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Un amour d’esclave – Ch 6.1

Un amour d’esclave – Ch 6.1



La confiance – Première partie

La fin de ce chapitre est assez dure. Pour ne pas vous décourager de la lecture mais sans vous spoiler la suite, je vous dirais juste que cela vaut le coup de passer cette épreuve pour ce qui les attends tous les deux par la suite

Merci aux lecteurs fidèles, et si vous appréciez, pensez au pouce vert et au commentaire pour permettre a d’autres de découvrir l’histoire dans leurs recherches !

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Eloïse m’avait timidement sucé sous la douche ce soir-là. J’étais trop excité et elle trop impatiente pour tenter de lui enseigner quoique ce soit, préférant laisser libre cours à ses envies et son imagination. Je dois dire que je n’en ai pas été déçu, et même agréablement surpris. Malgré son excitation et l’envie de me dévorer que j’avais pu deviner dans ses yeux, elle avait procédé tout en douceur, comme depuis que je la connaissais. Ne pas brusquer les choses, en profiter le plus longtemps possible ou bien me faire languir en guise de douce revanche, je ne sais pas, mais toujours est-il qu’elle a bien mis un quart d’heure avant de me faire monter.

Puis ce fut mon tour de la tourmenter. Alors qu’elle accélérait le mouvement, sentant que je ne serai plus long à venir, je l’ai interrompue pour que nous sortions de la baignoire et puissions-nous installer plus confortablement. Elle a poussé un grognement de frustration en abandonnant mon sexe puis m’a séché de haut en bas en s’attardant plus que mesure sur mon bas ventre et mon entrejambe. J’ai enfilé un peignoir puis je suis parti au salon, la laissant se sécher elle et me rejoindre.

Quand elle est arrivée –à quatre pattes, j’avais allumé la télévision et je regardais les nouvelles. Je lui ai fait signe de reprendre, et toute heureuse elle s’est installée entre mes jambes et a recommencé à me grignoter du bout des dents. J’ai vite senti mon plaisir remonter, mais je n’en n’avais pas eu assez. Je suis passé sur une chaine qui diffusait un grand classique. Cinéphile, rien jusqu’alors n’avait pu détourner mon attention d’un bon film, et je comptais bien me mettre à l’épreuve en faisant s’affronter ma passion et mon esclave bien câline.

Et le résultat a dépassé mes espoirs !

«Je ne sais pas comment décrire la sensation de bonheur qui s’emparait de moi quand je suçais le membre de Maitre. La première fois que j’ai fermé mes lèvres autour de Son gland et que je l’ai senti tressauter de plaisir à mon coup de langue, j’ai cru que j’allais m’évanouir de plaisir. Je me sentais enfin capable de donner du plaisir à quelqu’un, et pas n’importe qui puisque ce n’était nul autre que mon Maitre adoré.

Il avait été tellement réceptif à mes caresses que je L’avais senti sur le point de jouir avant qu’Il ne mette un point à nos ébats sous la douche. Mais maintenant que nous étions au salon, Lui assis dans son canapé et moi à genoux entre Ses jambes, je Le sentais ailleurs. Je venais de L’entendre changer de chaine, et je reconnaissais les dialogues d’un film assez connu qui avait l’air de Le captiver. J’avais beau mettre tout mon cœur dans ma fellation, c’est à peine si je L’entendais respirer un peu plus fort. C’était terriblement frustrant.

Et pourtant, Il me prêtait attention puisqu’Il me donnait des consignes de temps en temps ! Quand j’ai posé mes mains à la base de Son membre pour appuyer sur Son pubis, Il m’a attrapé les cheveux en m’ordonnant de garder les bras croisés dans le dos. Loin d’avoir l’habitude de cet exercice, je me retrouvais avec toutes les peines du monde à garder mon équilibre à cause de mes mouvements de tête de haut en bas. Plusieurs fois d’ailleurs, je me suis écroulée le visage collé à Son entrejambe, essayant tant bien que mal de me remettre d’aplomb en poussant contre Ses jambes.

