Notre histoire à Marie et à Moi dura longtemps, et nous remplissait de bonheur. J’avais arrêté de papillonner et me contentais de l’amour que me donnait mon adorable Marie. J’étais même devenu un amant – j’allais écrire un mari, tant elle m’était devenue indispensable – fidèle. Je ne l’avais pas trompée, pendant tout ce temps-là. Elle suffisait à mon bonheur.
Et puis, environs une année plus tard, notre relation prit une tournure que ni elle ni moi n’avions prévue. Nous continuâmes à nous rencontrer, soit dans son cabinet, soit dans mon appartement, à faire l’amour sans retenue et à nous aimer comme des fous. Puis un jour, elle vint chez moi avec un air tellement défait que j’étais certain qu’il lui était arrivé quelque chose de grave.
– Qu’est-ce qui se passe ? Lui lançai-je effrayé. Ton mari a appris notre liaison ?
– Non, mais cela ne tardera pas. Linda a tout découvert ; elle nous a vus la dernière fois au cabinet. Elle m’a raconté qu’elle était entrée (elle possède la clé du cabinet) et qu’elle avait assisté à nos ébats ; qu’elle avait tout vu et tout entendu. Elle me menace maintenant de tout raconter à Mustapha ; je l’ai suppliée, j’ai pleuré, je lui ai promis de lui offrir tout ce qu’elle désirait. Rien à faire ; elle ne veut rien savoir.
– Tu veux dire que rien de matériel ne l’intéresse pour pouvoir la faire taire ? Ni une belle robe, ni un voyage, ni une nouvelle voiture ?
– Non ! Ce qu’elle veut est tellement inimaginable, que je n’ose même pas t’en parler.
– Vas-y, je suis prêt à tout entendre et si c’est une chose qui dépend de moi, je te promets de ne pas hésiter pour accepter.
– Non, je ne crois pas que ce qu’elle demande pourra t’agréer ; du moins, si tu m’aimes, comme tu dis m’aimer.
– Ne me fais pas languir ! Lâche la nouvelle ! Que veut Linda ?
– Toi !
– ……
– Tu as bien compris Linda te veut toi ! Elle veut devenir ta maîtresse, comme moi. Elle m’a affirmée qu’elle est tombée amoureuse de toi, dès la première fois qu’elle t’avait rencontré; il y a environ une année, à la fête. Elle avait flashé sur toi, mais comme elle ne savait pas qui tu étais et si tu étais libre, elle n’entreprit rien pour te revoir. Jusqu’à il y a trois jours, où elle t’avait revu, tout nu et beau comme un Dieu (c’est elle qui le dit) et qu’elle s’est mise à bander pour toi et à te désirer. Elle m’a dit que depuis, elle n’arrête pas de penser à toi. Tu es son genre d’homme et elle te veut ! Que pouvons-nous faire ? Elle est vraiment décidée.
– Essaie de la raisonner. Dis-lui que je ne peux pas aimer une fille qui utilise un tel chantage. Dis-lui que c’est immoral ; qu’elle ne peut pas avoir le même amant que sa mère. Que je suis un homme sans morale. Que je la ferais souffrir. Que je suis un papillon volage. Que sais-je encore.
– Je lui ai déjà dit tout cela. Je lui ai dit pire encore. Mais rien ne fonctionne. Elle m’a donné jusqu’à demain pour que je t’en parle et te convainc à accepter le deal. Que dois-je faire ? S’il te plait aide-moi ! Je ne veux pas détruire mon foyer : j’ai de la tendresse pour mon mari et j’aime mes enfants. Je ne peux pas me permettre de tout détruire. J’ai trop investi dans ma famille pour la détruire comme cela. Mon mari ne me pardonnera jamais de l’avoir trompé ; surtout s’il apprend l’étendue de mon amour pour toi. Aide-moi !
– Franchement je ne vois pas comment. Peut-être que si je lui parlais, je pourrais la convaincre qu’elle fait fausse route.
– C’est ce que j’attendais que tu me dises. Mais têtue comme elle est, je suis sûre que tu ne pourras pas la convaincre. Il ne restera qu’une chose à faire à ce moment : accepter son diktat.
– Tu veux dire que tu es d’accord pour qu’elle devienne ma maîtresse !
– Oui !
– Mais qui te dit que moi j’accepte ; que je sois capable de coucher avec elle et d’en tomber amoureux. Imagine qu’elle s’aperçoive que je n’ai aucune envie d’elle et que je sois incapable de la rendre heureuse, qu’est-ce qui l’empêchera de se venger, en allant tout raconter à son père ?
– Tu es un homme ! Et un homme qui aime les femmes ; Linda est très belle. Je crois qu’elle a même hérité de ma sensualité. Tel que je te connais, tu seras incapable de lui résister. J’ai au contraire peur que tu tombes immédiatement sous son charme et que tu m’oublies.
Je ne savais plus quoi penser. D’un côté j’aimais sincèrement Marie et je ne voulais pas qu’elle souffre. D’un autre je n’acceptais pas de me soumettre à un chantage, même si ce chantage-là, n’a que des avantages. Linda était réellement belle. Je me rappelais l’émoi qui m’avait envahi quand je la regardais danser pendant la fête. Mais elle était encore trop jeune : j’avais cinquante ans et elle un peu plus de dix-neuf ans.
Nous nous séparâmes, Marie et moi, sans avoir eu le cœur de faire l’amour, mais en ayant pris la décision que je parlerai à Linda et que j’essaierai de lui faire changer d’avis. Elle dira à sa fille que finalement elle acceptait qu’elle me rencontre et que si elle arrivait à me séduire, elle accepterait de lui céder sa place auprès de moi. Quel dilemme !
Je n’ai pas quitté la maison de toute la journée. Je n’ai pas été au travail. J’ai simplement téléphoné à ma secrétaire pour lui dire de reporter la réunion que j’avais programmée pour l’après-midi et lui ai dit que je devais m’absenter quelques jours pour résoudre quelques petits problèmes personnels. Je suis resté au lit toute la journée à retourner le problème dans tous les sens, afin de lui trouver une solution convaincante. En vain !
Je me suis endormi vers trois heures du matin. Je fus réveillé vers dix-heures par la sonnerie, forte et insistante, de la porte. Je me levai, encore tout ensommeillé, en pantalon de pyjama et tee-shirt et allai ouvrir. Je tombai nez-à-nez sur une star de cinéma : Linda, portant un long manteau noir, fait d’un tissu léger et moulant, qui couvrait tout son corps et descendait jusqu’à ses chevilles. Son visage était maquillé avec goût, mettant en valeur son teint clair et lumineux, ses immenses yeux bleus et une bouche qui était la réplique parfaite de celle de sa maman : sensuelle à faire bander un mort !
