Au fond d’une petite impasse tortueuse, au deuxième étage d’une vieille maison clignote une lumière rouge.
C’est bien l’adresse dont on m’avait parlé.
Plutôt sordide comme endroit. J’ai de la peine à imaginer qu’une cliente féminine d’un certain niveau puisse se rendre dans une bicoque pareille.
Je monte les escaliers dont les marches sont couvertes de linoléum vétuste. Je sonne.
Une chinoise d’une quarantaine d’années, habillée comme une femme d’affaires, m’ouvre la porte.
Visiblement, ce n’est pas une rigolote. Elle m’explique le fonctionnement de son établissement.
-Le concept de cette maison est révolutionnaire.
Elle me désigne un rideau d’un rouge sombre, qui pend à de lourds anneaux.
-Derrière ce rideau se trouve la chambre des consolations. L’un des murs communique avec une autre chambre par des trous assez larges. Lorsqu’une dame, de l’autre côté, présente ses fesses par le trou, elle écarte une membrane de caoutchouc très souple, qui se maintient autour d’elle, si bien que vous ne pourrez pas guigner de l’autre côté.
-Si je comprends bien, les dames sont venues par une autre entrée…
– C’est cela. Elle entrent discrètement, de l’autre côté de la rue, en montant à l’étage au-dessus du salon de coiffure.
Ce sont des dames souvent âgées, ou alors frustrées, en manque. Pour une raison ou pour une autre, elles ont envie de jouir avec la queue d’un homme, pas juste d’un gode.
-Je comprends…je veux bien essayer de faire le gode.
-Vous ne gagnez pas grand-chose, mais tout de même vingt francs par éjaculation. Ce n’est pas beaucoup, mais vous pourrez peut-être bien jouir, vous verrez, nous avons nos habitués qui viennent volontiers prêter leur service. C’est moi qui coordonne les opérations. nous avons une cliente pour 15h 30. Est-ce que cela vous tente?
-D’accord. Je reste habillé, comment est-ce que cela se passe?
-Comme vous voulez, du moment que votre sexe est tendu…les rapports sont toujours protégés. Vous pouvez avoir des magazines ou regarder une vidéo pour vous stimuler, c’est comme vous voulez.
L’hôtesse soulève le rideau, et je pénètre dans la « chambre des consolations ».
Un éclairage indirect me laisse deviné trois orifices dans le mur tapissé de velours…devant le plus éloigné, un homme moustachu, d’origine ibérique, est en train de s’activer, le pantalon baissé jusqu’aux chevilles, sur le gros fessier d’une femme qui doit être assez grosse. Il ne fait pas attention à nous, car il est sur le point de jouir.
Chaque orifice est séparé par un paravent plus symbolique qu’efficace. Il s’agit plutôt d’un grand rectangle de velours, maintenant par des pieds métalliques.
-Pour vous, ce sera la place no2.
La patronne quitte la pièce, avec l’air de quelqu’un qui s’ennuie de gérer cette activité. Elle saisit un combiné à la paroi.
-La dame est prête.
Elle s’éclipse sans un sourire.
Je baisse mon pantalon, et commence à m’astiquer. Je vois bientôt apparaître des fesses de femme assez étroites, un peu allongées, avec ce qu’il faut d’arrondi pour me faire bander. Les poils de sa raie me semblent un peu tristes, d’un noir dépressif. Je ne vois pas son anus, qui reste bien caché. Je n’aurais pas envie de lécher ce que je vois, mais c’est je me réjouis tout de même d’enfiler cette esquisse de femme dans ces conditions étranges.
Je promène le bout de mon gland le long de sa raie. La femme réagit en ondulant légèrement de la croupe, comme si elle me disait « oui ».
Elle s’est probablement déjà lubrifié le vagin.
Je ne suis pas encore très dur, mais je lui enfonce un peu le gland dans la chatte, tout en me branlant. Si cela ne marche pas mieux que ça, je pourrai toujours mélanger branlette et pénétration, et me branler en quelque sorte dans sa chatte.
ça y est, je suis entré. La sensation n’est pas délirante, mais je bande correctement. A ce moment, un très jeune homme blond se place dans l’autre box. Il a l’air d’un habitué. La chinoise est revenue, murmure quelques mots dans le combiné de la paroi. En un rien de temps, un joli cul assez blanc, un cul de rousse probablement, se matérialise à travers la paroi.
Le fait de copuler ainsi comme un numéro, à côté de quelqu’un d’autre, fait monter mon excitation. On n’est là que pour se vider les couilles. Je ne ferais pas cela trop souvent, mais je dois reconnaître que j’apprécie de satisfaire cette femme frustrée dont je ne sais rien, et dont les fesses frémissantes ondulent de manière sensuelle, alors que cette femme n’a probablement rien pour plaire. J’ai l’impression de donner à manger à cette chatte.
Juste à côté, le jeune homme a commencé à baiser sa rousse aux fesses blanches…peut-être une étudiante coincée, peut-être une femme divorcée qui ne prend pas soin de sa tenue, qui a les dents en avant, mais qui apprécie de se faire fourrer par une bonne bite, sans effort, sans l’embarras d’une rencontre.
La patronne chinoise réapparaît.
-Tout se passe bien, dit-elle d’un ton plus doux.
-Oui, c’est bon, dis-je presque en même temps que mon voisin.
La chinoise s’approche gentiment de moi, et pour m’exciter, me lance cette phrase inattendue:
-imaginez que c’est votre soeur.
Je n’ai pas de soeur, mais une cousine, que j’imagine soudain en train de me tendre sa croupe pour se faire mettre.
L’image se précise: je prends ma cousine en levrette!
-Je vais jouir…
-C’est bien, c’est bien, dit la dame pour m’encourager. Allez, donne-lui ce qu’elle veut.
Elle me tutoie.
Je m’entends dire:
-C’est pour vous que je baise. Tenez, madame, je vais juter pour vous. Ah, je jouis pour vous.
La dame me sourit pour la première fois, et me complimente sur ma queue lorsque je sors du vagin de la cliente.
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