CHAPITRE 1 : La Panne
A presque 56 ans j’ai découvert qu’en fait je n’étais qu’une oie blanche, c’était l’an dernier un samedi du mois d’aout.
Mariée pendant 33 ans, sans enfants, veuve depuis presque cinq ans, ma vie sexuelle était un immense désert. Depuis mon veuvage j’avais eu cinq ou six « aventures » sans grand intérêt. Je ne sortais pas le soir, n’avais aucune vie sociale, pas d’amis ou si peu ; plutôt des connaissances, des collègues. J’avais bien trois copines avec qui je m’entendais bien, mais nous n’étions pas à proprement parler des amies intimes ; quand nous nous rencontrions pour des soirées de filles le sexe était très peu évoqué, l’une était mariée, les deux autres divorcées. Il y avait bien de temps à autre une allusion, mes deux copines « libres » évoquaient quelque fois leurs rencontres, tout compte fait aussi inintéressantes que les miennes ; personnellement je ne me livrais pas. Je gardais mes frustrations et mes désirs pour moi. Je n’avais pas suffisamment d’affinités avec elles pour leur faire des confidences.
Pourtant des désirs j’en avais, et des frustrations donc !
Mon défunt mari avait été mon premier homme, nous nous sommes connus quand j’avais dix-sept ans, lui en avait vingt-cinq, nous nous sommes mariés un an plus tard. Il m’avait eue vierge, j’avais bien connu quelques garçons avant lui, mais j’avais su préserver ma virginité ; à l’époque de mon adolescence à la fin des années soixante-dix c’était encore assez courant. Il était courant d’arriver « pure » au mariage. Ce n’était pourtant pas tout à fait mon cas, il m’avait déniaisée quelque mois plus tôt. Ce ne fut pas la « grande révélation », j’aimais bien faire l’amour mais cela ne me faisait pas grimper aux rideaux ; ça faisait du bien, ce n’était pas désagréable mais c’était plus hygiénique qu’extatique. Nous avions une vie sexuelle que j’estimais « normale » à l’époque, sans réelle passion, deux à trois rapports par semaine, d’une manière tout à fait classique, sans fantaisie. Je m’en satisfaisais parfaitement, mon mari moins, plusieurs fois il m’avait réclamé une fellation ; il m’arrivait de temps à autre de lui en prodiguer une, mais je détestais ça. Ça ne me dégoutait pas vraiment, mais je détestais me retrouver avec des poils dans la bouche. Et pas question à cette époque-là pour un homme de s’épiler ; pas plus d’ailleurs pour les femmes, les jambes, les aisselles oui, éventuellement le maillot pour l’été, mais un sexe totalement épilé ou avec un « ticket de métro » était inconcevable. Aujourd’hui je pense que cela a tué beaucoup de libidos.
Quand il me parla de minette je ne compris même pas ce qu’il désirait ; après qu’il m’eût expliqué je refusais tout net, l’idée qu’on me lèche le sexe me répugnait, je lui demandais de ne plus jamais m’en parler.
La sodomie était également taboue, il essaya à plusieurs reprises mais je m’y refusais toujours, outre la peur d’avoir mal mon éducation très catholique m’interdisait ce genre de rapport « contre nature ».
Il s’était vite avéré que nous ne pouvions pas avoir d’enfants, après une batterie de test nous avions appris que j’étais stérile. La conception in-vitro en était encore à ses débuts et les procédures d’adoption très contraignantes. Nous nous sommes donc résolus à accepter le fait de ne pas avoir de descendance. Est-ce seulement ça, ou simplement les aléas de la vie qui ont fait qu’au fil des années nous sommes entrés dans une vie routinière. Après trois ou quatre ans nous n’en étions déjà plus qu’à un rapport par semaine, le samedi soir et à condition que je n’aie pas mes règles, c’était vraiment devenu le « devoir conjugal ».