Elle tenait beaucoup de choses de sa mère, mais c’était surtout la sensualité torride qu’elles dégageaient toutes les deux qui les unissaient. Sa blondeur naturelle, elle la tenait de son père, lui-même fils d’un kabyle des montagnes du Djurdjura et d’une paysanne bretonne, qu’il avait épousé après la deuxième guerre mondiale, alors qu’il travaillait comme homme à tout faire dans une ferme, pas très loin de Guingamp.
Quand elle entra dans l’appartement, avant même que je l’invite à le faire, il se produisit comme un miracle : la maison toute entière en fut illuminée. Ce n’était certainement qu’une vue de mon esprit encore endormi, mais cela montrait à quel point sa beauté était lumineuse.
– Bonjour, dit-elle, un sourire narquois sur les lèvres. J’espère que je ne t’ai pas réveillé.
– Non, j’étais levé depuis longtemps, mentis-je effrontément.
– Je sais bien que ce n’est pas vrai. Tu as tout de l’homme qui a mal dormi et qui a été réveillé en sursaut. Va prendre ta douche pendant que je nous prépare un petit déjeuner. Je suis moi-même à jeun.
– ….. ? (Je ne sais pas quoi dire, bien que je voie qu’elle prenait ses aises et la direction des événements)
Elle se débarrassa du long manteau qui couvrait tout son corps, du cou jusqu’aux chevilles, et je découvris, estomaqué, qu’elle ne portait en dessous qu’une petite robe, bleu-pétrole, faite dans un tissus en coton très fin, qui lui arrivait à mi-cuisses et qui mettait en valeur son superbe corps de vamp. La robe était tellement moulante qu’elle laissait voir les formes d’un corps parfait, tout en rondeurs bien placées et aux proportions idéales. Les souliers à hauts talons qu’elle portait l’agrandissaient, galbaient encore plus ses longues jambes, accentuaient les rondeurs de son fessier et l’obligeaient à redresser l’échine de manière à mettre en évidence sa superbe poitrine. Quelle beauté !
Je quittai rapidement les lieux, les laissant à la disposition de la nouvelle fée du logis, et partit me débarbouiller. Je m’attardai dans la salle de bain, prenant une douche bien chaude, me rasant et me lavant les dents. Je m’aspergeai même d’une lotion après rasage que j’utilisai très rarement, tant le délicat parfum qu’elle dégageait était tenace et durait toute une journée. D’habitude je n’aimais pas trop me parfumer.
Après avoir changé de tee-shirt et mis un pantalon de jogging propre, je rejoignis Linda dans la cuisine. Elle avait fini de préparer le petit déjeuner avec ce qu’elle avait trouvé dans le réfrigérateur et dans les placards. Elle l’avait posé, en m’attendant, sur la table qui trônait au milieu de la pièce. Elle était debout, me faisant face et me regardait de manière effrontée, droit dans les yeux.
– Je crois qu’il ne manque rien pour le petit déjeuner. Je n’ai pas trouvé de croissants ; je les ai remplacés par des biscottes.
Et elle s’assit sur une des chaises et, sans autre forme de procès, se mit à servir du chocolat au lait, bien chaud et dégageant un arôme agréable, dans le bol qui m’était destiné, puis dans le sien. Elle beurra une première biscotte et me la tendit pour que ce soit moi qui mange le premier. Je la lui pris des doigts, frôlant au passage sa main. Je reçus une petite décharge électrique qui mit mon bas ventre en émoi. Elle n’arrêtait pas de me regarder, tout en mangeant en silence et avec appétit. Je mangeai aussi en silence. Je ne voulais rien dire. J’attendais que ce soit elle qui commence. Ce n’est que quand tous les deux nous avions finis de manger, qu’elle s’était levée pour servir un café noir bien tassé qu’elle avait préparé en même temps que le petit déjeuner, qu’elle ouvrit la bouche pour dire :
– Tu es beau ! Tu me plais comme jamais un garçon ne m’a plu, ni ne m’a excitée.
– Mais je pourrai être ton père. Si je m’étais marié à l’âge de trente ans, j’aurai pu avoir une fille de ton âge !
– Pauvres arguments ! Je te croyais plus intelligent ! Qu’est-ce que l’âge a à avoir là-dedans ? Tu es à la force de l’âge ! Tu es beau ! Tu es fort ! Tu es viril ! Je ne cherche pas à t’épouser ! Je veux seulement vivre le grand amour avec toi ! Ne me dis surtout pas que tu n’es pas digne de confiance, que tu es un coureur impénitent, que tu me laisseras tomber dès que tu auras assouvi tes bas instincts ! Tout cela maman me l’a déjà assez ressassé ! Je vous ai vu, maman et toi faire l’amour comme des bêtes ! J’ai vu tout le bonheur que tu lui donnes! J’avais bien remarqué que maman avait beaucoup changé depuis environ un an. Elle a une mine plus épanouie et réjouie ; elle rit beaucoup, contrairement à avant où elle faisait tout le temps la tête. Elle est devenue la joie de vivre personnifiée. Ce n’est que quand je vous ai vus ensemble, que j’ai vu tout l’amour qu’elle te portait et que tu semblais lui porter, que j’ai compris que c’était toi la cause du changement. Je veux ma part de bonheur !
– Écoute-moi, petite sotte ! Tu me plais, plus qu’aucune autre fille ne m’a jamais plus ! Je serai le plus heureux des hommes d’avoir une maîtresse telle que toi. Tu es belle, avec des rondeurs qui damneraient un saint. Tu sembles super-sensuelle et prête à toutes les expériences érotiques. Quel est l’homme qui serait assez bête pour refuser ce don du ciel. Mais c’est à toi de réfléchir, de penser à ton avenir, au moment où tu devras fonder un foyer, à celui où tu tomberas amoureuse de l’homme de ta vie. Si tu cèdes maintenant à de simples envies, aussi fortes et irrépressibles soient-elles, tu le regretteras au moment des choix de vie sérieux. Tu regretteras de n’être plus vierge ; tu regretteras d’avoir perdu un temps précieux à la poursuite de chimères.
– Arrête tes leçons de morale ! Cela ne prend pas sur moi. Je suis assez grande pour savoir ce qui est important dans ma vie. Aujourd’hui ce qui est important, c’est toi ! Et rien d’autre ne compte. Tait-toi et embrasse-moi ! Fais-moi grimper aux rideaux ! Rends-moi heureuse comme tu l’as fait avec maman ! D’ailleurs, moi je ne veux pas te voler à maman ; je veux simplement ma part de bonheur. Vous pouvez continuer à vous voir et à faire l’amour. Mais je ne veux pas être oublié dans le partage.
