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Je ne suis pas du genre farouche. Je me surprends pourtant à céder des
fois à quelque inconséquence. Mettons cela sur le compte des hormones.
Il est vrai que l’âge n’arrange rien. J’ai passé allègrement la
cinquantaine. Je me désole parfois de passer aux yeux d’autres pour une
vraie salope. Terme peu flatteur auquel j’ai cru longtemps échapper. En
effet je n’étais pas assez sévère dans ma jeunesse pour juger de ces
femmes perdues qui s’offrent indistinctement aux mâles jeunes et
vigoureux et qui peut les rassurer quant à leur séduction. Je suis
maintenant plus indulgente à leur égard. Leur vice m’est familier. A
mesure qu’on avance dans la vie on perd ses illusions.
Ce dernier épisode est allé en ce sens. Je m’en veux un peu d’avoir
perdu là-dedans toute dignité et d’avoir compromis une famille. J’ai vu
grandir mes neveux. Il m’est apparu que certains d’entre eux étaient
impressionnés par ma personne. Leur tante devenant trop objet de désir
ou de fantasme. J’ai toujours été une coquette. Ainsi allumais-je en
toute innocence. Les regards et propos réprobateurs des autres femmes de
la famille ne gagnaient qu’à m’émoustiller davantage. Je ne voyais pas
pourquoi je devais renoncer à une réputation de femme fatale. C’était là
ma force, mon péché mignon. Je regrette un peu tard de n’avoir fait
montre de plus de décence et de n’avoir épargné les plus jeunes.
Armand et son jeune frère Camille écarquillaient des yeux à mon
encontre. A l’époque concernée ils avaient atteint vingt ans. Majeurs
vaccinés, ils avaient goûté à la femme. Du moins Camille plus jeune et
sans ambages me racontât la chose. Il était sorti avec une prof de
piano, jolie blonde quadra. Il en avait été bouleversé. Œil béât, il
m’assurait n’avoir jamais goûté de fellation plus délicieuse. Rien en
comparaison de celles prodiguées part ses copines. Durant un mois, il
avait couché et beaucoup appris avec cette personne. Il déplorait
qu’elle eût planté pour un autre. Manifestement cette garce était une
couguar. J’osais user du terme malheureux. Fort mal placée en cela.
J’en voulais à cette femme d’avoir consommé mon cher Camille ce si joli
bonbon. Il avait les traits d’un prince charmant. Son apparence candide
excitait manifestement la lubricité des femmes. Ces dernières ne sont
rien moins que flattées que d’initier et de débaucher un jeune. Je
découvrais avec dépit que Camille passablement corrompu cédait à de
telles avances. J’avais été précédé. Ce jeune homme à la façon dont il
dévorait encore mes cuisses me pouvait laisser espérer qu’il céderait
bientôt. A partir de ce jour j’abandonnais mes mimiques suggestives pour
des gestes et propos peu équivoques. D’un ton mutin notamment je le
félicitais qu’il fut mieux bâti et d’un style plus viril.
Au dernier réveillon. Celui du jour de l’an je consentis à danser deux,
trois fois avec lui. Il y eût entre autre un slow plus long dans la
pénombre où je laissais sa main descendre et caresser ma fesse. Avec ma
cuisse plusieurs fois pus-je m’assurer que le coquin bandait. Tout cela
finit en un coin de porte où nos bouches se collèrent. J’eus le temps de
rompre et de lui signifier désolée que nous faisions là une bêtise à
cause de l’alcool ou autre. Je n’en pensais rien. Ce n’était que ruse
grossière de sorcière. Je savais avoir mis le feu à la plaine. Toute la
semaine je fus harcelée de SMS. Que faire ? J’attendais qu’il fut à
point. Je ne savais alors qu’Armand son frère nous avait vu.
Autant Camille était blondinet et gracieux autant Armand était brun,
carré et d’un style plus revêche. Il n’en dégageait pas moins un charme
certain. On lui savait une foule de conquêtes. C’était un Don Juan à son
jeune âge. Au contraire de Camille je le fuyais plutôt. Il m’avait ces
derniers temps fait des avances furieuses qui eurent offensé une plus
prude. Je n’en étais pas moins blessée qu’il usa avec sa tante de
procédés de corps de garde. Non pas que je dédaignas qu’une citadelle
fut prise mais je me souvenais qu’Armand été mon neveu et fils de mon
frère. Je n’étais là pour ajouter aux désordres d’une famille. Mon frère
pouvait espérer que je raisonnas plutôt son fils.