Au bout de la troisième fois, Il a croisé ses jambes autour de ma tête et m’a bloquée dans cette position pour le moins inconfortable. Je me retrouvais avec le nez collé entre Ses testicules et Sa cuisse, dans le sillon où l’odeur de mâle de mon Maitre était encore plus envoutante et enivrante. Je respirais son parfum à plein poumons, quand Sa voix sèche m’a rappelée ce dont Il m’avait chargée pour la soirée. J’ai tiré la langue comme je pouvais, et la seule chose que j’ai pu atteindre fut Ses testicules que j’ai gobées une par une. »

J’ai tenu bon jusqu’à l’interruption de mon excellent film par une page de publicité qui s’est avérée bien moins intéressante que ce que mon esclave était en train de mettre tout son cœur à me faire. En voyant son air frustré de ne pas arriver à me donner de plaisir, j’ai estimé que sa petite épreuve avait assez duré, et j’ai recommencé à me laisser aller au plaisir. Tant que j’avais encore tous mes esprits, je lui ai donné de nouvelles lignes de conduite pour son éducation.

« – Pour te préparer à plus tard, tu vas devoir t’habituer dès maintenant au gout du sperme. Est-ce que tu avales d’habitude ?
– non, j’allais recracher Maitre.
– Bien, cette fois tu avaleras tout, d’accord ?
– Bien sûr Maitre !
– Par ailleurs tu devras me montrer que tu aimes le sperme. Pour cela, je n’éjaculerai jamais dans ta bouche, je viendrai sur ton visage, ton corps ou n’importe où, et toi tu t’arrangeras pour tout récupérer.
– Bien Maitre »

Ces dernières instructions en tête, elle a repris sa fellation une petite minute avant que je ne me dégage de sa bouche. Deux trois allers retours de ma main autour de mon sexe, le doigt appuyé à la base de mon membre pour bloquer mon sperme, j’ai penché sa tête en arrière et je me suis vidé sur son visage. Elle a eu un petit mouvement de recul avant de fermer les yeux et recevoir deux giclées supplémentaires sur le front, qui ont dégouliné en longue trainées blanches sur son beau visage.
Avant qu’elles n’atteignent ses joues, je les ai caressées de ma main pour la remercier et la féliciter de son travail, épuisé mais heureux de ce qu’elle venait de me montrer.

« Je sentais la semence de mon Maitre couler lentement sur ma peau. A cette sensation unique venait s’ajouter l’odeur de Son plaisir, tellement nouvelle pour moi, mais dont je savais qu’elle deviendrait rapidement une odeur familière et appréciée.

Je sentais une trainée couler entre mes sourcils… Elle a glissé le long de mon nez, tombant sur la droite, longeant la courbe de ma narine, et arrivant juste en dessous, Son odeur m’envahissant encore plus. Les autres passaient sur mes paupières, maculant mon visage en entier.

-Merci ma toute belle, tu m’as impressionné !
– Vraiment ?
– Oui ! Pour une première fois, tu te débrouilles plutôt bien… Avec un peu d’entrainement, tu deviendras une experte et tu pourras donner du plaisir à n’importe qui !
– Merci du compliment Maitre !
– Mais de rien ma grande. Maintenant, débarbouille-toi un peu la frimousse.
– Maitre, est ce que…

Cette idée bizarre me trottait dans la tête depuis qu’Il me l’avait recouverte de sperme, et je n’arrivais pas à m’en défaire. Comme j’étais toute débutante à cela, j’avais du mal à imaginer la situation de l’extérieur, ou à me faire une image de mon visage.

– oui ma grande ?
– Est-ce que Vous pourriez me prendre en photo pour que je voie à quoi je ressemble avec Votre sperme partout sur la figure ?
– quelle bonne idée !

Toujours les yeux fermés, j’ai entendu le clic clac de Son appareil photo et j’ai vu des flashes à travers mes paupières. Je suis restée immobile un petit moment le temps qu’Il immortalise mon visage recouvert de sperme pour la première fois, puis j’ai passé un doigt le long d’une des coulées pour récupérer Son nectar, et curieuse de connaitre le gout qu’Il avait, je l’ai porté à ma bouche »

Comme une fine bouche déguste un plat gastronomique, l’air attentif aux saveurs, Eloïse goutait pour la première fois mon sperme, l’air intriguée par une saveur nouvelle qu’elle avait rarement expérimentée. Après s’être dégagée les paupières, elle a ouvert les yeux et m’a regardé, toute souriante, en train de se sucer les doigts pendant que je continuais de prendre des photos. J’ai passé l’appareil en mode vidéo et j’ai commencé à la filmer alors qu’elle récupérait la dernière traînée qui commençait à lui couler du menton

« – On dirait que tu aimes ça ?
– Oh oui Maitre, c’est délicieux. Gouter Votre plaisir c’est encore plus gratifiant pour moi que Vous entendre jouir. Merci, merci !!!
– C’est une bonne récompense pour nos prochaines fois, tu ne trouves pas ?
– Si ! Ce n’est pas grave si Vous ne me donnez pas de plaisir, tant que Vous me laissez-vous en donner Maitre !»