Vaincu par ses arguments, je la pris par les épaules, la contempla en silence quelques secondes et l’attira contre moi pour la serrer très fort. Elle s’abandonna en posant sa tête au creux de mon épaule. Nous restâmes comme cela un long moment, avant que je ne sente son ventre frotter contre le mien et un de ses genoux s’insinuer entre mes jambes, en me faisant presque perdre l’équilibre. Je me rattrapai à la table de la cuisine et, commençant à être fortement excité, je l’ai éloignée de quelques centimètres pour la regarder dans les yeux, cherchant à y lire ce qu’elle attendait de moi.
Elle me lança un merveilleux sourire, tendit son visage vers moi et m’offrit ses lèvres. A partir de là tout bascula. Je ne contrôlai plus rien. Un baiser torride s’ensuivit, avec à la clé, un duel de langues remporté haut la main par ma partenaire ; un baiser avec des litres de nos salives mélangées, que l’un et l’autre bûmes avec délectation. Un baiser qui dura une éternité et dont nous sortîmes à bout de souffle et, pour moi, un sexe tellement tendu, qu’il faillit sortir du pantalon de jogging que je portais.
Je la pris dans mes bras, la soulevai du sol en l’emportai dans la chambre à coucher. Je la déposai en position assise au bord du lit. Je me mis à genoux devant elle pour la contempler, comme on contemplerait une œuvre d’art, exceptionnelle et délicate. J’avais du mal à l’entreprendre, comme j’avais entrepris sa maman, une trentaine d’années auparavant. Il restait en moi une trace de scrupule, que je voulais absolument effacer avant de m’abandonner au désir de la posséder.
– Tu sais, lui dis-je, j’ai vraiment honte de moi. Et si on arrêtait maintenant. Il ne s’est encore rien passé de grave et d’irrémédiable entre nous. Soyons sages ; peut-être que demain tu auras changé d’avis.
– Tais-toi ! répondit-elle en colère et finit ce que tu as si bien commencé ! Fais-moi connaître le septième ciel ! Fais de moi une femme épanouie ! Rends-moi heureuse ! Cesse tes simagrées !
Tout en parlant elle se leva, releva les pans de sa petite robe, la fit passer au-dessus de sa tête et resta devant moi toute nue avec seulement une petite culotte, elle aussi de couleur bleu-nuit.
– Que penses-tu de ce que tu vois ? N’est-ce pas que je suis belle ? Que je suis à croquer ? … Alors croque-moi !
Je me relevai et tendit les bras pour l’attirer contre moi. J’étais vaincu et plus rien ne comptait plus que ce corps de déesse que je voulais posséder ; que j’allais posséder. Je pris sa tête entre mes mains et partis à la recherche de sa bouche pour un autre baiser torride ; qu’elle me rendit avec la même fougue. Tout en l’embrassant, je me mis à lui caresser un de ses merveilleux seins, si fermes et si soyeux. Je la sentis qui frissonna au contact de ma main sur son sein. Elle aimait être caressée à cet endroit. J’éloignai légèrement ma tête de son visage pour mieux la regarder prendre du plaisir à mes caresses. Je me mis à caresser les deux seins à la fois, en m’occupant en priorité de ses tétons qu’elle avait tellement sensibles, qu’au moindre toucher, elle poussait un petit gémissement de contentement.
Elle avait fermé les yeux et était entrée en elle pour savourer son plaisir. Elle avait sur les lèvres un sourire de bonheur qui me rendit moi aussi très heureux. J’étais heureux de rendre heureuse ma belle sauvageonne. Un moment, je retirai une de mes mains de sa poitrine pour commencer à lui caresser son ventre plat et surtout son bas ventre et son pubis, à travers le tissu de la petite culotte. Elle ouvrit un instant les yeux, regarda ma main qui cherchait à pénétrer à l’intérieur de l’élastique de sa culotte, eut un sourire de béatitude et les referma pour se mettre à l’écoute de ses sens.
Ma main pénétra à l’intérieur de sa culotte et se mit à caresser son mont de vénus bombé, ferme et à la peau de soie. Il n’y avait aucune trace de poils. Elle avait dû s’épiler très soigneusement le matin même. Quelle sensation de douceur j’avais sous ma main ! Ma belle commençait à gémir de manière inconsciente. Elle écoutait ses sensations et les vivait pleinement. De temps en temps, elle prenait ma main restée sur son sein et l’obligeait à le caresser plus profondément. Elle n’avait pas peur que je lui fasse mal en palpant trop fort ses seins. Au contraire, c’était ce qu’elle voulait.
Elle était maintenant sur le point de chavirer. Se gémissements se faisaient plus forts et plus sonores. Elle gigotait en bougeant son bas ventre comme pour m’inviter à pousser ma main plus bas et à aller à la recherche de sa chatte. Nous étions toujours debout devant le lit. J’arrêtai subitement de lui caresser la poitrine et retirai ma main de dessous sa culotte. Elle poussa un petit cri de réprobation qu’elle arrêta très vite, quand elle comprit ce que je voulais lui faire. Je me mis à genoux devant elle, mit deux doigts de part et d’autre de l’élastique de sa culotte et abaissai cette dernière jusqu’à ses pieds. Elle resta ainsi complètement nue, les cuisses encore serrées, mais laissant voir le début de renflement de sa chatte.
En la poussant légèrement vers le lit, je lui fis comprendre que je voulais qu’elle s’asseye et qu’elle ouvre ses cuisses pour me laisser voir sa chatte et me laisser m’occuper d’elle. Elle ne se fit pas prier. Elle posa ses fesses sur le rebord du lit et s’allongea sur le dos, me présentant une merveilleuse chatte que l’on dirait dessinée par un artiste figuratif. Aucune trace de poils ; des grandes lèvres de couleur sombre, dodues et longues, se terminant par une petite ouverture en triangle.
Je mis mes doigts pour caresser les grandes lèvres, tester leur fermeté et les écarter pour avoir accès à ses petites lèvres d’un rouge très vif, brillantes de mouille et laissant entrevoir un petit clitoris, rouge vif lui aussi et une entrée de grotte plus sombre et mystérieuse. Ma belle se crispa légèrement au moment où je mis mes doigts sur ses grandes lèvres, mais se relaxa très vite à la douceur des caresses que je leur appliquai. C’est très peu de dire que ma merveilleuse amante avait la chatte sensible. Elle répondait à chaque caresse par un petit gémissement de plaisir, des gigotements et des contorsions de ses hanches. Elle aimait mes caresses et le montrait sans fausse honte.
Pour l’instant, elle ne parlait pas. Comme pour les caresses sur ses seins, ou ailleurs sur son corps, elle fermait les yeux et entrait en elle-même pour mieux être à l’écoute de ses sensations. Elle n’extériorisait son plaisir que par des petits gémissements, inaudibles au départ, mais qui se faisaient de plus en plus sonores, au fur et à mesure qu’augmentait le plaisir qu’elle prenait.
