Dans la société de bâtiment et de promotion immobilière que je gère, j’ai souvent besoin des compétences de juristes pour élaborer et suivre la bonne exécution des contrats. Je ne m’occupe personnellement que du recrutement des dirigeants de la société. Pour tout le reste du personnel, je fais confiance à mon assistante qui a toujours eu le nez creux pour dénicher la personne idoine pour un poste donné. Si bien qu’en dehors des principaux cadres avec lesquels je travaille directement, je ne connais pas personnellement la totalité des personnes employées par ma société.
Quand j’ai eu besoin d’éplucher un important contrat de travaux qui m’avait été soumis par un client, j’avais demandé à mon assistante de m’envoyer le juriste qu’emploie l’entreprise et je lui ai donné instruction pour qu’on ne nous dérange pas. A ma grande surprise, le juriste qu’elle m’a envoyé était « une » juriste. Qui plus est, portait la tenue islamique, c’est-à-dire qu’elle était couverte de la tête au pied par une tenue qui ne laissait voir que son visage et ses mains. J’avais du mal à cacher mon étonnement en la voyant. J’avais jeté un regard interrogateur et furieux à mon assistante qui s’est contentée de me renvoyer un sourire moqueur en me la présentant : « madame X. Farida, notre nouvelle responsable du service juridique ». Elle referma derrière elle, en gardant sur les lèvres son sourire moqueur. Je me promettais de lui dire un mot à propos de ses recrutements, après la séance de travail ; si séance de travail, il y a.
Je fis donc contre mauvaise fortune bon cœur et invitai la dame à s’asseoir sur l’un des fauteuils qui entouraient une table basse dans un coin du bureau, lui demandai de lire le contrat en question et de me donner rapidement ses premières impressions. Entre-temps, je vaquais à mes occupations normales qui étaient d’étudier les dossiers en instance, à demander des explications par téléphone, le plus souvent à mon assistante dans le bureau à côté et à signer des chèques. Au bout d’une demi-heure, je me levai de mon bureau et allai occuper le fauteuil qui faisait face à la juriste. Elle ne semblait pas avoir remarqué ma présence ; ce qui me laissa tout le loisir de l’observer tranquillement (un peu comme une curiosité). Elle était complètement absorbée par la lecture du contrat ; de temps en temps, elle notait quelque chose sur le bloc notes qu’elle avait amené avec elle. Elle portait une gandourah totalement noire, faite d’un tissu léger, avec des motifs brodés en gris clair autour du col, sur le bout des manches et sur le bas de la tenue. Sa tête était recouverte par un foulard de couleur noir, lui aussi (mais d’un autre ton que sa robe) et lui aussi brodé de gris. N’était la qualité évidente du tissu et la coupe droite de la tenue (pas évasée, comme la plupart des tenues islamiques qui interdisent de donner, même en surimpression, une idée des rondeurs des femmes qui les portent), le spectacle donné aurait été d’une grande tristesse.
A mon grand étonnement, je ne la trouvais pas repoussante ; même si je ne voyais rien du corps de la femme, il se dégageait d’elle une telle lumière (c’est absurde de dire une telle chose avec une tenue totalement noire, mais c’était vraiment cela : elle dégageait de la lumière !) que je me mis à l’observer avec beaucoup plus d’intérêt. Elle avait un beau visage blanc, bien mis en valeur par le foulard noir qui l’entourait complètement, du front jusqu’au dessous du montant. Ses cheveux étaient, bien sûr, totalement cachés. Elle avait de grands yeux clairs (entre le marron et le vert !) qui avaient en permanence l’air de se moquer de tout. Un petit nez droit très bien dessiné. Une grande bouche toujours à demi ouverte, entourée de lèvres bien remplies et ourlées, d’une sensualité torride. L’ensemble, regard coquin et bouche sensuelle, me mettait mal à l’aise, à cause des mauvaises pensées qui trottaient dans ma tête. Elle n’avait toujours pas remarqué ma présence; elle était très concentrée sur l’étude du contrat. Elle jouait en permanence avec le stylo qu’elle avait dans la main ; toutes les dix secondes, elle le portait à sa bouche, comme si ce geste inconscient allait apporter une solution aux nombreux problèmes qui se posaient à elle ; elle le faisait passer sans discontinuer d’un côté à l’autre de sa bouche entrouverte, en le mordillant au passage. C’était très gracieux.
Mais ce qui m’avait le plus frappé chez elle, c’étaient ses mains ; des mains aux doigts longs et potelés. Elles étaient très blanches et semblaient très douces ; des mains qui n’ont pas du être souvent en contact avec les détergents ; ou alors des mains qu’elle soignait particulièrement. J’étais attiré par ces mains là, comme par un aimant ; mes yeux ne voulaient pas se détacher d’eux. J’avais une envie irrépressible de les caresser pour en vérifier la douceur. J’en étais là dans mes pensées, quand elle leva la tête et remarqua ma présence ; elle suivit la direction de mon regard. Elle me sourit et entra tout de suite dans le vif du sujet. Elle fit toutes sortes de remarques judicieuses sur le contrat et me présenta une série de propositions que j’écoutais d’une oreille distraite. J’étais obnubilé par sa voix qui montrait beaucoup d’assurance, tout en étant d’une extrême douceur. Je me dis en moi-même : « elle a des mains faites pour des caresses douces et insistantes, une bouche et des lèvres qui appellent des baisers ardents et un regard coquin qui invitent à la luxure ; sa voix ne faisait que confirmer le tableau ». Je sentis le désir s’insinuer en moi. Mes sens commençaient à me titiller.
Je lui dis que c’était parfait et qu’elle devait mettre sur papier toutes les idées qu’elle venait de développer et de revenir en fin de journée me les présenter. J’avais besoin de prendre un peu de recul et réfléchir à ce que je devais faire. La femme m’intéressait, mais j’étais sceptique sur mes chances d’arriver à mes fins : elle était mariée et d’après la tenue qu’elle portait, elle ne pouvait pas accepter d’avoir une aventure extra conjugale. Je la laissais partir et appelais mon assistante pour la questionner sur la dame. Soraya (c’était le prénom de mon assistante) entra dans le bureau, avec le sourire moqueur qu’elle avait tantôt sur les lèvres.
– Que penses-tu de Farida ? fit-elle. Je suis sûr que tu as flashé sur elle ! Elle est canon, n’est-ce pas ?
– Comment veux-tu que je sache si elle est canon ou non ? Elle est couverte de la tête aux pieds par sa maudite tenue ! Les seules choses que l’on voit ce sont ses mains et son visage ! Alors ne me dis pas qu’elle est canon ! Par contre, elle semble bien connaître son métier ! Explique-moi qui elle est et pourquoi tu l’as recrutée, sachant mon aversion pour ces tenues, qui renvoient à une idéologie d’un autre âge.