Sur le moment j’ai pris cela comme une banalité pour me faire plaisir, mais au cours des séances qui ont suivi, j’ai vu qu’elle avait été tout ce qu’il y a de plus honnête. Elle se moquait éperdument de son plaisir à elle, et faisait de moi l’objet de toutes ses attentions. Elle se montrait toujours très câline, cherchant à se coller contre moi, la joue contre ma main, le cou lové autour de mes genoux. Bien sûr elle ne prenait aucune initiative pendant ces séances, moi seul décidait si je voulais qu’elle me donne du plaisir ou si c’était moi qui allait lui en donner, mais je voyais bien qu’elle avait l’air beaucoup plus heureuse quand elle était arrivée à me faire jouir pendant notre séance.

Et évidemment, elle ne protestait pas quand je lui donnais du plaisir, au contraire ! Que je lui demande de se donner du plaisir devant moi ou que je m’occupe d’elle en personne, elle découvrait à chaque fois de nouvelles frontières à sa jouissance. Et comme je l’avais remarqué assez vite après le début de notre relation, la rendre honteuse et l’humilier pendant nos séances ne faisait que décupler son plaisir…et le mien par la même occasion !

Pour pimenter nos jeux, je lui avais acheté un sextoy avec une ventouse à la base qui pouvait adhérer n’importe où. La première fois que je lui ai demandé de le sucer, son visage s’était décomposé quand elle avait vu que je l’avais collé au carreau de ma fenêtre. Le visage rivé à celle du voisin pour surveiller qu’il ne la regardait pas, elle avait eu énormément de mal à rester concentrée sur son travail. Une autre fois, je l’avais collé à mon miroir de chambre et je lui avais demandé de garder les yeux ouverts pendant qu’elle s’entrainait.

« Maitre me laissait plantée devant le sextoy pendant une demi-heure, parfois une heure, et vaquait à Ses occupations sans s’occuper de moi. Je m’efforçais de sucer le jouet en plastique le mieux possible, comme s’il s’agissait d’un vrai sexe. Je réentendais les gémissements de plaisir de Maitre de la dernière fois et je redoublais d’ardeur.

Une fois cette séance d’entrainement passée, le pire était encore à venir. J’étais l’esclave domestique de Maitre et à ce titre là Il me demandait de s’occuper de Sa maison : vaisselle, lessive, ménage… Son côté macho reprenait le dessus quand Il me donnait les corvées. Et pour moi qui n’aime pas du tout cela, je trouvais ça particulièrement humiliant, surtout qu’Il m’obligeait à le faire complètement nue, voire pire, en costume de soubrette qui rendait la chose encore plus obscène.

Mais c’était exactement ce que je Lui avais demandé : je Lui avais demandé de m’humilier, et Il m’humiliait. Je n’avais aucune raison de Lui en vouloir, et je Le remerciais même une fois nos séances terminées. »

Les services qu’Eloïse me rendaient à la maison me permettaient de me consacrer plus encore à mon travail, et libéré des corvées quotidiennes pour travailler, j’ai rapidement terminé de gros projets pour mon entreprise qui ne sont pas passés inaperçus. Mes responsables m’encourageaient en me découvrant sous un nouveau jour, s’ils savaient… Plus de responsabilités, plus de travail, malheureusement un peu plus de stress.

Eloïse était loin de s’en plaindre. Elle avait toute l’autonomie dont elle avait besoin et je lui avais donné un double des clefs de mon appartement : elle n’avait plus besoin d’attendre que je sois rentré du travail pour me rejoindre. Désormais, quand je rentrais, mon appartement était nettoyé de la chambre au salon, un bon repas cuisait dans le four, et surtout –pour mon plus grand plaisir, mon esclave adorée m’attendait derrière la porte d’entrée, assise sur les talons et bras croisés dans le dos, toute souriante quand elle entendait tourner la clef dans la porte.

