La petite annonce était très sobre :
Photographe amateur cherche modèles féminins pour séances de poses rémunérées.
J’étais étudiante et j’en avais assez de faire des petits boulots pénibles pour 8 euros de l’heure. Alors, par curiosité, j’ai répondu à l’annonce, pour demander ce qu’il fallait faire exactement et combien c’était payé.
La réponse m’est parvenue dans l’heure suivante.
L’homme s’appelait Paul et semblait plutôt sympathique. Il m’a expliqué qu’il fallait simplement poser nue et qu’une séance d’une heure était payée 40 euros. Seulement, avant toute chose, il voulait savoir à quoi je ressemblais. Il m’a demandé de lui envoyer une photo de moi et quelques indications à propos de mon physique : taille, poids, mensurations, etc.
Pour la photo, un portrait lui convenait.
Je lui ai tout envoyé le soir-même et il m’a répondu que je lui convenais. Il m’a proposé de venir chez lui deux jours plus tard, en fin de journée.
Je ne savais rien de cet homme, contrairement à lui qui possédait une liste d’informations à mon sujet. Mais c’était lui qui payait, après tout.
Je m’étais mise à poil devant des objectifs à deux reprises par le passé. La première quand j’étais au lycée, pour un mec avec qui je sortais, juste pour s’amuser. Les photos étaient floues. La deuxième pour un autre mec avec qui j’avais couché, un soir, et là il s’agissait de vidéos réalisées avec un smartphone, également ratées. Il s’était même filmé en train de me pénétrer, puis je lui avais demandé de tout effacer avant de le quitter.
Je suis arrivée chez ce Paul avec cinq minutes de retard. Dans son dernier message, il m’avait demandé de ne pas mettre de sous-vêtements, afin d’éviter les marques d’élastiques et de bretelles sur la peau. Nous étions à la fin du printemps et j’avais opté pour un pantalon moulant noir et une chemise assez ample, blanche, assez courte, puis des tennis.
Paul était un homme grand et costaud, grisonnant. La cinquantaine. Très souriant quand il m’ouvrit sa porte et m’invita à entrer en me disant :
« Bienvenue, tu es charmante. »
Il vivait dans un appartement situé au dernier étage d’un petit immeuble, sans vis-à-vis.
J’ai accepté une bière et je me suis assise dans un canapé, face à Paul qui prit un fauteuil, de l’autre côté d’une table basse. Il me regarda de la tête aux pieds, mais cela ne me sembla pas déplacé, puisque de toute façon j’étais ici pour me foutre à poil.
Je lui raconté mes deux expériences antérieures, puis il m’a dit :
« Es-tu détendue ? »
Je lui ai répondu en haussant une épaule :
« Oui, ça va. »
Il a souri, puis pris une gorgée de bière sans me quitter des yeux.
Ensuite, il m’a dit :
« Tu te mets souvent toute nue devant des hommes ? »
« Ben, devant les mecs avec qui je sors… ai-je répondu, un peu surprise par la question. »
« Tu as un copain en ce moment ? »
« Non. »
Il a pris une autre gorgée de bière et dit :
« Tu aimes te mettre toute nue devant quelqu’un ? »
J’ai bu à mon tour.
« Oui, évidemment. »
Il a de nouveau souri.
« Tu veux bien défaire le bouton de ton pantalon et baisser ta braguette en restant assise ? »
De nouveau surprise, j’ai répondu :
« Oui, mais vous ne faites pas de photo ? »
Il a alors regardé dans son dos en répondant :
« La petite caméra posée sur ce meuble fait une photo toutes les trente secondes depuis que tu es arrivée. Elle peut aussi en faire une par seconde ou une par minute. La qualité d’image est excellente. »
J’ai fixé le petit appareil du regard, puis j’ai dit à Paul :
« D’accord. »
Ensuite, j’ai terminé ma bière, je me suis redressée un peu dans le canapé pour faire sauter mon bouton, puis descendre ma braguette.
Paul a suivi le geste attentivement, puis dit :
« J’aime bien les filles poilues. »
Je n’ai pas répondu.
Il a fini sa bière, posé sa bouteille, puis ajouté :
« Je déteste les photos de filles nues dans des studios, avec des lampes artificielles, tout ça. J’aime ce qui est authentique et spontané. Est-ce que ça te pose un problème ? »
« Non. »
Il a hoché la tête.
« Tu veux une autre bière ? »
« Je veux bien. »
Pendant qu’il était dans la cuisine, j’ai regardé la petite caméra perchée à trois mètres de moi. Elle était silencieuse et aucun bruit ni voyant lumineux n’indiquait les instants où elle prenait une photo.