Notre couple s’étiolait tout doucement, nous vivions l’un à côté de l’autre sans avoir beaucoup de choses en commun, mais à aucun moment nous n’avions envisagé le divorce, nous nous étions peu à peu habitués à cette vie ennuyeuse, sans éclats et sans conflits ouverts, jamais de grosse dispute ; nous nous respections mutuellement, c’était au moins ça. Je voyais suffisamment de couples autour de nous qui se déchiraient pour me dire que finalement nous avions de la chance, ce n’était pas parfait, loin de là, mais notre couple tenait et nous avions la sécurité, nous pouvions compter l’un sur l’autre.
En 1998, mon mari hérita d’une grande maison en Alsace à une quarantaine de kilomètres de Strasbourg ; c’était une grande bâtisse isolée en plein vignoble au pied des Vosges. Il trouva aussi un travail intéressant et bien rémunéré dans la région ; nous quittâmes donc notre appartement en région parisienne pour nous installer dans cette région. Nous ne connaissions personne, mon mari avait quelques vagues cousins avec lesquels il n’avait pour ainsi dire jamais eu de contact. Nous sortions peu, mais la maison ainsi que le jardin étaient grands, j’avais largement de quoi m’occuper et je découvrais les joies de jardinage. Mon mari était souvent en déplacement, rentrait tard, nous ne nous voyions plus beaucoup, ce qui n’arrangeait pas notre vie intime. Je me faisais une raison, lui aussi apparemment.
Il tomba malade quelques années plus tard et nous fîmes chambre à part. J’avais quarante-cinq ans à cette époque et me retrouvai seule dans mon lit. Même si notre vie sexuelle n’avait pas été très satisfaisante jusque-là, au moins avait-elle le mérite d’exister. Passer d’un câlin par semaine à rien était quand même difficile à accepter.
Je me caressais un peu le soir avant de m’endormir, ça me calmait un peu, mais cela ne me suffisait pas. Un jour je commandai un petit vibromasseur sur un site internet. C’était déjà un peu plus satisfaisant ; par la suite j’en commandai d’autres de diverses formes et tailles. Je surfais aussi sur des sites de rencontre, par pure curiosité car je n’avais aucunement l’intention de tromper mon mari, surtout vu sa situation dramatique. Il était devenu totalement dépendant et avait besoin de moi ; il n’était pas question de le trahir. De fil en aiguille j’arrivai sur des sites de lingerie puis des sites carrément pornos. Je découvrais des pratiques que je croyais jusque-là réservées à quelques pervers, il y en avait apparemment beaucoup et ces pratiques semblaient très répandues.
Un jour je me décidai à renouveler radicalement ma garde-robe intime, je réalisais que depuis toujours je portais des dessous « tue l’amour », je commandai des parures en satin et dentelle, je remplaçai mes chemises de nuit en coton par d’affriolantes nuisettes plus que transparentes. Moi qui n’avais porté jusque-là que des collants je découvris le bonheur de mettre des bas, une porte jarretelle. Je ne portais quasiment jamais de robe ou de jupe depuis mon adolescence, je décidai de changer. J’achetai donc robes et jupes, mais de facture très sage, nullement provocantes, ni trop courtes ni trop décolletées.
Je me rendis compte que je n’étais pas si mal que ça, certes un peu petite, quelques rondeurs ; mais ma nouvelle garde-robe mettait bien mes formes en valeur. Je passais des heures entières à me regarder dans mon miroir une fois que je me retrouvais dans ma chambre. J’étais la seule à bénéficier du spectacle et il m’arrivait de regretter qu’un homme ne puisse pas en profiter mais je refoulais vite cette pensée. Quand je sortais on ne pouvait pas deviner ce que je portais sous mes vêtements, ça me plaisait énormément et quand je croisais un homme qui me plaisait (ma fidélité sans faille ne m’empêchait pas de regarder les hommes et d’imaginer… mais seulement d’imaginer…) il m’arrivait de me dire « toi si tu savais ce que je porte en dessous … ». Je remarquai rapidement que j’attirais plus le regard des hommes depuis que j’avais changé de style vestimentaire. Petits plaisirs bien innocents après tout.
