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Corse 2017 – Une suite non prévue (part 1)

Corse 2017 – Une suite non prévue (part 1)



VII. Corse 2017 – Une suite non prévue

A. Magdalena

Quinze jours que nous sommes rentrés.
Respectant nos rythmes de vie et nos accords, Romain se consacre en partie à son ex, Alice, ancienne amante devenue très perturbée par sa liberté nouvelle qui a fini par l’emmener vers des travers dangereux pour sa santé.
Soignée et surveillée par Romain, elle s’en sort tranquillement.

Pour ma part, je continue mon train-train, discutant souvent avec ma fille, et les petits.
Mon gendre a eu une promotion, et va rester plus souvent à Annecy.

J’ai mis la piscine en sommeil, taillé et nettoyé mon jardin, préparé des semis, je suis vannée.
Un peu de repos au salon, avec en fond un peu de musique et un verre de sirop de pêche…

Mais le téléphone me sort de ma léthargie, et je rage contre l’intrus, qui s’avère être une intruse…
– Allo, Marika, c’est Magda…
– Oh, je pensais à toi, vous avez dû rentrer à Cannes ?
– Oui… Justement. Nous sommes rentrés peu de temps après vous en fait…
– Ah, un souci ?
– Oh, non, juste un grand vide…
– Moi aussi, surtout que je suis seule à la villa la semaine… Je m’occupe, mais mon esprit s’évade…
– Ah ? Ici rester dans cette grande villa devenait pesant. Nous sommes là depuis 3 jours, le temps des lessives et de reprendre notre vie… Mais il fait plus frais, la plage c’est terminé, je marche un peu. Je suis triste depuis vous…
– Mais non, tu vas reprendre ton travail faire de nouvelles ventes, t’enrichir…
– Justement, j’en ai ras le bol… Notre petit jeu s’est transformé en rencontre passionnée. J’ai pris conscience que je dois changer. J’ai de l’argent, je peux faire autre chose, vendre autre chose et ne plus m’exposer. Hier j’ai pris contact avec mon patron sur sa demande et j’ai compris… Un nouveau client qui m’a demandé en personne, venant d’un ancien, la boule de neige fonctionne, mais je ne suis pas une pute dont on dispose à loisir… Tu m’as montré une voie idyllique, et je me suis mise à rêver de toi, de nous…
– C’est gentil, moi aussi, j’ai pensé souvent à vous depuis 15 jours. Thierry est un homme bien, un véritable ami, proche durant ces jours, surtout les derniers… Toi, j’ai ressenti plus que ce que je ressens normalement. Une fois passé l’instant et ma libido calmée, il ne me reste que le souvenir d’avoir passé un moment de sexe… Vous, lui et toi, je vous es aimé. Oui, de l’amour que Thierry m’a donné dans cette chambre, et toi, véritable amante, que j’ai domptée, que j’ai partagé avec nos hommes, comme si nous étions ensemble depuis des années.

– Tu parles bien de mes sentiments… Oui, j’ai ressenti pareil, je me suis donnée à Romain, après que vous soyez partis, comme je le fais avec Thierry, mon seul amant, mon seul amour qui a chassé tous mes démons…
La tendresse de Romain, sa force tranquille, son sexe qui m’embrasait, soin visage ne m’a plus quitté, le tien l’a remplacé aussi plus tard, et je n’ai de cesse de penser à ton corps, à caresser le mien en me souvenant de tes mains… J’arrive à jouir seule en pensant à toi et dans ces rêves tu remplaces aussi Thierry. Je ne lui ai rien dit de tout ça, mais cela me mine, je voulais partager avec toi, entendre ta voix, pour me calmer…

– Il est certain que ton boulot t’attire vers des dangers pour ton couple, aussi pour toi, vis-à-vis du sexe que tu galvaudes… Baiser dans ces conditions demande un gros effort de ta part et ne peut durer longtemps sans que tu n’y laisses des plumes. Si le client est beau et agréable cela peut se passer sans trop de heurts, mais si tu dois te forcer, simuler, pour pleurer et te maudire, arrête…
– Est-ce que tu pourrais m’aider, je ne m’en sens pas capable…. Renoncer à mon confort, non plus… Mes acquis me donnent de quoi vivoter, enfin sans être à la rue… Mais me laisser caresser par des pattes sales, coincée dans un bureau, me sentir violée, car parfois j’en arrivais là… Je n’arrivais pas à dire non, et ouvrait mes cuisses…
– Oui, je peux t’aider. Je peux aller avec toi sous le couvert d’assistante, te suivre dans tes déplacements et tes rendez-vous les plus chauds. Je saurais te donner la force de dire non, car je l’ai fait déjà…
– Oh, ce serait merveilleux, j’ai tant confiance en toi… Thierry part pour son travail près de deux mois, dès fin octobre. Il revient pour Noël. La fin d’année est propice aux investissements de dernière minute, cacher les sous…
– Romain a un congrès d’anciens professeurs en novembre, ça serait jouable et sans déranger quiconque… J’en parle à Romain…
– Il peut nous rejoindre tu sais, si je n’ai plus Thierry…
– Ah, oui… Un homme pour nous deux… On aurait pu en chercher deux nouveaux !…
– Oh, quelle coquine tu fais, toujours en quête de sexe…
– On ne se change pas comme cela et puis, comme je te l’ai dit là-bas, j’aime ça et veut profiter des quelques années que le nature m’accorde, santé, pas trop de rides, il me faut plus de temps à la salle de bains pour entretenir mon corps de déesse…
– Moi c’est pareil, à force d’être sollicitée…
– Oh !… Baiser ne laisse pas de traces ma chérie, enfin normalement…
– J’aime parfois le spécial, je t’en parlerai…
– Comme quoi ? Sado-maso ?
– Oui, mais pas que ça, plus simple… Un gode énorme que j’utilise lorsque je veux me punir… Souffrir, à m’en éclater la chatte et me faire saigner le derrière… J’ai dû aller voir un docteur une fois, je n’étais pas fière sans Thierry… Le doc a compris… Il m’a rassurée, nous sommes bien faites…
– Il n’a rien dit ton doc ? pas de commentaire ?
– Quelques questions pour savoir si j’étais consentante… Je lui ai répondu que j’étais consciente, que l’objet était propre et que j’allais arrêter ces jeux…
– Tu l’as fait ?
– Non… Hier je l’ai utilisé, j’en avais marre, j’ai pleuré dans mon lit, je me suis sodomisée… Tu pourrais glisser ta main entière aujourd’hui…
– Magda !… Non, sois raisonnable, je pars demain… Je ne veux pas que tu souffres… Je t’aime…
– ???

J’entends sa respiration, elle respire en saccades, elle pleure ?
– Ça ira ?
– Je suis heureuse… J’avais peur que tu refuses…
– Pourquoi ?
– Je ne sais pas, tu as ta vie, on ne se connaît que depuis quelques jours…
– Oui, mais tu es devenue mon amie dans tous les sens du terme. Tu n’en as pas ?
– Non, plus, elles se sont mariées ou ont divorcé, sont parties… Je me retrouvais seule, d’où le voyage en Corse pour me rebooster, Thierry pour m’accompagner dans ce nouvel échange, rencontrer un autre couple, nous divertir sans nous éloigner, juste changer de partenaire sexuel, vivre des instants de plaisir physique, de sexe, se voir pour mieux se rapprocher et moi pour voir qu’il y a d’autres façons d’avoir des rapports sexuels. Ceux-là étaient consentis, mais pas sans danger, on ne connaît jamais les gens…
– Certes, nous faisons confiance à d’autres amis qui nous présentent les nouveaux… et ainsi de suite… Nous ne sommes pas à l’abri d’un écart, d’un problème… Je sais me défendre, je connais les hommes, mais le risque 0 n’existe pas…
– Tu m’as dit avoir eu des rapports en camping… Avec des inconnus…
– Le temps de juger, de jauger, oui, je le concède… Je n’ai pas regretté ces aventures, j’ai passé de bons moments…
– Tu as de la chance…
– La retraite… On a du temps pour choisir, pour s’évader, pour tester… Et puis ce ne sont que des hommes et des femmes, juste du sexe à outrance… Je regarde les horaires, tu viens me chercher ?
– Oui, confirme-moi la date et l’heure de ton arrivée. Je suis prête à te recevoir, cette semaine je suis ici, je ne bouge pas… Au fait à Nice, c’est plus rapide…

