Chapitre 13
En dehors de quelques branlettes en m’exhibant par cam interposée, je me tiens tranquille durant la semaine qui suit. J’ai juste un message téléphonique de Hocine qui m’informe que Papas N’dialo aimerait avoir de mes nouvelles mais je l’ignore. Le vendredi soir, Jamal m’appelle à la maison pour me dire que ça ne sera pas possible demain dans le sex-shop. Je suis autant déçu que soulagé. Avant que je ne réagisse, il embraie et m’explique qu’il a un autre plan et que « je vais adorer ». Malgré mon souhait d’en savoir plus, il insiste sur l’aspect « surprise ». Vu le précédent qui nous lie, j’angoisse toute la nuit en montant des scénarios plus alambiqués les uns que les autres.
Je retrouve Jamal le samedi suivant juste après l’heure du déjeuner. Je suis en congés pour une semaine complète mais je me garde bien de le lui dire : il serait foutu de me mettre à tailler des pipes du soir au matin durant toutes mes vacances.
Il joue les mystérieux et s’amuse de voir que je n’en mène pas large. A l’inverse de la semaine précédente, nous nous dirigeons vers les rues étroites qui montent vers le périphérique nord. C’est le quartier des magrébins et des noirs. Quelques rares bars aux terrasses bondées disputent le pavé à une pléthore de salons de coiffures africains et de boutiques de gadgets. Nous bifurquons dans une contre-allée sombre et déserte. Il voit que j’hésite.
– Viens ma chérie, on y est presque. Qu’est-ce qu’il y a ? Tu as peur ?
Je ne réponds pas et je le suis. Quelques mètres plus loin, il entre dans un café sans terrasse. L’endroit est mal éclairé et l’air est lourd, mélange de cuisine orientale et de fumée de cigarette. A l’intérieur, il y a une demi-douzaine d’africains et d’arabes. Jamal salue plusieurs types et me présente en parlant arabe. Plusieurs types rient et s’adressent à moi en arabe aussi. Jamal leur répond en riant à son tour et nous nous dirigeons vers une petite salle vide au fond de l’établissement. Une fois assis, il pose sa main sur ma cuisse et dit :
– Alors tu aimes le quartier, Michel ?
– Je ne connaissais pas.
– Ça se voit, oui.
Sa main remonte vers ma braguette.
– Tu as déjà envie, ma chérie : ton petit zeb est tout dur. Tu veux qu’on enfonce ton cul, hein ?
Il n’a pas cessé de sourire en parlant. Je vais pour protester pour la forme et suis sauvé par l’arrivée du serveur – un jeune type au visage poupin en djellaba – qui vient prendre la commande. L’échange qui suit est en arabe une fois encore et par deux fois, le serveur me fait un clin d’œil. Jamal a toujours sa main sur ma braguette. Je suis très excité mais en même temps effrayé. Pas besoin d’être un génie pour savoir qu’il m’a amené dans un nouveau traquenard. Le temps que le serveur revienne avec un plateau de boissons et dépose son contenu sur la table, plusieurs types passent devant l’entrée de la petite salle pour me dévisager en souriant et échanger avec Jamal sans cacher que je suis le sujet principal des discussions. Je ne suis pas surpris quand il dit :
– Tu leur plais, ma chérie. C’est bien. Comme avec le glory hole tu vas faire tout comme je te dis. Tu vas beaucoup aimer, ma chérie. Déjà tu enlèves les vêtements, d’accord ? Omar t’en amène d’autres.
En effet, le gros est de retour avec un sac qu’il dépose sur la chaise vide à côté de moi. Il repart dans la salle principale et s’adresse à ses clients puis referme la porte d’entrée.
– C’est pour qu’on soit tranquilles, explique Jamal d’un ton qui se veut rassurant.
Je farfouille dans le sac. Il est rempli de vêtements divers – majoritairement féminins – et d’accessoires. Interdit, je regarde Jamal qui me dit :
– Prends des trucs qui font pute, les amis aiment bien.
Comme je reste comme une andouille sans trop savoir quoi choisir, il se lève et se met à sélectionner.
– Déshabille-toi, je prends pour toi, ma chérie.
Pendant que je retire mes vêtements, une musique arabe typique retentit dans la salle principale et les voix se font entendre.
– Ils t’attendent, sourit Jamal en me tendant sa sélection. Tu vas faire la tournante avec eux. Le gangbang. On va filmer et on louera après dans le sex-shop, j’ai vu avec le patron. Et on mettra sur internet aussi peut-être.