Mon mari décéda en 2010, j’avais cinquante et un ans et me retrouvais seule dans une région que je connaissais mal, sans famille proche, sans amis. Je dus me résoudre à trouver un emploi même si mon mari avait pourvu à ma sécurité financière, mais si je voulais conserver cette grande propriété il faudrait que je trouve un complément. Il n’était pas très raisonnable de rester seule dans cette grande maison, mais au fil des années j’avais appris à l’aimer et ne me voyais pas vivre ailleurs.
J’eus de la chance et trouvai assez rapidement un emploi de secrétaire à mi-temps dans la petite ville à proximité. Cela me permit aussi de nouer quelques relations, mais exclusivement féminines.
Après environ un an de veuvage je décidai de tenter des rencontres, je passai quelques annonces sur plusieurs sites, je cherchai plutôt à rencontrer des hommes un peu plus âgés que moi. Après quelques contacts par messagerie instantanée et deux rencontres décevantes je décidai de changer de cible. Mes contacts étaient soit des hommes mariés qui cherchaient juste un cinq à sept rapide soit des retraités qui à mon avis cherchaient surtout une bonniche. Je cherchais désormais des hommes plus jeunes, de trente à quarante ans. J’eus très vite des nombreuses réponses, dont beaucoup d’hommes très jeunes, à peine majeurs pour la plupart. Leurs messages étaient généralement très directs, ils allaient directement à l’essentiel, ils voulaient baiser une femme mûre, je découvris tout un monde que j’ignorais totalement. En quelques jours j’appris beaucoup de choses.
– T’es une vraie cougar ? (Une cougar ??, c’est quoi ? vite Wikipédia. Bon effectivement j’étais devenue une femme cougar à l’insu de mon plein gré).
– Tu prends dans le cul ? C’était on ne peut plus direct.
– T’accepte de baiser avec moi et mes potes, on est trois.
– J’suis étudiant, il faudra m’aider un peu financièrement, mais je promets j’te niquerai à fond.
Il fallut filtrer, j’acceptai finalement trois rendez-vous avec des jeunes gens trentenaires, je finis par coucher avec eux mais ce furent des aventures sans lendemain, ils cherchaient juste un « coup » sans plus. De mon côté je désirais plutôt une relation suivie, pas forcément sentimentale mais du moins régulière ; une amitié amoureuse.
Je continuais donc à me satisfaire toute seule le soir dans l’intimité de ma chambre. Je continuais à consulter les différentes annonces mais je dus me rendre à l’évidence, rien ne correspondait à ce que je cherchais. Mais étais-je sûre de savoir précisément ce que je cherchais ? Probablement non.
Les années passèrent et j’en arrive donc à ce fameux samedi d’aout 2015.
Ce jour-là j’étais invitée à l’apéritif du mariage de la fille d’une vague connaissance. Je n’avais pas pu refuser mais cela ne m’enthousiasmait pas, je décidai néanmoins de me faire belle pour cette occasion, on ne savait jamais, peut-être y ferai-je une rencontre intéressante ? Je venais de perdre quelques kilos et j’avais partiellement renouvelé ma garde-robe. Je mis une robe en mousseline vert pâle, plus courte que celles que je portais habituellement ; je mis mes plus beaux dessous en dentelle bleue et satin vert parfaitement assortis à la robe. Comme le temps était plutôt mitigé et la température fraiche pour un mois d’aout j’enfilais des bas à couture couleur chair et bien sûr un mignon petit porte jarretelles. Avant de partir de la maison je me mirais plusieurs fois dans la glace pour bien m’assurer que ma tenue était seyante, la robe était un peu transparente et laissait deviner les dessous mais de manière très discrète. Je soignai particulièrement mon maquillage et ma coiffure. Avec mes escarpins bleus Roy j’étais parfaite, je me jugeais très sexy. Même si je ne faisais pas de rencontre intéressante, du moins aurai-je la satisfaction d’être désirable. A vous de jouer messieurs me dis-je en montant dans ma voiture.