Je me suis appliquée à rester naturelle, à n’avoir l’air de rien, tout en sachant que mon pantalon était ouvert et que le haut de ma toison était visible de l’objectif, puis de Paul quand il vint se rasseoir avec deux bières.
Il a alors dit :
« C’est aussi pour cette raison que je me définis comme photographe amateur, et non professionnel. J’aime bien que les photos aient des défauts de lumière et même de cadrage. C’est aussi le cas des films pornos amateurs qu’on trouve sur Internet. Tu en as déjà vu ? »
J’ai de nouveau haussé une épaule, un peu gênée.
« Ça m’est arrivé. »
Paul a fait un grand sourire.
« Moi, j’en regarde souvent. Ça te choque ? »
« Non. »
« Et toi, tu en regardes souvent ? »
J’ai soupiré en prenant ma bière, puis j’ai dit :
« Est-ce que le temps qu’on passe tous les deux à discuter en buvant des bières est rémunéré ? »
« Bien entendu, a dit Paul. Depuis que tu es assise dans ce canapé, tu es rémunérée. Et si nous discutons pendant deux heures, tu seras rémunérée pour ce temps écoulé. Ne t’inquiète pas pour ça. Je suis réglo avec les filles. »
J’ai secoué la tête, rassurée.
Paul a ajouté :
« J’aime les filles de ton âge, mais pas seulement pour leur corps. J’aime aussi dialoguer avec elle, et en fonction de la nature du dialogue, le tarif peut être revu à la hausse. »
« C’est-à-dire ? »
« C’est-à-dire que les mots que nous échangeons sont aussi importants pour moi que ta nudité. Mais tu n’as pas répondu à ma question : t’arrive-t-il souvent de regarder des vidéos pornos ? »
« Certains soirs, ça m’arrive. »
« Tu te masturbes en les regardant ? »
« Si elles me plaisent, oui. »
« Il n’y a rien de plus naturel, répondit Paul. Est-ce que mes questions te choquent ? »
« Non. Je suis juste étonnée. »
« Je comprends, dit-il. Les filles qui viennent ici s’attendent toutes à poser de façon académique devant un objectif, en suivant mes instructions, mais tout ceci m’ennuie profondément. Cela dit, si tu le souhaites, on peut en rester là. Je te rémunèrerai pour une heure néanmoins. »
Avant de répondre, j’ai pris une longue gorgée de bière.
De temps à autre, je jetais un œil vers la petite caméra, en me demandant combien de filles s’étaient assises dans ce canapé avant moi, et si elles avaient toutes accepté de discuter de cette façon avec cet homme.
Je le trouvais sympa. Il ne me mettait pas mal à l’aise. J’avais même un peu l’impression de discuter avec quelqu’un que je connaissais. Pas un ami intime, bien sûr, mais disons une vague connaissance. Ou un inconnu que j’aurais rencontré dans un bar de nuit. Ou un prof de fac.
J’avais couché avec un prof, une fois, mais à l’époque du lycée.
Et j’ignore avec combien d’inconnus rencontrés dans des bars j’avais eu l’occasion de baiser. J’avais 19 ans, et pas du tout l’intention de me mettre en couple avec quiconque. Je voulais profiter de ma jeunesse, ou plutôt de la vie, tout simplement.
J’ai répondu à Paul :
« Je veux bien continuer. »
Sur ces mots, il a vidé sa bière cul sec, puis il m’a dit :
« Dans ce cas, enlève ton pantalon, rapproche-toi du bord du canapé et ouvre bien tes cuisses pendant qu’on discute. J’ai envie de voir ta chatte.
Je m’épilais au maillot. Je n’avais jamais vraiment eu envie de me raser complètement, malgré que ce soit dans l’air du temps. Plusieurs de mes copines le faisaient, nous en avions parlé ensemble. Mais moi j’aimais bien ma pilosité. Mon corps était ainsi. La nature m’avait faite de cette façon. J’avais des poils châtains, assez fins.
À quoi bon contredire la nature ?
Pour se plier aux tendances d’une époque ?
Pour satisfaire le plaisir de ceux qui se soumettent à cette tendance ?
Non merci.
Je me suis levée et j’ai baissé mon pantalon. Je l’ai enlevé, plié et déposé à ma gauche sur le canapé, puis je me suis rassise au bord, les cuisses ouvertes afin que Paul voie bien ma toison.
Il m’a dit :
« Tu as vraiment une belle chatte. »
Je me sentais assez bien. D’autant que les bières me détendaient. Il m’en a toujours fallu peu pour me détendre. Deux verres, puis hop, je me sentais légère comme une plume. Ce n’était pas encore le cas ce soir-là, mais Paul me semblait être une aimable personne.