Les caresses que j’appliquais à sa chatte étaient encore superficielles ; je ne voulais pas dépuceler ma belle par accident avec un doigt. Je voulais offrir sa fleur à mon sexe, qui avait maintenant atteint des dimensions phénoménales, était devenu aussi dur qu’une pierre et piaffait d’impatience de faire son nid dans cette chatte si belle et si accueillante. Mais avant d’entamer quoi que ce soit pour mon propre plaisir, je voulais offrir à ma belle un orgasme monumental avec ma bouche. Je me rappelai combien sa maman aimait que je la fasse jouir avec ma bouche, combien elle appréciait le cunnilingus. J’étais sûr qu’il en allait de même pour Linda.
Pour m’en assurer, je plongeai ma tête entre les cuisses de mon amante et allai poser ma bouche sur les grandes lèvres, que je commençai par embrasser comme on embrasserait les lèvres de la bouche. Linda aima immédiatement ce que je lui faisais et me le montra en appuyant sur ma nuque pour empêcher ma tête de quitter ce lieu paradisiaque. Avec la langue, j’écartai les grandes lèvres pour prendre possession des petites, de son clito que je suçai et titillai avec le bout de ma langue et de l’entrée de son vagin dans laquelle j’envoyai ma langue, tel un petit sexe qui cherchait à la pénétrer profond. Au passage, je ramassai et avalai tout ce que je pouvais du liquide qu’elle secrétait en abondance.
Sa chatte avait la même odeur enivrante de musc que celle de sa maman et son jus avait aussi le même goût salé et légèrement acidulé. Ma belle était déjà au septième ciel. Elle bougeait ses hanches au rythme de mes coups de bouche et de langue. A travers mes oreilles, totalement bouchées par ses cuisses refermées sur ma tête, j’entendais comme venant de très loin, ses gémissements qui devenaient de plus rauques et sonores. Elle relevait ses hanches très haut pour aider ma langue à aller le plus loin possible dans son vagin. C’était comme si elle cherchait à se faire dépuceler par ma langue.
Au bout d’un moment, je sentis que tous ses muscles étaient tendus comme des cordes d’arcs et que la jouissance allait arriver comme une rivière en furie. C’était exactement ce qui arriva, quand elle se mit à pousser un râle d’une intensité et d’une sonorité que je n’avais encore jamais entendues d’une femme qui jouissait. Elle déchargea dans ma bouche une tonne de cyprine, que je dégustai avec gourmandise. Sa jouissance dura longtemps ; on aurait dit qu’elle avait eu plusieurs orgasmes, les uns derrière les autres. Quand elle eut fini de décharger, elle relâcha tous ses muscles, desserra ses cuisses pour libérer ma tête et s’enfonça dans le lit, fourbue et heureuse. Je me levai pour me m’allonger à ses côtés et la regarder vivre son bonheur. Elle avait fermé les yeux et continuait de sourire aux anges d’une manière complètement inconsciente.
Je l’ai prise dans mes bras pour l’allonger complètement sur le lit, dans le sens de la longueur, et l’enlaçai en lui caressant tendrement la nuque et les cheveux. Elle sortait petit à petit de son nuage, ouvrit les yeux et me lança son merveilleux sourire, qui était en même temps une preuve de son bonheur et un remerciement pour moi qui l’avait amené à cet état de béatitude.
– Je n’ai jamais joui autant, me dit-elle de sa petite voix. Jusqu’à maintenant les seules jouissances que j’ai eues, je me les suis procurée avec mes doigts, quand je me masturbais. Mais quelle différence ! J’attends la suite. J’attends les orgasmes que me procurera ton sexe. D’ailleurs je veux le voir tout de suite. Laisse-moi te déshabiller. J’ai toujours rêvé de déshabiller un homme et de me retrouver en face d’un immense sexe en érection. Mets-toi debout pour que je t’enlève tes habits.
Je me levai et me mis debout à côté du lit. Elle vint me rejoindre et commença à faire passer par-dessus ma tête le tee-shirt que j’avais gardé sur moi depuis la douche. Elle s’éloigna de quelques centimètres pour regarder mes épaules, ma poitrine et mes muscles pectoraux.
– Tu es superbe. Tu es fort et viril. Je n’aime pas les poils, mais ceux que tu as sur la poitrine me font bander.
Elle me caressa les épaules, la poitrine et fit descendre sa main sur mon ventre. Je me mis en attente de sentir cette main pénétrer à l’intérieur du pantalon de jogging et aller à la rencontre de mon engin, qui bandait tellement qu’il me semblait qu’il n’allait pas tarder à exploser. Elle ne laissa pas sa main aller jusque-là. Elle préféra m’att****r par la taille et se mettre à promener ses lèvres sur ma poitrine et mon ventre. Son haleine chaude et la douceur de ses lèvres sur ma peau ont encore accru mon désir d’elle, alors que je croyais avoir atteint le maximum possible du désir. Et quand elle sortit sa langue et que, de sa pointe, elle se mit à titiller tour à tour mes tétons et mon nombril, je ne pouvais plus tenir. Je le lui dis.
– Je sens que je ne pourrai pas tenir plus longtemps et que je vais te culbuter tout de suite et te défoncer la vulve ! Regarde dans quel état tu as mis mon membre !
Elle jeta un œil curieux au-devant de mon pantalon et avec un sourire ironique sur les lèvres, elle me dit qu’elle allait s’occuper de lui. Elle rentra deux doigts de part et d’autre de mon pantalon de jogging et d’un geste brusque elle l’abaissa jusqu’aux genoux, accompagné du slip qu’elle emmena avec lui. Elle resta quelques secondes à admirer l’a****l, me lança un regard coquin et égrillard et me dit, moqueuse :
– Tu vas certainement me tuer avec un tel engin ! Mais quelle belle mort que celle-là !
Elle le prit dans une main, eut du mal à en faire le tour, se mit à genoux et le couvrit de baisers. Elle sortit le bout de sa langue pour le titiller et puis à le lécher plus franchement. Mon membre et moi étions aux anges. La sensation que faisaient ces lèvres et cette langue sur mon sexe me transportait aux portes du paradis. J’attendais avec impatience le moment où elle ouvrira la bouche, écartera les dents et fera pénétrer le monstre à l’intérieur et le poussera jusqu’au fond de la gorge. Quand elle le fit, un long gémissement de plaisir sortit de ma bouche. Elle l’entendit certainement, puisqu’elle s’arrêta, sortit le sexe de sa bouche et leva la tête pour m’envoyer son merveilleux sourire lumineux. C’était comme si elle me disait :
– Tu vois, je sais aussi bien faire que maman !
