Les choses sont venues naturellement. Notre mariage perdure depuis vingt ans. Il est dur de se renouveler ou du moins d’entretenir la flamme. Au niveau sexe le travail est effectué. Mon mari et moi aimons tant les cochonneries au pieu. Nous avons grandi ensemble et nous y sommes épanouis. J’ai notamment appris à être garce. A accepter mes chairs et mes rondeurs. Au départ je trouvais singulier certaines des demandes du mari. Celle entre autre de porter plus court et d’adopter l’été des mules au pied. Il y eut bien d’autres fantaisies. Je sus que cela s’appelle du fétichisme.
J’en pris mon parti m’y étant peu à peu converti jusqu’à adorer. D’autant que j’en vérifiais chaque jour l’effet sur d’autres hommes. Plus rien à voir avec la rigoriste et la pimbêche que j’étais à vingt ans. A présent me procurait un frisson le regard cochon et soutenu d’un homme sur tous mes attributs. Je considérais cela comme un hommage et non du manquement à ma dignité. Pour parler franc cela me ravissait de savoir qu’un type bandait pour moi. Je n’en cachais rien à mon mari lequel goûtait assez ce type d’anecdote qui ajoutait je crois à son désir.
C’est devenu un jeu entre nous. Il affecte d’en être offusqué d’abord faisant montre d’une sorte de jalousie. Puis faisant mine de s’emporter, il me traite de salope. Il m’accuse d’avoir encore une fois allumé et suscité ce genre de comportement chez un type. Je proteste bien sure et poursuivant le même jeu, j’invoque mon innocence. Que je n’avais fait que parcourir la rue sans mesurer les conséquences de ma tenue. Et puis n’est-ce pas lui qui m’incite à porter pareilles mini-jupes. Cela au détriment de la décence. Peut-on à plus de quarante ans s’habiller ainsi ?
Je vois bien que les voisines, mes supposées amies grincent des dents d’autant que leur mec me reluque du coin de l’œil. De même leurs gamins point en reste ne tarissent pas d’éloges sur mes cuisses. Ils ne vont guère plus loin mais j’ai idée qu’ils ont envie d’en dire autant sur mon cul bien rebondi. J’imagine qu’ils doivent se branler la nuit à son évocation. Bref je suscite un grand désordre autour de moi. Même au bureau je suscite symétriquement louanges et réprobation. Heureusement mon patron qui passe sur tout est un de mes plus ardents défenseurs.
Ce sexagénaire rubicond un jour d’ébriété avoua qu’il me voyait avec délectation venir tous les matins. J’égayais la grisaille de ses jours. J’étais le soleil assuré. J’embellissais tous les ans. Il me suppliait par-dessus tout de ne rien changer à mes habitudes. Ce vieux cochon cependant ne se permit jamais de geste répréhensible sur moi. Seule la secrétaire avait droit à passer régulièrement sous et sur le bureau. Il me suffisait d’être adoubée, protégée par ledit monsieur. Les autres collègues mâles constituant un autre chœur admirateur. Je n’avais contre moi que les femmes.
Celles-ci je les méprisais. Je n’étais pas mécontente de susciter leur ire. Elles fabriquaient mille et une fables. J’étais habillée pour l’hiver. On me prêtait trop d’aventures. Le mot putain n’étant pas assez fort pour moi. En 44 j’eus été accusée de collusion avec le boche et irrémédiablement rasée. Une stagiaire avec laquelle j’eus sympathie me confirma qu’on l’avait prévenu contre moi. On me qualifiait de garce et de mangeuse invétérée d’hommes. Pour vous rassurer la vérité était bien en dessous. J’étais plutôt une allumeuse. Pour le reste j’avais trop peur du désordre dans la vie.
N’empêche avec l’âge et fort singulièrement j’en vins à m’autoriser plus de licence. Je mets cela sur le compte de ce démon de midi. J’ai vraisemblablement été trop sage en mes jeunes ans. Je m’obligeais à ratt****r le temps perdu. Je voulais éprouver certaines sensations. Peut-être aussi voulais-je donner matière inconsciemment à ma réputation. Pourquoi ne pas devenir salope pour de bon ? Qui plus est là aussi mon mari me poussait. J’en eus un jour l’aveu et la révélation. Ce fut l’été. En un coin que je croyais fort isolé de mon jardin je me dorais à poil sur mon transat.
