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Plaisirs inavoués (partie 2)

Plaisirs inavoués (partie 2)



D. Samedi

Le soleil est déjà haut lorsque nous prenons le sentier qui mène au Lac Vernier…

Pantalon, chemisette, pull, bâtons de marche, petit sac à dos (portables, couteau de poche, maquillage et protection solaire, papier toilette et kleenex, biscuits, petite bouteille d’eau, chocolat, coupe-vent, bonnet…)

Pour elle je ne sais pas, sans doute la même chose, avec une variante ou deux…

Nous n’avons rien dit depuis notre départ, enfin, rien d’important…

– Ce soir, fondue. Il y aura un couple qui veille sur notre maison, lorsque nous ne montons pas de plusieurs semaines…
– Ah, bien. Ce sont des amis ?
– Oui, mes parents les fréquentent depuis quelques années déjà, je ne sais plus ce qu’ils font, ils habitent ici. Lui c’est Léo, elle Nadia, ils ont la quarantaine environ. Elle est jolie, je l’aime bien, lui est très rieur, nous faisons des marches parfois, il est coquin…
– Ah ?
– Il a essayé dans le SPA… J’étais en maillot, nous restions seuls. Je ne pensais pas à ça… Je pense maintenant que mes parents et eux…
– Oh, tu crois ?
– Maman l’aime beaucoup, ils les invitent lorsque je ne suis pas là et lorsqu’ils le font, ils ne m’en parlent pas…
– Tu crois que… Tes parents ?
– Ils ont besoin de rebooster leur libido…
– D’après ce que j’ai vu, elle marche pas mal…

Ses yeux verts me dévisagent, elle me sourit…
– Tu es coquine aussi, non ?
– J’aime provoquer, il le faut parfois dans mon métier, pardon, dans notre métier. Les hommes craquent vite lorsqu’un sein se dévoile, une jupe se relève ou lorsqu’on leur fait un compliment personnel et si en plus on les contredit…
– Tu sais y faire… J’aimerai apprendre aussi, avoir ton tact…

Je reprends la montée, la laissant perplexe… Le chemin serpente, devient étroit, monte de plus en plus. Nous marchons depuis une heure.
– Oh, une petite halte, j’ai soif… C’est beau, tu as vu ?

En effet, derrière nous, la vallée apparaît, bordée par des sommets imposants, avec un peu de neige sur les plus hauts.
C’est calme, reposant, on a l’impression d’être seules au monde, l’air est magique, frais, il embaume les fleurs, les sapins, la nature…

– Je… J’ai parlé avec ma mère… Elle sait quand je lui cache quelque chose, elle a entendu cette nuit, m’a demandé… Enfin, je lui ai dit pour nous… Mais que c’était parce que je les avais vus avec papa, alors que j’allais à la cuisine. Je n’ai pas parlé de toi… Elle pense que l’on se connaît depuis 1 mois environ…
– Tu as détruit ma réputation…
– Non, elle sait qui tu es, ce que tu représentes pour moi, pour mon travail, mon avenir, elle sait que tu es géniale, charmante, intelligente, tendre… J’ai passé une nuit merveilleuse, et je n’arrête pas de penser à toi… Tu m’obsèdes… J’ai envie de te serrer dans mes bras, t’embrasser, m’ouvrir à toi, jouir de toi…
– Et ton père ?
– Oh, elle sait le manier, elle est finaude et dirige tout… Elle t’a appréciée… Tu leur plais…
– Oh ! cela sous-entend quoi ?
– Qu’ils aiment partager, leur maison, leurs repas, leurs goûts, et sans doute leurs ébats aussi…
– Ah, tu crois qu’ils l’ont fait exprès, que je vais…
– Je pense qu’elle a flashé, mais le plus, c’est mon père, il a dû lui demander… Si tu…
– Mais toi, tu ne vas pas rester à nous regarder, si…
– Oh, si ils le font, ce sera très discret, je ne serais sans doute plus là, la soirée continuera ailleurs, ou avant ce soir même… Je ne sais pas… Mais il y aura une raison, et rideau pour moi…
– Tu serais jalouse ?
– Un peu, je… Je me sens si proche de toi…

Ses yeux verts s’embuent, son visage, encadré par ses cheveux de jais, devient triste, ses lèvres tremblent… Je me penche vers elle… Elle se serre contre moi en m’embrassant. Je la prends dans mes bras, notre baiser est si tendre que mon ventre réagit… Quelle femme !…
Elle va tous les faire craquer, moi en premier.