Elle remit le monstre dans la bouche, le poussa lentement au fond de la gorge et le fit revenir jusqu’à l’entrée. Elle lui fit refaire le chemin inverse et petit à petit elle entreprit un mouvement de va-et-vient de plus en plus rapide. Bien qu’elle n’ait jamais pratiqué la fellation, elle savait d’instinct comment s’y prendre. Elle savait utiliser sa langue pour accroître la sensation de plaisir et ses mains pour masturber le membre et caresser les testicules. Si bien que très rapidement -l’état d’excitation extrême aidant- je lâchai en criant de plaisir une première rasade de sperme qui alla directement au fond de sa gorge et son estomac. Elle n’eut pas la possibilité d’avaler directement la deuxième et la troisième rasade, que j’envoyai pour partie à l’intérieur de la bouche et pour l’autre sur le visage, les cheveux et le cou.
Il me restait encore du sperme que j’envoyai sur ses seins. Mon Dieu qu’elle était belle ainsi, avec du foutre sur tout le corps ! Mon Dieu ce que je pouvais aimer cette fille qui était en train de ramasser avec sa main le sperme qu’elle avait sur le visage et qu’elle léchait goulument comme si c’était du miel !
– On dirait du miel, dit-elle en me regardant avec son regard coquin et moqueur. Tu m’as fait prendre une douche de sperme. Je suis aussi bien que maman, n’est-ce pas ?
Cette obsession de ressembler à tout prix à sa maman, commençait à m’agacer, bien que d’un côté j’en étais heureux. Linda était vraiment la fille de Marie. Elles avaient la même sensualité et le même désir de rendre heureux leur amant de cœur. En faisant l’amour à la fille, je retrouvais la mère, trente années plus tôt. Et cela me rendait heureux. C’était comme si le temps s’était arrêté pendant trente années et reprenait aujourd’hui son cours normal. C’était ma vengeance à moi sur tout le temps que j’avais perdu sans Marie.
Il me fallait maintenant passer aux choses vraiment sérieuses : le dépucelage de Linda. Elle-même semblait attendre cela avec impatience. Elle s’était allongée sur le lit, dans le sens de la longueur, les jambes légèrement ouvertes et à demi reliée, exposant à mon regard sa magnifique chatte palpitante.
– Qu’attends-tu pour faire de moi une femme ? J’ai hâte de sentir ton sexe exploser ma chatte ! Viens vite ! Regarde comme elle tremble d’impatience ! Comme elle est ouverte ! Comme elle appelle au secours !
– J’arrive, mon amour !
Je me positionnai entre ses jambes que je lui fis écarter encore plus, tout en les lui remontant, genoux pliés, sur son ventre. Elle était si belle dans cette position impudique de fille heureuse d’offrir sa fleur au pilon qui allait la défoncer et l’ensanglanter. Elle eut tout même la présence d’esprit – que j’avais totalement perdue – de me demander de prendre un préservatif dans la boite qui se trouvait, elle le savait, dans le tiroir de la table de nuit. Je tendis la main pour sortir la boite de préservatifs du tiroir et la lui tendit pour qu’elle s’occupe elle-même de la corvée d’en sortir un, de déchirer son emballage et de me l’enfiler. Elle fit tout cela avec des gestes rapides et précis, semblant prendre du plaisir à l’enfiler sur mon engin qui n’arrêtait plus de palpiter, tant il était excité.
Je me repositionnais entre ses jambes qu’elle remit toute seule dans la position que je voulais qu’elle prenne et me mis à lui caresser les petites lèvres avec mon sexe, pour la faire mouiller le plus possible. Je me rendis vite compte que mouillée, elle l’était à l’excès. Mais je ne voulais pas la pénétrer tout de suite. Je voulais le faire progressivement de manière à la déchirer sans trop de brutalité. (J’avais pourtant envie d’y aller franchement et de lui éclater l’hymen comme une brute. Je crois qu’au fond de moi, j’avais gardé cet atavisme, ethnique ou social, qui faisait que l’homme n’a de plaisir sexuel que dans la brutalité).
Je me retins et me mis à la caresser avec douceur avec mon pénis. Je le faisais aller et venir le long de la fente formée par les grandes lèvres, le faisant légèrement pénétrer à l’intérieur entre les petites lèvres pour aller titiller son clitoris. Elle appréciait et le montrait en gémissant et en bougeant doucement ses hanches. Elle avait encore fermé les yeux pour mieux profiter du plaisir qu’elle prenait. De temps en temps, je faisais pénétrer l’engin à l’intérieur du vagin et allais cogner sur la fine membrane de son hymen. Je la sentais se crisper, craignant la forte douleur de la déchirure. Je le retirai rapidement, et la sentais se détendre, soulagée de voir s’éloigner l’instant fatidique.
Je reprenais mes caresses sur la surface de sa chatte, sur son clitoris et à l’entrée du vagin. Je recommençais plusieurs fois le manège d’aller titiller son hymen, sans le perforer, si bien qu’au bout de la sixième ou septième fois, quand mon sexe entrait en contact avec sa membrane, elle ne se crispait plus. Elle se laissait aller totalement au plaisir de mes caresses, en gémissant de plus en plus fort et en bavant d’excitation. J’allai souvent cueillir un peu de cette bave sucrée, en l’embrassant tendrement sur la bouche et en la ramassant au passage. Comme chaque fois qu’elle prenait du plaisir, elle fermait les yeux et ne disait rien. Elle se contentait de se trémousser et de gémir de plus en plus fort.
N’y tenant plus, je profitais du relâchement de tous les muscles de son corps, pour donner une forte poussée du bassin et faire sauter l’obstacle qui interdisait l’entrée du fond du vagin. Je sentis l’hymen se déchirer sous la forte poussée de mon sexe et ma belle pousser un petit cri de douleur qu’elle réprima très vite. Je voyais, à la grimace qu’elle faisait, qu’elle avait eue très mal – et qu’elle avait toujours mal – mais elle ne voulait pas que j’arrête. Elle s’agrippait à ma taille et tirait très fort, pour que m’enfonce plus en elle.
Je restai un long moment au fond de son vagin, sans bouger. Je voulais donner un peu de temps à la douleur pour qu’elle s’estompe et pour que son vagin étroit, visqueux, doux et chaud s’habitue à la présence de l’intrus. Je commençai un lent mouvement de va-et-vient dont je limitai volontairement l’amplitude dans un premier temps. En remontant le sexe, je ne dépassai pas la limite de l’hymen blessé. Je voulais d’abord qu’elle apprécie et aime ce gros sexe qui se promène lentement au fond de son vagin et qui savait, malgré sa force, être très doux. Elle aimait et le montrait en me tirant de plus en plus fort par la taille pour me faire comprendre que je devais aller au plus profond de son tunnel fond et ne pas arrêter d’aller et venir en elle.