Au fond de mon lit, je pense à cette conversation débridée, intime même…

Elle est seule pour ces choix… C’est à elle de décider…
Alice est descendue plus bas car trop perdue dans ses pensées, sans volonté, sans garde-fou…

Je ressens de l’attirance, de la compassion, certes, j’ai envie de l’aider c’est réel… Elle m’a bouleversée avec ses doutes, ses agissements malsains, se détruite par là où on a péché, ne mène à rien…

Je vais prendre un TGV c’est plus direct, après-demain mercredi, arrivée 15H00 à Nice.
Je lui ai envoyé tout ça, je me réjouis de la revoir… Rien que pour moi, pareil que cette dernière nuit ?
J’y repense et ressens les effluves de son parfum délicat, je repense à la douceur de sa peau…

J’aime son corps nu abandonné contre le mien, nos cuisses croisées, nos mains qui se cherchent qui se trouvent, qui s’échangent les caresses…
Je fonds sous ses doigts, doux et insidieux, elle connaît tout de la femme, ce qu’elle aime, ce qui la fait gémir, ce qu’elle attend d’une autre femme… Ces caresses sur le ventre, sur les seins, des heures de caresses…

Mon doigt glisse sous ma culotte qui me gêne, et va valser au fond des draps…
Il continue seul son chemin divin qui me pousse à fermer les yeux et ouvrir mes cuisses…
Je deviens vulnérable, les picotements se déchaînent, je m’abandonne à ma caresse, m’en délecte déjà…
Mon sexe se met à s’ouvrir tout seul, à couler son désir… Mon doigt roule doucement sur mon bourgeon, appuie, je respire plus fort, je le pince un peu, puis tourne autour délicatement…

Ça y est, je deviens accro… Mes doigts se battent… L’un ici, l’autre là…
Un sur mon clito, un autre qui s’aventure dans ma vallée.

J’aime ce moment, je sens monter mon désir… Je le conduits, je fais durer l’instant…

Une phalange plonge dans ma fontaine, en profite pour entrer, puis ressort…

Je bouge mes cuisses, les écarte, je viens de presque jouir, il était temps…
Pas encore !…

La grotte a été visité, la porte a été entrouverte…

Le doigt revient, conquérant, sans-gêne…
Le coquin… Il recommence, savourant mes sécrétions divines…

Je suis tentée de goûter mon doigt, je le faisais petite, enfin, ado… C’était bon, doux, vierge…

Je le fais !

Oh, ça n’a pas trop changé, juste une touche acide à la fin… Je reconnais un peu de mon savon intime, la phalange appuie lentement, tout s’écroule, s’ouvre, plouf, il a poussé la porte magique…
Je le laisse ?
Je n’ai plus envie de rire… Je deviens accro, je fais quoi ? je suis écartelée maintenant !

Je tourne sur mon bouton, ça me calme, la phalange n’a pas bougé d’un millimètre…
Je continue à tourner, à insister, ça marche… je peux attendre sans m’exciter plus avant…

Mais en revanche, la source est loin d’être tarie…
La sécheresse vaginale ? Je ne connais pas !…
Je parcours toute la vallée, de l’un à l’autre de mes points d’intérêt… ma vulve est ouverte comme une huitre, je ne peux la voir, mais je ressens l’appel du loup…

Je pousse un peu et la phalange glisse dans mon vagin…
Doucement !… Je ne vais pas craquer comme une gourgandine, coincée dans l’écurie par le garçon fermier…

Oh… je tremble, c’est signe que…
Oh !… Oui !…
Je m’introduis encore un peu, et là c’est limite, le point de non-retour ou je le retire ou je continue…

Oh que c’est délicieux !…
Et oui, j’ai continué, incapable d’arrêter… Mon doigt est presque au bout, alors je le tourne…

Aïe c’est l’explosion !… Oui, mon ventre se soulève comme avant, je le tourne encore sans m’arrêter, puis un peu de va-et-vient et mon vagin reconnaît comme un copain…

Oui !… je souffle, halète, j’ai pris un sein, pincé un téton… Je jouis doucement, je laisse passer l’orage, mais je ne peux plus refréner mon désir et plonge mon doigt dans ma chatte, droit comme un i, jusqu’au bout !…
Ma main est plaquée contre mon pubis… Je sens mon ventre onduler autour de mon doigt, redemander caresse, redemander plaisir…

Je le retire et le rentre de nouveau, comme un sexe miniature…
Une douce chaleur monte de mon ventre, autour de mes seins, ma tête…
Orgasme révélateur…

Je place deux doigts et recommence et maintenant je veux jouir !…

Oui !… Oui !… Oui !… OH, OUI…
Un troisième les rejoints, et ça repart, en avant, en arrière, dedans, dehors…

Mes vocalisent continuent un instant et me voilà projetée dans mon rêve…
Magda me porte aux nues de la masturbation, au summum de la complicité féminine, elle est contre moi, lovée et ses doigts m’enchantent et me récitent une partition merveilleuse.
Je jouis sans retenue, écartelée vers elle et elle m’embrasse, un baiser d’amour, un véritable baiser entre deux être qui s’aiment…

Elle me porte à l’extase lentement, arrêtant son mouvement à la limite de mon explosion, puis reprend son rythme démoniaque… Parfois elle tourne ses doigts, cherchant à déclencher ma source, je m’envole quelques secondes à des milliers de kilomètres, et elle reprend sa cadence…

Enfin, sa bouche rivée à la mienne, une main sur un sein, elle me dispense toute sa science, m’apporte tout son amour, dans ce geste passionné et ses baisers…

J’explose doucement, me libérant, sentant l’orgasme arriver, elle me regarde vibrer sous ses doigts magiques, je me soulève vers elle, la vulve détrempée et offerte… Elle est belle, je vais lui rendre sa monnaie au centuple, elle ne saura plus où elle est lorsque j’aurais terminé…

Mais c’est moi qui suis piégée…
Mon lit est vide, mes doigts sont poisseux, mon ventre me fait mal, elle me manque déjà…

Magdalena mon amour…

B. Cannes

Je découvre les hauteurs de Cannes dans son petit cabriolet, on revient de la gare de Nice, mon voyage s’est déroulé sans accroc…
Le temps est doux encore pour la saison, nous profitons du soleil, c’est agréable de rouler cheveux au vent…

Une grille lui obéit, elle monte la légère côte, se gare devant le garage.
– Viens voir la vue, c’est ce qui m’a décidé à l’acheter…

En effet, toute la rade sous nos yeux s’offre dans ses moindres détails, c’est comme si nous étions en avion au-dessus de la ville, quelle beauté ce paysage sans aucun vis-à-vis…

Ses lèvres sont douces, j’en avais tant envie de ce baiser…

Elle me fait visiter sa maison, 5 chambres, elle a vu grand, mais la demeure est magnifique.
Le salon s’ouvre sur ce que l’on vient de contempler, un salon immense avec une partie plus intime pour regarder la télé ou écouter de la musique.
La salle à manger attenante, des baies vitrées immenses des rideaux électriques, le luxe est partout, surtout dans la cuisine dernier cri…
Sa chambre est au premier, avec un grand balcon, bain de soleil et salon d’extérieur, un délice… Le lit de 200 accueillant et soyeux est un appel…

Les autres chambres ont toutes une vue sur mer, et de l’autre côté, bureau, salle de sport et buanderie. Au garage pour 4 véhicules au moins, trône une voiture de sport rouge flamboyant, le dernier jouet de Thierry me dit-elle…

On s’installe au salon, face à la mer…
– Thierry ne rentre pas ce soir. Tu veux visiter Cannes ?
– On a le temps, parle-moi de toi… Qu’est-ce qui t’es arrivé ?
– Oh… je… Mon patron avait pris rendez-vous pour moi, oubliant que j’étais en congé encore… J’y suis allée, puisque nous étions revenus ici. Thierry est allé quelques jours dans sa famille et donc… Le client semblait très charmé, jeune encore, bien fait et riche, je n’ai pas eu de soucis pour lui présenter un panel de demeures, telles que la mienne. J’ai eu le malheur de lui en parler… Il a voulu la voir. Impressionné, il la voulait… Il m’a invitée au resto et m’a demandé de revoir le garage… Il était trop petit, il possédait 20 véhicules de prix…
On s’est installé sur la terrasse, on a feuilleté d’autres books.
Il avait apporté du champagne, on a bu la bouteille en une heure, il avait fait son choix sans voir la maison… J’ai capitulé dans la piscine.