– J’ai envie de toi…
– Et bien il faudra apprendre à refréner tes pulsions, car tu risques de craquer pour tous ceux et celles qui vont t’émouvoir…
– Je ne joue pas avec toi, c’est la différence !
– Je sais… Moi non plus, j’ai ressenti quelque chose de fort entre nous…

Je la reprends dans mes bras, nos lèvres se joignent de nouveau, c’est du délire… C’est moi qui craque !…
Je passe la main dans son pantalon, elle dégrafe, ouvre, écarte ses cuisses… Je la masturbe, là, sur le chemin, mes doigts s’engouffrent en elle, elle jouit, bouge en tous sens, elle me veut aussi…

On prend nos affaires, on s’isole de quelques mètres dans un bosquet douillet de mousse, on fait l’amour comme des chiennes, en pleine nature, dépoitraillées, pantalons aux chevilles, on se caresse jusqu’à plus soif, inondées de sueur, haletantes, libérées…

Je ne suis plus moi !… C’est un démon !… Il m’a fallu tout ce temps pour trouver cette passion ?
Est-ce que je mets en elle mes fantasmes, entassés, empilés de mes dernières lubies insatisfaites ?
Ma fille, puis ma première amie trop vite partie, mes échecs à retrouver un partenaire masculin, Paul avec qui j’étais si complice au début, le défilé de mes amantes dans mon salon et ma chambre ?

Voit-elle en moi le moyen de se libérer de son fantasme, celui de ses parents, du sexe de son père qu’elle imagine, de sa mère qui exprime son plaisir si souvent, qui la transporte au-delà des limites ?
Reporte t’elle sur moi toute cette libido réfrénée, perturbée ? En plus de devenir une jeune femme épanouie, d’une grande avidité de tendresse, de plaisir et de liberté…

C’est merveilleux d’échanger des caresses intimes avec elle, même dans un lieu inédit, même en rêve…

Le sommet est atteint peu après, volant sur ce sentier pourtant assez raide, mais nous avions gagné en légèreté, avec le moral repeint en rose…

Le repas de midi est simpliste, salade, pâtes, saumon, fromage, tarte aux pommes…
Un peu de vin, juste ce qu’il me faut pour suivre les yeux coquins du père sur ma poitrine largement échancrée après une douche merveilleuse… A 2…
Je rayonne de plaisir, et partage avec eux cet optimisme, fraîche, détendue, souriante… Laurence me fait des confidences pendant que son Marc est allé fumer dans le jardin après le café…

– Vous savez Marika, nous sommes très proches avec Manon, surtout moi. Et bien que vivant sa vie, nous avons convenu de ne rien nous cacher. Je savais votre différence d’âge, je cherchais à savoir pourquoi vous, elle a des amies, des copains… Mais j’ai compris en vous voyant et à travers ce qu’elle me dit de vous au bureau… Vous me remplacez, son père avec… Manon est confiante, éperdument amoureuse de vous…
Je vous invite à la plus grande prudence avec ses sentiments…

– Je n’ai rien fomenté… Le fait que Manon m’invite, et que je réponde positivement, chose que je n’avais jamais accepté en quarante ans de carrière avec quelqu’un du bureau, la connaissant que depuis quelques mois, m’a permis de faire le point avec elle.
Elle s’est libérée…
Nous vous avons entendus dans la chambre, venir l’embrasser comme chaque maman fait avec sa fille, puis dans le silence, nous vous avons entendus au salon…

Son regard s’assombrit… Je poursuis…

– Elle s’est levée, vous a aperçus tous les deux, étendus devant la cheminée…

Elle m’a confié que parfois elle vous entendait en ville, dans votre intimité.
Manon est directe, nous n’étions pas amantes, même si elle vous a dit le contraire.
Pour moi, c’était une relation amicale en devenir, sans plus, même si je ressentais cette amitié grandir à l’approche de mon départ…

Lorsqu’elle est remontée, elle pleurait… Elle s’est confiée, m’a parlé de ses pensées interdites envers vous, ce fait de vous entendre parfois, de fantasmer ensuite… Je lui ai répondu, la rassurant d’abord, puis lui disant que ce genre de chose passait rapidement, jusqu’à ce qu’elle ne dorme plus seule… Là, elle m’a demandé de l’aider à évacuer ce désir malsain qui la tenaillait encore…