– Ecoute, elle n’a absolument rien d’extrémiste ! Elle a été obligée de s’habiller comme cela par un mari qui, lui, est devenu extrémiste. Quand, ils se sont mariés, il y a une dizaine d’années, ils étaient normaux. Ils travaillaient ensemble dans la même administration, sont tombés amoureux l’un de l’autre et se sont mariés. Les premiers temps tout se passait normalement ; ils continuaient de travailler ensemble et donnaient l’image d’un couple heureux. Puis petit à petit, les interdits tombaient : tu ne dois parler à aucun homme, même pour le travail ! Tu ne dois pas fréquenter les femmes qui s’exposent par leurs tenues ou leur comportement ! Tu ne dois pas quitter ton bureau ! Etc. De temps en temps, elle arborait des ecchymoses qu’elle essayait de cacher avec du fond de teint ! Et puis un jour, elle est venue au bureau avec cette fameuse tenue ! C’était cela ou la fin du travail ! Elle a choisi de continuer à travailler, parce qu’elle était ambitieuse et très douée pour le droit. Mais même comme cela son mari, qui entre-temps s’était laissé pousser la barbe et arborait l’accoutrement islamiste, ne la laissait pas tranquille. Il l’engueulait pratiquement tout le temps devant tout le monde et lui rendait la vie impossible. Il voulait qu’elle quitte le travail, pour n’avoir à dépendre que de lui. Ce qu’elle refusait farouchement. Un jour, elle ne vint plus au travail ; non pas qu’elle ait cédé aux ordres de son mari, mais parce qu’elle l’avait quitté et était retournée vivre chez ses parents. Elle s’était mise à la recherche d’un autre travail. Et c’est comme cela qu’elle a fini chez nous.
– Et elle a gardé la tenue ! lui dis-je d’un ton moqueur.
– Oui, parce qu’elle a découvert que comme cela les hommes lui foutaient la paix. C’est le prix qu’elle paie pour être tranquille. D’un autre côté, elle n’en a toujours pas terminé avec son mari qui continue de la harceler. Il n’a toujours pas accepté son départ et lui refuse le divorce. Elle est entrain de faire jouer une clause de droit qui pourrait lui permettre de divorcer, sans le consentement de son mari ; mais elle doit se tenir à carreau et bien se comporter, jusqu’à ce que le juge lui accorde le divorce, même à ses tors à elle.
Farida était entrain de me devenir sympathique. J’attendis donc avec impatience, qu’elle revienne dans mon bureau avec le travail que je lui avais demandé. Elle arriva vers 16 heures avec un dossier sous le bras. Quand elle pénétra dans le bureau, j’ai pu la contempler en entier. Elle avait, bien sûr toujours sa fameuses tenue, mais en marchant on pouvait deviner plein de choses, toutes plus coquines les unes que les autres. D’abord elle était relativement grande (au moins 1.75 mètre) et bien proportionnée, d’après que je pouvais deviner aux rondeurs qui apparaissaient furtivement à chacun de ses pas. Sa grande gandourah noire ne pouvait pas cacher le dessin de ses épaules rondes, ni l’imposante poitrine qui pointait fièrement vers l’avant, ni la largeur de ses hanches, ni la longueur de ses jambes, ni la rondeur de son fessier. Ni même m’empêcher d’imaginer le jardin d’Eden qui se cachait sous la rigueur de la tenue.
Elle semblait fatiguée par l’effort qu’elle avait dû fournir pour rendre sa copie dans les délais. Mais elle avait un sourire triomphant sur les lèvres ; ses yeux aussi continuaient d’avoir cet air coquin que j’avais remarqué dans la matinée.
– Alors ! » lui dis-je d’une voix que je voulais ferme, pour ne pas montrer mon émoi. Quelles bonnes nouvelles, m’apportez-vous ?
– Tout va très bien, Monsieur. C’est un très bon contrat pour nous. Avec les quelques corrections que j’y ai apportées, nous sommes très bien protégés. Vous pouvez le signer les yeux fermés.
– Très bien, vous voyez avec Soraya pour en faire la frappe définitive, tirer le nombre d’exemplaires suffisants et me l’apporter pour la signature. Cela ne vous gène pas, j’espère, de rester au bureau jusqu’à ce que tout soit terminé. J’en ai besoin pour demain matin, au plus tard.
Elle ne fut pas étonnée d’apprendre qu’elle devait rester au bureau bien au-delà des heures normales de travail. C’est comme si elle avait été briefée sur ce point par quelqu’un qui me connaissait bien (Soraya, bien sûr !). En fait, c’était bien de cela qu’il s’agissait : je voulais la garder près de moi, pendant que mon assistante faisait le travail de frappe et de tirage du contrat. Farida avait corrigé la copie initiale, de manière à ce que n’importe quelle secrétaire puisse en assurer la frappe sans aucun problème.
– Bien sûr monsieur ! dit-elle de cette voix toujours aussi assurée.
J’appelais Soraya pour lui expliquer ce qu’il y avait lieu de faire (comme si elle ne le savait pas !) et lui dit de nous servir quelque chose à boire en attendant qu’elle ait terminé. Soraya me regarda avec son sourire moqueur, me fit une œillade et roula des hanches en quittant le bureau (manière qui lui est propre pour me dire qu’elle n’était pas dupe et qu’elle était même complice). Elle revint dix minutes après avec un plateau sur lequel elle avait disposé deux verres vides, deux tasses avec un sachet de thé chacune, une théière pleine d’eau bouillante, des serviettes, des gâteaux secs et un grand pack de jus d’orange. Et elle quitta définitivement le bureau, nous laissant seuls, Farida et moi. Nous avions déjà entamé la discussion, parlant de choses et d’autres. Je la questionnais sur son travail au sein de la société ; lui demandant s’il était intéressant et enrichissant ; si elle était bien traitée par ses collègues et par Soraya qui était, en quelque sorte, sa supérieure hiérarchique.
Je lui posais des questions de plus en plus indiscrètes sur ses ambitions professionnelles et personnelles. Sur sa vie familiale ; sur sa vie tout court. Elle répondit à toutes mes questions sans fausse honte, ni fausse pudeur. Elle me dit qu’elle était venue travailler dans cette société, faute de mieux, pour le salaire conséquent qu’elle y touchait en tant que responsable juridique ; que le travail n’était pas des plus joyeux, mais qu’elle le faisait sérieusement. Qu’elle ambitionnait d’entreprendre une carrière d’avocate d’affaires, dès que sa situation maritale aura été clarifiée. Qu’elle menait une vie tranquille de fille de famille : boulot dodo ! Qu’elle ne pouvait pas se permettre, tant qu’elle n’était pas officiellement divorcée, de rêver d’une vraie vie de femme. A trente cinq ans, elle pensait déjà que sa vie de femme était terminée. Elle n’envisageait pas de retenter une aventure amoureuse avec un homme ; l’expérience malheureuse qu’elle avait eue avec son mari, la dissuadait de refaire confiance à un homme. Pendant au moins une demi-heure je la laissais s’extérioriser et se vider de tous les malheurs qu’elle avait eus depuis qu’elle avait épousé cet homme. Et puis petit à petit, je me mis à la consoler et à lui remonter le moral. A lui dire qu’à son âge, elle avait toute la vie devant elle ; qu’avec sa beauté, ce n’est pas un, ni deux, ni dix hommes qu’elle aura à ses pieds ; ce sont des centaines. Qu’elle aura l’embarras du choix ! Je réussis même à la faire rire aux éclats en lui suggérant de réfléchir à ce que serait sa vie avec cent hommes à ses pieds
– Un enfer !