Tout me donnait envie de lui. J’allai craquer et je le savais…
Un baiser, une caresse et ce fut une explosion des sens…

Il m’a emportée dans ma chambre malgré l’interdiction formelle que je m’étais faite.
Il m’a séchée longuement, caressée avec une serviette si douce que j’en tremblais de désir… J’étais à sa merci…

Il m’a fait l’amour toute la nuit…
Dès qu’il arrêtait, je m’offrais en le suppliant de continuer, jouissant comme une nymphomane…

J’ai tout accepté, tout donné, tout subi… Pendant des heures…

Lorsqu’il est parti au matin, j’ai pleuré…
Il m’avait droguée à mon insu, je l’ai compris après…
Alors je t’ai appelée… J’avais trop honte pour appeler Thierry, et pour tout te dire au téléphone.
– Effectivement, cela prend des proportions assez énormes. As-tu envisagé, bien que je connaisse ta réponse, d’aller porter plainte ?
– Oui… Je suis en porte à faux, cela nuirait à ma carrière dans ce métier et dans cette région. Et puis j’ai été sotte, obnubilée par l’argent à la clé, dès lors qu’on passe le million d’euros… D’autre part, j’ai été attirée sexuellement par ce type, je ne le nie pas, il ne m’a pas forcée avant de me donner le champagne…
– Alors, je fais quoi ? Je te crie dessus pour ne pas avoir senti qu’il était vicieux, pervers, mais je ne comprends pas son attitude, car pourquoi te droguer puisque tu étais consentante ?
– Peur de ma réaction, la drogue efface les souvenirs normalement, mais j’ai résisté, avec des zones d’ombre, je pense. J’ai eu peur qu’il me vole, je suis vite allée voir mon coffre…
– Il t’a relancée ou par ton patron ?
– Non, il n’est pas passé encore au notaire, il a juste signé notre engagement, sorte d’acte de vente informel avec acompte… Et ça ne fait que quelques jours, une semaine…
– Tu as envie de le revoir ?
– J’aurais dit non, mais ce que j’ai vécu était si étrange et sortait de l’ordinaire que parfois ces nuits dernières, je me refaisais un film avec lui…
– Combien il te rapporte ?
– Huit cent mille…
– Ah, oui, ça fait réfléchir… Surtout qu’il n’a pas eu viol… Juste un abus… Et encore ?
– Je ne veux plus tomber là-dedans, je me sens pute, je me sens punie par le sort, je me sens sale vis-à-vis de Thierry. Je ne lui dirai rien et ta présence est juste une envie de te revoir…
– OK noté… Donc si je comprends, s’il te demande de visiter la villa, tu vas y aller…
– Je suis obligée, c’est mon travail, sauf indisponibilité…
– Je viendrai en tant que partenaire assureur, je connais le bâtiment…
– Celle-ci est au top, date de 3 ans, réalisée par l’une des meilleures sociétés du bâtiment de la région. Je peux te la faire visiter… Il m’a dit rentrer demain de voyage…
– Volontiers, tu ne lui parles pas de moi avant, il pourrait se renseigner. Si tu dois le faire, je suis ta partenaire assurance constructions…
– Bien vu…

Parties sur ces bases, elle fond littéralement, dans mes bras, me submergeant de tendresse, réconfortée par mes propos, voyant mon implication…
– Tu penses le prendre à son propre piège ?
– Ce n’est pas exclu, on ira chercher de quoi l’endormir un peu à son tour… Et puis j’adore boire du champagne nue dans la piscine…
– Coquine, moi aussi…

La villa est une bâtisse impressionnante. Du fait de sa taille, sa situation, sa proximité avec le centre-ville, sa superficie bâtie, son terrain, son jardin, ses piscines, intérieure et extérieure, son sous-sol et son garage, une cave digne des restaurants gastronomiques…

Tout et plus encore, sauna, SPA dans certaines chambres, salle de spectacle pour trente invités qui se transforme en salle de conférence, un studio d’enregistrement encore équipé, le garage fait près de mille mètres carrés, avec tout l’outillage pour entretenir les voitures…
Belle et intégrée dans la colline, arborée, abritée du vent, un rêve, qui a un prix… 15 millions…

Nous choisissons l’immense salon pour nous détendre après la visite, j’ai oublié l’ascenseur, le pool-house, le practice de golf, le tennis…

Elle me déshabille langoureusement, et nous nous allongeons sur l’épais tapis, près de la cheminée, calées dans d’épais coussins…

Nos caresses, cette villa immense, le récit torride des ébats de mon amie, je deviens déchaînée… Magda, comme elle aime à être appelée, se donne librement, devient chatte, éperdument lesbienne, recherchant ce contact tendre et fou, entre nos peaux, nos corps, cette complicité dans nos échanges, jusqu’à l’extase de nos sens.

Je jouis sans retenue, ondulant sur ce corps parfait, puisant mon énergie pour la faire jouir à son tour, dans un concert de sonorités, d’attitudes, provocantes, voire perverses.

Nos râles résonnent longuement dans ce salon, le plaid volé dans l’armoire nous réchauffe, et la salle de bains se révèle imposante et très agréable. Pas d’eau chaude, mais qu’importe, la fraîcheur nous redonne du peps, et nous reprenons nos caresses dans cette pièce intime et accueillante…
– Je t’aime… Viens vivre avec nous…
– Je t’aime aussi, mais tu ne me supporterais pas une semaine…
– Je…
– Oui ?
– J’ai envie d’un homme, tu me transportes, m’ouvre l’appétit, je deviens exigeante…
– Thierry va arriver…
– Non, il retarde d’une semaine au moins, ennui de traduction dans le contrat… Plus un problème juridique… je ne tiendrai pas…
– Il est où ?
– Chine, alors il ne veut pas faire des aller-retour…
– Ton client ? On va en profiter…
– Ça ne te fait rien de faire comme moi, te faire sauter pour me venger ?
– Pour la bonne cause, celle de toutes les femmes harcelées sexuellement, abusées, violentées, battues dans le monde entier…
– Alors, oui… Mais j’aurais aimé plus de fraîcheur, de la tendresse, de la spontanéité, la découverte, la liberté, la drague, le baiser qui fait tout, libère les papillons… Ouvre les vannes du plaisir !
– Tu es imagée ce soir… Tu penses à qui ?
– Bof, expérience avec toi, partage, détente et plus si affinité…
– Avant ton client ? Son nom au fait ?
– Nous verrons demain. Il s’appelle JC, Jean-Claude…

C. 2 fois 2

Nous refermons la maison au moment où un véhicule bloque le nôtre en sortant… La voiture d’où descendent deux hommes, est marquée comme Société de Surveillance et d’Intervention…
– Mais, j’ai fait le code en arrivant…
– Oui, mais celui-là ne vous donne qu’une heure d’accès… Ensuite on intervient…
– Oh, on a profité de la villa avec mon amie de Montpellier… Elle ne connaît pas la région…
– Je suis obligé de faire un rapport, le système a enregistré votre présence, et les caméras vous ont repérées, juste en sortant, à quelques secondes près vous passiez…
– Soyez sympas, fausse alarme…
– Je dois faire le tour des accès. Mon collègue va vous tenir compagnie, revenez au salon….