Voilà, nous sommes devenues amantes hier soir, ce n’était pas prévu, loin de là et encore maintenant, je crois rêver.
Mais ce dont je suis certaine, c’est ma sincérité, ma passion révélée, et mon amitié qui se transforme peu à peu pour elle…
Je n’ai eu qu’une seule amie qui a partagé ma vie, j’ai vécu des moments merveilleux, ils n’étaient que des enfantillages à côté de ce que je ressens avec Manon…

Elle sait qu’il est hors de question que ceci se transforme en liaison durable ou en autre chose, c’est un coup de foudre, même si nos sentiments évoluent vers quelque chose de plus profond, ça restera une amitié sincère, et ce rapprochement passager ne mettra pas en échec sa vie affective de femme.

Ses yeux s’embuent sous ces révélations brutales… Je ne pouvais prendre de gants. Mais la sincérité est toujours récompensée, le poids de la faute ou du mensonge, du quiproquo, s’en va…

– Je vous remercie pour votre sincérité, je ne me doutais pas qu’elle était à ce point perturbée par… Enfin, qu’elle nous entendait parfois, mais qu’en plus elle y prenait plaisir, qu’elle ressentait nos ébats, les imaginait… Vous avez eu raison de la calmer, sexuellement…
De plus si vous l’aimez et si cela reste confiné dans notre intimité, je vous admirerai sans faille, j’ai déjà accepté que vous soyez amantes…

Sincèrement, elle vous a décrite si magique, je comprends pourquoi… D’abord vous faites 15 ans de moins, et vous me fascinez par votre beauté, votre prestance, ce charisme, vous êtes mon amie aussi, notre amie car Marc a succombé dès la première poignée de main…

– Merci Laurence, c’est gentil. Oui, nous sommes amies, c’est idiot, j’allais dire j’aime votre fille…

– Je le ressens dans vos paroles, et puis nous avons des points communs… Je dois vous dire que nous sommes assez libres dans notre vie conjugale avec Léo depuis quelques années. Il a des besoins, besoin d’une femme de conquérir, de prouver sa virilité, se sentir aimé, ne vous formalisez pas si… Enfin… Ses mains suivent son regard de ce matin… Nous avons fait un pacte, nous rendant libres en devenant échangistes et comme je suis bisexuelle, cela l’arrange. Mais les meilleures expériences se font entre couples. Nous stockons ainsi une énergie débridée pour plusieurs semaines et nous nous retrouvons comme avant…

– Je comprends. Mais je ne veux pas être en porte à faux avec Manon… Si j’accepte de participer…
– Manon ?… Oui… Ce soir on reçoit nos amis. Rien de méchant, des gens de notre âge, d’un bon niveau social, qui partagent nos goûts pour des moments intimes. Manon ne le sait pas, on le fait soit ici en semaine, soit lorsqu’elle part en week-end. Oh, ce n’est pas souvent non plus 4/5 fois par an…
– Je comprends, je pratique aussi cette liberté sexuelle dans mon cercle d’amies surtout…
– Oui, c’est plus simple lorsqu’on vit avec un homme… Ça vous dirait qu’on se tutoie ?
– Entendu, Laurence…
– Je… J’avais envie de me promener en début d’après-midi, ça te dirait de venir avec moi, je vais demander à Manon ?
– Manon ?
– Manon !….
Elle arrive au bout de quelques secondes, les joues rouges…
– Ca te dit la montagne en digestif ?
– Heu, je devais aller chercher le jambon à la ferme, et le fromage que tu as commandé. Je vais y aller maintenant avec Papa. Faites connaissance, je suis heureuse que vous vous entendiez bien…

Elle nous embrasse et descend au garage…

– Si ils partent… Attends, tu connais notre SPA ?
– Oui, je l’ai vu, mais pas essayé…
– Tu veux ?