Ce jour-là c’est le hasard qui s’en mêla et il ne fit pas les choses à moitié…
En roulant, je me rendis compte que ma robe était remontée et laisse apparaitre le haut de mes bas avec les jarretelles, je me dis qu’il faudrait que je fasse attention si je devais m’assoir et surtout éviter de trop me pencher en avant.
L’apéritif eut lieu après la messe vers 17h30 et comme je l’avais subodoré je m’y ennuyai très vite, je ne connaissais quasiment personne, j’eus quelques conversations sans grand intérêt, aucun homme avec qui je discutai ne me faisait de l’effet, ce n’était pas ce jour-là que j’allais connaitre le grand frisson. J’eus quelques compliments des rares convives que je connaissais, quand à mon apparence ; ma perte de poids ne leur avait pas échappé. Cela me fit plaisir et me rassura un peu. Je me dis que finalement je pouvais toujours plaire mais que ce soir je rentrerai seule…
En quoi je me trompais lourdement.
Après une heure j’estimai que j’avais rempli mon obligation de sociabilité vis-à-vis de mes hôtes et m’éclipsai discrètement, je dis à la mariée que j’étais fatiguée et je rejoignis ma voiture. Bien que j’aie essayé de ne pas abuser de l’alcool, j’avais bu quatre coupes de champagne, je sentais que je n’avais plus l’esprit très clair, pourvu que je ne tombe pas sur un contrôle de gendarmerie. J’avais un peu plus d’une demi-heure de trajet pour rentrer, je conduisais prudemment. En cours de route, un violent orage éclata, il tombait des trombes d’eau. Heureusement il y avait très peu de circulation. J’avais encore cinq minutes de route quand ma petite Opel se mit à tanguer, par chance je pus très vite me ranger à un endroit où le bas-côté était relativement large et me permettait de ne pas trop empiéter sur la chaussée. J’attendis quelques minutes que la pluie cesse avant de sortir de la voiture. Quand elle eut cessé, je sortis et constatai que j’avais crevé à l’arrière gauche, le pneu était totalement dégonflé. C’était gagné, je n’avais jamais changé une roue et bien sûr il n’y avait aucune circulation à ce moment-là, ce dont je m’étais réjouie quelques minutes auparavant. J’ouvris le coffre, enlevait le tapis de sol et récupérais la roue de secours ; il faudrait bien que je me débrouille toute seule.
Comme je me penchais pour poser la roue de secours par terre j’entendis un crissement de pneus, une voiture que je n’avais pas entendue arriver freinait brutalement. Elle m’avait déjà dépassée de plusieurs dizaines de mètres et faisait marche arrière. Elle se gara devant ma voiture, deux jeunes hommes en descendirent, deux noirs, la trentaine, plutôt beaux garçons. Ils prirent rapidement les choses en main, sortirent le cric, soulevèrent la voiture et pendant que l’un d’eux démontait la roue crevée la pluie reprit, ce fut un nouveau déluge, ils me dirent de m’abriter dans la voiture pendant qu’ils terminaient. Je leur demandai de se mettre aussi à l’abri mais ils me dirent qu’ils allaient terminer, que ce ne serait pas long. Ce fut réglé en quelques minutes, la roue remplacée et l’ancienne mise dans mon coffre. Comme par hasard la pluie cessa comme ils terminaient, je sortis de la voiture et découvris qu’ils étaient trempés de la tête aux pieds et que leur pantalon était maculé de boue, les rares voitures qui étaient passées les avaient copieusement éclaboussés. Je me sentais gênée et sans réfléchir plus avant je leur dit que j’habitais tout près et leur proposai de venir se sécher chez moi, ils se regardèrent puis acceptèrent. Je leur demandai de me suivre.