Le voisin, mari d’une bonne amie avait incidemment ménagé un trou dans une sorte de troène qui constituait la séparation entre nos propriétés. Par cette ouverture assurée ce vicieux me matait et qui plus est se branlait. Du moins fut-ce rapporté par mon mari qui avait tout vu. En effet celui-ci surplombait à l’étage le spectacle. Tant mon corps nu exposé que l’autre de l’autre côté qui s’astiquait. Ce jour-là je fis un beau scandale. Que n’avait-il incité le cochon à déguerpir et à me prévenir de sitôt. Au contraire il laissât faire tout l’été. Je n’en fus informée que deux mois après.
Même stratégie, mon mari avoua que cela l’avait excité et exacerbé son érection quand il me pénétrait la nuit. Je perçus au-delà qu’il n’eût pas été mécontent de me voir posséder par un autre. Le mot de putain qu’il me prodiguait dans le feu de l’action avait besoin d’avoir plus de réalité. Ces révélations me bouleversèrent car elles allaient à la rencontre de mes propres désirs et intuitions. Une amie d’enfance, ardente confidente m’incita à aller plus loin. Elle-même au bout de deux divorces s’était convertie à une vocation de libertine écumant les broîtes échangistes.
Je ne la suivis pas pourtant. J’ai toujours éprouvé pour cette pratique un mélange de répugnance voire de pitié pour ces damnés du sexe. J’y décèle comme un secret désespoir, une fatuité et un snobisme propre à l’époque. Enfin je n’y veux croiser de tristes sires dans le genre DSK. On est loin du sexe joyeux ou pervers comme je le conçois. Je n’en retins pas moins la leçon qu’il me fallait pratiquer d’autres hommes que le mien. Je devais me donner ou m’offrir à plein d’autres. Je devais préserver cependant ma vie privée. Cette double vie devait être solidement étayée.
Je n’eus pas à chercher loin pour perpétrer le premier méfait. J’accompagnais souvent mon dernier fils à des matchs de hand-ball. J’y avais repéré Eric l’assistant ‘entraîneur dont les tempes argentées ne laissaient pas de me troubler. Les traits de son visage disgracieux étaient compensés par une impression générale de virilité. Je savais que d’autres femmes avaient cédé à ce charme. Certaines au cours du match disparaissent un temps au fond d’un des vestiaires. Elles revenaient teint écarlate et yeux luisants. Je savais qu’il avait le coup de queue furieux.
Je sus par ses maints regard sur mes cuisses qu’il me voulait ajouter à sa liste. Il parut même qu’il s’agaçait que je n’eus pas encore cédé. Je vous l’ai dit j’adorais allumer et frustrer notamment ce type de bellâtre. Je m’enquis que je n’aurais rien à craindre d’un pareil butor. Pour lui une femme était à sauter et à jeter ensuite. Ce genre de mufle me convenait. Le sexe doit être direct et sommaire. Bref il eût droit un samedi après-midi à un singulier sourire qui acheva de le décontenancer. Il se devait demander si je ne l’allumais encore.
Je réitérais mon sourire et avait en ma petite mule, un énervement du pied significatif. Le prédateur qu’il était conclu que j’étais mûre et avais envie d’une visite minutieuse des vestiaires. Je fis mine d’aller vers la buvette. Il m’y suivit. Le fixant droit dans les yeux je lui rapportais que mon fils voulait récupérer une barre de chocolat laissé dans son sac. J’avais besoin qu’on ouvrit le vestiaire. Il lui parut assez vite que tout cela n’était qu’un beau prétexte. Au bout de quelques pas au long du couloir sa main se coula sur mes fesses. Mon silence flegmatique ou stoïque valait approbation.
Nous nous introduisîmes en un infâme réduit. Une copine m’avait rencardé dessus. Elle y avait été sautée aussi. Après forces attouchements _ ainsi le mâle prenait-il livraison de la marchandise _ on passait à la première épreuve : une pipe. Je perçus qu’il était bien monté et point en dessous de sa réputation. Je ne pus m’empêcher de faire une comparaison peu flatteuse à l’égard du mari. Je mis un point d’honneur à montrer cependant ma technique. Il parut en être satisfait. Retroussant sans peine ma jupe il écarta le fil du string et s’employa par-derrière à me pénétrer brutalement.