Avant même de me débarrasser de mes affaires, je m’accroupissais devant elle pour la câliner et la féliciter pour son travail. Elle, elle ronronnait de plaisir sous mes caresses. Je savais très bien qu’elle détestait les corvées ménagères –qui aime ? mais elle y mettait tout son cœur en sachant qu’il y aurait une belle récompense à la clef.

Puis elle rangeait mon manteau, et trottinait à côté de moi en allant à la chambre. Quand des affaires propres m’attendaient sur le lit, je la laissais me déshabiller. Elle prenait tout son temps, sachant que je ne lui en tiendrais pas rigueur. Nous mangions face à face, moi dans mon assiette, elle dans sa gamelle et je la laissais débarrasser en passant au salon.

Là, je savais que je ne devais rien faire, je n’y aurais pas toute ma tête. Quand Eloïse revenait de la cuisine, féline en ondulant à quatre pattes vers moi, elle occupait toutes mes pensées. C’était le moment tendresse de ma journée, où tout le stress descendait d’un seul coup. Eloïse passait quelques minutes couchée devant moi, les lèvres posées sur mes pieds, sa langue jouant avec mes orteils. Puis quand je lui demandais, elle se redressait et me faisait une démonstration de ce qu’elle avait appris pendant sa séance d’entrainement.

Elle progressait à une vitesse impressionnante, et savait maintenant me faire monter en moins de deux minutes. Mais comme elle savait que je préférais une montée lente et délicieuse, elle prenait beaucoup plus longtemps, souvent une demi-heure, parfois une heure entière, a vénérer mon sexe tendu pour elle, droit comme un i, dur comme un roc.

Elle le léchait du bout de la langue, de haut en bas, tout autour du gland, ou frottait son nez contre mon membre pour s’imprégner de mon odeur. Ou bien elle refermait ses lèvres autour de mon gland et faisait tourner sa langue tout autour en me regardant droit dans les yeux avec un air de chienne battue pour me rendre fou…

« Je n’avais toujours pas le droit de recevoir la semence de Maitre directement dans ma bouche, et quand Il sentait qu’Il allait venir Il se dégageait de mes caresses et Se répandait ailleurs.
Il était très imaginatif, mon Maitre adoré… Bien sûr, il y avait les classiques –Il adorait voir mon visage bariolé par des trainées blanches, mais Il avait régulièrement de nouvelles idées. Il se levait, le doigt appuyé à la base de Son sexe pour retenir Son éjaculation, et je Le suivais, à la cuisine, à la salle de bain…

J’avais eu droit au miroir et à la fenêtre à lécher, à la cuillère à avaler ou au verre à boire… Le mélange de nos deux éjaculations –non, Il ne se lassait pas de profiter que je sois fontaine, a laper a même le sol (un régal et le comble de l’humiliation en même temps).

La fois où Il m’avait éjaculé sur les pieds, j’avais eu toutes les peines du monde à essayer de les atteindre avec ma langue pour les lécher, avant de devoir abandonner avec regret et de me contenter de lécher mes doigts recouverts de sperme.

Maitre immortalisait chacun de ces moments de plaisir mutuel, retouchait rapidement la photo pour en faire une œuvre d’art et la postait sur mon blog où j’avais de plus en plus de fans.
Pour la première fois de ma vie, je me sentais bien dans ma peau et chacune de mes journées avec Maitre était un pur bonheur. »

Un soir, après notre séance toujours aussi câline, je me suis connectée sur le blog d’Eloïse a son nom pour poster les photos que je venais de prendre d’elle. Cette fois ci, elle s’était couchée à mes pieds pendant que je me finissais au-dessus d’elle, et mon éjaculation est allée se perdre dans les poils de son pubis. Ce fut très excitant de la regarder récolter les gouttes de sperme en suspension dans sa toison rousse et j’avais pris de nombreuses photos, en noir et blanc, en sépia, …

Alors que je terminais le téléchargement des photos, je remarquais le grand nombre de commentaires laissés par une certaine AmandeDouce sur les photos d’Eloïse. Intrigué par cette inconnue, je regardais ses commentaires de plus près, et je suis tombé des nues en en trouvant un qu’elle avait laissé sur une photo de ma petite esclave, toute souriante, le visage barré par quelques trainées de sperme.

