurs efforts et sentant leur semence envahir mon bas-ventre, mettre le feu partout, et me faire tomber, écroulée de plaisir de sexe débridé…
J’ai eu ce que je voulais, faire l’amour en trio, me faire défoncer, exploser ma libido…
Paul, mon chéri, à toi de me prendre ainsi, seul ou à deux, je veux bien une femme, si tu veux je le veux, je veux changer nos vies, je veux devenir pour toi, l’image du plaisir, et faire ce que tu veux pour te sentir en moi…
Oui, je veux que tu me voies, nue comme ma vérité, dans ma chambre le soir, en train de me masturber, et penser que tu es en train de jouir de moi, de me prendre dans tes bras et ton sperme m’envahir…
Oui, comme avant, mais avec plus d’amour, avec cette confiance, ce désir qui est là, pas loin, mais que tu ne vois pas, ou que tu fais semblant.
Non je suis vraiment moi, une femme accomplie, une maîtresse aimante, capable de se sublimer pour t’apporter bien plus dans nos ébats intimes…
Je sais être vicieuse, pute, t’aguicher, te porter au supplice en gâtant ton membre… Je sais tout faire avec, même le partager, pour mon anniversaire je veux te régaler…
Nous nous délassons, lorsqu’on tape à la porte, je file à la salle de bains, suivie par Juju, Maxi met un peignoir, la collation arrive, poussée sur un chariot, des fruits frais, un champagne divin, qui glisse et rafraîchit, régénérant nos corps…
La douche m’a fait du bien, Juju m’a savonnée, passant de tous côtés, mais je n’avais plus faim, du moins, jusqu’à sa bouche et ce tendre baiser que l’on s’est accordé…
Les hommes ont faim, biscuits, gâteaux, tout y passe, des choux à la crème, du café en thermos…
Nous nous prélassons, regardant le port, puis lorsque je m’étends, je les sens contre moi, prêts à recommencer, à investir mon corps…
Mon portable sonne, Marika à côté, dans la chambre voisine a bien tout filmé, et tout enregistré…
Je lui ai demandé d’écrire cette histoire, qu’un soir, un samedi, je ferai lire à Paul, dans notre salon intime, oubliant la télé, et souhaitant une réaction érectile tout au long de la nuit…
Pour finir cette après-midi, mon esprit vagabonde…
– Maxi et toi, Juju, vous aimeriez rencontrer mon mari ? Me prendre devant lui, comme cet après-midi ?
J’ai envie d’être folle, j’aimerais plus de sexe, mais il reste routinier, n’aime pas en parler, trop mou, pas inventif…
J’aimerais goûter à tout, à plus, à une femme aussi.
Si de me voir faire la lesbienne ça lui donne des idées…
Et puis si avec elle, il prend mieux son pied, pendant que nous trois on prendrait le nôtre…
Mais ce que j’aimerai que tu arrives à faire, qu’il vienne me partager lors de cette aventure, qu’il me prenne avec vous, un devant, un derrière, j’aimerais le sentir, comme je viens de le faire, m’envoyer là-haut en labourant mon dos…
– Cela ne me fait rien ; s’il est d’accord, je veux bien t’aider à l’amener vers des plaisirs divers, découvrir ton volcan, savoir en profiter, pour mettre du piment dans vos longues soirées…
– Il faudrait lui parler, lui indiquer des lieux, goûter à d’autres trucs, en club pour adulte, qu’il me voit avec d’autres, leurs mains sur mon corps, qu’il réagisse enfin, et devienne un autre…
– C’est gentil, merci à tous les deux…
Je ne leur ai rien demandé d’autre, juste de recommencer, car ce qu’ils m’ont fait vivre, je veux y regoûter…
Maxi et son copain, m’ont gardé jusque tard, et j’ai, dans mon histoire, oublié de le dire, ils m’ont fait rencontrer un couple d’amis, j’ai compris alors ce qu’était le plaisir, 3 mecs excités, contre deux chattes offertes, pendant une journée. J’ai appris la femme, j’ai goûté à son sexe, et à son mari, j’ai vu comment faire pour devenir insatiable et se taper trois mecs…
Chapitre III –
– Bonsoir chéri, ça va ? Tu veux aller au restaurant ce soir ?