Ils ne sont pas mal… La providence nous servirait un festin ?
– On vous offre le restaurant ce soir… En échange…

Il me sourit, regarde Magda…
– Vous êtes l’agent immobilier ? Et vous ?
– Conseil en assurances, je venais repérer pour la vente…
– La vente ?
– Oui, je l’ai vendue, on va signer le compromis dans la semaine…
– Pouh… Combien ?
– 15…
– Bon, on accepte le restau, la journée est finie je vais remettre l’alarme, comme si une porte s’était ouverte, vous n’êtes pas censée connaître tout le système… Nous n’avons pas de vidéotransmission, l’ancien propriétaire tenait à rester incognito pour lui et ses amis…. Il paraît qu’il donnait des soirées débridées avec des gens huppés…
– Oh… Je vois…
– Mais il avait fait installer un système interne, pour lui, avec une régie au bureau d’en haut, à côté de sa chambre.
– Non ?
– Oui, je vais aller jeter un œil, vous voulez voir ? Je vous expliquerai pour le nouveau proprio… Au fait je suis Calvi… Mes parents aiment la Corse…

Nous montons à sa suite, Milo, son collègue, ferme la marche en refermant derrière lui…
Il ouvre la chambre, magnifique, puis la traverse et entre à côté de la salle de bain, dans un local spacieux, largement vitré, aménagé en bureau…
Il manipule le système en expliquant le réseau de caméras, 25, il y en a partout, discrètes à l’extérieur, invisibles dans la maison, avec le son en prime et certaines fonctionnent de nuit…

Il reprend la séquence au début de la journée, jusqu’à notre arrivée…
Rien… Jusqu’au salon…
– Je pense que l’on peut arrêter… Oui, nous sommes amantes également… Et nous avons pris un moment de détente et d’intimité dans cette superbe demeure… Le tapis est si épais…
– Je vois… je vais sortir le dvd et le mettre en lieu sûr… Je ne veux pas passer pour un voyeur, bien que ce soit mon métier de tout vérifier… Juste une question…
– Nous aimons les hommes aussi, si c’est à cela que vous pensez…

L’image figée de nos corps me travaille, eux aussi ne restent pas de marbre… On pourrait leur accorder…
– Finalement, remettez la vidéo, je ne me suis jamais vue faisant l’amour à une femme…
– Moi si, mais il y a longtemps, et puis vous méritez une récompense…

Je me sens en sécurité dans ce local, je les observe…
Calvi, fait de la musculation, il me détaille lentement, ne perdant pas une miette du spectacle, Magda également… Elle s’assied dans le canapé, un œil sur le grand écran, Milo la rejoint, lui parle à l’oreille…

Il se lève et revient peu de temps après avec 4 verres et une bouteille de vin blanc….

Le show arrive, je me vois l’enlacer, s’ensuivent de tendres baisers, des caresses, et nous ôtons nos vêtements, dans la pénombre de la pièce… On ne voit pas grand-chose…

Nous trinquons, ils restent un peu sur leur faim…

Mais la caméra zoome, nous repère et fait le point… La vicieuse nous filme en gros plan, allongées étroitement, nues, nous embrassant tendrement, nous caressant mutuellement…
Nous nous entendons soupirer, je me penche sur sa poitrine, elle soulève son torse, les seins pointent leurs tétons et mes lèvres font le reste…

La respiration de Calvi, assis sur la chaise à mon côté devient rauque… Dans mon dos, le canapé craque, moi aussi, car il vient de poser négligemment une main sur ma cuisse gauche et de remonter sous ma robe…

Sur l’écran, Magda a ouvert ses cuisses pour mon plaisir…
La caméra nous permet de compter les poils soyeux que j’écarte de ma main, fouillant son intimité en approchant ma langue…
Elle retransmet nos premiers soupirs, le ‘LA’ est donné…

J’ai encore la soie de sa chatte en mémoire, et ce souvenir me procure la même sensation, je coule de désir… Alors je me frotte contre lui, écarte mes cuisses…
La main remonte encore, elle atteint mon pubis, se déchaîne, rencontrant un torrent dans ma culotte…

Je dégrafe, avant de déchirer, ouvre avant d’arracher, ôte avant de piétiner…
Je suis presque nue et le rempart est bien fin… Autant l’enlever !…

Je me suis activée, et le sexe surgit devant moi, long, fringant, appétissant…
Ma bouche s’ouvre, mes lèvres coulissent, je peux savourer les premières gouttes de liquide humidifiant son gland…

Il emprisonne mes seins dans ses mains et je savoure ses caresses, puis il se penche pour les prendre en bouche et commencer à me faire du bien…
Je continue la fellation, il goûte mes tétons qu’il reluquait comme un chat, tout à l’heure…

Il cherche à découvrir mes autres trésors… Enfin !…
C’est le moment fatal, le moment où le flirt devient un acte sexuel, consenti et partagé…
J’en ai envie, envie de le laisser me découvrir, de sentir sa main sur mon sexe, pour me donner du plaisir, le plaisir de l’homme, le plaisir de ses doigts pour me masturber, me pénétrer, abandonner le sexe qui est dans ma bouche, gorgé de sève et le sentir ouvrir ma vulve…
Oui, je le veux, je tremble d’impatience, inondée par le désir et par sa douce langue qui a préparé la voie royale…

J’écarte mes cuisses, j’avance mon bassin, l’invite est claire, directe… Il se met à genoux …

La télé devient sonore…
Nous jouissons l’une et l’autre, sans gêne, entrelacées, en 69, en ciseau, de vraies tigresses à la recherche du plaisir… Ils en bavent…

Sa langue savoure mon minou grand ouvert comme une glace, le clitoris à l’air libre, il me tient le coquin, ouvre mes cuisses à sa guise…
Je coule comme une fontaine au bout d’un moment de cette torture.
Il prend ma main, m’entraîne, ouvre une porte, le lit est devant nous…
En dix secondes il m’a allongée, écartelée, pénétrée sauvagement, et me possède sans ménagement…
Mais je dois dire que c’est ma faute…

Excitée par les prémices, la vidéo de mes ébats lesbiens, je me suis offerte comme une mort de faim, il n’a fait que se servir…
Et copieusement, le bougre…
Il me pénètre, me prend, me fourre, me lutine, accélère, baise ma chatte, me possède en ahanant son plaisir de me dominer et je gémis comme une chatte, à chaque pénétration, à chaque coup de rein puissant qui me font jouir… Je suis écartelée, genoux repliés, mes jambes autour de ses hanches, pour mieux le sentir, le chérir, me donner…
Je commence à m’exprimer plus fort, demander, commenter, entraînée dans une ivresse des sens…

Un gros floc fait trembler le lit, ils nous ont rejoints, Magda s’est immédiatement installée à califourchon sur lui et se pénètre en soupirant, monte, descend, savoure, jouit…
Son amant gît, sur le dos, son sexe ne lui appartient plus, happé, embouché, délecté…

Calvi est au bord de l’explosion, je le freine…
Je prends le sexe dans ma bouche, et doucement calme le jeu…
Il me lèche de nouveau, savourant mon sexe ouvert, pour son plaisir et le mien…

Magda se retourne, reprend sa cavalcade, cuisses écartées en se pénétrant avec force et rapidité… La hampe s’engouffre en elle, en mouvements réguliers…

Calvi devient violet d’impatience, je me tourne sur le ventre en soulevant mes fesses, il approche son sexe et me possède…

La verge a pénétré au maximum, je suis tellement excitée, qu’il le ressent et me chevauche à son tour, avec de grands coups de reins, tenant mes hanches, je jouis encore…
Nous roulons de côté, je le perds… Je crie de déplaisir…
Je soulève une cuisse, il me prend en ciseau, son pieu m’emporte avec douceur maintenant, il empaume mes seins, me protégeant, m’enveloppant de tendresse, je fonds…

Magda s’est allongée sur le dos, écartelée, l’invitant à la pourfendre…
Elle feule de plaisir quand la longue verge pénètre sa chatte détrempée, puis commence des allers-retours langoureux, un ballet qu’elle apprécie en me souriant…

Alors elle ferme les yeux pour profiter de ces instants, se donnant à son compagnon, en se caressant les seins…

Nos sonorités atteignent des sommets, l’une et l’autre proches de l’extase, nos garçons de l’explosion.
Calvi est infatigable et me lutine toujours, ayant repris avec fougue, me faisant délirer…