« Je savais bien que tu étais une petite coquine »

Qu’est-ce que cela voulait dire ? Eloïse la connaissait elle ? J’allais lui demander des explications quand j’ai vu un nouveau message arriver dans la boite de réception.

« – On dirait que ton Maitre adoré s’est encore bien occupé de toi ce soir, ma coquine !!! »

Et en relisant la discussion, j’ai vu que cet échange de mail avait débuté plus de deux semaines auparavant… Et Eloïse ne m’en n’avait rien dit.

« -Eloïse, viens ici s’il te plait ma grande !
– Vous voulez encore profiter de moi Maitre adoré ?
– Non Eloïse. Qui est AmandeDouce ?
– A…Amande…Douce ? Je ne sais pas Maitre, pourquoi ?
– Eloïse…
– Je ne vois pas de qui Vous voulez parler Maitre ?
– Tu mens très mal, tu sais ! Si je t’avais appris à mentir je serais très déçu de toi. J’ai essayé de t’apprendre à me faire confiance, mais là aussi je suis très déçu, puisqu’apparemment tu ne me fais pas confiance malgré ce que je pensais.
– Maitre, je… »

Eloïse a blêmi, et ses yeux se sont remplis de larmes en rougissant.

« – C’est une de mes profs de fac Maitre, Amandine Dubois…
– Elle t’a reconnu, c’est cela ?
– Oui Maitre
– Pourquoi ne m’as-tu rien dit la dessus ?
– Je ne sais pas…
– Eloïse ?
– Je ne voulais pas que Vous le sachiez, que Vous puissiez Vous servir d’elle contre moi…
– « contre » toi ? Tu n’as toujours rien compris, c’est ça ? En te voyant changer de jour en jour j’avais l’impression de t’aider à t’ouvrir, mais apparemment tu ne l’as pas pris comme ça. Tu ne me fais pas confiance, puis te me ment, et maintenant ça !
– Maitre, s’il Vous plait !
– va au coin, vite ! Je vais réfléchir à ta punition…
– M…Maitre ???
– J’ai dit au coin ! »

Elle est partie sans demander son reste. Je l’entendais sangloter au salon pendant que je cherchais comment lui faire comprendre le mal qu’elle m’avait fait. En cinq minutes, elle avait détruit des semaines de travail. J’avais eu des esclaves désobéissantes, bien sûr. Qui me mentaient sur elles, sur ce qu’elles voulaient ou ce qu’elles ressentaient. Mais jamais je n’aurais pensé qu’Eloïse puisse me faire ça. Je ne sais pas comment décrire ce que j’ai ressenti à ce moment-là. L’impression d’avoir été trompé, mais en pire…

Je suis retourné à la discussion avec AmandeDouce. Je lui ai répondu…

« – C’est le Maitre d’Eloïse cette fois »

Trente secondes à peine passèrent avant que je ne reçoive un nouveau message d’elle. Nous engagions alors une discussion plus longue.

« – Vous devez être heureux d’avoir une petite esclave aussi bien dressée !
– Pas si bien que ça a vrai dire…
– Pourquoi cela ?
– Elle ne m’a jamais parlé de vous
– Ah bon ? Elle m’a dit qu’elle le ferait ?
– Oui… Apparemment nous découvrons tous les deux ses mensonges
– Qu’allez-vous faire ?
– La punir, je n’ai pas le choix. Elle a détruit tout le bien que je pensais d’elle en un rien de temps.
– ne soyez pas trop dur avec elle, elle vous estime énormément
– je ne sais plus si je peux lui faire confiance
– …
– Je me demandais… voudriez-vous venir assister à sa punition ?
– Cela n’en sera que plus efficace. Mais pensez-vous qu’elle l’accepterait ?
– Elle a un mot de secours, comme toute esclave. Elle s’en servira si la punition est trop dure pour elle.
– D’accord. Quand pensez-vous la punir ?
– Le plus tôt possible.
– Ce soir ?
– Si vous le pouvez.
– Oui »

Nous nous mettions d’accord sur le rendez-vous puis je lui envoyais mon adresse. Je la devinais très intéressée de voir Eloïse en soumise et ce que je lui réservais. J’ai quitté le blog qui m’avait tout fait découvrir, puis je suis allé retrouver Eloïse au salon. Elle était dans un coin de la pièce, le front appuyé contre le mur, en sanglotant toujours. En la voyant aussi misérable, je me suis senti mal pour elle.