– Non, je préfère la douceur de mon chez-moi, la tienne contre moi, le repos, la télé…
– Ah, tu veux dire rester avec moi, profiter de mon corps ?
– Oui ! Si tu veux, mais je suis fatigué, tu le sais, je n’ai plus goût au sexe, je suis sur le déclin…
– Moi, j’ai la solution à tous ces problèmes… J’ai même une surprise pour toi au fond de notre lit. Un roman, un essai, un livre assez coquin, où je raconte mes soirées depuis quelques années, lorsque tu t’aventures en dehors de ma vie…
Cela te dirait de me découvrir telle que je suis ?
Telle que tu m’espères dans ton jardin secret…
Si notre passion, notre couple, ressent une baisse de régime, ne crois-tu pas qu’il faut oublier le passé ?
Nous sommes adultes, alors on va se battre…
J’ai choisi des objets pour calmer mes désirs, mais je préfère que tu me lises, que tu découvres à ton rythme ce que je suis capable de faire par amour, pour te faire plaisir, pour vivre un second souffle, une deuxième jeunesse et se comporter en amants épanouis…
Il me regarde, surpris, étonné par tant de paroles, sensées, tendres mais avec ce mystère…
– Je crois que tu peux m’apporter, avec l’apéritif, cette lecture de toi, sous un nouveau visage, j’ai hâte de savoir ce que tu fais sans moi… Mais j’ai peur de comprendre…
Je vais chercher le texte que j’ai imprimé, j’ai créé un roman, collé quelques selfies…
Il regarde le tout, souriant, puis ajuste ses lunettes, et plonge en moi d’un coup…
Je le vois réagir, mais cacher sa pensée, lire le premier chapitre, la respiration saccadée, en découvrant mes scènes intimes au creux de notre lit, Max et ses bienfaits, je pense qu’il a compris…
Mais d’un coup, il se lève de notre canapé, se dirige vers la cuisine, se sert un verre de jus de fruit qu’il me propose aussi…
Il doit avoir chaud… Il se découvre un peu, puis vient me rejoindre, son torse dénudé, en short de jardin…
Lorsqu’il me découvre criant dans les bras d’un amant, quelques larmes de doute, ou plus ?
Il arrive à la fin du Chapitre premier, il est désemparé, mais il sait que ce n’est pas un récit fidèle, mais le génie de Marika et de ses idées magiques…
– Elle écrit bien ta copine… On jurerait que c’est vrai tout ça… Mais j’ai apprécié, je ne suis pas de bois… T’imaginer avec un autre, flirter comme une ado, dans cette nature qui nous entoure, ça me donne le LA…
Je n’avais pas vu sa chose, sortie je ne sais comment, droite dans sa main, prête au combat…
Il me monte dans la chambre et m’étend sur le lit…
Je me penche vers son sexe, là, je n’ai pas le choix et son parfum m’enivre, je le prends dans ma bouche, en quittant mes vêtements, il me fait l’amour comme jamais il n’a fait, puis cherche du secours dans la pile de draps, se met à s’en servir, avec maladresse, puis sous mon égide, le plante entre mes fesses, jusqu’à mes braillements effrénés…
Là, il se transforme en amant véritable, me prend avec ardeur, oubliant le jouet, je pleure de bonheur, il est là, seul, en moi, soufflant comme un sapeur, son sexe m’emportant vers mes rivages favoris, jusque sur mes nuages… Il me prend sans arrêt, orgasme après orgasme, après chaque position que l’on vient d’essayer…
Le final est torride, il inverse les rôles, le jouet d’un côté, lui de l’autre côté…
Je crie sans m’arrêter, tandis qu’il se délivre, aussi bon que Max dans ma chatte, épuisée par ce double événement !…
Merci Marika d’avoir su le lui dire…
Moi qui hésitait depuis toutes ces années…
Quant au second chapitre, ce fut pour le dimanche, et toute la journée, des pauses pour manger, relisant des passages, pour bien s’en pénétrer…
Pour la première fois de notre vie, je vis Paul en ce lundi matin, téléphoner à sa secrétaire, avouer sans détour qu’il était épuisé, mais qu’il reviendrait le lendemain, complétement remis, d’un week-end éprouvant, de sport intensif dans un petit paradis…
FIN
Marika842010
mars 2018
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