Magda se masturbe en même temps, il la ressent jouir, il explose en elle en de longs gémissements, elle aussi savoure son orgasme, s’abandonne encore plus, il finit en s’effondrant sur elle, les mains autour de ses seins…

Je sens Calvi se libérer, mon plaisir explose, nous crions ensemble, il me prend dans ses bras…

Le calme est revenu, nous récupérons…
La vidéo est muette, mais nous ne la voyons pas.
Magda m’attire contre elle et me donne un baiser d’amour, savoureux, divin, merveilleux…
Je récupère quelques vêtements, les siens, les miens…
La salle de bains est la même qu’hier, imposante…
Petite douche rapide, nous sommes de nouveau présentables…
Ils se sont rhabillés…
– Vous êtes des garçons sympas, nous vous remercions pour vos bienfaits… Je crois que l’on va devoir vous quitter malgré ma promesse, Magda a une urgence que j’avais oubliée. Mais c’est partie remise, je vous le promets…
– Pas de problème, vous êtes deux femmes exceptionnelles, dommage que vous soyez prises…
– En effet des écarts de ce type nous mettent en émoi, mais il ne faut pas en abuser.
– Au revoir mes amis, nous devons faire visiter la villa prochainement, serez-vous libre ? Nous verrons…

Nous reprenons notre carrosse, et filons chez elle, avec une faim de loup…
– Une petite séance tranquille…
– Oui, parfait pour une fin d’après-midi…
– J’espère qu’il va rentrer demain, il nous faudrait recommencer à en chercher d’autres… aussi bons…
– Nymphomane !…
– C’est toi mon médecin, et…. Ma médecine en même temps !
– Je ne t’ai pas poussée dans leurs bras !
– Si… Et Thierry aussi… J’en ai marre d’être prise pour un sextoy… J’en ai marre de devoir ouvrir mes cuisses sans rechigner et faire semblant d’aimer leurs sales pattes sur mes seins, leur sexe puant dans ma chatte et ma bouche… Parfois ils sont deux au rendez-vous…
– Là, tu t’es lâchée…
– Oui… J’avais envie de posséder, de prendre, de décider, de jouir… Comme avec Thierry, en plus hard, en plus salope, sans arrière-pensée…
Et puis te regarder, t’entendre jouir, gémir, comme une jeune fille, ça me fait délirer. Son sexe qui plonge en toi, qui te laboure, qui te fait délirer, tu en redemandes. Sucer sa longue queue en fermant les yeux et recommencer… J’ai plus de plaisir que seule avec Thierry ou quiconque d’ailleurs… Tu me boostes, tes râles me pénètrent, j’ai envie de plus, plus de sexe, plus fort, partout, de sucer aussi, de me faire prendre comme une chienne, abandonnée par plusieurs mecs en rut et qui déverseraient leur sperme sur moi…
– Tu vas loin…
– Mais c’est vrai… Je fantasme la nuit de plus en plus souvent… Si je t’ai appelé au secours…
– Je comprends…
– Avec toi c’est la sécurité, je peux me relâcher avec des mecs comme ça… J’aurais aimé plus… Qu’ils me prennent ensemble, par derrière aussi. Je le leur permets parfois à mes clients, avec un bonus…
– ???
– Un cadeau, une prime, entre nous… J’ai appris à accepter la sodomie lorsqu’elle est bien faite, tendre, puissante, macho… Je deviens alors passive, sur mes gardes, mais ça se passe assez bien… J’aimerais pouvoir dépasser ce stade, en jouir…
– On peut les rappeler, on a leur numéro…
– Avec Thierry, c’est rare… Il me protège, me rassure, il ne veut pas m’humilier, me contraindre, s’imposer… Je devrais lui dire, en parler… Je n’y arrive pas… Il me voit trop souvent pleurer… C’est moi qui doit l’attirer, lui faire comprendre que j’ai envie de lui… Alors je le chéris, l’amenant à me désirer, prendre son sexe gonflé de sang dans ma bouche… Alors je m’offre à lui. Il me fait l’amour comme pour me faire un enfant… Je pleure de tant de tendresse… Je ressens son amour dans mes tripes, mes orgasmes sont puissants. Mon ventre se liquéfie, puis je sens sa semence…
On reste des heures enlacés… Certains jours, il me reprend au matin, tendre et puissant, je me donne avec passion, il me baise plus macho, plus viril, je crie, je me libère. J’adore quand il change de position, sortant de la routine, s’imposant, me transformant en une poupée de chiffons, désarticulée, renversée sur une table, sur un meuble dans la cuisine, sous la douche… Je viens sur lui m’empaler, lui voler du plaisir… Je crie souvent mes orgasmes, il adore me regarder jouir… Je me sens pleinement femme, sa femme…
– Oui, c’est cela l’amour… Se donner, se prendre, échanger, se mettre à nu pour le plaisir de l’autre et pour le sien, ne rien cacher, permettre aussi, demander…
– Je sais, je suis bloquée avec lui…
– Il y a un moyen…
– Ah ?
– Ne dis rien, je vais réfléchir… On l’attend, tant pis pour nos artistes…

D. Thierry

Nous prenons l’apéritif sur le grand sofa, face à la mer… Il est beau, des yeux qui me détaillent lorsque Magda lui conte nos sorties… Il se doute du pourquoi je suis là…
Il est fin, je baisse les yeux sous les siens. Le champagne est délicieux, Magda lui raconte sa dernière visite avec moi, la maison vide, un petit château, digne d’un émir… 15 millions…
Elle en aurait eu envie, la trouvant magnifique et boisée, un havre de repos, un investissement durable, mais seuls… Même si ils gagnaient 1 million par an…
– On pourrait avec un partenaire investisseur, à condition de rembourser sa part petit à petit. Ici on peut vendre près d’1 million. On a encore 10 ans devant nous…
– Pas vendre ici et louer l’autre jusqu’à ce qu’on la paye… Ça vaut un demi-million par mois…
– Certain ?
– Aux émirats, en Russie, on peut avoir des contacts… Des acteurs, des sportifs…
– Il ne manque pas de Villas de luxe ici…
– Oui, à nous de la mettre en valeur… Je peux la voir ?
– J’ai la clé jusqu’à lundi matin…
– Qui étaient les proprios ?
– Un groupement anglais, mais en fait c’était un milliardaire américain, un fêtard…
– On va voir demain. Je peux bloquer une offre ?
– Mais…
– Par le bureau. On a des avocats pour ce genre de tractations…

La soirée se termine par des si, accompagnés de verres, et des caresses, et d’autres verres et des soupirs…
Je le retrouve tendre et délicat, laissant Magda piloter la soirée, il sait pour nous, pour moi… Il la regarde se libérer, m’inviter, lui offrant un spectacle intense, où l’on joue devant lui avec nos corps, dans leur grand lit face à la mer…

Puis Magda me prouve ce qu’elle m’a raconté, seule avec lui, mais j’en ressens trop les effets pour rester passive…

C’est l’apothéose de nos sens, jusqu’au matin, à deux, à trois, chacun son choix, chacune sa passion… Que de perversion chez Magda qui profite de ma présence et lui demande de la prendre avec moi… Ce qu’il fait…
La longue verge pénétrant son anus lui provoque une extase sauvage, indomptée… Je la prends aussi, sentant le membre au fond de la paroi… Elle me rend ma caresse…

Des instants si intimes entre nous… Un rappel de notre parenthèse à mon Hôtel corse… Il me remercie de m’occuper d’elle, de la libérer ainsi. Il se doute que nous n’avons pas été très sages ces deux jours sans lui…

Au moment où j’allais formuler ma réponse, profitant qu’elle soit allée à la cuisine, il me présente son dard devant ma bouche, humide des effluves de sa femme…
– Je réponds ou j’agis ?