Je passe les vêtements sous son œil critique : une paire de bas-résilles qui a vécu, un porte-jarretelles en cuir rouge, un string en dentelles noir et une sorte de nuisette vaporeuse et transparentes qui me couvre sans rien cacher du cou au bas des fesses. Jamal a l’air satisfait. Il ajoute une perruque noire au carré qui doit me faire ressembler à Mireille Matthieu et un collier en simili velours avec une médaille « chienne » du plus mauvais goût. Je ne vois pas à quoi je ressemble mais je dois être grotesque. Ça n’empêche pas ma bite bandée à mort de sortir par le haut du string. Jamal termine son chez d’œuvre en me donnant un loup qui masque mes yeux et en me faisant chausser une paire de chaussons d’intérieur à talons puis il me prend par la main et je le suis dans la pièce principale.
Les tables et les chaises ont été reculées pour créer un cercle dégagé au centre. Cinq hommes, quatre arabes bedonnants et un noir barbu plutôt sec sont assis aux abords du cercle. Ils ont tous la cinquantaine, bien tassée pour certains, et portent des djellabas et des turbans qui cachent leurs visages. Omar le serveur est au bar ou il prépare des boissons qui n’ont rien de compatible avec les interdits musulmans. Jamal allume les caméras sur pied qu’il a disposé aux 4 coins de la pièce et prend en main une cinquième plus petite « pour les gros plans » avant de me pousser au centre de la pièce:
– Danse, ma Kahba ! Fais grossir les zèbs des vrais hommes !
Honteux, je me déhanche de mon mieux au rythme de la musique lascive en singeant les danseuses du ventre que j’ai pu voir à la télé. Jamal tourne autours en filmant. Les hommes applaudissent et m’invectivent sans que je comprenne en descendant les verres d’alcool. Des verres me sont offerts et je les bois d’un coup. L’alcool est très fort, brûlant. Je suis à moitié ivre quand Omar s’avance et me rejoint, ils l’acclament. Le gros se colle face à moi. Ses mains m’écartent les fesses en grand et il plaque sa bouche sur la mienne. Dégouté, je tourne la tête mais il remonte une de ses mains et me bloque la nuque. Sa langue s’insinue dans ma bouche et son haleine chargée d’alcool m’écœure. Comme je ne me débats plus, il recommence à me pétrir le cul à deux mains. Il appuie sur mes épaules et je me retrouve à genoux devant lui. Il me gifle deux fois et me crache au visage sous les applaudissements redoublés des voyeurs maintenant eux aussi sérieusement avinés. Je tente de le repousser et il me frappe à nouveau. Jamal lance quelques mots et ils se lèvent tous et m’entourent. Ils relèvent leurs djellabas et sortent leurs queues. J’ouvre la bouche et je me mets à les sucer à tour de rôle tout en branlant ceux que je ne peux pas servir. Un des types éjacule sans crier gare, m’engluant le visage. Je redouble d’efforts pour sucer les bites. Je suis soudain soulevé du sol par deux des mecs. Ils me tiennent en l’air en me soutenant par les fesses, mes bras passés sur leurs épaules. Un des arabes s’avance face à moi. Sa queue est dure et veinée. Il me fait boire deux verres d’alcool supplémentaires. J’ai la tête qui tourne et des hauts le cœur. On me passe un petit flacon sous le nez. L’odeur est chimique, infecte.
– Respire bien, ma chérie, dit jamal. C’est le poppers. Ça va écarter ton trou pour que tu sois bien enculé. Respire bien tout !
Je sniffe le dilatateur de mon mieux. L’effet est immédiat. J’ai l’impression que ma tête éclate puis les sensations de toucher se décuplent jusqu’à devenir douloureuses. L’homme devant moi écarte la ficelle du string et m’enfonce deux doigts dans l’anus qu’il fait tourner en se branlant. Il prend ma petite queue dressée dans le tissu et serre. J’éjacule immédiatement. Il jure et me badigeonne le visage avec ma propre semence. Les hommes rient. On me passe un nouveau flacon sous le nez. Je proteste et me débat mais ils me f0rcent à tout respirer. Jamal les invective à nouveau. Ceux qui me tiennent présentent mon bassin et l’homme devant moi se positionne pour me sodomiser. Il pose son sexe sur mon anus et pousse mais ne parvient pas à me pénétrer. Il essaie à nouveau en forçant. Je gémis de douleur. Ca l’excite. Les autres l’encouragent. Il frappe mon cul en m’invectivant en arabe puis crache à plusieurs reprises dans sa main, lubrifie sommairement son membre et recommence. Je pousse et laisse échapper un cri quand il s’enfonce à moitié. Les deux hommes qui me soutiennent me soulèvent et me font retomber lourdement sur le membre qui me remplit. Mon enculeur éjacule moins d’une minute plus tard. Jamal dit quelque chose et les autres présentent mon anus éclaté dégoulinant de sperme à sa caméra. Un autre arabe se met en position et me défonce de la même manière. Puis un troisième. Vient le tour du noir maigre. Il m’applique le même traitement à ceci près qu’il me laboure pendant cinq bonnes minutes avant de jouir, que son membre est énorme et que je supplie et en redemande à la fois en jutant deux fois dans le string.