Cinq minutes plus tard nous nous garions dans ma cour, je les fis entrer. Je leur proposai de laver leurs vêtements et de les mettre dans le sèche-linge, ils hésitèrent un peu puis acceptèrent. Je leur dis qu’ils pouvaient prendre une douche et leur donnai deux peignoirs, je leur montrai où était la salle de bain. Ils se douchèrent rapidement et revinrent me rejoindre au salon, ils ne semblaient pas très à l’aise dans leur peignoir, l’un rose l’autre blanc ; ils n’étaient pas vraiment à leur taille, vraiment trop petits, mais bon, pour une heure ou deux ça ferait l’affaire. Je pris leurs habits et les mis immédiatement dans le lave-linge et lançais un programme court. Je les rejoignis, je souriais, de voir ces deux grands gaillards noirs dans des peignoirs de femme m’amusait assez.
Pour patienter je leur proposai du champagne que j’avais au frais. Je leur servis également des biscuits apéritifs, ils se détendirent peu à peu, moi également ; cette situation inattendue n’était pas pour me déplaire, j’étais là avec deux parfaits inconnus, jeunes, blacks et quasiment nus. Nous nous présentâmes, l’un s’appelait Moussa, l’autre Ousmane, ils étaient Sénégalais, et se rendaient à une fête champêtre dans le val de Villé à quelques kilomètres de chez moi. Je me présentais à mon tour, leur expliquant que j’étais veuve et que je m’ennuyais dans cette grande maison. De temps en temps je me levais pour jeter un coup d’œil au lave-linge ou à la cuisine. Il ne m’avait pas échappé que quand je revenais auprès d’eux ils ne me quittaient pas des yeux, ma robe qui remontait quand je m’asseyais en face d’eux avait l’air de les intéresser, je voyais qu’ils échangeaient un regard furtif avec un petit sourire ; tout cela était très discret, mais révélateur. Les premières fois que je m’asseyais je rajustais pudiquement ma robe, mais au bout d’un moment je ne le fis plus. Ça m’émoustillait, d’autant que nous avions vidé rapidement la bouteille de champagne, j’en cherchais une deuxième ; après tout je n’avais plus à prendre la route ce soir, donc je pouvais me lâcher un peu.
L’atmosphère s’était progressivement détendue, nous parlions de tout et de rien, ils avaient un bon niveau intellectuel, de la conversation, c’était très agréable. J’avais envie que cela dure, je leur demandais s’ils étaient attendus dans le Val de Villé, dans le cas contraire je pouvais les garder à manger ; je leur devais bien ça, d’autant plus qu’ils avaient bu plusieurs coupes et qu’ils risquaient de tomber sur un contrôle d’alcoolémie. Ils acceptèrent sans trop se faire prier, personne ne les attendait là-bas.
Quant à moi, je commençais à me demander ce qui m’attendait, je faisais tout pour les retenir, ils devaient se dire que j’avais forcément une idée derrière la tête. Ce qui n’était pas faux, je n’avais aucune envie de laisser partir ces deux beaux mâles sans en profiter. Je ne me reconnaissais plus, moi d’habitude si réservée, si prude, j’allumais deux inconnus ; il devait se passer quelque chose, c’était obligé.
Moussa se leva pour aller aux toilettes, de mon côté je retournais jeter un coup d’œil au lave-linge. Quand je revins il était déjà de retour mais s’était assis tout à gauche du canapé, Ousmane étant à droite. Il restait donc une place entre eux, au lieu de m’assoir dans le fauteuil leur faisant face, je m’installai entre eux. Le peignoir de Moussa s’était entrouvert quand il s’était rassit, découvrant une partie de sa poitrine et de son ventre. Une chose me frappa, que je n’avais pas remarqué auparavant, son corps était totalement glabre, on ne voyait pas un poil. Je lui fis remarquer que c’était étonnant qu’un homme à l’air si viril soit si peu poilu, il répondit qu’ils étaient tous deux naturellement très peu poilus et qu’ils rasaient le peu de poils qu’ils avaient. Je demandai :
– Vous rasez tout, vraiment tout ?