Elle me trouve en train de sucer son mari, lui arrachant des râles profonds…

– Oui, bonjour, Marika… Je voulais parler à Calvi… Ah, bon. Nous allons à la villa ce matin, mais le mari de Magda sera présent, en acheteur potentiel… Mais moi, je serai seule… Le code, oui… le même d’accord… Vous nous le passez à deux heures… Merci… Vous saurez dès qu’on arrive… Je resterai au garage…

Je retrouve avec plaisir cette vue magnifique, la mer, je fais un tour dans le parc, dominant en partie la ville… Un plaisir… Je ne sais comment ils peuvent avoir tant d’argent, elle ne m’en n’a pas parlé…

Calvi m’aperçoit de loin, je marche à sa rencontre…
– Ils sont en haut…
– On va les laisser… On a rentré la Mercedes samedi…

Nous en venons vite aux préliminaires dans le salon ambulant, vitré et insonorisé… Je connais… Ses caresses, ses baisers…
Ma culotte sur le siège, à côté de ma robe… Je jouis en dix secondes, il me pourfend des heures…
J’avais envie de lui, de sa façon de bouger en moi, de me faire crier de plaisir, de pincer mes tétons en me faisant l’amour… On change de position, il me prépare et me sodomise, enfin c’est moi, plantée droite, lui assis…

Je ressens tout… Il est divin, large, gros, profond… Il sait s’en servir…
Nous revenons aux basiques, assise encore sur lui, genoux repliés sur la banquette, je me pénètre en cadence…
Je me laisse envoler dans une cavalcade effrénée… Il saisit mes hanches et m’accompagne jusqu’à grogner son plaisir et expulser son jus… Je crie mon plaisir envahie par une vague gigantesque…
Je suis trempée de sueur, inondée de sperme, il se penche pour lécher nos effluves, et sa langue fait merveille…

La porte se referme avec un floc doux… Il met la protection en fonction, nous sortons du garage…
– Tu es divine…
– Tu es un bon amant aussi…
– Tu restes encore ici ?
– Un peu, je ne sais pas encore…
– Reviens…

E. Marc

Je les aperçois descendre l’escalier extérieur, il est enchanté. Il repère Calvi qui rejoint son véhicule…
– C’est bien gardé, on se sent en sécurité…
– Il t’a parlé ?
– Heu… Oui, on a… On a visité le garage, la Mercedes, comme celle de Corse…

On rejoint leur véhicule, Calvi se charge de refermer, je croise son regard triste…

– Superbe, magique, superlatifs obligés… Elle est ultra complète, moderne, elle a tous les moyens de communication du satellite aux réseaux protégés haute vitesse… Piscines extérieure, intérieure, sauna, SPAS dans les chambres…
– Un magnifique salon ouvert sur la mer avec cheminée et sofas pour 15 personnes…
– Oui, à deux on se sent perdus…
– On n’a pas été trop longs ?
– Oh, non, Calvi m’a tenu compagnie, il est très gentil et pas bête…
– Et seul aussi…

Ses yeux m’envoient des flèches… On arrive au Yacht-Club…
Une table nous attend nous prenons place. La salle est superbement décorée à base d’objets et toiles marins…
En aparté, tandis que Thierry parle avec le serveur…
– Tu as un bateau ?
– Oui, folie… Mais il l’avait avant moi, alors…
– Gros ?
– Oh, un voilier, simple, efficace, grand et cher, je crois… Mais il ne coûte rien lorsqu’on s’en sert…
– Tu es comblée…
– Oh, et toi, tu as eu Calvi ?
– Un instant…
– Un instant magique non ?
– C’est vrai, il était en forme… La Mercedes est accueillante et nous sommes à l’abri des regards, je n’ai pas eu de regrets… Et toi ?
– Bof, il a téléphoné à plusieurs personnes, dont mon patron… Il a fait baissé à 10 M d’euros.
– Oh, pas vrai ?
– Si, et là on attend un ami, enfin d’ami… Euh… Je pense que si tu… On ira au bateau discuter…
– Ah ?
– Tu n’es pas obligée, nullement… Je ne le connais pas, mais Thierry a hésité à me le dire en face, ou alors je n’ai pas compris… On verra…

Quelques minutes plus tard, on nous apporte champagne et toasts. Un homme s’approche de Thierry qui nous présente…
Il est assez jeune encore pour un investisseur, dans les 45 je pense… Brun, bronzé, athlétique, regard franc, sourire intemporel. Séduisant quoi…

Nous déjeunons de bon appétit, surtout moi… Gai, sympathique, des yeux coquins qui savent capter les regards au fil de l’excellent vin…
La viande est sublime, nous passons au café rapidement, il est pressé…
Il peut se libérer, oui, au bateau, quai 2, au 24…
– Bon Marc nous rejoint dans une heure au bateau, il doit voir un de ses amis… Je ne dis rien, mais en aparté il m’a dit que c’est une super affaire et que si je ne peux pas, lui est intéressé…
– Bon, cela consisterait en quoi, une SCI avec divers partenaires ?
– Oui, résumé rapidement. Mais à ce niveau, on s’oriente vers un autre type de montage, à travers une société. On pourrait habiter la maison, et donner la nôtre en paiement.
– Dangereux, vous pourriez tout perdre si vous n’honorez pas les loyers exorbitants.
– Non, il y a une solution en cédant des parts de mon entreprise. On ramène le prix net pour nous aux alentours de 5 millions…
– Ta boîte vaut 5 millions ?
– Non, mais c’est un montage financier et oui, on peut la valoriser à ce montant…
– Complexe…
– C’est pour ça que je fais appel à mes amis. Pour moi, c’est de l’or ces gens. Ils magouillent tout le temps, achètent, vendent, je n’ai pas ce feeling avec l’argent. Je me paie bien et ça me suffit. Mais là je me sens petit… 2 ou 2,5 millions sur 10/15 ans, oui, mais 10…
– Je ne savais pas qu’on était si riches…
– Magda, on ne les a pas. Ce n’est que de l’équilibre, de la finance… Ils ont l’habitude de flirter avec l’impossible et parfois la légalité…
– Il y a un risque ?
– Je ne le prendrai pas. Je veux rester avec ces amis-là et pas d’autres partenaires. Il doit me prouver sa bonne foi et que cela s’arrête à lui, il prend tous les risques pour moi… Enfin une partie, puisque nous avons un 10ème de la somme…
– C’est rare de les avoir, surtout dans ce genre de truc…
Thierry se lève et nous suggère de nous rendre au bateau, il vient dès qu’il en saura plus…
Je le prends à part quelques secondes…
– Si tu pouvais avoir 1 M de plus cela changerait ta position, tu passerais à 20 pour cent d’apport…
– Sans doute…
– Tiens-moi au courant des avancées et garde ça dans ta manche, ne dis rien à Magda…

Il me fait de grands yeux ronds… Puis reprend son téléphone qui s’agite méchamment… Il me fait OK du pouce… Je rejoins Magda aux toilettes.

Le bateau est magnifique, un 15 mètres de chez Bénéteau… Elle ouvre la cabine et m’invite à nous mettre à l’abri… Le salon est parfait, accueillant, simple… Elle passe un coup de fil et commande des boissons et quelques apéritifs.
– Viens voir les couchettes et les toilettes…
C’est superbe, la couchette principale est une chambre, une autre chambre en face, puis deux autres plus petites. Huit personnes plus des possibilités au salon et dans la salle des cartes…
– Vous ne vous en servez pas pour aller en Corse ?
– Pas le temps, il faut 3 jours… 170 km… Et puis la fatigue, le temps, etc… On le fera à la retraite… Tu aimes la mer ?
– Je ne déteste pas faire un tour, je n’ai jamais fait plus…
– Nous sommes partis en Italie, aux 5 terres… Superbe… On a pris le temps, avec un autre couple qui reliait Thierry… Moi je me fais bronzer…
On tape discrètement…
– Marc, entre… Thierry n’est pas là encore…
Re tape discrète… Livreur, sodas, champagne, biscuits… Il range dans le placard… Magda règle discrètement, et vient s’asseoir à la table.
– Vous désirez une boisson ?
– Merci, pas soif encore. Je suis ravi de vous connaître Magda, et vous Marika…
– Oh, je suis juste une amie récente et de passage… Je vis vers Montpellier…
– Ah, j’ai des contacts là-bas, des gens chics, dans le bon sens, des gens droits… Dans mon métier ils sont rares.
– Nous sommes droits aussi, droites surtout…