On entend la voiture sortir du garage, une portière claquer, puis démarrer… Elle regarde par la fenêtre.
– On a le temps avant qu’ils ne reviennent, c’est dans la montagne…

Elle me précède, ouvre les stores électriques, c’est féerique, la montagne se dévoile…
Elle m’explique le fonctionnement, puis ôte sa robe d’intérieur, et se déshabille complétement…

– J’aime être nue dans l’eau, je ne me gêne pas, tu peux en faire autant si ça te dit…

L’eau jaillit de tous côtés, chaude, des jets puissants remplissent le bassin… Je me glisse dedans, à son côté…
Elle est belle, des seins pleins, un visage doux, des lèvres dessinées, ses yeux sont marrons, elle est brune aux cheveux mi-longs, son ventre est plat, une jeune fille qui ressemble à sa fille…
– Viens, elle est très vite chaude, tu veux des bulles, du parfum, il y a océan, fleuri ou lavande…
– Oui, bulles et au hasard, comme tu aimes…

Je ferme les yeux, sa main prend ma main…

– Tu es magnifique… je ne pensais pas qu’un jour je pourrais être jalouse de ma fille…
– Tu es une belle femme aussi !
– J’ai envie de toi…

Sa bouche est déjà sur la mienne, sa main glisse sur mes seins, je lui rends son baiser, ses caresses, je fonds de désir en quelques secondes…

Que c’est bon de se laisser caresser dans ce bain moussant où des bulles viennent se glisser partout … Comme sa main entre mes cuisses, que je relève, lui laissant toute liberté…
Nous nous embrassons, nous nous découvrons, nous nous explorons, massant, excitant, écartant…
Nous jouissons des mêmes caresses, poussons les mêmes soupirs, nos doigts agiles nous portent plus haut, plus loin…
Je gémis, elle feule comme hier soir, entre les bras de son mari, elle aime le sexe, l’amour, la tendresse…

Le silence retombe, serrées l’une contre l’autre, ma main continue à découvrir le grain de sa peau, elle m’entraîne hors de l’eau, on entre dans une alcôve, une autre pièce, un lit d’amis…
Elle s’allonge, m’attire, s’ouvre, se donne… Je découvre son sexe rasé, cette douceur sensible, ma langue glisse sur son clitoris, devient plume, elle gémit, gémit, s’envole… Je coule de désir aussi, mes doigts plongent en elle et la possèdent, lentement, et comme un amant, je l’amène à l’extase…

Je gémis aussi, elle me doigte, me lèche, se tourne, on échange nos positions, je sens sa douceur, elle aime donner autant que recevoir, je m’offre, m’écartèle, elle masse mon petit trou, enfonce une phalange, je suis sienne, ma chatte est en manque, je me caresse, elle me possède, je jouis, elle jouit aussi, écartelée sur ma bouche…

Nous retombons hors d’haleine… Epuisées, ravies… Nous embrassant encore et encore…

– Le sexe nous conduit à bien des excès…
– Tu m’as faite jouir en trois secondes… J’aime ton corps, j’aime cette tendresse que tu apportes, Manon doit être folle de toi… J’avais craqué dès que je t’ai vue dans la cuisine, tu étais si sensuelle dans ce déshabillé, avec ton peignoir entrouvert…
– Ouvert ?
– Bien oui, tu n’avais pas vu ? C’est pour cela que Marc te badait…

Ses yeux me sourient, moqueurs, Manon lui ressemble, dans cette gaîté, cette décontraction, elle vient de jouir et se comporte comme mon amie, rieuse, adorable… je la prends par le cou et lui donne un merveilleux baiser, profond et sincère…

– Merci…
– Merci à toi, tu nous enchantes tous les trois, on ne peut que t’aimer…

Lorsqu’ils reviennent, nous sommes en train de compulser un livre de cuisine, échangeant des recettes comme deux copines à un repas de bienfaisance…

Manon est ravie, elle a conduit le nouveau bolide de son père, une Audi de près de 350 chevaux, cabriolet, 4 roues motrices, un régal…

– Il est 17H00, Marc, tu peux chercher du vin à la cave, au moins trois bouteilles de blanc et un de rouge. On descend en ville à pied avec Manon, elle a besoin de moi…

Les yeux de Marc reviennent sur mon corps, comme des lasers… Je suis morte avant d’avoir bougé…
Je sais qu’il va me demander de descendre avec lui… La cave est attenante au garage, l’Audi n’est plus là…

Je suis certaine qu’il va me sortir ses meilleurs crus, les essuyer, les sentir, les goûter, les regarder à la lumière, les ouvrir avec précaution, pointant le tirebouchon avec adresse, le coulissant en tirant d’un coup sec…

Puis m’entraîner dans les coins les plus sombres pour atteindre le nirvana, un summum, fleuron de Sauternes, une douceur suave, aux effluves épicées, puis sucrées, je vais l’avoir en bouche, le déguster, tourner ma langue, avaler le jus doré…