– Tu peux vérifier dit-il en passant tout de go du vouvoiement au tutoiement.
Je ne me fis pas prier, le fait qu’il m’ait tutoyé m’avait désinhibée, je défis la ceinture du peignoir, écartai les deux pans et je découvris son sexe, totalement glabre, un sexe long et fin, d’une longueur qui m’impressionna, il était raide, circoncis avec un gros gland sur lequel perlaient quelques gouttes, il dit :
– Elle te plait ? elle est pour toi, prends la dans ta bouche.
Sans la moindre hésitation je pivotai un peu, me penchai sur ce beau membre et le pris en bouche.
– Suce-moi bien ma belle, fais-moi monter le jus ;
Je commençai à le pomper consciencieusement, du mieux que je pus, pour la première fois de ma vie, j’avais vraiment envie de ça, envie de lui donner du plaisir, de le faire jouir et je sus instantanément que j’avalerai son sperme ; ce que j’avais toujours refusé lors des rares pipes que j’avais faites.
Pendant que je suçais Moussa, son compère Ousmane ne perdait pas de temps, quand j’avais pivoté je m’étais un peu relevée, j’avais pris appui avec mon genou droit sur le canapé, je tendais donc mes fesses vers Ousmane. Je sentis ses mains caresser l’intérieur de mes cuisses, puis il fit claquer mes jarretelles, retroussa ma robe ; il rit :
– J’ai gagné Men, elle porte bien une culotte bleue, j’avais bien vu quand elle était penchée à côté de sa voiture.
– Décris la culotte.
– Dentelle bleue, avec des rubans vert clair, elle ne couvre que la moitié de son gros cul, oh mais attend, elle est fendue au niveau de sa moulasse. Men on est tombés sur une bonne pute.
– Plutôt une grosse bourge qui veut faire la pute, on va lui apprendre, hein salope t’es une grosse chienne qui a envie de te faire mettre par des nègres !!!
C’était l’évidence même mais je ne pus répondre, ma bouche étant pleine.
Je sentis un puis deux doigts s’insérer dans la fente de ma culotte puis dans mon vagin.
– Putain elle mouille à mort la grosse, j’ai même pas besoin de la lubrifier, sa grosse moule est trempée.
Soudain Moussa me tira brutalement par les cheveux, me forçant à me relever.
– Attends Ous, avant que tu la baise on va enlever sa robe histoire de voir comment elle est gaulée.
Ousmane fit coulisser la glissière éclair de ma robe, Moussa me la retira et la laissa tomber par terre.
– Yes, y a du monde au balcon, y a de la bonne viande blanche, touche voir ces mamelles Ous, tu vas aimer.
– Tu fais du combien ? interrogea Ousmane tout en me pelotant.
– Du 90 C répondis-je.
Moussa me saisit de nouveau par les cheveux, me forçant à reprendre ma fellation, je sentis l’autre écarter ma culotte et me pénétrer d’un coup. Il fit d’abord de lents va et viens ; puis il son sexe, que je n’avais pas encore vu me semble plus gros que celui de son compagnon, mais tout aussi long. Je le sentais bien en moi, je n’avais jamais été prise par un membre aussi gros et aussi long mais il allait et venait en moi sans difficulté.
J’essayais de me concentrer sur la queue que j’avais en bouche, j’alternais de longs mouvements verticaux jusqu’à la sentir dans ma gorge avec des petits coups de langue sur son gland. Il me demanda lui lécher les testicules, je m’exécutai, la peau vierge de tout poil était très douce, il grogna de plaisir quand je pris un testicule entier en bouche, puis l’autre. Au bout d’un moment il dit, maintenant finis moi et s’adressant à Ousmane :
– Je vais venir et toi ?