Je suis allé m’asseoir à côté d’elle en lui tendant un mouchoir. Elle s’est essuyée les yeux et les joues, s’est mouchée comme elle a pu et a repris sa position. J’ai posé ma main sur son épaule, mais elle n’a pas réagi comme d’habitude. Au lieu de se cambrer pour être le plus possible en contact avec moi, elle n’a pas bougé.

Je lui ai caressé le dos et les épaules pour la consoler tant que possible.

« – Est-ce que je peux encore te faire confiance Eloïse ? Est-ce qu’on peut reconstruire tout ce qu’on a perdu ce soir ? Est-ce que tu le veux vraiment ?
– Ou…Oui M…Maitre. Je suis désolée, …Je…Je ne pensais pas que…Je ne savais pas, … Je ne voulais pas…
– Chhhhhhh, calme toi… Je dois te punir puis nous pourrons recommencer à nouveau. »

Malgré l’annonce de sa punition, la perspective de regagner ma confiance a illuminé son visage et ses sanglots se sont arrêtés immédiatement. Elle a enfoui son visage dans mon cou, je sentais ses joues humides contre ma peau et ses lèvres fébriles murmuré des remerciements inaudibles.

« – Pour ta punition, il faut que tu saches que j’ai invité Madame Dubois. Elle arrive d’ici quelques minutes, nous déciderons de ta punition tous les deux.
– Elle…Elle vient…ici ?
– Oui. Tu lui as menti autant qu’a moi.
– Mais…
– Eloïse, si elle a trouvé ton blog et tes photos, c’est qu’elle est intéressée par ce que tu fais, ce que tu es devenue ! Elle a l’air d’avoir beaucoup de respect pour toi et pour ces choix, de les comprendre même. En lui mentant à elle et à moi tu as détruit cette image aussi. »

Ses sanglots ont repris de plus belle et elle s’est écartée de moi, cherchant à me repousser, mais je gardais ma main fermement sur son épaule.

– Si la punition est trop dure pour toi, tu sais quoi faire.
J’ai à peine entendu cette dernière phrase de Maitre… Je n’avais que la venue de madame Dubois en tête. Qu’est ce qu’elle pensait de moi en ce moment, et qu’est ce qu’elle allait penser de moi en arrivant et en me découvrant dans cet état ???

Je ne savais pas ce que Maitre me réservait, mais à l’entendre, je comprenais qu’Il était anéanti par ce que j’avais fait. Moi comme une idiote, Lui cacher la vérité… Lui mentir… et puis ce lapsus, cet abus de langage qui a fini de faire voler en éclat ce qu’il Lui restait de confiance en moi. Si je pouvais remonter le temps je me serais cousu les lèvres avant de venir Le voir.

Mais je ne pouvais pas… Et j’en étais là…

Menteuse. Inutile. Perdue. Seule.

Ingrate.

Maitre avait tant fait pour moi, Il m’avait aidé à devenir ce que je voulais être. Il avait occupé toute la place vide dans ma vie…

…Et je Lui crachais au visage de la manière la plus abjecte qu’il soit. Je ne comprenais même pas qu’Il m’inflige une punition, si dure soit elle, et qu’Il ne me renvoie pas directement en m’interdisant de revenir chez Lui.

Quand Maitre m’a ordonné d’aller ouvrir la porte en entendant madame Dubois sonner, j’ai accepté ma punition, mon jugement, la tête basse. Quand elle est entrée chez Maitre, moi j’étais ailleurs. Il m’a caressé la tête en l’accueillant, elle m’a caressé la tête en le saluant. Maitre avait l’air de découvrir avec étonnement l’Amandine Dubois que je connaissais.

-bienvenue chez moi madame.
– Merci, même si les circonstances ne sont pas les plus appropriées. Et d’ailleurs, c’est mademoiselle Dubois.
– Pardon, je vous imaginais…moins jeune.
– Je n’ai commencé à enseigner que trois ans auparavant, je sors tout juste d’école donc… Moi aussi je vous imaginais…plus vieux… Nous voilà mutuellement excusés !
– exactement. Venez, nous allons passer au salon pour discuter, nous serons mieux. Eloïse va nous servir quelque chose à boire. Café, thé ? Autre chose ?
– Un thé ira parfaitement.
– Eloïse, va nous préparer cela.
– Oui Maitre

Je filais à la cuisine et me dépêchais de faire chauffer de l’eau. Je ne voulais pas les laisser seuls tous les deux trop longtemps et ne pas pouvoir écouter ce qu’ils disaient de moi. Maitre allait surement se montrer très énervé contre moi, mais peut être que mademoiselle Dubois serait plus gentille ?