Elle avait maintenant ouvert les yeux et regardait avec avidité la partie de mon gros engin qui entrait et sortait de sa chatte. Un moment, sa main droite lâcha ma taille et alla à la rencontre du monstre qui entrait et sortait d’entre ses grandes lèvres. Elle voulut l’att****r pour je ne sais quel objectif – peut-être pensait-elle qu’elle pouvait l’enfoncer plus profond – mais se rendit vite compte que si elle l’attrapait, elle l’empêcherait de continuer à la piner si profond. Elle remit donc sa main sur ma taille et tira sur elle encore plus fort.
Son plaisir était fort, mais elle sentait qu’il lui manquait quelque chose de fondamental : accroître l’amplitude de mes va-et-vient dans son vagin. Elle utilisa la prise qu’elle avait sur ma taille pour pousser très fort au moment où mon sexe remontait et lui fit dépasser la limite que je ne voulais pas franchir pour ne pas réveiller la douleur de la déchirure de l’hymen. Elle arrêta un cri de douleur au moment où il allait sortir de sa bouche et me fit un sourire un peu crispé pour m’inviter à continuer.
– Continue ! Plus fort ! Plus vite ! Je n’ai plus mal ! Vas-y, vas-y ! Vas-y plus fort ! Laisse faire ton gros zob ! Il est fort ! Il est gros ! Il fait très mal ! Mais il est doux ! Plus vite ! Plus vite !
Et en même temps qu’elle parlait, elle accompagnait le mouvement de mes hanches avec ses bras qui voulaient m’obliger à aller plus au fond de sa chatte et à accélérer le rythme de mes va-et-vient dans son tunnel. Je ne prenais plus aucune précaution ; j’y allai en puissance en ahanant comme un bûcheron, accompagnant ainsi les hurlements de ma belle, dont je ne savais pas si c’était de douleur ou de plaisir. Probablement les deux à la fois, car à aucun moment elle ne me demanda de m’arrêter ou ne fit un geste qui me poussât à le faire.
Elle gémissait de plus en plus fort, en criant de continuer. Elle bougeait ses hanches au rythme de mes coups de boutoir et au bout d’un moment, elle arrêta de crier, de parler et de gémir, tout en continuant à tirer sur ses bras pour que je n’arrête pas de la piner en force. Son visage se figea, ses lèvres devinrent toutes blanches, ses yeux se voilèrent et, finalement, elle poussa un long râle de mourante et déchargea toute l’eau de son corps en hurlant :
– Je jouis ! Je jouis ! Je jouis !
Elle relâcha d’un coup tous ses muscles et s’enfonça, épuisée, au fond du lit. J’étais encore en elle et continuai un tout petit moment à aller et venir. Puis je m’arrêtai, sortit mon sexe, encore tout raide, de sa chatte. Il était enduit d’un sang rouge vif, sang qui perlait aussi d’entre ses grandes lèvres. Elle ouvrit les yeux pour regarder le sang et eut un superbe sourire qui signifiait qu’elle était heureuse d’être devenue une femme. Je lui donnai un tendre baiser sur la bouche, en lui murmurant que je l’aimais infiniment et que j’étais heureux et fier d’avoir été son premier homme.
– Et le dernier ! Toi tu n’as pas joui ! dit-elle. Tu n’as pas éjaculé ! La capote est vide et ton sexe est encore debout ! Pourquoi ? Ce n’était pas bon ?
– Non c’était délicieux ! Il me fallait plus de temps pour jouir ! N’oublie pas que je me suis vidé deux fois tout à l’heure. Nous avons encore beaucoup de temps devant nous. Ne t’en fait pas, je vais me ratt****r très rapidement Maintenant que tu n’es plus vierge, ce sera plus facile pour moi de prendre mon pied dans ta chatte. Elle va m’appartenir complètement et j’en userai et en abuserai jusqu’à ce que toi tu en aies assez.
– Jamais je n’en aurai assez ! Je t’appartiendrai pour toujours.
– Et si on mangeait quelque chose ! Proposai-je. Repose-toi, pendant que je nous prépare un petit en-cas.
Je me levai, fis un peu de toilette et alla dans la cuisine préparer un repas léger : steak, frites, salade verte et fruits de saison. Tout cela était au frigo (y compris les frites surgelées) et ne me prit pas plus d’une vingtaine de minutes. Je revins dans la chambre avec un immense plateau que je posai sur la table basse qui se trouvait dans la chambre. Je tirai le tout au pied du lit et demandai à Linda de s’assoir sur le bord du lit, à mes côtés, et de manger. Linda, toujours dans son impudique nudité, vint se mettre à côté de moi (j’avais remis le pantalon de jogging) et se mit à manger avec un appétit d’ogresse.
Nous étions comme un couple de nouveaux mariés; heureux d’être ensemble et de tout partager. Elle se comportait vraiment comme une femme heureuse d’être avec l’homme qu’elle aime. Elle papotait (j’allais écrire qu’elle gazouillait, ce qui était presque vrai, tant elle rappelait un oiseau gazouillant tout seul dans son nid, en attendant son compagnon qui n’allait pas tarder d’arriver) parlant de choses et d’autres, sans véritable importance. Juste pour parler, entendre et me faire entendre le son de sa voix ; un son empli de bonheur et de joie de vivre. Nous passâmes le reste de la journée et toute la nuit au lit. Nous refîmes l’amour au petit matin.
Cette fois-ci, je ne pris pas de gants pour la piner en force en lui refaisant très mal et en même temps en nous faisant jouir comme des fous. Sa blessure s’était réveillée pendant l’acte et s’était même remise à saigner légèrement. Mais Linda, fit montre encore une fois de courage en surmontant sa douleur, la transformant même en plaisir, jusqu’à à avoir un orgasme aussi fort que ceux qu’elle avait eus la veille.
– Je vais te paraître vulgaire, mais ce que je vais te dire, je le pense sincèrement. Tu es ce que l’on peut appeler « un magnifique coup », une fille – une femme, maintenant – qui ferait le bonheur de n’importe quel quidam. Et ce quidam, c’est moi ! N’est-ce pas étrange ? Hier encore, je ne te connaissais pas. Et aujourd’hui, je serai incapable de me séparer de toi. D’ailleurs, je me pose la question de ce que je vais devenir à partir du moment où tu partiras d’ici. Tu vas reprendre ta vie, tes études, tes copains, tes parents. On ne pourra se voir, si tu le veux bien, que de temps en temps. Moi cela ne me suffira pas. Et toi ?
– Moi aussi ! De toutes les façons, tant que tu voudras de moi, je viendrai passer mes nuits avec toi. Personne à la maison ne se posera trop de question. Maman sait ce qui se passe. Quant à mon frère et ma sœur, on leur dira que je passe mes nuits chez une tante paternelle qui m’adore et chez laquelle je passe souvent des nuits. Le seul vrai problème reste maman. N’oublie pas qu’elle aussi, elle t’aime sincèrement. Je ne voudrai pas qu’elle tombe dans la neurasthénie en te perdant. Il faudra donc que je te partage avec elle !