Il sourit…
– Vous êtes un artiste de la finance ?
– Oh, artiste, équilibriste. Cette villa est un bijou et comme j’ai dit à Thierry, s’il n’arrive pas à monter l’affaire, je me mets sur les rangs… Extraordinaire cette résidence. Calme, bien située, vue magique, bonne construction sérieuse et des tas de possibilités, non vraiment.
– Magdalena, je vous connais, enfin par votre patron, Michel… On travaille ensemble parfois, c’est un retord, un requin, j’espère qu’il ne vous en fait pas voir de toutes les couleurs…. Il vous a en son estime, il m’a parlé de vos qualités de négociatrice…
– Oh, parfois… Le métier est dur, on doit utiliser tous les moyens.
– J’ai entendu des bruits sur lui qui ne plaisent pas…
– Ah ? De quel ordre ?
– Moralité, mentalité, respect de ses collaborateurs…
– Il est dur c’est vrai, il veut des résultats, sinon on ferme… Il faut se battre. Il n’y a pas de place pour les traînards… Je gagne bien ma vie…
– Cela fait longtemps que vous êtes avec lui ?
– Oh, trois ans je crois.
– Période difficile, il faut faire sa pelote. Vous étiez du métier avant lui ?
– Oui, mais pas à ce niveau de clientèle.
– Je vois… Et vous Marika ?
– Retraitée de la fonction publique, un peu de privé aussi.
– Heureuse retraitée…
– On peut le dire lorsque je rencontre des amis comme Magda et Thierry.
– Et vous êtes mariée, des grands enfants ?
– J’étais mariée, avec une fille qui vit sur Annecy.
– Moi aussi, la vie est trop prenante, j’ai laissé partir un bijou… C’est ma faute.
– Ça arrive aux meilleurs. Des enfants ?
– Non, pas eu le temps, et je pense qu’elle s’est lassée d’attendre… 10 ans, je la comprends, mais ça passe si vite…
– Vous avez foncé dans le travail…
– Exactement. Je n’ai plus de vie privée… Mon monde c’est mes clients, mes partenaires, le golf pour m’évader. Les vacances ? Quelques jours au soleil, une copine de rencontre, il faut vivre sa vie…
– Je sais que c’est prenant, je suis passée par là. J’ai une amie très proche qui a craqué, elle… Riche et seule… Son fils disparu, son mari enfui… Il était comme vous, mais là il y en avait un de trop… Aucun ne voulait céder, aucun ne voulait faire de la place à l’autre… Ils s’entendaient au lit, mais étaient seuls la semaine… Alors… Les occasions, les déceptions, la vie…
– Ah, voilà Thierry !
– Champagne, il doit être frais…
– Tu crois qu’on a quelque chose à fêter ?
– Une soirée au bateau avec un ami que tu m’avais caché…
– Oh, Marc est un solitaire…
– Vrai, il nous l’a avoué… Il connaît mon boss aussi…
– Ah… Maître Retord Michel…
– Un maître-queue aussi, père Fouettard à ses heures, d’après les dire…

Elle s’éloigne pour sortir des biscuits, je la suis tout en restant à leur écoute…

– J’espère simplement que Magda sait se faire respecter, tu me l’aurais dit non ?
– Certes… Magda met toute son énergie pour réussir dans son job. Il est dur, parfois abject, c’est vrai qu’il traite ses employés comme des chiens pour les faire réagir, à l’ancienne. Magda est majeure et elle agit en fonction des clients, souvent sur sa demande, mais en toute transparence avec moi…
– Elle est belle, ce que tu m’avais caché coquin… J’en mélangerais les chiffres…
– C’est ce qu’elle cherche en fait, user de son charme avec les hommes et les femmes aussi. On a rencontré Marika en Corse… Tu veux un échantillon ?
– Ca ne te gêne pas ?
– Te faire draguer par ma femme ? Elle le fait dans mon dos… Elle est triste souvent, autant le lui demander vraiment… Son amie Marika est une perle insatiable, je suis débordé tout seul…
– Je ne suis pas un expert, mais j’ai quelque expérience…
– Ca ira. Elles ne sont pas dupes, elles sont très fines au contraire. Il vaut mieux que tu le fasses devant moi, que dans mon dos…
– Pas possible avec un ami… Je sors peu et j’ai rarement des moments libertins.
– Par goût ?
– Non, par oubli, par le fait que depuis que je suis seul, je ne vais pas à l’aventure, pas le temps… Pour les vacances, je vais au plus direct, autour de moi, dans mon voisinage, les femmes s’ennuient, draguent, je suis une proie donc je n’ai qu’à dire que je cherche…
– Bien dis-donc… Et autrement tu fais comment tu as des besoins comme nous tous…
– Oui, mais je n’y pense pas. Parfois ma femme passe « faire le point », demande de l’argent, parfois je rencontre une ancienne amie, j’ai des occasions, je suis connu, on sait que je suis un cœur à prendre, riche et avec une grande maison… L’an passé j’ai même trouvé une voisine dans ma piscine, nue…

Eh, bien… Je ne suis pas déçue d’avoir laissé traîner mon oreille… Je sais à quoi m’en tenir, je vais les chauffer… J’en parle à Magda qui se met à rire… Elle est aux anges que son mari puisse vanter ses qualités…
– Et il te prête !
– Bof, d’habitude je me vends… Là c’est pour nous… Et puis pour notre plaisir à tous les quatre. Hier il était dépassé… Là on va équilibrer les forces…
– Coquine, tu aimes ça…
– Toi aussi !
– Le sexe mène le monde, les deux clans s’affrontent…

Nous retournons dans le carré : ils sirotent leurs verres de champagne…
– Et bien mes amis, trinquons à nous quatre. Marc est un expert et un ami. Il ne ferait pas cela à tous… Il a trouvé LA solution, m’a-t-il avoué… Vas-y…
– Oh, ce n’est pas fini, pas bouclé. J’ai fait baisser le vendeur, l’acheteur, le vendeur, supprimé les intermédiaires, il reste 9 M à trouver.
Vous avez votre maison actuelle, votre société. En expliquant à mes partenaires, je peux valoriser votre apport à 3 ou 4 M. Ce qui ne donne pas la moitié. Nous gagnons environs M par an à tous les deux, incluant deux immeubles de rapport. Ceux-là je ne peux les vendre, c’est mon gagne-pain si jamais je coule… J’ai eu l’idée de chercher comment valoriser la villa par la suite. Habiter à deux c’est fou… On peut louer des chambres de prestige, gîtes de luxe, cela peut rapporter environ 4000 euros mensuels à ce niveau. Soit près de 50000 par an. En dix ans 500.000 euros. Il faut multiplier par dix pour rembourser… Il y existe une autre issue, une niche étroite et limite. Un pied à terre discret, pour couples éphémères… Garçonnière au milieu des bois dans un cadre de rêve… 5 chambres de standing à 1000 euros la nuit. 7000 la semaine, 28.000 par mois par cinq = 140.000 euros mensuels bruts… Près de 2M par an…
Et là c’est le Jackpot !