En retournant au salon je les ai trouvés en pleine discussion sur leurs activités, leurs passions. Mademoiselle Dubois n’avait jamais eu jusque-là d’expérience dans le milieu de la domination/soumission, et elle remerciait chaleureusement mon Maitre pour cette découverte –à mes dépens.

Lui faisait un éloge de notre relation qui me réchauffa le cœur, avant de lui décrire ce qu’il s’était passé pendant la soirée, et que je comprenne à quel point je L’avais blessé en trahissant Sa confiance. J’en ai eu un nouveau sanglot qui a attiré leur regard vers moi. Point de réconfort cette fois, mais un ordre sec de Maitre qui me réduisait au silence pour ne pas perturber leur discussion.

Quelques sanglots incontrôlés plus tard, Il m’envoyait dans la chambre, punie à nouveau…

Je suis restée seule un quart d’heure, une demi-heure, une heure… Je ne sais plus. Une éternité. Je me prenais à espérer que ma punition arrive le plus vite possible. Puis Maitre m’a rappelée.
Mon soulagement n’a duré qu’une seconde. Quand je les ai vus dans le salon, j’ai manqué de m’évanouir.

En voyant mademoiselle Dubois –Amandine, arriver chez moi, ce fut un coup de foudre. Cela faisait plusieurs années que je n’étais pas tombé amoureux –Eloïse mise à part, mais son cas était exceptionnel pour une de mes esclaves. Là, je découvrais sa prof et j’ai senti quelque chose en moi que je pensais oublié.

Et à voir son regard et son attitude, je me demandais si elle ne ressentait pas la même chose que moi… Elle buvait mes paroles, ses yeux bleus fixés dans les miens, un grand sourire aux lèvres. Nous avons parlé de tout et de rien, et arrivé à un stade, j’ai ressenti la présence d’Eloïse à coté de nous comme…une gêne, ne cachons pas les mots, même si avec le recul j’ai découvert que ce soir-là j’aurais pu la blesser plus qu’elle ne m’avait blessé elle. Alors je l’ai renvoyée dans sa chambre pour avoir plus d’intimité avec Amandine. Je m’en veux de lui avoir fait ça.

Au fur et à mesure que la discussion devenait de plus en plus personnelle, nous nous découvrions des dizaines de points communs. Nous parlions de nos expériences respectives, moi avec mes esclaves, une après une autre, sans trop savoir ce que je cherchais, jusqu’à trouver Eloïse qui avait apporté quelque chose de nouveau, d’intense dans ma vie, elle de ses expériences malheureuses d’un soir, de ces hommes qui l’avaient séduites rien que pour profiter de son corps de rêve, puis de son désir de revanche, et de ses relations où elle prenait le dessus, parfois trop, parfois trop vite, puis le calme plat a la recherche de l’oiseau rare.

« – Est-ce que tu considères Eloïse comme…une compagne ?
– Non, elle est différente des autres, et je ressens quelque chose de différent pour elle –elle compte beaucoup pour moi, je ne te le cacherai pas. Comme une compagne, voire plus même… mais je me sens quand même célibataire »

Le mal était fait. Elle s’est levée et s’est assise sur mes genoux, puis nous nous sommes embrassés lentement, passionnément.

Perdu sur mon nuage, sans plus penser a rien, j’ai appelé Eloïse… A partir de ce moment-là, je n’ai plus de souvenir que de ma soirée avec Amandine. Eloïse, elle, se souvient très bien de tout. Et quand elle m’a raconté ce que j’avais fait, Je me suis senti immonde d’avoir agi comme ça.

Contre elle.

La dernière image dans ma mémoire est celle de ma pauvre Eloïse avançant vers nous, pale comme la mort.

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Merci aux courageux ! A bientôt !

A propos de l'auteur

HistoiresSexe

Je publie des histoires de sexe quotidiennes pour mes lecteurs.

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