Et puis, tout naturellement ma main prit la sienne pour y déposer un léger baiser dont la signification n’était évidente ni pour elle, ni pour moi. Chez moi ce fut un geste instinctif, un besoin du moment : je voulais tenir sa main pour la rassurer ; et aussi pour en tester la douceur ; et aussi pour lui faire comprendre qu’elle m’intéressait ; et aussi… Pour elle c’était un geste protection et de tendresse. Elle me laissa faire, comme si c’était naturel. J’ai gardé sa main un moment dans les miennes puis je me mis à la caresser doucement, tout en lui souriant et la regardant droit dans les yeux. Je lis dans ses yeux plein de choses contradictoires : d’une part, elle semblait apprécier ces caresses douces et légères qui la faisaient frémir tout doucement ; d’autre part, elle sentait que si elle se laissait aller, cela pourrait aller très loin ; trop loin. Il y avait un combat en elle : se laisser faire et vivre des moments torrides qu’elle pourrait regretter un jour ; résister et perdre des instants de bonheur qui pourraient ne jamais revenir.
Elle me dit qu’elle a eu une longue discussion avec Soraya, il y a quelques jours à propos de moi et de mes aventures amoureuses. D’après ce que j’ai compris, elle lui aurait raconté un peu ma vie, en insistant sur les bons côtés de ma personnalité, mes capacités sexuelles, ma discrétion, ma générosité et surtout le bonheur que j’apportais aux femmes qui étaient avec moi. Qu’elle était tentée de se laisser aller à vivre de grands moments d’amour inoubliables. Que je lui plaisais beaucoup, même si mon côté papillon lui faisait peur. Mais d’un autre côté, elle ne devait en aucun cas donner à son mari le prétexte de prendre une revanche terrible sur elle, en la faisant condamner pour adultère.
Je la rassurai du mieux que je pus. J’avais maintenant une folle envie de tenir cette femme dans mes bras, de l’embrasser, la caresser partout, la serrer fort contre moi pour la protéger. Je lui susurrais tout doucement, tout en serrant sa main sur mon cœur, qu’avec moi, il ne lui arrivera jamais rien de mal ; que je serais toujours à ses côtés pour lui apporter toute l’aide dont elle pouvait avoir besoin ; que personne, tant qu’elle n’aura pas obtenu son divorce ne saura rien de notre liaison (à part Soraya, qui sera notre complice et qui était une très fidèle amie). Je l’ai prise dans mes bras et la serrai très fort. Elle se laissa faire passivement d’abord, puis commença à s’animer au fur et à mesure que mes baisers se faisaient plus forts, plus insistants et plus torrides. J’approchais ma bouche de la sienne, qui d’abord se détourna pour éloigner le moment fatidique où nous franchirions tous les deux le Rubicon, puis se laissa prendre au piège de ma bouche vorace. Je lui donnais un long baiser fiévreux, ma langue cherchant par tous les moyens à pénétrer dans sa bouche qu’elle avait gardée, pour une fois, fermée, mais qui finit par s’ouvrir pour accueillir ce bout de chair entreprenant qui se mit à la poursuite de sa langue.
Rapidement, elle oublia toutes ses craintes et se laissa emporter par le désir et le plaisir. Sa langue s’avéra aussi intrépide que la mienne. Elle se mit à lui rendre coup pour coup, à la poursuivre jusqu’à l’intérieur de ma bouche en y apportant avec elle un flot de salive sucrée. Nous échangeâmes nos salives, que nous bûmes goulûment. Nos dents se retrouvaient en contact, nos lèvres ne se quittèrent plus. J’aspirais tout ce que je pouvais boire dans sa bouche ; elle me rendait régulièrement la pareille. Nos corps étaient électrifiés ; collés l’un à l’autre. Elle frottait sa poitrine volumineuse contre la mienne. Je collais mon bas ventre avec mon sexe monstrueusement gonflé, même prisonnier à l’intérieur du pantalon, contre son ventre ferme. Nous frottions nos corps l’un contre l’autre, tout en continuant nos baisers torrides.
A bout de souffle, nous nous arrêtâmes pour reprendre notre respiration. Nous nous regardâmes presque étonnés par ce qui venait d’arriver. Je ne voulus pas briser la magie du moment en disant quoi que ce soit. Je l’ai reprise dans mes bras, sans rien dire et je l’ai tenue longtemps ainsi, profitant de la chaleur de son corps et la sentant frémir au contact de mon corps et de mon sexe menaçant. Au bout d’un moment, je lui ai dit presque suppliant :
– Viens passer la nuit avec moi !
– Tu es fou ! Si mes parents apprennent cela, ils me mettront dehors. Et si c’est mon mari ce sera pire !
– Dis leur que tu passes la nuit chez Soraya. Ils la connaissent bien, n’est-ce pas ? Ils ont confiance en elle.
– J’ai peur !
Là, je compris que c’était gagné ; elle ne disait pas non. Je l’ai reprise dans mes bras en lui prenant encore une fois sa bouche et en lui caressant tous les endroits de son corps qui étaient à portée de mes mains : la nuque, sous le foulard ; le dos sous les tissus de sa gandourah et des habits qu’elle portait en dessous ; sa sublime poitrine dont les seins pointés en avant me narguaient, le bas de son dos et sa croupe de pouliche. J’essayais de mettre le feu à son corps, pour qu’elle accepte mon invitation.
Elle resta blottie contre moi silencieuse. Je la sentais qui frissonnait de désir, tout comme moi. Nos nerfs étaient tendus à se rompre. Elle finit par céder et prononcer un tout petit « oui » inaudible mais qui était pour moi un véritable cri. Je l’ai soulevé de terre et portée sur le grand fauteuil du bureau. Je l’y ai allongée et je me suis presque jeté sur elle pour l’embrasser et tenter de découvrir quelques bouts de ses chairs cachées par sa tenue islamique. J’ai commencé par remonter sa longue robe pour découvrir ses jambes. J’ai mis un certain temps pour trouver le chemin à travers tous ces tissus, certes légers, mais dont le nombre en faisait une forteresse infranchissable. Une fois relevés au dessus de ses genoux, je découvris des pieds vraiment mignons, tous petits et super bien dessinés que je me mis à caresser d’abord et à embrasser ensuite. La peau du dessus de ses pieds était satinée et douce, comme l’était celle de ses chevilles et de ses longs mollets dodus. J’allongeai ses jambes sur mes cuisses pour pouvoir les admirer et les caresser. Ma main s’attarda longuement sur un mollet, puis l’autre et remonta doucement vers l’intérieur de ses genoux, puis le dessous de ses cuisses. Je n’ai jamais encore caressé rien de plus doux que cette peau d’une blancheur laiteuse et à la chair ferme.
Elle se laissa faire en y prenant un plaisir évident. Elle souriait aux anges et ronronnait comme une chatte heureuse. Je remontais plus encore les pans de ses habits pour découvrir totalement ses genoux et le haut de ses cuisses ; une merveille ! Les genoux ronds, superbement dessinés, menaient à deux superbes cuisses blanches, longues et musclées. Mes caresses la firent se raidir. Elle ne voulu pas que j’aille plus haut.
– Pas ici ! Me dit-elle. Tout à l’heure chez toi.
Un peu déçu, j’arrêtai la progression de ma main vers le jardin de paradis que je n’allais pas encore découvrir. Je laissai les tissus de sa robe relevés sur son bas ventre et voulut m’attaquer au foulard pour découvrir sa chevelure. La encore j’essuyai un refus gentil :
– Pas ici ! Tout à l’heure chez toi, je te montrerai tout ce que tu voudras.
Je voulus faire une dernière tentative en lui prenant la main pour la guider vers le renflement de mon pantalon. Elle n’opposa aucune résistance ; au contraire, elle semblait curieuse de palper ce membre qui formait une bosse aussi volumineuse. Elle y alla franchement et tata mon sexe d’une main experte qui me fit rugir de plaisir.