On le regarde tous les trois…
– Oui, mais comment arriver à vendre ce concept, tout en le laissant discret ?
– Oui, comment ?
Il nous ménage un suspens…
– Je disais à Thierry que j’ai autour de moi des femmes seules, qui cherchent l’absolu, l’évasion, le frisson, l’aventure… Je me sers de ce concept lors de mes vacances… Il suffit de dire ‘Je m’ennuie’… Et hop le soir même j’en ai deux dans mon lit…
Nous fournissons la chambre pour ces jeunes couples riches d’espoir… Nous ajoutons du piment avec des femmes triées sur le volet pour ceux qui se sentent seuls, nous vendons le concept si on rate une affaire en sentant ce genre de client, prêt à acheter pour cacher ses aventures, mais sans trop que cela ne se remarque… Je parle de plus d’un million… On peut rafler la mise, diffuser discrètement cette solution, et la boule de neige se fera seule… Croyez-moi, il y aura de la demande. Service haut de gamme, salle de réunion, traiteur, taxi, etc…
Vous garde le corps principal, et toute l’aile sera libre… La piscine s’y trouve, le garage est assez grand. Il faut juste prendre du personnel et diffuser le concept à la petite cuiller vers nos amis, dans le monde entier…
– Les chambres sont équipées de tout vous pensez ?
– J’ai fait le tour, oui, mais ce n’est pas un souci, le sous-sol est inexploité on peut créer des réseaux de service, eau, électricité, etc…
– Personnel sélectionné ?
– Oui, là j’ai une piste.
– Mes investisseurs ont adopté ce projet pour 6 M d’euros… Il vous reste 4M à trouver. Votre villa, un gage sur la société, il restera 1 ou 2 M à trouver au fond des tiroirs…
– C’est là que…
– Oui, Marc ?
– Je vais attendre un peu pour le montage définitif, j’ai besoin de quelqu’un de sûr, je ne l’ai pas trouvée… On en est à 8 M sur 10. On reprend un peu chaque mois sur les studios, quelques pourcent… Mais ils auront leur importance…
– Allez, je vous le dis, je peux participer au titre d’ami avec 1 M dans la boîte…

Alors je me lève, lève mon verre…
– Bravo Marc, c’est merveilleux… Une question ?
– Oui…
– Si on fait baisser la participation de vos investisseurs ?
– Et bien cela nous arrangera c’est certain. En-dessous de 5 M ils ne seront plus majoritaires…
– Ils risquent de ne plus vouloir ?
– Heu… Vous avez des atouts ?
– Pas encore. Mais je cherche à aider. C’est complexe, et ça m’intéresse. Je peux aider dans l’organisation de cet hôtel très particulier…
– Ah, bonne nouvelle…
– Si les choses se présentent bien, nous pouvons avoir deux M supplémentaires, sans trop de pression pour le remboursement…
– Magique, mais ?
– Secret pour l’instant, je ne peux m’en occuper qu’en rentrant chez moi. Je partirai lundi si vous êtes d’accord pour ma participation, en fait vous n’aurez que moi en tant qu’investisseur… Ensuite que je vive ici ou à Montpellier c’est égal. Il faut voir les détails.

Nous tombons dans les bras les uns des autres, les verres tintent, le champagne coule, c’est la fête…
– Mais comment ?
– Chut… Je vous apprécie, et le fait d’avoir un but me plaît si vous m’acceptez…
– Bien sûr que j’accepte, tu es mon amie, on a confiance en toi. Donc pour diriger tu seras parfaite… Mais tout cet argent. Tu es aisée mais là…
– On me doit de l’argent, on me doit des services, on me doit une revanche… Je n’en dirai pas plus avant que ce ne soit bouclé et signé. De toute façon, j’ai 1 M de disponible immédiatement… C’est à moi tu peux les avoir demain…
– Bien, tu es magique… Je bénis le ciel… Tu viens vivre avec nous alors ?
– Il faut voir les chambres, je désire un peu d’espace pour ma famille. S’il faut bâtir pas de soucis… Une cabane dans la pinède me convient, genre chalet…
– Bien sûr, c’est fait tu seras indépendante, c’est ce que tu souhaites. Et nous seront aussi proches… Que de plaisir…
– A propos de plaisir, met un peu de slows, j’ai envie de danser…

Magda est restée pieds-nus, cela lui va à ravir, nous en faisons autan, Marc vient s’asseoir près de moi.
– Tu es une amie de fraîche date, mais avec des atouts certains…
– Je te tutoie, on trinque ensemble… Oui, je suis entière. Cette maison m’a impressionnée… S’ils peuvent en jouir, je vais les aider, peut-être que je serai ravie de changer de vie aussi. Ils sont gentils, on s’entend bien. Ils deviennent mes amis et nous partageons déjà pas mal de choses…
– Ah ?
– Nous formons un trio depuis cet été… Vive les vacances. J’étais avec un ami lorsqu’on s’est rencontrés. Le courant a passé et nous ne nous sommes plus quittés pendant 4 jours je crois… Nous sommes devenus amants, Magda m’avait fait craquer en boîte… Mon ami aussi… Elle m’a appelé la semaine passée en secours… Je suis venue, elle n’avait pas le moral… C’est pas à moi à t’expliquer… Je l’ai consolée, nous nous sommes libérées, Thierry est rentré et voilà. Il est gentil, un bon mari, un bon amant pour elle, je me partage, car je suis libertine… J’aime danser, j’aime la fête aussi, j’aime les femmes, les hommes, la vie, les amis… Je ne demande rien que de la franchise, de la tendresse, du respect…
Il me regarde en se levant, et m‘ouvre ses bras…
Le slow langoureux a déjà fait une victime, Magda…
Ils sont arrêtés au milieu du carré, les yeux dans les yeux, leurs lèvres se joignent, il la prend dans ses bras, la serre fort contre lui, elle se laisse aller, échangeant un tendre baiser infini…

Marc surprend mon sourire…
– Tu es généreuse dans tout ce que tu fais ?
– Assez, oui…
Il sent bon…
– Je ne suis pas un super héros…
– Je ne cherche pas la performance, juste la qualité…

Ses lèvres sont douces, et comme un ado, il tremble un peu…
J’ouvre mes lèvres, il aventure sa langue…
Nous aussi sommes à l’arrêt, savourant ce premier baiser.
Tout cette chaleur qui monte en moi, ce picotement dans mes reins, cette grosseur qui maintenant pousse mon ventre…
Mes seins se soulèvent, ma respiration augmente…

Thierry est allongé contre elle, alanguie sur le sofa, sa chevelure lui crée une auréole… Elle est divine… Leurs bouches ne se quittent plus, elle souffle, elle parle, elle aime…
Il savoure sa première caresse dans leur intimité… Je perçois son bras faisant des aller-retours discrets…
Elle se tourne, une cuisse se dévoile…

J’ai chaud, il me serre contre lui, une main glisse dans mes reins… Mon ventre avance un peu… Son sexe devient gênant… Je ne pense qu’à lui… Ma main avance, tâte la bosse…
– Je ne peux m’en cacher… Tu me fais beaucoup d’effet…
– Tu ne le remarques pas, mais je…
Il me sourit, nos bouches se fondent, sa main vient sur ma poitrine, dans mon décolleté, que je desserre… La bosse s’est transformée, est sortie de sa prison…
La main a trouvé ma voie et vérifie mes dire, écartant ma culotte…
– C’est vrai… Tu ne triches pas…
– Jamais… Tu me veux ?
– J’ai le choix ?
– Avec ce que tu es entrain de me faire, non, le non-retour est dépassé…
Son doigt tourne doucement, je souffle… Je le masturbe lentement, il semble aimer…

La robe de Magda s’est envolée sans bruit, ses cuisses écartées ne laissent aucun doute sur ce qu’elle subit… Des râles légers me parviennent…

Il me conduit vers le canapé, il m’assied, écarte mes cuisses en remontant ma robe…
Mon intimité offerte à sa bouche ne résiste pas et se met à couler… Sa langue fait le reste, je ferme les yeux pour me concentrer et ne pas hurler mon plaisir…
J’ai lâché sa verge, je continue à me déshabiller en ouvrant mes cuisses… Il prend mes seins à pleines mains en continuant sa torture… Ses petits coups de langue font merveille, ses doigts viennent dans ma grotte, je me sens pénétrée, lentement…
Mon bassin monte vers lui, tout seul, dans un mouvement irraisonné, involontaire, et je gémis, les cuisses repliées, mon bonbon offert, ouvert, tendu, pleurant d’impatience…

Magda nous regarde et se met à râler, il la prend lentement, comme elle aime…

Il me veut, je le veux, il vient sur moi, son sexe pointé, je caresse, je mets dans la bouche, il se laisse faire, je le porte au seuil de souffrance…
Il est à point… Ma caresse ultime, le fait tressaillir…

Il me soulève un peu… Il s’approche…
Il est là…
« Oh… Oui… »
Il est entré, un peu…
« Viens, je te veux, vite, j’ai envie de toi… »

J’ai pu me glisser contre l’accoudoir, retirer la culotte, il peut me pénétrer… Il le fait, doucement…
Plus vite, il me prend, accélère, mon dieu !… Il est énorme… Gonflé…

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