Délice du palais, plaisir érotique, délice, partage et convivialité, les verres que l’on repose, la faible lumière, la fraîcheur idéale, nos mains qui se frôlent, ses yeux qui plongent dans les miens, sur mes seins…
Ses mains écartent mes bretelles mettant ma robe à terre, ma poitrine dénudée qu’il prend à pleines mains, son sexe érigé que je sens contre moi, que je prends, que je flatte…

Que c’est bon… Sa chaleur sur ma peau, sa main glisse dans ma culotte, qui l’écarte, jeu de rôles consenti, entre deux adultes aux sens exacerbés…

Il est nu contre moi, nos bouches sont soudées, il me soulève et me dépose sur la table, il va m’ouvrir, me déguster aussi…
Il m’écartèle, me goûte, me savoure, je le serre dans ma main, long, fin, puissant…
Il me suce, m’électrise, s’amuse à me faire vibrer, gémir, un artiste, un virtuose du taste-vin, du taste-sexe… Qui l’eut cru ?

J’exulte, le veux, je le cherche, il est trop loin de ma main, hors de portée…
Il me mange, se délecte de moi, je jouis, les yeux fermés, abandonnée…

Ses mains empaument mes seins, les massent, je le sens à ma porte, il arrive…
– Oh… Oui… Viens en moi… C’est terrible !

La vague m’emporte, plus grosse que je ne le pensais, plus vite aussi, plus tout…

Un déluge de sensations, d’images dans ma tête, de percussions dans mon ventre, de douceur dans mon sexe…
Il me cloue sur la table, me perfore, saisit mes hanches, me lamine, la solide table campagnarde gémit comme moi, autant que moi…
Un marteau-piqueur insatiable…
Il me désirait, il me voulait, il me prend, me possède… Que c’est bon cette sensation d’être désirée par un regard, et prise juste parce que nous partagions un instant très fort, isolés, protégés, enivrés… Un secret scellé pour toujours entre nous, sur l’autel de la passion, d’une intensité érotique folle, qui conclut cette attirance entre deux personnes de sexe opposés…

Quel homme, quelle puissance, quelle volonté… Il n’y en a pas beaucoup qui doivent résister…

3 mois rattrapés en quelques minutes…

Mon ventre se vide… Je lui fais un écrin de soie, le serre en moi, il ne peut plus attendre, moi non plus, j’ai soif de sa délivrance, de cette chaleur divine qui m’enveloppe, qui m’entraîne…
Je jouis mon orgasme, sans pudeur, offerte à son plaisir, il m’a retournée et me prend fesses en l’air, griffant mes hanches, soutenant mes seins, pinçant mes tétins… Il m’emmène au paroxysme, à la frontière du soutenable, je n’en peux plus me retenir, je crie, me libère, il pousse un cri de bûcheron…

Le silence, le tic-tac d’une vieille horloge, comptant la vie du vin, les heures de plaisir, le temps d’un orgasme…

E. Fondue entre amis
(Laurence, Léo, Moi, Marc, Nadia, Manon)

Nous sommes rayonnantes toutes les deux, Manon est superbe, dans une robe noire qui la fait encore plus ressembler à une madone sortie d’un tableau italien…
Laurence me sourit, avec un léger rictus, Marc est redescendu à la cave pour rapporter le vin qu’il avait oublié tout à l’heure…

Je fais la connaissance de Nadia, belle blonde entre 35 et 40 ans, svelte, yeux marrons souriants et de son mari, Léo, la quarantaine, immense, aux biceps proéminents, une carrure d’athlète, des yeux ronds, un visage souriant, homme de couleur, aux cheveux bouclés.

Apéritif au champagne, petits fours tièdes, Nadia nous distille les derniers potins du village…

– Au fait Marika est une amie à Manon, bientôt en retraite, elle lui apprend son nouveau métier de secrétaire de direction, dans une grande entreprise multinationale.
– Oh je dois ajouter que c’est une retraite anticipée, vous l’aurez souligné…

Rires et nous trinquons sur cette plaisanterie…

– A l’amitié et à nos santés respectives, à Manon et à sa carrière qui débute entre de très jolies mains…

Mon regard accroche Marc, qui en prend plein les yeux, et j’ajoute :

– A nos hôtes qui savent nous faire oublier le temps, dans cette maison si accueillante, de la cave au grenier, du salon jusqu’au SPA, des chambres reposantes qui sentent la montagne, les sapins, le plaisir…

– A nos hôtes !