– Il est immense ! dit-elle en ouvrant la fermeture de ma braguette et en introduisant la main sous le slip pour le caresser.
Je reçus comme une décharge électrique au contact de cette main si douce et si experte. Elle manipula quelques secondes mon gourdin sous le pantalon et le slip, puis se décida à le sortir pour le mettre à l’air libre.
– Je veux le voir ! dit-elle le souffle court et la voix rauque.
Elle fit descendre le pantalon et le slip le long de mes cuisses (je l’aidai du mieux que je pus en soulevant le bassin pour faciliter la manœuvre) et mit à nu l’engin qui, à force d’excitation, était devenu encore plus grand et plus gros.
– Ce n’est pas un sexe que tu as ! On dirait celui d’un âne !
Et elle se mit à le branler. C’était si bon ! J’avais raison me dis-je au fond de moi, de flasher sur ses mains ; ce sont de vrais machines à donner du plaisir. Elle tâtait et palpait vigoureusement mon membre en me faisant tirer des gémissements de plaisir. J’ai même failli éjaculer de manière très précoce, ce qui pour moi aurait été une honte. Je lui fis arrêter la branlette en lui demandant presque timidement de me sucer. Elle me regarda avec ses yeux moqueurs et un grand sourire coquin et plongea sa tête sur mon bas ventre engloutissant au passage le gland de mon sexe. Il pénétra sans effort dans la bouche avec, à sa suite, toute la hampe ; il dépassa la glotte et alla s’enfoncer dans sa gorge.
Je sentais qu’elle faisait un effort pour ne pas étouffer, mais il faut dire que je n’en avais cure ; c’était trop bon ! Je lui tenais la tête bien serrée pour qu’elle garde l’engin enfoui dans sa gorge le plus longtemps possible. Au bout d’un moment elle releva la tête pour lui faire imprimer le mouvement de retour vers l’entrée. Sa langue se mit de la partie en allant titiller le gland et le lécher ; elle redescendit sa tête pour refaire pénétrer le gland dans sa gorge et se mit ainsi à lui faire faire un mouvement de va et vient qui mit mon sexe en émoi et en situation de déverser tout son foutre. Elle sentit que cela allait arriver bientôt. Pour corser le plaisir, elle chercha mes couilles avec sa main et se mit à les pétrir doucement. Cela a suffi pour faire éclater mon sexe au fond de sa gorge. Je poussai un grand râle de plaisir au moment où je lâchais la première grosse giclée de foutre, épais et brûlant. Elle alla directement au fond de sa gorge et a failli provoquer l’étouffement. Elle réussit à tout avaler avant que mon sexe ne crache trois ou quatre autres giclées qui restèrent celles-la dans sa bouche. Je sortis le membre radouci de sa bouche et la regarda s’escrimer avec le reste de sperme qu’elle s’efforçait vaillamment d’avaler, sans en perdre une seule goutte. En faisant cela elle posait sur moi un regard de satisfaction qui voulait dire « tu en as eu pour ton plaisir, salaud ! ».
C’était le moment que choisit mon assistante pour pénétrer sans frapper dans le bureau. Farida eut un mouvement de recul et s’enfonça timidement dans le fauteuil pour y cacher sa honte d’être surprise dans une telle situation. Moi je remontais calmement mon pantalon en devinant le sourire moqueur de Soraya. Ce n’était pas la première fois qu’elle me surprenait dans des positions délicates ; elle en avait l’habitude. Elle était même devenue la gardienne de mon intimité, quand une femme était avec moi au bureau. (Elle-même en avait profité un temps, avant de se marier et de devenir fidèle à son mari). Elle avait sous les bras une dizaine de copies du contrat qu’elle avait tapée et tirée.
– Tout est prêt ! Il ne reste plus que la signature, dit elle à haute voix pour dégeler l’atmosphère.
Elle posa les contrats sur le bureau et alla s’asseoir auprès de Farida qu’elle embrassa sur la joue en lui disant qu’elle ne regretterait pas son aventure avec moi et que j’étais ce qui pouvait lui arriver de mieux au cours de cette période si difficile pour elle. Je lui dis de l’accompagner chez moi et de l’y installer pour la nuit. Je devais rester encore un petit moment au bureau pour signer les contrats et régler quelques problèmes en suspens. En réalité je voulais leur laisser le temps d’appeler les parents de Farida pour les informer qu’elles allaient passer la nuit ensemble et d’arriver à la maison assez de temps avant moi pour que Farida s’habitue aux lieux. Elles partirent donc une demi-heure avant moi. J’en profitai pour faire quelques courses et arriver chez moi les bras chargés de victuailles. Quand j’arrivais, Soraya était déjà partie et Farida m’attendait seule, debout au milieu du salon. Elle n’avait pas quitté sa fameuse tenue : elle était restée avec sa longue gandourah noire qui cachait tous ses attraits, ainsi qu’avec son foulard, noir lui aussi, qui tenait sa chevelure prisonnière. Je ne savais pas si j’espérais la trouver ainsi ou avec l’une des tenues affriolantes qui se trouvaient dans la penderie de ma chambre (et dont Soraya connaissait parfaitement l’endroit et l’usage que j’en faisais avec mes conquêtes et qui avait dû en parler à Farida).
Je la voulais avec sa tenue pour avoir à la déshabiller moi-même : paradoxalement, moi qui n’acceptais même pas l’existence de ce type de tenues dont la signification profonde m’exaspérait, je fantasmais souvent sur des silhouettes de femmes enfermées dans leur armure de tissu. Je la voulais aussi en toute petite tenue pour un autre genre d’excitation. Le premier était cérébral (deviner ce qui se cache) le second était du premier degré : la bandaison franche et directe envers une belle plante, complètement offerte. Le fait de la trouver toute habillée ne me contraria donc pas. Cela me permit d’aborder la conversation sur la signification pour elle de porter une telle tenue : pourquoi ne s’était-elle pas contentée, comme une majorité de femmes, de porter un foulard généralement très coloré pour cacher sa chevelure et une tenue normale, surmontée ou non d’une large liquette qui cachait très imparfaitement, les formes arrondies de leurs corps, surtout les fesses que beaucoup avaient proéminentes ? Elle me re-raconta l’histoire comme me l’avait racontée presque mot pour mot Soraya en insistant sur le fait que comme cela, elle avait une paix royale avec les dragueurs et les voyous de tous poils dont étaient pleines les rues de notre ville.
– J’ai un corps trop aguichant pour pouvoir le montrer, même en partie, sans conséquences. Il ne se passait pas une journée, jadis quand je portais des jeans et des tee-shirts serrés, sans que je ne me fasse agresser, au moins verbalement. J’ai failli plusieurs fois me faire violer par des voyous cachés dans des entrées d’immeubles (pourtant habités). Je comprends en partie la jalousie de mon mari, quand il croisait tous ces regards de mâles en chaleur, qui fixaient avec concupiscence qui ma poitrine, qui mes genoux, qui mes fesses (ces dernières tenaient le haut du hit parade des parties de mon corps les plus convoitées). Depuis que je suis habillée ainsi, il faut dire que j’ai vraiment la paix : plus de remarques salaces, sur mon cul qu’ils aimeraient explorer, mes genoux qui feraient bander des morts, mes seins qu’ils aimeraient téter et j’en passe et des meilleures ! Tu peux ne pas me croire, mais cette époque là ne me manque pas du tout ! Je crois que j’aurais du mal à me remettre en tenue normale ! »
Tout en parlant de tout et de rien, je l’invitais à me suivre dans la cuisine pour nous préparer un en-cas pour ce soir. Elle en était ravie, affirma-t-elle; elle adorait cuisiner.
