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Comment je suis devenue salope

Comment je suis devenue salope



Je vivais avec Antoine depuis moins d’une année lorsqu’il a s’est mis à montrer des signes de possessivité et de jalousie. Tout a commencé le soir des 30 ans d’Elodie, une amie de fac. D’autres anciens étudiants de notre promo étaient présents. Antoine s’est vite senti mis à l’écart, puisqu’il ne connaissait presque personne et que je discutais de mon côté. Nous étions au moins quarante dans le gîte qu’Elodie avait loué pour l’occasion. Il y avait un grand buffet froid et nous buvions, nous parlions, nous riions, et à un moment donné, je n’ai plus vu Antoine. J’ai cru qu’il était sorti fumer une cigarette, mais son absence a duré. Alors je suis sortie et je l’ai cherché dans le grand jardin qui entourait le gîte. Quand j’ai fini par le trouver, il était assis seul sur un banc, dans la pénombre, à fumer une cigarette. Il était peut-être minuit et j’étais un peu éméchée.
Quand je lui ai demandé ce qu’il faisait là, il m’a répondu à peu près ça :
« Ne t’embête pas pour moi, tu as l’air de bien t’amuser. »
Je me suis assise à côté de lui et j’ai dit :
« Ben oui, c’est agréable de retrouver des amis. »
« Des amis et des exes, non ? »
« Pourquoi tu dis ça ? »
Il a soufflé un nuage de fumée et répondu :
« Parce que je t’ai vu avec le mec, là, le grand brun. Vu votre proximité quand vous discutez, tu as eu une histoire avec lui à cette époque, non ? »
« Mais quelle proximité ? »
« Arrête, dit-il. Je t’ai vu poser ta main sur son genou quand tu éclatais de rire. Je t’ai vue le faire au moins trois fois. Ce qu’il te disait avait l’air super drôle. »
« Tu vas me faire une scène, là ? »
Il a remué la tête, l’air agacé, et répondu :
« J’aurais mieux fait de ne pas venir… »
« Oui, peut-être. Tu t’imagines des trucs. »
« Je n’imagine rien, je t’ai vu faire, c’est tout. Tu as bu et tu ne surveilles pas tes gestes. Et puis cette robe que tu as choisie, c’est un peu limite, non ? On voit que tu portes des bas. »
J’ai baissé les yeux vers ma cuisse gauche, celle où ma longue jupe était fendue. Et on voyait effectivement que c’était des bas que je portais, pas un collant.
J’ai relevé la tête et dit :
« Tu veux qu’on rentre ? »
« Reste, dit Antoine. Moi je vais rentrer. Amuse-toi. Je ne serai plus là pour t’emmerder, ni pour assister à tes comportements. »
« Tu te fais des films, dis-je. »
« Ouais, c’est ça… »
« Viens plutôt discuter avec nous. »
« Non, je n’ai rien à dire à ces personnes, c’est tes amis, pas les miens. Je vais rentrer à pieds. »
Il s’est levé et je lui ai dit :
« Mais il y a cinq kilomètres… »
« Ne t’inquiète pas pour moi. Retourne t’amuser avec tes exes. »
Il s’est éloigné, sans m’avoir embrassée. Je n’ai pas cherché à l’empêcher de partir, ni à le ratt****r. J’ai regagné la salle où se trouvaient tous mes amis et j’ai pris un verre de kir.
Effectivement, j’avais eu des relations avec trois mecs qui étaient là, dont deux qui n’avaient duré qu’un seul soir. Avec l’autre, qui s’appelait Micka, j’étais sortie pendant quelques mois. Peut-être même une année. C’était lui le grand brun qui m’avait faite rire à un moment donné, sous les yeux d’Antoine. Et ce fut lui qui me rejoignit sans tarder dans la petite foule.
Un peu plus tard, je suis ressortie pour faire le tour du parc, puis j’ai envoyé un SMS à Antoine pour savoir s’il était rentré, si tout allait bien. Il me répondit sans tarder qu’il avait déjà fait les deux tiers du chemin et qu’il me souhaitait une bonne nuit.
Alors je revins vers Micka et je l’informai que mon mec était parti. Nous sommes alors sortis dans le grand jardin avec des verres pour profiter de la fraîcheur de la nuit. J’imagine qu’Antoine était arrivé à la maison au moment où j’ai sucé Micka. Ensuite, j’ai relevé ma jupe et j’ai enlevé ma culotte. Je me suis mise à califourchon sur lui, dans l’herbe, et je me suis enfoncée sa queue dans la chatte, sans capote, tandis qu’il me tripotait les seins en disant :
« Tu es toujours aussi salope, toi. »
Je lui ai répondu :
« Faux. C’est la première fois que je trompe Antoine. »