On me repose à terre. Je titube. Deux des hommes sont allongés sur le dos, cul à cul et les jambes emmêlées, leurs bites toujours tendues dressées l’une contre l’autre. Omar revient, arrache mon sting et m’agrippe par la nuque pour me f0rcer à m’agenouiller pour les sucer. Je me débats. Il m’assène deux paires de gifles cinglantes et la perruque tombe. Je le supplie de la remettre en place mais il ricane et me frappe à nouveau. Vaincu, je fais de mon mieux mais ne parviens pas à les prendre en bouche en même temps malgré les nouveaux coups que je reçois pour me motiver.
– Si la bouche est top petite alors tu t’enfonces le trou sur les deux bites maintenant, artaïl, crache le gros en me relevant brutalement.
Avec l’alcool et le poppers, je titube et manque m’affaler. Omar et le noir viennent me soutenir pour que me retrouve accroupie au-dessus des deux verges. Ils appuient sur mes épaules et je sens les queues f0rcer mes fesses. J’ai l’impression que mon anus se déchire et je me mets à crier. L’œil fou face à moi, Jamal zoom sur mon visage en se branlant et invective ceux qui me tiennent pour qu’ils accentuent la pression. Je hurle et jute en même temps quand les bites m’écartèlent. Toutes mes sensations sont centrées sur mon cul. Je reste de longues secondes immobile, la bouche ouverte, puis je me relève lentement et me mets à me défoncer, les dents serrées. Je reçois une double décharge de jus presque simultanée. A mon tour hors de contrôle, je me relève péniblement et me cambre face à Jamal puis pousse, expulsant le sperme. J’enfonce trois doigts dans mon cul sans efforts et les retire englués puis les lèche, encouragé par Jamal. Il confie la caméra à un des arabes et s’adresse au noir. Celui-ci vient face à moi, passe son bras droit sous mon genou et fait de même du côté gauche. Je suis soulevé de terre, mon torse plaqué sur le sien. J’accroche son cou pendant qu’on guide le membre du noir entre mes fesses. Jamal vient alors derrière moi et tente de f0rcer sa bite le long de la verge énorme qui me distend déjà mais sans succès. La douleur est terrible. Jamal tourne mon visage supplicié vers la caméra tenue par l’arabe promu assistant réalisateur puis il reprend sa tentative de double. Mon trou cède d’un coup et j’éclate en sanglots, les suppliant d’arrêter ce qui a bien entendu l’effet inverse. Ils me pilonnent l’anus en rythme. Plusieurs fois Jamal fait ressortir à la main les sexes qui me ravagent pour que l’arabe à la caméra puisse zoomer sur mon anus massacré puis ils reprennent sa destruction.
Lorsqu’ils éjaculent, on me refait boire de l’alcool et inhaler du poppers de f0rce. Je tombe alors dans un état à demi-comateux. J’ignore combien de temps ils continuent à me torturer ni précisément ce qu’ils me font subir mais j’ai l’image d’Omar poussant son pied entre mes fesses. Toutes mes sensations sont centrées sur la souffrance de mon anus qu’on étire et pénètre toujours plus vi0lemment ainsi que sur les visages ricanants et extatiques de mes bourreaux.
Lorsque je reprends mes esprits, je constate que je suis allongé sur le canapé de mon salon. Tout mon corps me fait mal mais la douleur la plus lancinante vient de mes reins. Je passe une main tremblante entre mes fesses et palpe mon anus qui n’est plus qu’un grosse boule gonflée et turgescente couverte d’une crème grasse à l’odeur musquée. Sur la table basse du salon, il y a mes vêtements « civils », mes papiers et un pot de crème avec une étiquette collée sur le capuchon ou on a écrit à la main « pour mettre sur l’anus ». J’ouvre le pot : c’est la même odeur que la substance que j’ai entre les fesses. Je me relève, le pot en main. Je peine à marcher. Je pue le sperme et l’urine. Je me dirige en gémissant vers la salle de bain et allume la lumière.
Ma bouche et ma pommette droite sont tuméfiées par les coups. J’ai des plaques de sperme séché dans les cheveux et autours des lèvres. Les vêtements de pute ne sont plus que des lambeaux gluants. Mes fesses, mes cuisses, mon ventre et ma verge sont couverts de griffures, de bleus et de larges zébrures qui ressemblent à des coups de ceinture. Je me mets de dos et écarte mes fesses avec crainte. Mon anus est vi0lacée et gonflé, encore à moiti béant, mais moins abimé que je l’aurai initialement cru au regard de la douleur sourde qui en émane. Je prends une longue douche brûlante qui m’apaise. Je suis encore abruti par l’alcool et la drogue. Je me tartine le cul avec une grosse noisette de crème arabe puis me traîne jusqu’à ma chambre et m’aperçoit avec surprise qu’il n’est que 18h30. Épuisé, je prends deux antidouleurs puis me glisse entre les draps et m’endort avant que ma tête ne touche l’oreiller.
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