– Non nous ne sommes pas ici pour faire un concours de cuisine gastronomique ; je vais nous préparer un repas léger (steak/frites/salade/fruits), pendant que tu mets la table !
Elle fit rapidement ce qui lui était demandé et alla faire le tour de l’appartement. Elle revint au bout de quelques minutes pour me féliciter sur mon accueillant appartement « de célibataire ! ».
– Il te plait vraiment ? Tu sais que tu y es chez toi, tout le temps que tu voudras !
Elle sourit, sans répondre et s’approcha de moi pour me donner un baiser furtif sur la joue. J’avais les mains occupées, mais j’étais tenté de tout lâcher pour aller m’occuper d’elle. Je me retins et continuai à préparer les frites et la salade verte.
– Je te croyais plus entreprenant ! Je pensais que tu allais me sauter dessus dès que tu te trouveras seul en ma compagnie.
– Tu es déçue ? Lui répondis-je en riant de bon cœur.
– Non! C’est le contraire qui m’aurait déçu ! Je n’aime pas les hommes impatients, toujours pressés à assouvir leurs bas instincts et qui finissent par se comporter en goujats ! Toi tu ne sembles pas pressé, tu prends ton temps; tu fais monter la pression petit à petit ; je sais que tu ne penses qu’à çà, même maintenant que tes mains sont occupées à préparer le repas. Mais tu ne laisses rien paraître, comme si tu étais totalement détaché.
– Tu as tout faux ma belle ! Je ne pense absolument qu’à ça ! A la manière dont je vais venir de suite te prendre dans mes bras, t’embrasser, t’arracher cette maudite tenue et t’amener dans la chambre pour assouvir ce que tu appelles mes bas instincts ! Alors soit tu te sauves, pour aller regarder la télévision, le temps que je termine de préparer à manger, soit j’abandonne tout et je saute sur toi ! A toi de choisir !
– Saute sur moi ! fit-elle de manière effrontée, en s’approchant de moi, en éteignant les feux de la cuisinière et en se blottissant dans mes bras. J’ai vraiment envie de faire l’amour ! Cela fait tellement longtemps que j’en suis sevrée ! Caresse-moi ! Embrasse-moi ! Baise-moi ! Fais-moi l’amour comme une bête ! Ici dans la cuisine !
Inutile de vous décrire l’effet que cette attaque soudaine avait eu sur moi ! En une fraction de seconde mon corps était parcouru de frissons ; mon bas ventre se mit à me torturer, mon sexe s’était subitement réveillé et faisait une bosse volumineuse sur le devant de mon pantalon. Il continuait à grandir et grossir à vue d’œil. Je pris la tête de ma belle entre les mains pour lui donner un long baiser sur la bouche ; un baiser fougueux et mouillé qu’elle me rendit avec empressement, mais qui ne semblait plus la contenter comme tout à l’heure au bureau. Son corps se pressait contre le mien ; son ventre se frottait à mon bas ventre allant chercher volontairement la bosse de mon sexe. Ses seins se collaient contre ma poitrine et m’invitaient à les entreprendre ; sa main se décolla soudainement de ma nuque et alla farfouiller dans ma braguette ; Elle voulait sortir mon gros gourdin pour le masser. Elle y réussi très vite ; et très vite elle était à genoux devant moi entrain de me branler vigoureusement avec d’amples mouvement d’une main dodue, douce et ferme sur l’engin. Elle me tira quelques gémissements de plaisir. Elle continua un temps, puis s’arrêta un moment, déposa un très léger baiser sur mon sexe, se leva et me dit à l’oreille
– Baise-moi ! Je n’en peux plus !
Je la pris dans mes bras, la soulevai légèrement du sol et la plaquai contre la table de la cuisine, qui était encore jonchée d’épluchures de pommes de terre. Je l’allongeai sur le dos, les fesses au bord de la table et les pieds posés à terre. Je ne cherchai pas à la déshabiller ; à la mettre nue. Non, je voulais aller directement à son intimité ; à la dévoiler et aller dévorer le fruit défendu, comme cela sans aucun préliminaire ! Je voulais la tirer comme une bête ! Elle me faisait tellement d’effet que rien d’autre n’importait que d’aller empaler sa fente comme cela, sans précaution, tout de suite ! J’essayai frénétiquement de relever tous les tissus qui se trouvaient dessous sa gandourah et de les remonter sur son ventre. Je mis un temps fou pour y arriver ; elle dut m’aider pour atteindre enfin l’objectif. Tous les tissus noirs étaient maintenant en boule sur son ventre. Je pouvais enfin contempler de tout mon saoul ses longues jambes blanches, ses genoux ronds, ses cuisses ouvertes et, merveille des merveilles, son entrecuisse que cachait encore un autre tout petit bout de tissu noir, que j’eus vite fait d’arracher. Quel spectacle s’offrait à mes yeux exorbités ! Le jardin du paradis tout entier ! Une vulve, volumineuse, brillante d’humidité ; entièrement épilée, à l’exception d’une toute petite touffe de poils bruns sur le pubis, qui accentuait le contraste avec la blancheur de sa peau tout alentour. D’énormes grandes lèvres ourlées et bombées s’ouvrant sur une fente sombre, surmontée de petites lèvres cramoisies et toutes luisantes de mouille. J’approchai ma bouche de la vulve et alla l’y plonger avec volupté. Quel parfum ! Du musc et de l’ambre mélangés. Je farfouillai avec mes lèvres et ma langue à l’intérieur de la chatte accueillante et chaude ; je léchais, je suçais son clito qui bandait comme un petit zob et je buvais son jus avec délectation ! Elle gémissait de plaisir et bougeait ses hanches au rythme des mes coups de langue dans son vagin ruisselant. Elle soulevait son bassin pour pousser ma langue à aller plus profond encore. Son vagin était encore étroit et serré, malgré quelques années de mariage. Je me dis que le pénis de son mari devait être très petit, pour n’avoir pas su élargir le vagin de sa femme.
– Baise-moi vite ! fit-elle dans un souffle.
Je lui fis lever les genoux de manière à ce quelle pose les pieds sur le bord de la table et qu’elle m’ouvre totalement la voie de son tunnel. Je présentai le gland de mon gourdin entre les grandes lèvres mouillées, caressai avec les petites lèvres palpitantes et l’enfonçai doucement dans le vagin. Je m’arrêtai un moment quand le gland était totalement entré et regardai le regard voilé, le sourire béat et la bouche qui commençait à dégouliner de salive de Farida, qui était toute à sa jouissance. Je commençai de grands mouvements de hanches pour introduire mon gourdin jusqu’au plus profond de son tunnel. J’entrais et sortais sans précaution, limant, parfois violement, les parois du vagin. Celui-ci était vraiment étroit. Chaque aller et retour étaient pour moi du miel. Je sentais son sexe se refermer sur mon gourdin, le mouler totalement et épouser sa forme. On aurait dit une main douce et gluante qui me masturbait. J’ai rarement rencontré un vagin aussi étroit ; même chez la plupart des filles vierges que j’ai eues à inaugurer.