– Moi aussi.
Ils jouirent presque en même temps, si je connaissais l’éjaculation dans mon sexe, dans ma bouche c’était nouveau, pas désagréable du tout, j’avalai son sperme sans problème, il avait un gout très légèrement sucré. Il se retira et j’eus un deuxième jet dans le visage. Il m’ordonna de nettoyer son sexe avec ma langue mais de garder le sperme sur le visage.
Ousmane de son côté se retira et mit une main sous mon sexe, il m’ordonna de pousser.
Quand j’eus fini de laver le sexe de Moussa, Ousmane se plaça devant moi en tendant la main qui était pleine de son sperme.
– Maintenant bois mon jus et après tu nettoieras ma bite.
Je vis enfin son sexe, effectivement plus gros que celui de Moussa et toujours en érection. Après avoir lapé la main pleine de sperme je fis la toilette de sa queue, avec application.
J’étais toujours accroupie sur le canapé, en tournant la tête je vis que Moussa était passé derrière moi et inspectait mon sexe, il dit :
– Je vais baiser ta chatte tout à l’heure mais d’abord on va faire un tour à la salle de bain tous les trois. Ils me saisirent chacun par un bras et m’entrainèrent.
Arrivés dans la salle de bain il me demanda :
– Tu as un rasoir ? on va te raser la chatte, je déteste les putes avec des poils.
Je lui indiquais le tiroir où se trouvait le rasoir ainsi que la crème, Ousmane me força à écarter mes cuisses. En un tour de main mon pubis fut nettoyé de ses poils, il rasa les quelques rares poils autour de mon vagin et remonta jusqu’à l’anus.
Ma situation était particulièrement humiliante, ces deux jeunes gens qui étaient si aimables tout à l’heure sur la route me traitaient maintenant comme un vulgaire morceau de viande. Ils n’avaient aucun égard pour mon intimité. Mais pour rien au monde je n’aurais voulu qu’il en soit autrement, être traitée comme une putain me plaisait. Je ne savais rien d’eux, redoutais ce qui allait suivre tout en espérant que ce serait, disons spécial, inattendu.
Depuis le début de ma vie sexuelle je n’avais jamais connu d’expérience sortant de l’ordinaire. En quelques minutes je venais de vivre plus de choses qu’en plus de trente années de mariage. Je venais de faire jouir deux hommes en même temps et nous allions recommencer. J’avais pris leur sperme dans ma bouche et avais avalé avec délice. Certes je n’avais pas eu le temps de jouir moi-même, mais je savais que ce n’était que partie remise.
Je sus à ce moment-là que ce ne serait pas juste une aventure d’un soir, qu’ils profiteraient encore souvent de mon corps.
Nous revînmes au salon, je ramassai ma robe et la posai sur un fauteuil, comme je me penchai Moussa me claqua brutalement les fesses :
– Tu n’as donc aucune pudeur à te balader devant nous cul nu, remets ta culotte grosse pute.
C’était plutôt culotté de sa part, enfin si je puis dire, eux se promenaient avec leur long engin à l’air. Mais j’obéis immédiatement, j’essayai de mettre le plus de sensibilité possible en la remettant, cambrant bien mes fesses. Puis je leur proposai d’ouvrir une nouvelle bouteille. Je n’en avais plus au frais dans le réfrigérateur, je dus en chercher une dans la cave ; en descendant je me souvins que j’avais une machine de linge en cours, je sortis les vêtements de mes deux amants et les mis dans le sèche-linge. Puis je remontai.
Quand je revins au salon, ils avaient débarrassé la table basse et posé les verres et les amuse-bouche sur un petit guéridon. Ils avaient posé sur la table basse deux coussins de fauteuil. Je leur servis une coupe puis, sans qu’ils aient à me le demander je montais sur la table et me mis à quatre pattes, j’écartais mes cuisses autant que la largeur de la table le permettait. Tous deux bandaient de nouveau.