Je l’ai remercié pour le compliment, puis il a dit :
« Es-tu choquée par les mots crus ? »
J’ai retourné deux fois la question dans mon esprit, puis j’ai dit :
« Non. »
Les mots n’étaient rien, c’était de l’air, même si tout dépendait toujours du contexte. Coincée au milieu de la nuit dans une impasse par un inconnu, me faire injurier aurait été inquiétant, mais là je me trouvais chez un homme qui m’inspirait confiance.
Et les mots vulgaires ne m’avaient jamais fait peur, au fond. Un certain nombre d’hommes et de garçons m’en avaient dits. Et j’avoue qu’en regardant des films pornos, toute seule chez moi, il m’arrivait d’en prononcer à voix haute. Alors de quel droit aurais-je pu répondre que je ne les aimais pas ?
Paul m’a dit :
« Tu me plais bien. Tu veux une autre bière ? »
Un peu plus tard, à la quatrième bière, j’ai enlevé ma chemise. Je me suis retrouvée à poil dans ce canapé, sous l’œil silencieux d’une caméra qui n’avait même pas la taille d’un paquet de cigarettes.
À la cinquième bière, je n’ai pas vu d’inconvénient à ce que Paul se mette tout nu à son tour et se masturbe pendant que nous discutions.
J’étais pompette et je m’étais aussi mise à employer des mots crus dans mes phrases. J’étais chez cet homme depuis au moins deux heures et j’allais repartir avec au moins 80 euros, voire plus s’il tenait parole. Ça me convenait et je me sentais vraiment bien.
À la sixième bière, je me suis mise à genoux dans le canapé, dos à Paul, et je me suis enfoncée un doigt dans l’anus en l’écoutant me parler. La petite caméra était décidément silencieuse et je ne lui cachais rien : ni les parties les plus intimes de mon corps, ni mon goût pour la vulgarité.
Ensuite, je me suis enfoncé le goulot d’une bouteille de bière dans le cul, tandis que Paul palpait mes nichons qui se balançaient dans le mouvement.
J’ai joui une première fois, avec l’objet, puis une deuxième lorsque Paul enfonça sa queue dans ma chatte, sans capote. Quelques va-et-vient ont suffi : j’ai poussé sans retenue des cris dans l’appartement.
Ensuite, j’eus l’impression qu’il me faisait l’amour. Il ne disait plus rien, tout en me prenant par la chatte, délicatement, pendant que je branlais mon clito et qu’on s’embrassait avec la langue.
J’étais bien ivre, mais je me souviens qu’il m’a parlé de filles qui venaient souvent chez lui et avec qui il aimait baiser en parlant à voix haute.
Plus tard, j’ai avalé une partie de son sperme, tandis que le reste dégoulinait sur mon menton. Ensuite, j’ai pris une douche dans sa salle de bains, puis j’ai accepté de rester dîner avec lui.
Il me confia un peignoir de couleur miel.
Encore plus tard, j’ai enlevé le peignoir dans la chambre de Paul et je me suis couché contre lui. Nous nous sommes fait un câlin, puis j’ai de nouveau senti sa queue s’enfoncer dans ma chatte.
Il faisait nuit depuis longtemps et je n’avais aucune idée de l’heure qu’il était, mais je me sentais bien.
Paul a déchargé dans ma chatte cette fois-ci.
Puis nous nous sommes endormis, l’un contre l’autre, sans rien se dire, sa queue toute molle blottie entre mes fesses.
Le lendemain, je me souvenais qu’il avait rendez-vous à 11 heures avec une fille, alors je me suis éclipsée vers 10h30 après avoir pris une douche, avec 300 euros dans ma poche.
Je ne l’ai pas rappelé le soir, car je savais qu’il voyait une autre fille encore, qu’il connaissait bien.
J’ai attendu le lendemain, et Paul m’a suggéré de venir chez lui à 18h.
Je me suis de nouveau fait 300 euros ce jour-là, puis Paul m’a suggéré de contacter un ami à lui qui faisait également poser toute nues des filles de mon âge. Je l’ai appelé dans la journée et je me suis fait 300 euros.
La nuit suivante, j’ai couché avec un ami de cet ami, vraiment sympa, qui possédait le même genre de petite caméra qui photographiait des scènes de cul à intervalles de trente secondes ou d’une minute.
300 euros.
J’ai cessé de faire des petits boulots pénibles.
Je baisais presque tous les jours, ce qui ne m’empêchait pas de mater des vidéos sur Internet, en me masturbant. En attendant que Paul ou un de ses amis ait la bonne idée de me proposer de venir chez lui le soir suivant, histoire de papoter en buvant des verres.
Pour 300 euros.
:::
Ajouter un commentaire