Mes coups de boutoir provoquaient chez Farida des petits cris de plaisir qui allaient crescendo. Sa respiration devint de plus en plus courte ; ses hanches se soulevaient et se rabaissaient au rythme des mes va-et-vient endiablés. Sa tête allait de droite à gauche et de gauche à droite dans un mouvement qu’elle n’arrivait pas à contrôler. Je la sentais sortir de son corps et aller planer au dessus de nous ; le bonheur se lisait dans sa manière de jouir, sans retenue, aucune ! Elle criait des mots de plaisir, souvent incompréhensibles qui ajoutaient à mon excitation.
– C’est bon ! Il est gros ! Il est énorme ! Il me remplit totalement la chatte ! C’est bon ! Baise-moi encore ! On ne va pas s’arrêter là ! On recommencera toute la nuit ! Tire-moi ! Tire-moi ! Je suis une salope ! J’aime le zob ! J’adore le zob ! Je vais jouir ! Je suis au ciel ! Je vais décharger ! »
Et effectivement elle déchargea violemment, en hurlant que c’était merveilleux de jouir. Son vagin se serra encore plus sur mon membre qui n’en pouvait plus. Encore un aller-retour et je poussai un hurlement de fin du monde. Mon sexe éclata soudain en envoyant une énorme giclée de foutre brûlant au fond de son vagin. Mes gémissements de plaisir se mêlaient aux siens. Nous nous regardons émerveillés entrain de jouir comme des bêtes ; mes yeux étaient exorbités; une abondante salive coulait de ma bouche et allait se déposer sur son ventre; un sourire de béatitude ornait mes lèvres. Elle n’était pas plus en meilleur état que moi : elle bavait aussi ; de la salive coulait le long des sa joue droite et allait s’enfoncer sous le tissus du foulard. Je rapprochais mon visage du sien et allait cueillir cette salive sur sa joue et sur sa bouche ouverte. Je restai longtemps ainsi, mon sexe calmé encore à l’intérieur de sa chatte, mon regard plongé dans le sien qui me renvoyait l’image d’une femme heureuse et reconnaissante d’avoir autant joui.
– Je t’aime !» me dit-elle presque timidement.
– Je t’adore ! » lui répondis-je.
Et j’étais sincère ! De la même manière qu’elle était sincère. C’est réellement un sentiment d’amour qui nous unissait à ce moment là ! Nous étions faits l’un pour l’autre. Notre étreinte l’avait prouvé. Nous nous séparâmes à regret. Elle mit un peu d’ordre dans sa tenue et vint me donner un baiser furtif en me disant qu’elle avait faim. Après m’être légèrement débarbouillé, je me remis aux fourneaux, alors qu’elle alla se refaire une beauté dans la salle de bain. Quand elle revint elle était exactement comme auparavant ; on aurait dit qu’il ne s’était rien passé. J’avais terminé de préparer les frites, les steaks et la salade et posait le tout sur la table de la cuisine, que j’avais auparavant nettoyée des souillures des nos ébats amoureux. Nous mangeâmes avec appétit ; plus elle que moi. Elle mangeait avec un appétit qui faisait plaisir à regarder.
– Tu m’as épuisée ! me dit-elle avec une petite voix coquine ; cela m’a donné très faim ! Ne me regarde pas comme cela, tu vas me complexer ! Je mange comme une ogresse, je sais ! Mais rassure-toi, cella ne me fait pas grossir !
– Mange ma grande, autant que tu veux, autant que tu peux ! Tout ce que tu mangeras ce soir, tu le perdras dans les ébats qui nous attendent ! Je n’ai pas l’intention d’en rester là !
– Moi non plus ! Dit-elle d’une voix moqueuse et pleine de malice.
Nous terminâmes de manger assez rapidement. Je préparai un thé à la menthe et au citron (ma spécialité !) bien sucré et nous allâmes le déguster dans le grand salon. Tout en flirtant gentiment. Nous n’étions plus aussi affamés d’amour que quelques heures auparavant. Nos sens étaient apaisés et nos corps prenaient un peu de repos avant d’entamer le round prochain. Elle se blottit dans mes bras et m’écouta parler de choses et d’autres, sans réelle importance ; uniquement pour la bercer et ne pas la laisser replonger dans ses pensées noires. Je lui dis que la vie est belle ; qu’il suffit d’un peu de bonne volonté et de courage pour surmonter les problèmes ; qu’il y a toujours dans la vie quelqu’un sur qui elle pourra compter pour l’épauler et lui faire traverser les mauvais moments de la meilleure façon possible. Que rien ne vaut l’amour pour se couper des mauvaises choses de la vie. Etc. Un peu de philosophie au rabais n’avait jamais fait de mal à personne ! Et si elle pouvait apporter un peu de réconfort, c’est du tout bénéfice !
Elle se serra très fort contre moi et me remercia pour ces mots d’encouragement. Jusqu’à maintenant elle s’était battue toute seule ; même ses parents n’avaient pas été d’une grande aide pour elle. Ils l’avaient accueillie à contre cœur, quand elle avait fui son mari. Pour eux, c’était elle la fautive ; il fallait qu’elle supporte les travers de son mari ; il aurait fini par s’arranger. Et puis n’est-ce pas le lot des femmes de souffrir et supporter jusqu’à ce que, Dieu, dans sa grande miséricorde, prenne les choses en main et règle les problèmes ? Ils lui reprochaient surtout de n’avoir pas fait d’enfants : il n’y avait que cela, prétendaient-ils, qui aurait pu le calmer et le ramener à la raison.
– Je sais que toi, tu me comprends et que je pourrais avoir ton écoute chaque fois que j’en aurais besoin. Je t’en remercie par avance.
Elle avait posé sa tête sur mes cuisses et se reposait ainsi tout en me parlant de sa vie et surtout des ses envies pour le futur, quand elle aura obtenu le divorce, quand elle sera libre de rêver à une vie meilleure. Je lui caressais la tête sous son foulard doucement, tendrement. Et puis une envie soudaine me prit de lui enlever le tissu qui tenait prisonnière sa chevelure. Ma main maladroite allait à la recherche du mécanisme qui tenait le foulard. Il s’agissait d’une broche en or, placée sur le côté droit des sa tête, qui tenait tout l’assemblage. J’essayais vainement de la dégrafer ; elle avait un mécanisme compliqué, que mes mains impatientes risquaient de casser. Elle se substitua à moi, et tout en se relevant pour être en position assise, enleva la broche en un tour de main. Elle prit le bout du foulard et d’un seul coup, elle l’enleva de sa tête. Une magnifique chevelure, abondante et lourde, de couleur châtain très foncé avec des reflets rouges, se déploya sur ses épaules. Elle eut un léger mouvement de tête pour y mettre de l’ordre et se mit à genoux en face de moi pour se faire admirer.
– C’est scandaleux de cacher tant de grâce ! lui reprochai-je. Je suis sûr que tout le reste est du même acabit ! Enlève ta gandourah et montre-toi au naturel ! Fais le tout de suite, sinon je vais m’en charger ! Et tu sais combien je suis adroit pour ces choses là ! Tu risques de te retrouver toute nue, avec ta gandourah et le reste des tes habits complètement déchirés et chiffonnés !
Elle ne se fit pas prier longtemps. En un tour de main, elle fit passer sa longue gandourah par-dessus la tête et se retrouva avec une espèce de longue jupe noire très moulante, faite d’un tissu très léger et très doux qui laissait deviner les formes splendides de ses longues jambes et cuisses et donnait un aperçu de la forme arrondie, bombée et ferme de son fessier. En haut elle portait un chemisier noir, fait du même tissu que la jupe; il avait du mal à contenir sa généreuse poitrine et ses nichons qui avaient tendance à pousser vers l’avant pour sortir du soutien gorge à balconnets qui les retenait. C’était vraiment une magnifique plante : plantureuse et sensuelle à souhait.