En choeur, levant nos verres, un sourire léger de ma part, les yeux dans ceux de Marc, puis ceux de Laurence qui rougit à l’évocation…
Manon boit en riant, et me tend un paquet, un signe d’amitié, un vœux pour ma retraite…

Prise de court, je ne peux qu’ouvrir le cadeau, intriguée et gênée…

Je vois un tissus, des broderies, une carte, je déplie, une robe si craquante que des larmes m’envahissent, tant d’émoi, que de tendresse.
Manon, fond dans mes bras, on s’embrasse sagement…
– Marika, tu mérites au-delà du cadeau, ta persévérance à faire de moi une vraie secrétaire, nous te remercions pour ton amitié, celle que tu me témoignes depuis ces 6 mois, et pour ta bonne humeur et ta soif de vie si communicante… Merci

– Merci, mais je ne m’attendais pas… Je vais la passer… Manon, tu viens ?

On se retire dans la chambre, je me déshabille, puis passe la robe, venant d’une boutique de prêt-à-porter de la station…
Elle me va !… Ouf !… Une robe longue, à mi-mollets, pan coupé en bas, en lamé doré, sculptant ma silhouette… Une fente part de la taille, sur le côté droit, et laisse entrevoir une cuisse à chaque pas…

– Superbe, magique… On a eu de la chance, il n’en restait qu’une de cette taille…
– Vous êtes folles… Laurence et toi ?
– Oui, cet-aprem… Je voulais t’offrir quelque chose de personnel, tout en étant utile… Un souvenir de ce week-end, de nous…
– Je peux la garder ce soir ?
– Bien sûr c’est à toi… Tu es sublime, ils vont adorer, viens te montrer…

Au salon, c’est une ovation qui nous accueille… Laurence est ébahie devant cette robe si féminine, si sensuelle, qui révèle sans montrer, qui me fait paraître, me met en beauté, dessine mes formes, souligne mes hanches, et le galbe de mes cuisses… Un vêtement d’une sensualité folle… A ne porter que dans les grandes occasions ou en chasse de grand gibier…

J’embrasse Laurence avec laquelle Manon a partagé sa décision, choix commun, sans hésitation… J’embrasse aussi Marc, avec un sourire et un mot tout simple : « Merci pour tout… »
Il me sourit doucement, ayant saisi l’allusion…

Laurence apporte la suite, je me rassieds, la tête haute, déjà ivre de sensations… Elles sont folles…

Le repas est divin, entrée au foie-gras frais sur un lit de fondue de poireaux, avec compotée de figues, servi avec un vieux Sauternes, puis une fondue aux morilles, accompagnée de charcuteries artisanales, un vin blanc fruité de la vallée du Rhône, desserts divers, tarte aux myrtilles, champagne à volonté…

Nadia est enjouée, nous sympathisons rapidement, Léo savoure ces plats divins, Manon, goûte aux trésors liquides, Laurence apprécie, Marc me sourit…

J’ai les joues rouges, les yeux pétillants lorsque nous nous rendons au plus haut de la maison pour une surprise…
Encore une ?….
La pièce minuscule que l’on ne distingue pas encore est accessible par une échelle en colimaçon, très étroite, juste après la pièce de repos attenante au SPA, et que j’ai déjà eu l’honneur de visiter dans l’après-midi….

L’escalier n’existait pas à la dernière visite de Manon…

– Qu’est-ce qu’ils ont fait ?

– Voilà… Je viens de réaliser mon rêve. Du moins un de mes rêves.

Enfant j’adorais regarder le ciel et les étoiles… Lorsque j’ai bâti cette maison, je voulais créer un espace dédié au ciel.
Mais les instruments pour amateurs n’étaient pas performants, les autres, professionnels, étaient chers, et demandaient beaucoup de soins et d’entretien.
Avec les progrès réalisés sur les télescopes, la réduction de leur taille, l’automatisation, ils demeuraient réservés à des associations, des sociétés d’exploration, etc…
J’ai eu la chance de trouver un équipement récent à vendre, une association dissoute par décision administrative et qui était pressée de liquider ses avoirs… Voilà, je l’ai faite installée le mois dernier par des professionnels et le résultat est là-haut… Mais il y a un mais, deux places seulement, car j’ai voulu en faire un espace découverte et pouvoir y séjourner une nuit entière, donc avec un peu de confort…
L’escalier est très étroit et très pentu…
J’invite Léo à monter, non parce je veux tester la solidité, mais il m’a aidé dans la mise en place et va me conseiller… Mesdames, patience…