Mon frère tenait un cabinet d’avocats fameux. Ses deux fils voués à le
remplacer y effectuaient régulièrement des stages. J’avais un
contentieux grave avec un de mes locataires. Ce dossier était sur le
point d’aboutir et je pouvais escompter un succès. Rendez-vous fut pris
avec mon frère une après-midi pour régler maints détails. Je reçus le
matin cependant un SMS du frangin comme quoi, il devait assurer une
course imprévue et que cependant son fils Armand pouvait largement le
remplacer. Ce ne serait que l’affaire d’une petite heure. J’en fus
chagrinée outre que je doutais des compétences du neveu je savais que
celui-ci abuserait de l’occasion. J’hésitais longtemps à tout annuler.
Finalement je vis que cela ajouterait au délai du règlement de
l’affaire. Je voulais passer à autre chose. Je me proposais de renvoyer
dans les cordes, le garnement s’il se comportait mal. En fait j’arrivais
ce jour-là au bureau l’esprit empli de tout autres considérations.
J’oubliais en effet que mon frère fut absent. Aussi fus-je un peu
interloquée de découvrir la mine réjouie du neveu. Le gredin s’excusait
que la secrétaire ne fut là et qu’il avait du lui-même ouvrir. Je
soupçonnais qu’il l’avait envoyé faire une course. Je ne pouvais de
toute façon reculer. Je m’en voulais d’avoir arboré une jupe de cuir,
des bas et des escarpins. C’était mon ordinaire de garce. Sauf que
c’était ici peu approprié.
Le début de notre entretien fut digne et professionnel. J’eus même
l’impression qu’il voulait expédier l’objet de l’entrevue. Je pus
mesurer que mon frère avait raison. Armand était brillant et maîtrisait
sur le bout des doigts son sujet. Celui-ci me fit paraître que mon
problème était d’une simplicité biblique et pouvait pour cela être
facilement résolu. J’étais aux anges. J’allais faire la peau à ce gredin
de locataire et recouvrer tout mon argent. J’étais ravie. Armand
manifestement voulait m’amener à ce point de contentement. J’en oubliais
les préventions à son égard. C’est à ce moment qu’en un sourire sadique,
il choisit de me doucher. Il lança : « Tu sais, je t’ ai vu l’autre fois
avec Camille. »
Un instant abasourdi de ce propos, je me repris et affectais de ne pas
comprendre d’autant qu’il pouvait s’agir d’autres choses que ce que je
croyais. Il insista. Il précisa. Il nous avait vu durant et après le
slow de la St Sylvestre. Je ne pouvais nier. Son ton d’avocat accusateur
ne tolérait nulle échappatoire. Nous avions été pris la main dans le
sac. Constat quasi d’adultère. En d’autres circonstances j’eus ris mais
là il s’agissait de moi et de mon honneur. En fait je vis que sa
jalousie voulait savoir si nous avions couché. Cela le rendait fou. J’en
profitais pour reprendre un peu d’avantage et par l’ironie l’écraser de
mes mépris.
Le cher à présent perdait tout contrôle. Il s’était mis en tête que je
lui cachais la vérité. Le soupçon était fort qu’il y eu quelque chose
entre son frère et moi. Il était furieux. Jusqu’alors il s’était employé
à souffler toutes les filles à ce frère. Il s’en vantait volontiers.
Cette fois une victoire lui échappait. Je le trouvais ridicule à
gesticuler devant moi. Il représentait tout ce que j abhorrais : un con
dragueur et qui ne supportait pas qu’on lui refuse. J’étais trop content
qu’il s’enferra seul. Il vit mon sourire. Une lueur passa dans son œil.
Soudain il se rasséréna. Je pressentis là une chose de terrible. Repris
de sang froid il ressortait en effet ses griffes.
Me matant de côté il lança : « Je veux bien n’en plus parler et le garder
pour moi. Notamment je ne dirais rien au père. Cela le blesserait. Il se
fâcherait avec mon frère. » Je fus parcourue d’un frisson. Le salaud me
menaçait. Il me faisait chanter. Il était capable de faire fuiter. En
une seconde je vis la proportion que pourrait prendre une catastrophe.
Je n’avais jamais voulu que le jeu dégénéra. En ces occasions je cogite
vite. Je suis près à tout jusqu’à sauter d’un train en marche. Il me
fallait considérer ce que voulait ce petit con et lui accorder si
possible. Nous nous jaugeâmes à la façon de canailles. Il ne voulait ni
plus ni moins que me sauter. Chose simple et banale.
En ces moments on ne maîtrise pas tous les détails. Il s’agit d’une
lutte entre serpent et mangouste. Tout passe notamment par le regard.
Les autres gestes s’ensuivent. Je dus trahir mon émoi. La peur se lit.
Je me vouais déjà à être une victime expiatoire et déjà consentante.