Je portais toujours mes dessous et j’avais l’impression d’être une bête de foire ainsi exposée aux regards lubriques de ces deux hommes.
Et c’est bien ce que j’étais, une bête de foire, Moussa :
– Qu’est-ce t’en pense ?
– Belle bête, un peu grassouillette peut-être, mais je ne déteste pas, elle a de bonnes poignées d’amour la pute.
– Ouais c’est vrai, les grosses sont confortables, de vrais matelas ; à propos tu as quel âge la pute ?
– 56 ans répondis-je.
– Ok fit Moussa, je te voyais plus jeune, t’es plutôt bien conservée pour une vieille, Ous tu as déjà niqué une vieille ?
– De cet âge pas encore, enfin si, tout à l’heure répondit-il en éclatant de rire, et je peux te dire que sa cramouille est confortable. Elle a pas dû se faire fourrer depuis longtemps ou en tout cas pas par une vraie bite, peut-être par une petite bitoune de blanc. Nouveau rire.
– C’est clair, c’est une frustrée du cul.
Puis s’adressant à moi :
– On va s’occuper de toi grosse pute, tu vas bien nous vider les couilles ce soir et cette nuit.
C’était exactement ce que je désirais. Ousmane reprit :
– Elle est plutôt excitante la grosse avec sa lingerie de pute, je t’avais dit que sa culotte était fendue ? dit-il en insérant un doigt dans la fente de la culotte, puis il enfonça le doigt dans mon anus.
Je poussai un cri et me cabrai.
– Oh putain elle est vierge du cul la pute, putain putain on va se régaler dans ce petit trou.
Je protestai :
– Pas question, j’ai toujours refusé.
J’eus à peine le temps de terminer que Moussa me saisit brutalement par les cheveux et me gifla violemment.
– Ta gueule grosse pute, c’est nous qui décidons quand, par qui et par quel trou tu te fais baiser, compris ? Tu es notre pute à partir de maintenant, tu nous appartiens, capito la vieille ?
Je fis oui de la tête en reniflant, je n’avais pas vraiment envisagé les choses comme ça. Le ton avait radicalement changé par rapport au début de la soirée, mes deux « gentils » garçons serviables ne l’étaient peut-être pas autant que je l’imaginais. Je m’étais mise dans une situation délicate. Etait-ce juste un jeu ou avais-je à faire à de vrais voyous ? Le vin était tiré, il fallait le boire. Tu rêvais d’aventures, de sexe sans limites, maintenant il faut assumer ma vieille me dis-je.
Ils continuèrent pendant un long moment à me jauger, me pelotèrent, malaxèrent mes seins, mes fesses tout en buvant le champagne, l’alcool avait l’air de les émoustiller. A un moment donné, Moussa se leva, alla à la cuisine et revint avec une coupelle plate, il y versa un peu de champagne, la posa devant moi et je dus laper comme un chien.
Moussa se plaça derrière moi, en tournant la tête je vis qu’il trempait deux doigts dans sa coupe, puis il les enfonça dans mon sexe :
– T’es une pute de luxe toi, tu te fais lubrifier la moule au Champ.
Il entra d’un coup en moi, il me tenait fermement les fesses, enfonçant ses ongles dans ma chair ; il allait et venait furieusement, ses grosses boules claquaient contre mon fessier. Ousmane lui, avait sorti mes seins du soutien-gorge et s’amusait à pincer et étirer mes tétons tout en m’insultant.
Je sentais progressivement monter en moi une agréable chaleur sous les coups de boutoir de Moussa, tout mon bas ventre me semblait en feu. Je cambrai mes fesses au maximum et commençait à gémir puis à haleter de plus en plus fort, il y avait tellement longtemps que je n’avais pas ressenti ça.
– Putain elle va jouir avant moi cette grosse vache hurla Moussa.
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