Manon donne des signes de fatigue…

– J’ai trop bu… je pense que le vais me retirer doucement… Maman m’a donné un cachet pour éviter les mal au cœur…

Elle s’envole, douce Manon… Pincement au cœur…
Je me rapproche de Laurence qui nous surveillait…
– Elle est allée se coucher, elle tourne, elle a trop bu…
– Je sais… Je lui ai donné un cachet, elle va dormir jusqu’à midi demain…
– Oh !…

Léo descend lentement, l’ensemble bouge, tremble, mais résiste…
Il ne tarit pas d’éloges…
– Il est fou, c’est géant… Magnifique, un rêve…
– Qui veut monter !

Nadia prend la lice en main, sa jupe est trop serrée… Elle la tire, la remonte, nous sommes entre femmes…
Au fur et à mesure de son ascension, on découvre le haut de ses cuisses, et son absence de culotte… Un string ?… Je me retourne…
Laurence embrasse Léo qui l’enserre en la soulevant jusqu’à lui, la décollant du sol, leurs bouches sont étroitement rivées pour un baiser fougueux, elle ondule contre lui, en véritable chatte, passant ses bras autour du cou de la montagne… Je reste seule spectatrice, Nadia n’est plus visible et je suis certaine qu’elle ne s’ennuie pas…
– Viens !…

Laurence a entraîné son amant vers le lit d’appoint, sa robe gît à terre, elle suce le sexe énorme, un pieu de plus de 20 centimètres, je comprends pourquoi elle le fréquente assidûment… Elle m’invite à partager la chose, mais je dois ôter ma robe avant…
En culotte et soutien-gorge, je les rejoins, je me sens ridicule et enlève tout…

En haut divers bruits retentissent, dont un gémissement des plus sauvages, une rafale de verbes verts…
– Je suis ta salope ce soir, prends-moi comme une chienne, comme l’autre fois, baise-moi sans arrêt, mets ta bite dans mon cul, je suis tienne ce soir…

Il m’est impossible d’engloutir cette hampe noire, je reste bloquée et suis forcée de faire comme elle, la lécher lentement de bas en haut, comme un cornet de glace… Nos mains se partagent ses autres attributs de taille appréciable, j’ai ai rarement vu de pareilles…

Laurence s’est assise sur lui et s’empale en vocalisant sur le pieu dressé…

Impudique, légèrement penchée en avant, elle se libère de son désir et s’ensuit une cavalcade effrénée, sa chatte engloutissant l’objet, en cadence, à son rythme… Il triture ses seins, pince, je m’accroupis au-dessus de son visage, face à Laurence…

Je tremble de désir aussitôt, sa langue vient de soulever mon clitoris qui vient de tripler, son doigt, après l’avoir effleurée et goûtée, est entré dans ma grotte. Il explore mon vagin, en quête de mes points sensibles… Un artiste !…
La langue pointée comme un pénis ouvre, découvre, lèche, insiste, ses doigts me pénètrent, me masturbent, ouvrent mon petit trou, je jouis… Laurence me regarde, elle se penche vers moi, nos lèvres se soudent… Elle accentue sa cavalcade, gémit de nouveau, se laisse retomber un peu, continuant ses mouvements de bassin, avant arrière, se perforant lentement en râlant de plaisir…

Elle me laisse sa place, à mon tour je m’accroupis sur lui, mon vagin s’embrase, le temps de comprendre… Dieu que c’est gros !…
Il est puissant et attentif, et après quelques mouvements, je sens son gland contre mon utérus, je l’ai en moi…
Il bouge, soulève mes fesses, et me repose… Je fonds de plaisir, le ressentant comme jamais… Cette queue énorme, me procure une sensation de plénitude inouïe, la sentir envahir mes organes, les distendre, les chérir…
Je jouis plusieurs fois, sans contrôle, tandis qu’elle s’occupe de mes seins, titiller mon bouton, embrasser Léo au passage et lui offrir sa poitrine…
J’atteins sa croupe relevée, mes doigts vont exciter, ouvrir, profiter du torrent qui s’en échappe pour glisser dans son intimité et atteindre les plus secrets plaisirs… Elle jouit autant que moi, délirant ensemble nos orgasmes à chaque étape, pendant des minutes interminables, où le temps s’est arrêté… Pas besoin de monter voir Marc et ses cartes du ciel, les étoiles sont autour de nous, il me prend par derrière éclatant mes chairs tendres, je vocifère de plus belle, tout mon être devient possédé, mon petit trou est devenu énorme, lentement, doucement il a pénétré l’interdit, le transformant en divin plaisir… Laurence partage mon plaisir, nous nous fondons l’une l’autre, partageons le sexe encore dressé, le savourons… Nadia s’en empare à son tour, enfile la totalité de l’objet en bouche, habituée à le contrôler sans doute, et le suce jusqu’à la fin, libérant sur nos visages, une quantité impressionnante de semence….

