Il y avait de nouveaux voisins dans le pavillon d’à-côté ? Un couple, dans la quarantine. Elle portait les paquets qu’il sortait de la camionnette de location. C’était une jolie brune et lui était plutôt ordinaire. Il a déposé les derniers colis sur le trottoir et il est sans doute parti rendre la camionnette puis la femme est sortie de la maison et quand elle a vu le dernier paquet, elle a essayé de le soulever mais il était vraiment trop lourd pour elle et je suis sortie pour l’aider.
Je lui ai proposé mon aide et nous nous sommes baissées pour ramasser le gros carton quand il y a un bruit insolite, une sorte de crac.
– Ah, zut ! Ça recommence, a fait la voisine ! Ça s’attache par devant et l’agrafe a encore cédé !
Elle s’était relevé et elle ne pouvait pas cacher les dégâts et elle a rougi en voyant que je la regardais.
Elle a baissé les yeux vers ses seins.
– Il faut mieux que je le retire complètement, a-t-elle ajouté !
J’étais surtout surprise parce qu’il y avait une phrase écrite sur sa poitrine et qui passait d’un sein à l’autre.
– C’est pas du toc, m’a fait la voisine ! J’ai fait ça quand j’avais dix-huit ans sans penser que je garderai toujours ça sur ma peau !
– Et il y a quoi d’écrit, lui ai-je demandé ?
– « J’aime le sexe à la folie ! », m’a répondu la voisine ! J’étais dans ma période mystique…
– Et c’est toujours vrai, lui ai-je demandé ?
– En tout cas, c’est sans doute pour ça que mon mari préfère me prendre en levrette, m’a répondu la voisine !
– Et vous en avez d’autres dans ce genre-là, ai-je insisté ?
J’étais vraiment amusée.
– Oui, sur les reins, m’a répondu ma voisine : « Par derrière c’est moins risqué ! »
– Vous au moins, vous aimez les maximes, ai-je ajouté !
– Mon mari se prénomme Simon, a fait la voisine avant de comprendre ce que je venais de lui dire !
– Et Simon aime passer par là, lui ai-je demandé ?
– Que voulez-vous, j’ai toujours eu des partenaires qui préféraient le trou du cul !
Nous nous sommes mises à rire toutes les deux.
– Moi, mon péché mignon, ce sont les femmes, lui ai-je lancé quand j’ai pu parler !
– Tiens donc, m’a lancé la voisine !
Elle ne semblait pas étonnée par mon aveu.
– Vous êtes lesbienne ou c’est juste que vous aimez ça, m’a demandé la voisine ?
– Mon mari n’aime pas beaucoup que je fasse ça, lui ai-je répondu !
– Oui, forcément, a insisté la voisine ! Moi, je n’ai jamais osé essayer !
On se regardait dans les yeux et j’ai fini par lui dire que je veux bien essayer.
– Mais votre mari ?
Je lui ai raconté que mon mari n’avais pas besoin de savoir. Elle a ajouté que jeudi prochain, elle serait seule chez elle et elle m’a invitée à venir prendre un verre. J’y suis allé. Je ne sais pas si elle s’est rendue compte que c’était la première fois que je faisais l’amour avec une femme. En tout cas, on y a pris du plaisir et on s’est bien amusées. Le soir même, j’ai fait l’amour avec mon mari et quelques jours plus tard, la voisine m’a avoué qu’elle avait fait la même chose.
– Et alors, lui ai-je demandé ?
– Et alors ? Y’en a marre de la bite ! Tu veux prendre un café ?
Je ne vous dis pas ce qu’on a fait et depuis ce jour-là, tous les jeudi après-midi, je vais prendre le café chez ma voisine ou c’est elle qui vient chez moi.
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