La deuxième scène qu’il me fit eut lieu au cours d’une soirée chez nous, un mois plus tard, en présence de trois couples d’amis qu’on fréquentait de temps en temps. La tenue que je portais ne fut pas pour rien dans l’histoire. C’était une jupe assez courte cette fois-ci, noire, et j’avais les jambes nues. En haut, je suppose que j’avais défait un peu trop de boutons de ma chemisette blanche, car Antoine vint me glisser à l’oreille à un moment donné qu’on voyait mon soutif. Il était rouge.
J’ai aussitôt fermé un bouton, discrètement.
Plus tard dans la soirée, tandis que je discutais avec un mec qui s’appelait Ludo, qui était le compagnon d’une collègue à moi, Antoine vint de nouveau me dire un truc à l’oreille :
« Tu ne veux pas faire attention à tes gestes ? Dès que tu te penches en avant pour prendre un verre sur la table basse, on voit ta culotte. »
Ludo se trouvait pile en face de moi et j’imagine qu’il avait profité du spectacle. Alors j’ai mieux surveillé mes gestes. Mais, l’alcool aidant, j’ai dû de nouveau ouvrir mes cuisses, car Antoine est revenu vers moi pour me dire à l’oreille :
« Mais tu le fais exprès ou quoi ? On voit ta culotte, putain… »
Cela faisait bien une heure que je ne parlais qu’avec Ludo, et cela agaçait Antoine, je le sentais bien. D’autant que Ludo avait visiblement eu l’occasion de constater que je portais une culotte rouge sous ma jupe. Peut-être même qu’il s’était rendu compte que je ne m’épilais pas, même pas au maillot. Il savait donc que j’avais la chatte poilue. Ma toison dépassait de mes culottes, je le savais. Et les remarques d’Antoine m’ont agacée. J’avais bu, comme tout le monde, et, à un moment donné, tandis qu’Antoine était parti dans la cuisine, tout en fixant Ludo dans les yeux, j’ai volontairement ouvert les cuisses au bord du canapé afin qu’il voie clairement ma culotte.
En fin de soirée, il m’a glissé un bout de papier dans la main en cachette. C’était son adresse mail.
Trois jours plus tard, on s’est retrouvés dans sa voiture, à la sortie de la ville, dans un chemin. On a baissé les sièges et je me suis foutue à poil. Je me suis empalée sur sa bite, sans capote, pendant qu’il me suçait les tétons en me cramponnant fermement les fesses.
Il m’a dit que j’étais une belle salope et je lui ai répondu oui.
Il a déchargé dans ma bouche quelques minutes plus tard et nous nous sommes retrouvés d’autres fois, dans ce chemin, pour baiser. Ma collègue, sa compagne, n’en a jamais rien su.

Ma vie sexuelle avec Antoine était assez normale et classique. Disons qu’on baisait environ deux fois par semaine, le mardi et le vendredi, parfois le samedi, selon nos emplois du temps et nos envies. On le faisait souvent devant des films pornos qu’on choisissait sur Internet, en buvant des apéros. Il était fréquent qu’on sélectionne des films avec des histoires d’adultères, et ce choix ne venait pas de moi, mais bien d’Antoine.
C’était paradoxal, me direz-vous. Mais qu’y a-t-il de plus paradoxal que la nature humaine ? Antoine aimait voir des femmes tromper leurs conjoints sur notre écran d’ordinateur, mais il n’aurait pas supporté d’apprendre que je le trompais dans la réalité. C’était ainsi.