Plaquée contre le mur je dus subir un pilonnage en règle. On eût dit qu’il voulait m’encastrer dans le mur. Peu à peu le désagrément se mua en plaisir puis en jouissance. Sa bonne queue occupait à présent toute ma chatte. Là aussi je dus convenir que mon mari ne me procurait pas de si intenses sensations. Là encore j’eus peur pour la suite. Je savais sa prédilection pour le petit trou. De sa voix rauque de mâle, il me jetât en un râle : » Salope à présent je vais t’enculer ! » On était loin du style galant et troubadour. Cependant accroupi dessous il s’enquit à me préparer soigneusement.
Je fus ainsi inondée de plaisir. Il me léchait cochonnement le cul. Mon trou était fouaillé par la grosse langue. Il fit si bien que je n’avais de cesse qu’il me prit de force dans l’endroit. Je lui jetais : »Encule moi chéri ! » Le lourd membre s’ébranla. Les portes de Troie cédèrent. L’armée entière investit la place à mesure. J’étais prise sous le feu de la mitraille. Bientôt ses coups de boutoir s’accélèrent. Je ne pus réprimer un cri. Le salaud me déchirait. Au diable, la douleur,je parvenais dans les contrées d’une nouvelle jouissance. Quelle découverte !
Cela dura un temps peut-être infini. J’étais vannée mais heureuse. Il s’autorisa en vainqueur à me prendre la bouche. Je n’eus guère accepté cela d’un autre. Cependant il me fallait succomber entière. Nos langues se consumèrent enfin en une ultime lutte. J’étais résolue à me donner une autre fois. Il savourait sans mélange ce triomphe. Quelle fatuité ! Il proclama : « T’auras envie d’y revenir salope. Elles aiment toutes cela ». Le match avait été perdu. Mon fils penaud ne comprit pas alors que mon visage fut imbécile et radieux. Je descendais d’un autre ciel.
J’obtins qu’il me baisa encore deux fois. Une en auto. L’autre à l’hôtel. Ce fut épique à chaque fois. J’apprenais vite. Surtout s’opérait une révolution. J’avais envie de bites autre que celle du mari. Je n’escomptais en rester là. Je ne concevais plus d’allumer seulement et que la bite affermie ne me fut servie. Je fis montre à cet égard d’audace. J’en frémis encore de cette circonstance. Tributaire des transports en commun je devais subir les inconvénients d’habiter dans la grande banlieue. Ainsi rater un bus à la sortie de la gare m’obligeait à poireauter des fois une demi-heure.
En cette occurrence je ne dédaignais pas de débaucher mon mari ou une voisine qui venait illico me chercher. Ce soir-là, jour d’été il faisait trop beau. Toute la nature invitait à faire des choses peu recommandables. Depuis le matin contre toute raison j’avais adopté une culotte destinée au seul caprice de mon mari. Celui-ci me l’avait dégoté sur un site libertin. Entre autres détails, elle était fendue par le devant laissant voir bonne part de ma chatte. Mon mari par trop excité du spectacle finissait toujours entre mes cuisses par me lécher.
J ‘avais arboré cela au bureau. Je fis attention cependant à ne trop écarter pour qu’on repéra l’anomalie. Pourtant à la fin de la journée tandis que je devais amener au patron quelque chose à signer, je ne pus m’empêcher un moment d’écarter subrepticement les cuisses. A cet instant je lui montrais quelque chose à l’écran de la télé dont il disposait. Tout cela dut lui paraître pure distraction de ma part. Je fis mine d’ignorer l’écarquillement des yeux. Continuant à pérorer je le laissais au contraire se régaler de ma chatte tout épilée. J’abandonnai ce soir-là un chef en émoi.