Je tendis les bras pour la serrer contre moi.
– Tu es magnifique ! lui dis-je en lui caressant les cheveux. Tu es une vraie bombe sexuelle ! Je comprends ton mari qui veut te garder rien que pour lui ! Je crois sincèrement que personne ne peut te regarder et rester serein ! Pas un homme qui n’ait envie de te tirer ! Tu ne m’en veux pas de te dire les choses comme cela ?
– Non, j’en ai pris l’habitude. Dans ma jeunesse, j’en ai entendu des vertes et des pas mûres sur mon cul, mes cuisses, mes genoux et même ma bouche. Jamais un mot gentil ; rien que des remarques de chiens en rut. Cela va beaucoup mieux depuis que je m’habille comme cela ; et je ne crois pas que je vais changer de manière de m’habiller. C’est commode et protecteur.
– Même moi tu me fais bander ! lui dis-je en riant et la prenant par la main pour l’emmener dans la chambre.
Elle me suivit en riant. Je commençai à lui déboutonner le chemisier de soie noir qu’elle portait encore et découvrit sa plantureuse poitrine avec les gros seins magnifiques qui s’y cachaient. Je les pris à pleines mains en les pétrissant un peu. Je n’arrivais pas à enfermer un des ses seins dans une seule main, il m’échappait tout le temps. Leur fermeté n’avait d’égal que leur volume. Sortis du soutien gorge à balconnets, ils dardaient fièrement vers l’avant, appelant avec insistance les caresses et les baisers. Je les palpai, parfois avec brutalité, pour tester leur fermeté ; je m’en pris ensuite à ses tétons, volumineux eux aussi, que je pris entre trois doigts pour les tâter, les palper et les enrouler. J’avais certainement trouvé un endroit de son corps très érogène ; elle se mit à pousser des petits gémissements de satisfaction et à me prendre les mains pour qu’elles continuent de caresser doucement ses tétons tendus et durs.
– C’est bon comme tu t’y prends ! Tu sais y faire ! C’est merveilleux ! Continue ! N’arrête pas !
Je n’arrêtais pas ! Je continuais à la faire pâmer comme cela, rien qu’en roulant doucement ses tétons entre mes doigts. Elle était affalée sur le grand lit, la poitrine en l’air en gémissant doucement sous la pression de mes doigts. C’était féerique ! Après un moment j’abandonnais un de ses seins pour m’occuper de caresser son ventre, qu’elle avait plat et musclé, avec un nombril petit et rond. Je laissai ma main se promener sur son ventre tout en continuant à lui caresser un sein. Elle commençait à frissonner ; tout son corps tremblait de désir. Ma main alla à la recherche du mécanisme de fermeture de sa jupe. J’avais du mal à trouver. Impatiente elle m’enleva la main et ouvrit elle-même la fermeture de sa jupe, souleva son bassin et fit glisser l’habit jusqu’à ses pieds. Elle l’envoya par terre d’un grand coup de pied. Ses cuisses, ses genoux, ses jambes s’offrirent à mes yeux, affolés par tant de beauté. Elle n’avait pas remis sa culotte qu’elle avait enlevée tantôt. Toute son anatomie s’offrait maintenant tout entière à mon regard. Elle était belle ! D’une beauté a****le ! C’était une véritable pouliche, aux formes rondes et fermes ! Elle était belle, lascive, sensuelle ! Faite pour l’amour !
Je me mis à genoux à ses pieds pour continuer d’admirer le spectacle offert à mes yeux. Allongée toute nue devant moi, le corps frémissant de désir, les seins pointé vers le ciel, les genoux légèrement repliés et les cuisses ouvertes pour ne rien cacher de son intimité, elle était là impudique, toute offerte à ma concupiscence. Elle posa sa main sur sa chatte qui suintait ; elle entama une caresse sur le dessus des grandes lèvres et eut un léger frisson ; elle se mit à bouger ses hanches doucement, voluptueusement. Elle continuait à se caresser tout en me regardant et me souriant. Elle n’était plus avec moi ; elle était totalement dans son plaisir de se caresser devant moi, un homme, qui la regardait se masturber. Elle était aux anges, un sourire de béatitude sur les lèvres. Ses hanches remuaient de plus en plus vite et sa main s’engouffrait maintenant totalement dans son vagin. Elle y plongeait trois doigts et leur faisait faire un mouvement vertical entrant et sortant à un rythme de plus en plus effréné. Au début, elle faisait cela en silence. Seule sa respiration saccadée trahissait son émoi ; avec le sourire béat qui s’accentuait au fur et à mesure de la montée du plaisir. Et puis elle se mit à gémir de plus en plus fort en dodelinant de la tête et en remontant très haut ses hanches pour faire pénétrer ses doigts tout au fond de son vagin.
Je la regardais, étonné et heureux de la voir prendre tant de plaisir, même si ce n’était pas moi qui le lui donnais. Elle poussa enfin un long râle et relâcha totalement ses muscles tellement tendus qu’ils lui faisaient mal.
– J’ai joui ! me dit-elle d’un air étonné, comme si ce qu’elle venait de faire n’était pas très moral : se masturber comme cela devant un homme ! Tu dois me prendre pour une perverse ! dit-elle en baissant hypocritement les yeux. Tu sais je n’ai pas prémédité de me masturber devant toi ! C’est arrivé comme cela ! En fait cela a toujours été un de mes fantasmes cachés : me caresser en sachant qu’un homme me regarde ! Pour moi c’est le pied ! Tu ne m’en veux pas n’est-ce pas ? Je sais que toi tu comprends ces choses là !
– Oui je comprends très bien ! Je comprends tellement que je vais te faire quelque chose que je ne suis pas sûr que tu apprécieras : je vais te sodomiser ! Ton cul m’attire comme un aimant ! Je vois d’ici la rondelle de ton anus ! Elle me semble bien serrée ! Je vais te la défoncer !
Joignant le geste à la parole je lui fis lever les genoux très haut, les posant sur sa poitrine de part et d’autre de ses seins. Elle ne protesta pas, ne résista pas. J’avais moi-même enlevé mes habits et étais resté tout nu ; le membre déployé en avant comme un étendard. Je bandais comme un âne à la vue de tous ces appâts étalés devant moi. Mon engin avait atteint une taille énorme à force d’excitation. Je voulus la pénétrer, lui défoncer le cul sans plus attendre. Je me plaçais entre ses cuisses et plongeai mon gourdin dans son vagin pour le mouiller ; elle eut un petit cri de satisfaction quand il entra dans son vagin et un autre de déception quand il ressortit pour aller titiller l’anneau serré de son anus. J’appuyai légèrement pour tester sa résistance ; il ne laissa pas entrer l’engin. Je refis la manœuvre de le lubrifier avec le liquide de son vagin et une fois encore, je sentis qu’elle voulait que je la baise comme cela, par devant. Mais moi, j’étais obnubilé par son cul, que je voulais absolument éclater. Je repositionnais le gland à l’entrée de son anus et cette fois-ci j’effectuais une pression plus forte, qui fit s’ouvrir l’anneau et laissa pénétrer le gland dans le cul. Elle poussa un cri de douleur, mais ne fit aucun geste, ni ne dit aucun mot, qui m’auraient poussé à abandonner.