– Tu es sérieuse ? Tu es vraiment capable de partager ton homme avec une autre femme ?
– Non pas une autre femme ! Ma mère ! Ce n’est pas la même chose. Je me suis comportée très mal avec elle en la menaçant de tout raconter à papa (ce que d’ailleurs, je n’aurais jamais fait ; c’était le seul moyen que j’avais pour t’avoir à moi). Je me sens un peu coupable. Et si je peux corriger un peu mon comportement, je le ferai ave joie. Si elle, elle veut de moi comme deuxième maîtresse de son amant, et bien je ne peux qu’être d’accord.
– Et mon avis à moi, il ne compte pas pour vous deux ? Elle aussi m’avait parlé de me partager avec toi.
– Non toi ton avis ne compte pas ! Tu aimes maman, cela j’en suis sûre. Tu m’aimes aussi, cela aussi j’en suis sûre. Maman t’aime comme une folle ; je l’ai remarqué en voyant son immense bonheur quand elle fait l’amour avec toi. Un ménage à trois est donc ce qui nous convient à tous.
– Tu as oublié ton père !
– Oh lui, il ne compte pas. Il ne pense qu’à l’argent. Il aime maman à sa manière, mais il n’est pas homme à rendre heureux une femme en l’aimant comme une femme. Pour lui son épouse n’est en fait que la mère de ses enfants. Je ne sais même pas s’il lui fait encore l’amour. Et si c’est le cas, je ne suis pas sûr qu’il sache vraiment ce que c’est que faire l’amour à une femme. C’est mon père et je l’aime ; mais ce n’est certainement pas l’amant qu’il faut à une femme aussi sensuelle que maman. Je ne suis donc pas scandalisée qu’elle le trompe avec toi. J’en suis même heureuse.
Nous passâmes encore toute la journée et la nuit qui suivit ensemble à faire comme si c’était notre lune de miel. Et c’était vraiment notre lune de miel. Nous ne sortîmes pas (sauf moi quelques instants pour approvisionner le frigo qui s’était totalement vidé) et passâmes notre temps entre le lit – la majorité du temps – la cuisine pour nous sustenter et la salle de bain pour nous décrasser et nous délasser dans des bains bien chauds. Nous étions heureux comme de vrais nouveaux mariés.
Nous avons fait l’amour un nombre incalculable de fois. Dans tous les endroits de l’appartement et dans toutes les positions. Linda confirma toutes ses capacités érotiques et me montra en trois jours pleins, qu’elle était la digne fille de sa mère. Elle ne me refusa jamais rien ; pas même ce qui ne lui plaisait pas. Comme la sodomisation que moi j’adorais, que sa maman avait fini par aimer et demander, mais qu’elle, elle n’était jamais parvenue à apprécier, certainement à cause de la douleur qui l’accompagnait du fait du gabarit hors normes de mon sexe.
Elle m’avait offert son cul pour la première fois, le lendemain de notre rencontre ; la séance avait été très douloureuse. Elle cria tout le temps que je la pinais (avec force et v******e, peut-être parce qu’inconsciemment, je voulais lui faire sentir que j’étais son maître et qu’elle m’appartenait corps et âme) mais cela ne l’empêcha pas de me lancer un sourire lumineux après l’acte, comme pour me dire qu’elle acceptait tout ce qui venait de moi. Même si elle détestait, c’était elle qui me demandait, assez souvent, de l’enculer, sachant que moi j’hésitais à le faire. Cela me la rendait encore plus chère.
Linda, qui n’avait apporté aucun vêtement de rechange, s’était vêtue pendant ces journées d’une veste d’un de mes pyjamas, trop grande pour elle, mais qu’elle portait avec tant de grâce, qu’on aurait dit qu’elle avait été taillée exprès pour elle. Elle était si belle dans cette veste ! Et si sensuelle avec ses seins qui pointaient sous le tissu, ses jambes nues jusqu’à mi-cuisses et ses fesses qui se dévoilaient chaque fois qu’elle se penchait ou faisait un mouvement brusque. Elle avait enlevé, une fois pour toutes, sa culotte et, tout le temps qu’elle resta avec moi, sa chatte était restée nue sous la veste.
Le matin du quatrième jour, Linda me fit remarquer que Marie était restée silencieuse et qu’elle n’avait même pas téléphoné pour prendre des nouvelles.
– Je crois qu’elle boude ! dit-elle. Elle doit être jalouse et en colère. Tu devrais l’appeler.
– Pour lui dire quoi ? J’ai vraiment peur de sa réaction. Si je lui dis que tout s’est bien passé et qu’entre nous c’est le grand amour, j’ai peur de la blesser. Si je lui dis le contraire, elle saura très vite que je lui mens.
Lâchement, je voulais que ça soit Linda qui l’appelle et qui lui parle. J’étais convaincu qu’elle saurait mieux que moi arrondir les angles et recoller les morceaux avec sa maman. Nous en étions là dans la discussion, quand le téléphone se mit à sonner. C’était Marie qui appelait.
– Allo ! Rafik ?
– Oui ! Répondis-je d’une voix mal assurée et tremblante.
– C’est Meriem ! (la voix était normale ; elle ne semblait être ni en colère, ni abattue). Comment ça va ? Linda est toujours avec toi ?
– Oui !
– Passe-la moi ! Allo Linda, alors tu as eu ce que tu voulais ? Et maintenant qu’allons-nous faire ?
– Viens et ramène moi de quoi m’habiller, lui dit-elle d’une voix assurée (et peut-être un peu provocatrice). Je dois partir à l’université ; j’ai raté beaucoup trop de cours. Nous parlerons quand tu arriveras.
Et sans autre forme de procès, elle raccrocha et éteignit le téléphone.
– Comme cela, elle sera bien obligée de venir ! dit-elle, pour expliquer son geste de raccrocher au nez de sa maman. Je veux qu’elle vienne pour que nous parlions tous les trois. Il faut bien trouver une solution acceptable à notre situation. Nous te voulons toutes les deux et toi aussi tu nous veux toutes les deux. Et comme, il n’est pas question, pour moi du moins, de faire l’amour à trois, il faut que nous planifiions la suite de l’histoire et que nous délimitions nos territoires.
Merveilleuse Linda qui prenait les choses en main et était décidée à nous imposer sa solution, à sa mère et à moi, qui avions chacun plus de deux fois son âge ! D’après ce que j’avais compris, Linda se réservait de passer les nuits avec moi (elle semblait décidée à venir s’installer avec moi) et laissait les matinées et/ou les après-midi, à sa mère (quand celle-ci pouvait se libérer de son travail). Cela me faisait penser à ces polygames qui planifiaient et répartissaient le temps qu’ils devaient passer avec chacune de leurs épouses, de manière à ne léser aucune d’entre elles. J’étais incapable de définir l’effet que la situation me faisait : de la gêne ? Sûrement ! De la honte ? Peut-être ! (J’avais toujours clamé tout haut ma réprobation de la polygamie). De la curiosité ? Probablement ! (En effet, je me posai la question de savoir comment concrètement les choses pouvaient se passer). Du bonheur de n’avoir pas à me séparer de l’une d’entre elle ? Certainement !