Je n’en étais pas moins excitée et frustrée. Frustrée car je ne pouvais me satisfaire que d’allumer. Ainsi eus-je dans le train un petit vieux genre anodin en face. Nous ne fûmes plus que deux dans le compartiment. Nous arrivions au terminus de la ligne où les voyageurs se raréfient. Le vicieux depuis une heure avaient été de ceux qui impunément s’étaient repaient de mes cuisses. J’avais conservé celles-ci plutôt croisées me contentant du battement nerveux d’un pied sachant ce geste les exciter davantage. Puis j’eus envie d’écarter plus avant les cuisses. Une chatte a besoin d’air.
Ne fallait-il récompenser notre voyeur zélé ? De toute façon je pensais qu’il n’y avait pas à mal de me mettre à l’aise dans un compartiment déserté. Affectant de chercher dans mon sac juché sur le siège attenant, j’écartais alors les cuisses. Autant vous dire qu’on voyait tout surtout qu’à ce moment-là un soleil rasant et couchant fit office d’un projecteur inespéré. Après quelques secondes je levais la tête jetant machinalement un regard vers mon gars. Son œil était fixe et torve comme perdu dans la contemplation de ma moule. On eût dit un chien en arrêt, la langue pendante.
Il mit du temps à me rendre mon regard. Je lui souris. Il semblait consterné. Lui faisais-je un si piètre effet ? En fait il n’en revenait de ce profond spectacle. A ce moment le conducteur signala notre arrivée. Je me levais dédaigneuse passant près de lui jusqu’à le frôler. Je perçus au bout de quelques mètres sur le quai qu’il me suivait à peu de pas. Imperceptiblement et malgré moi vins-je à rouler du cul davantage dans la mini-jupe où celui-ci était si bien serti. Je me représentais que mon cochon bandait. C’est à ce moment que je vis avec dépit passer le bus.
Autour de moi d’autres partageaient la même déconvenue. Ils déploraient légitimement que le coquin de chauffeur n’eut daigné patienter pour lors que le train arrivât. Je vins à me tourner vers mon vicieux qui semblait attendre peu loin sur le bord du trottoir. Je lui souris et fis un geste de désappointement ironique. Ceci sembla l’encourager. Il vint vers moi. Il était plus vilain que je ne pensais. La soixantaine, chauve courtaud avec de minuscules lunettes. Il avait un ton de voix affecté sentant bien son bourgeois. Il se présenta : maître Armand. Notaire de son état.
Il déplora comme moi la muflerie du chauffeur du bus. Il avait une nièce à qui cela arrivait souvent. Il me dit qu’il finissait sa cigarette et se proposait tout bonnement à m’emmener dans sa voiture. Entre temps je lui avais révélé que je demeurais à cinq kilomètres si peu loin de chez lui. Je fis mine d’hésiter regardant vers les autres. Peut-être eût-il peur que j’en rameute avec moi. Qu’il fit alors office de taxi pour tout le monde. Aussi me demanda-t-il de le suivre avec discrétion au plus proche parking. Tout cela tournait à un jeu amusant. Aussi le suivis-je.
Je le perçus à mesure plus à l’aise. Finalement ce bon monsieur avait de l’entregent et bien du charme. La laideur d’un homme peut disparaître au travers d’un bel esprit. Je lui fis observer que la journée avait été belle et que c’était la fin de l’été. Je dis cela d’un ton triste et las n’en roulant pas moins du cul. Je songeais que l’amant de l’autre fois eût sans doute à ce moment porté la main dessus pour le peloter impunément. Notre Armand était d’un autre genre. Gentleman, il n’en était pas moins rouge tout soufflant surtout quand je vins dans la voiture à écarter les cuisses.
La conversation roula sur l’immobilier. Il me raconta qu’il était allé aujourd’hui sur Paris traiter pour un de ses clients. Travaillant dans une banque je lui révélais que je gérais les prêts immobiliers. Bref nous eûmes un échange des plus pertinents. Je soupirais qu’il n’eût plus d’audace pour apposer sa main sur ma cuisse d’autant que celle-ci était écartée jusqu’à toucher le manche du frein à main. Je ne pouvais faire davantage. En fait voyant le panneau de ma commune, je fis le geste irréparable de porter moi-même une main sur la cuisse de mon conducteur.