Un autre paradoxe résidait dans les tenues qu’il aimait m’offrir, à Noël, pour mes anniversaires, ou d’autres fois sans raisons. Il aimait que je porte des bas, des sous-vêtements transparents, des jupes courtes… Mais tout ceci pour son unique plaisir. Sauf que depuis qu’il me faisait des scènes, je m’étais mise à calculer mes tenues et les positions que j’allais prendre lors de soirées passées avec des amis, ou n’importe où ailleurs. Et ça me plaisait.
Sa jalousie m’a poussée à devenir salope.
Je me suis mise à le tromper avec des hommes qui ne faisaient pas partie de notre cercle de connaissances.
Nous n’avions pas du tout les mêmes horaires de travail. Je finissais tôt et il rentrait souvent tard. Je disposais ainsi de plages horaires propices pour, par exemple, bouquiner sur des terrasses de troquets (et me faire offrir des verres par des inconnus), porter des jupes très courtes et marcher dans les rues du centre-ville (et me laisser aborder), ou encore me faire défoncer le cul dans des voitures par Ludo ou Micka que je voyais régulièrement.

Tout ceci a duré une année environ. Je ne sais pas combien de mecs je me suis tapée sur cette période. Au moins vingt, dont certains que j’ai revus plusieurs fois. J’ignore devant combien d’inconnus je me suis mise à poil, entre 17h et 21h, en pleine semaine, chez eux ou dans des voitures garées à la sortie de la ville.
Je me suis même retrouvée plusieurs fois avec deux mecs. Un que je suçais pendant que l’autre me sodomisait.
A trois reprises, j’ai couché avec Micka et sa nouvelle nana qui était assez ouverte d’esprit.
Puis j’ai fini par faire venir des hommes dans l’appartement où je vivais avec Antoine, en veillant à ce qu’ils s’en aillent avant le retour d’Antoine. Ils me sautaient dans le canapé, mais aussi parfois dans notre lit.
Je jouais avec mes tenues : je m’habillais tantôt en petite pute, tantôt en petite traînée qui ne portait pas de culotte, ni de soutif.
Je me suis pris un paquet de giclées de spermes dans la bouche, mais aussi dans le cul et dans les poils de ma chatte.
J’avais 31 ans.

31 ans, quatre mois et six jours le soir où Antoine est rentré beaucoup plus tôt que prévu à l’appartement. J’étais en train de me faire sauter par un homme qui m’avait abordée dans un jardin public. Il s’appelait Jean, je me souviens. Il avait une petite cinquantaine. Nous étions dans la chambre. Le sommier grinçait et je n’ai pas entendu la porte s’ouvrir. Et j’étais en train de jouir au moment où Antoine est entré dans la chambre.
La porte s’est ouverte et Jean a cessé ses va-et-vient dans ma chatte.
Je l’ai vu, stupéfait à l’entrée de la chambre, et je me souviens m’être dit comme ça :
« Ok. Je suis grillée. Il ne va pas me pardonner ça, alors autant que j’aille au bout. »
Et j’ai continué de gémir bruyamment, tandis que la bite de Jean s’était retirée de ma chatte. Je me suis branlée le clitoris et j’ai bougé toute seule en fixant le regard ébahi d’Antoine qui disait à Jean :
« Mais vous êtes qui ? »
Et Jean qui répondait :
« Je suis désolé, je vais m’en aller. »
Et moi qui continuais de jouir en criant et en me branlant.
J’étais grillée et je m’en fichais.

Ce soir-là, Antoine est allé dîner chez ses parents. Moi, je suis allée me faire un kebab en ville. Vers minuit, je me suis faite sauter par un inconnu dans sa voiture, dans une ruelle.
Le lendemain, j’ai trouvé un appartement et j’ai fait mes valises pendant qu’Antoine était au boulot. Mon frère et mon père sont venus m’aider à déménager les meubles qui m’appartenaient et, après leur départ, je me suis masturbée en matant un film sur Internet, en buvant des kirs.
Un film qui parlait d’adultère.
Pendant deux semaines, je n’ai pas répondu aux SMS qu’Antoine m’a envoyé, ni à ses tentatives d’appels. Il ignorait où j’habitais et j’ai eu la paix.
Puis, un soir, je me suis décidée à lui écrire :
« Sans ta jalousie, rien de tout ceci n’aurait jamais eu lieu. »

C’était il y a deux ans.
Je vis dans le même appartement.
De temps en temps, Antoine vient me voir et on baise. Je lui raconte mes aventures avec d’autres hommes et il éjacule dans ma bouche en me traitant de salope. Il n’a plus besoin de voir des femmes tromper leurs mecs sur un écran d’ordinateur pour bander, puisqu’il dispose d’une authentique salope.
Ça me convient.

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