Je lui en fus reconnaissant. J’appuyai encore plus fort jusqu’à ce que tout mon engin entrât dans les boyaux de ma belle. Elle souffrait, j’en étais conscient ; mais le désir était tellement fort et son cul tellement accueillant, que je n’y prêtais aucune attention. Je continuai avec précaution le mouvement de va et vient ; je voulais d’abord lubrifier le canal pour que le mouvement se fasse sans douleur et, peut être y prendra-t-elle elle aussi du plaisir. Au bout de trois allers-retours précautionneux, je me mis à l’enculer avec force et sans retenue. Le plaisir que j’y prenais était tellement visible, qu’elle me fit un sourire pour me dire de continuer, bien qu’elle ne ressentait, pour le moment, rien d’autre que de la douleur. Tout en continuant à l’enculer comme une bête, je lui pris sa main et la posa sur sa chatte, lui demandant de se caresser. L’idée sembla lui plaire et elle se mit à se masturber comme tout à l’heure avec trois doigts qui rentraient et sortaient de sa chatte au rythme de mes coups de boutoir dans son cul.
Ses doigts et mon sexe se rencontraient ainsi en elle, à travers les fines parois de son cul et de son vagin. Cela ajoutait un plus à l’excitation : chaque fois que mon engin entrait en contact de ses doigts, il en ressortait plus excité; elle aussi semblait aimer le manège de la rencontre entre ses doigts et mon sexe. Elle eut un petit rire :
– Je me masturbe et te masturbe en même temps ! C’est une drôle de sensation ; très agréable !
Je continuai à prendre du plaisir dans son cul, tandis qu’elle était maintenant redevenue absente, comme tout à l’heure. Elle avait replongé en elle et s’était mise à l’écoute de ses doigts et de mon sexe qui jouaient au chat et à la souris dans son ventre. Je la regardai et je voyais le plaisir l’envahir de plus en plus ; ses doigts essayaient d’att****r mon gourdin à travers la paroi de son vagin, tout en continuant de se masturber avec application et délectation. Elle avait oublié la douleur de la pénétration anale et ne gardait plus que le plaisir de la double masturbation qu’elle entreprenait.
J’étais au bord de l’éclatement. Mais je me retenais, voulant la voir jouir en même temps que moi. Le mouvement de ses doigts se faisait de plus en plus rapide, comme celui de mon engin qui continuait à la pilonner. Ses hanches se mirent de la partie : elle commença à les balancer au même rythme que mes coups de boutoir, comme si elle avait senti mon désir de la voir participer pleinement à l’action et à y prendre du plaisir. Sa bouche commença à se tordre ; ses lèvres à devenir blanches ; sa tête se balançait de plus en plus vite de gauche à droite, puis de droite à gauche. Ses hanches étaient relevées au maximum ; sa respiration devenait saccadée et courte. Elle se mit à gémir de plus en plus fort ; à appeler sa maman.
– Maman, comme c’est bon ! Maman, c’est bon ! Maman c’est…. ! »
Et elle éclata comme un tonnerre en déchargeant avec force sur sa main. Elle garda ses hanches bien hautes, pour me permettre de continuer de la pilonner avec force et à jouir en elle avec un énorme râle de plaisir que tout le bâtiment avait du entendre. Je restai dans son cul un long moment, jusque ce que mon pénis soit totalement ramolli et qu’il sorte de lui-même.
Elle se relâcha sur le lit, étendit ses jambes et m’appela pour m’allonger à côté d’elle et à la pendre dans mes bras.
– Cela t’a plu ? » lui dis-je, anxieux de sa réponse.
– Oui, beaucoup ! Pas au début, cela faisait atrocement mal ; mais petit à petit c’est devenu supportable, puis délicieux, surtout avec la rencontre de mes doigts et de ton gros engin ; tu sais je n’ai jamais permis à mon mari de s’approcher de mon anus. Il a essayé à plusieurs reprises de faire en sorte de se tromper de trou en me prenant à la levrette ; mais je ne l’ai jamais laissé faire. Avec la mentalité qu’il a ; il m’aurait traité de pouffiasse s’il avait pu me sodomiser. Comment as-tu trouvé mon cul ? Mieux que ma chatte ?
– Aussi délicieux l’une que l’autre ! Je les aime tous les deux ! Je vais te faire aimer faire l’amour avec tout ton corps, sans retenue. Tu verras ce sera délicieux. Dormons un peu, maintenant ! Demain matin, si Soraya nous en laisse le temps, nous recommencerons.
Soraya ne nous a pas laissé le temps de recommencer le lendemain matin. Elle arriva pile à l’heure pour prendre Farida avec elle. Nous, fatigués de nos efforts de la veille, nous ne nous sommes pas réveillés. Soraya nous prépara un copieux petit déjeuner avec des croissants tout chauds qu’elle avait ramenés avec elle et pressa Farida à aller se doucher rapidement pour aller au travail.
– Comment est la petite au lit ? » me fit – elle. N’est-ce pas que c’est une merveille ? Je ne mes suis pas trompée en te la mettant entre les bras ! Elle a absolument tout ce que tu aimes : un corps de rêve ; une sensualité hors du commun ; et une imagination sexuelle délirante ; tout pour te donner plaisir et bonheur pendant longtemps.
C’est en effet comme cela que les choses ont évolué : elle est restée longtemps avec moi ; partageant de temps en temps mes nuits et le plus souvent, le bureau, le soir après les heures. Elle avait fini par divorcer, après une espèce de scandale provoqué par son mari, furieux d’avoir été abandonné. Il lui avait envoyé un émissaire au bureau pour l’informer qu’il venait d’avoir un accident cardiaque et qu’il n’allait pas tarder à mourir ; il lui faisait demander d’aller lui rendre visite une dernière fois, pour qu’il lui demande pardon pour tout le mal qu’il avait pu lui faire et mourir en paix. Elle avait cru aux mensonges du personnage, barbu lui aussi, et s’en était allée rendre visite à son ex, dans leur ancien appartement. Elle était tombée dans un piège, que seul un esprit malade pouvait tendre. Arrivée dans la maison, elle s’était retrouvée en présence de trois barbus patibulaires et de son mari. Ils se sont emparés d’elle, l’ont déshabillé de force, l’ont fait mettre à quatre pattes et l’ont sodomisée à tour de rôle. Pendant tout ce temps, son mari riait comme un malade et se masturbait.
– C’est comme cela que Dieu punit les putains comme toi ! n’arrêtait-il pas de dire.
Ils la relâchèrent tard la nuit. Elle était allée directement au commissariat déposer plainte et raconter sa mésaventure, insistant sur le fait qu’il s’agissait de barbus, donc d’islamistes. Les policiers, prirent sa déposition et l’ont amené auprès du légiste de service pour une visite médicale. Il préleva sur elle les restes de sperme de ses violeurs, pour les analyser et les utiliser comme preuves. Les policiers firent ensuite une descente dans l’appartement et arrêtèrent toute la bande.
Cela servit beaucoup à Farida pour obtenir le divorce. Son mari étant condamné, la loi lui permettait de divorcer sans son accord. Nous pûmes dès lors nous voir plus librement et continuer notre relation amoureuse pendant longtemps. Jusqu’à ce qu’elle décida de partir en France pour un complément de formation et d’y creuser son nid. Elle y est aujourd’hui encore.
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