J’affectais cela d’une façon spontanée et innocente lui disant : « Ralentissez nous arrivons. » Il parut plus surpris de notre arrivée impromptue plutôt que de mon geste osé. Sur le coup j’inventais un conte. Prenant l’air apeuré je lui demandais qu’il me posa à quelques rues du domicile afin que mon mari ne sut qu’un homme m’avait raccompagné. En un mot je subissais un mari jaloux et brutal. Il m’avait su nombre d’amants. Il m’en avait puni. J’ajoutais : « Vous devez me juger bien sévèrement.» Armand homme charmant protesta. Il n’avait pas à me juger.
A présent nous étions arrêtés. La voiture rangée auprès d’un arbre. Le silence envahit l’habitacle. Je regardais de côté par la vitre afin qu’il ne vit mon visage me croyant bouleversée et pleurant. Son ton se voulait consolant. C’est à ce moment que peut-être transporté par son émotion ou plutôt un inavouable désir, il porta la main sur ma cuisse. Tandis qu’il pérorait cette main à mesure poursuivait le trajet jusqu’à ma motte que j’avais impunément découverte à cet instant-là. Je fermais les yeux car avec des mots tendres il avait commencé à me caresser.
Je protestais encore qu’il devait me mépriser me croyant une pauvre fille. Il me prit soudain dans les bras tel un père affectueux. J’eus alors la crainte que put survenir un voisin ou une autre connaissance. On pouvait me reconnaître en effet au fond de la voiture avec cet homme. En fait cela m’excitait de commettre peu loin du domicile l’adultère. Mon vicieux paternel à présent m’embrassait me tripotant la chatte avec sa main. Je lui rendis fougueusement ses baisers. J’avais une envie forcenée d’être sautée. D’un ton résolu, je lui demandais que nous allâmes plus loin.
Il y avait un proche canal où les couples forniquaient. J’y pris l’initiative. Je me donnais une petite heure pour parvenir à mes fins. Armand fut sucé. Sa queue était modeste mais elle fut vite affermie dans ma bouche. Sur la banquette arrière, il me bourra convenablement. J’étais tant en chaleur que le plus piètre amant eût réussit à me contenter. C’était un cas d’urgence. Il fallait éteindre l’incendie allumé tôt le matin. J’eus apprécié qu’il s’accordât la même libéralité à mon cul mais c’était sans doute trop demandé à un notaire.
Je n’avais cure qu’il m’eût démasqué et découvert que j’étais une salope se donnant volontiers à tout venu. Je crus bien qu’il tournerait le talon après m’avoir salué. Au contraire il me rappela timidement : « Excusez, je voudrais vous revoir ». Je lui donnais mon téléphone et une adresse mail. Je songeais en mon for intérieur que tout cela était de convention et qu’il ne se manifesterait pas. Le lendemain pourtant il me proposa à déjeuner ou à dîner selon mes opportunités. En fait il voulait que je fus sa maîtresse. Je fus peu après inondée des cadeaux et de nombre de prévenances.
Je vis tout le parti à tirer d’un tel amant si insignifiant fut-il. J’en vins ainsi à admettre que c’était un homme bienveillant dont je pourrais faire un ami aussi. Je n’en voulais pas moins poursuivre ma course au sexe. Dans les mêmes circonstances et à la sortie de la gare un soir j’acceptais que deux jeunes mecs me raccompagnassent. Je dus subir alors subir les outrages des deux voyous. Ils me traitèrent de pute et procédèrent quasiment à un viol dans le bois le plus proche. L’étonnant fut que je goûtais ce traitement. L’humiliation entrait assurément dans ma jouissance.
Suivant les conseils de la fameuse amie j’en vins à m’inscrire sur divers sites. Je faisais ainsi des rencontres de hasard. C’était selon à l’hôtel, dans un bois où sur une aire d’autoroute. J’eus peur plus d’une fois de commettre l’irréparable. J’adorais en amont de la rencontre me maquiller et m’attifer en pute. J’en vins aux aveux au mari lequel se doutait un peu. Il voulait par le détail que je lui contas tout. Cela l’excitait. Il me baisait ensuite de façon forcenée. Je tus cependant l’existence d’Armand et qu’aussi mon patron était parvenu à ses fins. Il me prenait régulièrement sur le bureau.
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