J’en étais là à cogiter, assis sagement à côté de ma belle, sur le grand sofa du salon, quand, environ une heure plus tard, la sonnette de la porte retentit. J’allai ouvrir, le cœur battant la chamade, et me trouvai face à face avec Marie. Ma Marie ! Elle était égale à elle-même. Elle avait un sourire resplendissant et ne semblait pas être en colère. Elle portait à son bras gauche un grand sachet portant la marque d’un grand magasin français. Elle apportait les vêtements que Linda lui avait demandé de ramener.
– Bonjour mon amour, dit-elle en m’adressant un superbe sourire et en posant ses lèvres sur les miennes pour un léger baiser plein de tendresse.
J’étais estomaqué de la voir d’aussi bonne humeur et prendre les choses aussi bien. D’un autre côté, j’en étais heureux. Cela m’évitait une scène de jalousie insupportable et me permettait de garder mes deux amours, avec l’accord de chacune d’elles. Parce qu’en revoyant Marie, tout l’amour que je lui portais et que je pensais estomper à la suite de ma relation avec sa fille, était remonté en surface. J’étais parfaitement incapable de choisir entre l’une et l’autre. La beauté et la sensualité de Marie m’étaient réapparues dans toute leur splendeur. Celles de Linda n’avaient pas eu le temps de quitter ma mémoire. J’aurais été très malheureux de me séparer de l’une ou de l’autre.
Elle pénétra dans l’appartement et se dirigea directement vers le salon où Linda était restée. Elles se toisèrent un long moment en silence. Puis Marie ouvrit les bras et, par ce geste, invita sa fille à venir s’y blottir. Celle-ci se leva d’un bond et courut se blottir entre les bras de sa maman. Elle la serra très fort, en la couvrant de baisers sur les joues et le front, en lui murmurant à l’oreille qu’elle l’aimait très fort. Linda, émue aux larmes, se blottit encore plus fort entre les bras de sa mère et pleura silencieusement.
– Pardon maman ! Pardon ! Je t’aime moi aussi très fort ! Cet homme m’a rendue folle ! Tu sais que je n’aurai jamais cafté à papa ! Mais je voulais tant connaître un peu de ce bonheur que je t’avais vu vivre quand je vous avais surpris au cabinet. C’est encore pire maintenant ! Car, après ces trois journées passées dans ses bras, je suis tombée amoureuse de lui ! Je serais malheureuse de le quitter, même si c’est pour te le rendre!
– Je sais ma fille ; et je ne t’en veux pas. Je suis un peu jalouse, car moi aussi je l’aime et je ne peux pas non plus me passer de lui. Tu as l’air tellement épanouie, après seulement trois journées passées avec lui : cela ne m’étonne pas de ce diable d’homme ; il a le don de rendre heureuses les femmes qui s’offrent à lui ! Que faisons-nous ? On s’entre-tue ou on se le partage ?
Marie disait cela en éloignant Linda de sa poitrine et en la tenant à bout de bras, pour bien la regarder dans les yeux. Ni dans ses yeux, ni dans le sourire lumineux qu’elle avait sur les lèvres, il n’y avait pas le moindre signe d’animosité. De la place où je me tenais, je pouvais les voir toutes les deux : Linda était beaucoup plus émue que sa maman ; elle avait les larmes aux yeux et un petit sourire triste. Je pensais qu’elle se sentait coupable et qu’elle était reconnaissante envers sa mère qui non seulement lui pardonnait, mais qui était prête à partager son amour avec elle.
Linda embrassa tendrement sa maman et, en essuyant ses larmes, elle lui dit :
– Tout ce que tu décideras, je l’accepterai. Y compris, la chose qui me rendra vraiment malheureuse : quitter Rafik.
– Il n’en est pas question ! Il nous appartient à toutes les deux.
Elles étaient en train de me partager entre elles, sans même jeter un regard de mon côté. Moi, j’étais là debout et silencieux à l’entrée du salon, me faisant tout petit pour ne pas déranger l’immense harmonie qui venait de s’installer entre la mère et la fille. Elles se faisaient face et s’échangeaient des sourires éclatants : elles paraissaient si heureuses de s’être réconciliées. Elles se retournèrent brusquement, et en même temps, vers moi pour me faire signe d’approcher.
Je les rejoignis d’un pas hésitant. Malika me prit par la main et m’amena vers le sofa ; elle me demanda de m’assoir. Elle s’assit à ma droite et Linda vint se mettre à ma gauche. Chacune me prit une main. Malika déposa un léger baiser sur celle qu’elle tenait et me dit, d’une voix, douce mais ferme :
– Voilà ce que nous avons décidé : tu vivras avec Linda et tu la rendras heureuse. D’un autre côté, tu es aussi condamné à me donner ma part de bonheur, même si ce n’est pas dans les mêmes proportions que Linda. Je n’ai pas autant de temps libre que ma fille : je travaille et j’ai des responsabilités familiales. Je n’ai donc pas beaucoup de temps à te consacrer, à moins d’abandonner mon cabinet. Je voudrai que tu viennes, une ou deux fois par semaine, en fin d’après-midi, me rendre visite au cabinet. Je voudrai que pendant ces courts moments tu m’aimes très fort, tellement fort que le peu de temps que tu m’accorderas me suffira pour tenir jusqu’à la prochaines rencontre.
– Qu’en dis-tu ?
Je ne savais quoi dire. J’étais KO debout. Non pas que je voyais un inconvénient quelconque à ce qu’elles avaient décidé, sans même se concerter. Je trouvais cela génial : deux merveilleuses créatures pour moi tout seul, il ne pouvait pas y avoir un plus beau cadeau pour mon ego et ma libido. C’était la garantie de séances amoureuses torrides et d’orgasmes exceptionnels à la chaîne.
C’était la manière dont les choses se passaient et se décidaient en dehors de moi, qui m’interpellais. La situation semblait s’être totalement retournée : Initialement c’étaient-elles qui étaient mes choses (je disais même à Marie qu’elle était ma chienne et elle l’avait accepté de bon cœur). Aujourd’hui, c’était moi qui étais devenu leur chose.
ET LE PIRE C’ETAIT QUE J’ETAIS CONSENTANT ! ET TOUT LE BONHEUR QU’ELLES M’OFFRIRENT PENDANT DES ANNEES, ET QU’ELLES M’OFFRENT ENCORE AUJOURD’HUI, M’ONT DONNE RAISON.
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