Surtout mon logiciel garce m’embarquait dans une conduite d’échec et de
soumission inexorable. Je ne peux cacher en même temps que tout cela
m’excitait. Trop souvent un mâle m’obtint ainsi. N’ai-je pas succombé en
des circonstances scabreuses et avec des hommes de peu de valeur dont
j’eus du avoir honte plus tard ? Il n’y a pas longtemps je m’offris de
la sorte sur une autoroute à un vieux routier.
Il n’y avait rien à redire à ce que je fus prise maintenant sur le grand
bureau dont la surface plane semblait me requérir. Croisant mes cuisses
davantage dans un sot réflexe de défense j’aggravais en sorte mon cas.
Cela sonna comme un hallali. Je découvris ce jour-là du jeune homme
qu’était mon cher neveu. On ne m’avait guère menti quant à ses façons de
garnement et de voyou. Un instant il s’éloigna vers la grande baie
vitrée pour y passer un coup de fil. Je compris globalement qu’il
donnait quelques autres consignes à sa secrétaire comme pour différer
son retour. Nous étions ainsi assurer d’être tranquille pour une bonne
heure.
Maintenant il s’était installé vis-à-vis de moi assis sur une chaise. Sa
main benoîtement me tapotait le genou, l’œil malicieux. Il m’assurait
que nous étions formés du même métal et que nous devrions nous entendre.
Sa main remontait allègrement sous ma jupe. Un frisson si
caractéristique déjà me traversait. Je n’ai jamais pu résister au
contact d’une main d’homme. Pour seule défense je fermais les yeux me
laissant faire. Nos visages durent se rapprocher car mes lèvres
s’ouvrirent au contact des siennes. Il était si empressé. Je cédais
d’autant de terrain. Langues mêlées je consentais à ma reddition. Le
reste n’était que formalité.
Il se releva ouvrant sa braguette. Je savais l’étape obligée de le
sucer. J’adorais cette entrée nécessaire sans lequel il n’est point de
bon repas. Armand était bien monté. Je pouvais être fière de ce neveu.
Il grogna subitement que son frère ne pouvait en prétendre autant.
L’imbécile persistait dans l’erreur que j’eus sucé ce dernier. Vaine et
puérile rivalité entre eux. Je n’en savourais pas moins longtemps sa
queue dans la bouche. Il découvrait le talent de sa tante. Je ne lui
avais jamais offert de comparable cadeau. Mes scrupules s’étaient tout à
fait envolés. Je mettais un point d’honneur à satisfaire un mâle.
le chéri manifestait ostensiblement son plaisir. Monsieur prenait son
pied. Je passais haut la main mon début d’examen. Ne voulant être en
reste il me retira prestement la culotte jetant celle-ci au loin. Je
pris en bonne part ce geste. Une baise doit conserver son caractère
ludique. A présent assise sur le bureau cuisses tout écartées, je
laissais le jeune homme avec sa langue me lécher. Je dus admettre
rapidement de la dextérité de celle-ci. Je demeurais perplexe qu’à son
âge Armand put être déjà si vicieux. Sans mentir il se révélait bon
amant. Quoiqu’il en soit j’avais envie qu’il me foute. Sa queue déjà me
pilonnait.
Je n’avais cure que le coït fut ponctué des insultes classiques. Le mot
salope résonnait juste à mes chastes oreilles. Il m’importait peu qu’un
neveu put qualifier ainsi sa tante. De toute façon il avait maints fois
rêvé de me baiser. Tout entrait dans l’ordre. Je l’exhortais à me
bourrer sans ménagement. Je goûtais l’entrain viril. Sans ménagement il
me jeta à quatre pattes sur la moquette et m’encula. Ce dédain, cet
irrespect me chaviraient. J’étais aux anges. Depuis longtemps je n’avais
été foutue de la sorte. D’une bouche goulue il dévora la mienne tandis
que s’exhalait son foutre au fond du cul. Armand était un parfait amant.
Il obtint en titre de reconnaissance une dernière fellation. De la sorte
je lui marquais ma reconnaissance. Nous convînmes de nous revoir.
J’aurais m’assura-t-il l’honneur de sa garçonnière. J’y succédais
assurément à d’autres salopes. Loin de m’offusquer ce dernier point me
flattait. Cependant pour davantage l’exciter je lui laissais accroire
que son frère avait encore mes faveurs. De cette sourde compétition je
savais augmenter le désir du jeune homme pour moi. Toute une année nous
eûmes une relation torride. Cela prit fin d’étrange façon. Lors d’un
soir il me baisa avec le concours d’un copain. De concert il fut décidé
que celui-ci deviendrait désormais mon amant.
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