Que c’est bon, le sexe partagé entre adultes !

Léo se joint à notre quatuor, chérissant l’une et l’autre à tour de rôle, entretenant notre désir, puis il me choisit, et dans mon dos me pénètre lentement, en me susurrant des mots gentils, des mots d’humour, des mots tendresse…
Il me prend allongée sur le ventre, son dard labourant mon vagin, Laurence, face à moi, dans la même position, savoure la hampe revigorée de Léo… Nous joignons nos mains, croisons nos doigts, nos amants nous portent jusqu’à l’extase, dans cette position de soumises, transportées dans un autre monde, nous échangeons un baiser passionnés sous leurs yeux ébahis…

Nadia s’est jointe à nous et participe à ce bouquet final, vocalisant son orgasme, provenant d’un récital à quatre mains…

Le silence se fait, la maison est tranquille… je me lève la première, bois un verre de jus d’orange, puis passant un peignoir, je me dirige vers ma chambre, récupérant mes affaires.
Le salon est désert, l’escalier éclairé par les lumières de l’aube…

F. Epilogue

Manon, nue, au milieu du lit, impudique, drapée de sa longue chevelure noire, semble rêver les yeux remplis d’étoiles…

Je prends une douche avant de la rejoindre, cette soirée sera à marquer d’une pierre blanche…

Je me glisse à son côté.

Son smartphone est tombé sur le plancher, je le ramasse, il s’allume… La vidéo est sans équivoque : nos visages illuminés de plaisir, yeux fermés, Laurence avec Léo, moi avec Marc, dans notre final d’anthologie, nos doigts croisés, nos amants se vidant en nous dans un dernier assaut bestial, on jouit ensemble…

– C’est toi qui m’as montré comment faire semblant de dormir, hier soir…
– Il fallait que tu comprennes… je n’ai pas avalé le cachet, je le pressentais. Et puis si tu cherches dans la mémoire du téléphone, tu y trouveras tes frasques de samedi avec Laurence, et le summum, la cave… J’ai adoré, du pur plaisir, bestial, nature, du grand art…

– Je me doutais que tu tenterais quelque chose…
– J’en suis heureuse. J’ai désormais compris… Je vous adore, vous êtes ma famille.
Par contre je n’ai plus qu’un désir, ressentir ce que Léo vous a donné, toi, Maman, Nadia… Je compte sur toi pour m’amener, je veux jouir comme vous de ce sexe d’une taille exceptionnelle, m’envoler vers d’autres sphères, et sans doute quitter le monde lesbien pour celui de l’amour partage…
Je t’aime, Marika, comme une folle, mais aussi comme une amie, une fée magique qui me conduit, me fais voir le bon chemin, tout en me laissant vivre ma sexualité…

Nous faisons l’amour, comme deux amantes, éperdues de tendresse, de complicité, goûtant, jouissant de tout notre être jusqu’au matin, jusqu’au bout de nos forces, dans l’intimité magique de cette chambre.

– Mes parents ont trouvé leur chemin, il faut sans doute parfois remettre un peu de piment, mais sans mensonge et en partage, je les comprends et ne ressens plus que leur amour pour moi.
Je sais que bientôt je vais te perdre aussi, tu vas partir vers d’autres projets, vivre de nouvelles aventures, dans lesquelles je n’ai rien à faire… Je sais que tu seras proche de moi, disponible, cela me rassure. J’ai besoin encore un peu de ton soutien, de tes conseils, en tout…
– Bien entendu, je serai là, je ne me lasserai jamais de faire l’amour avec toi…
Elle se niche contre moi…

Avant de retourner dans le monde de tous les jours, et quitter celui des rêves et des plaisirs, après un bref repas en cuisine…

– Tu viens dans le SPA ?
– Si tu y tiens…
– Léo est allé voir les étoiles de jour, avec Laurence… Tu peux t’occuper d’elle quelques minutes lorsqu’ils redescendront…
– Et Marc ?
– Avec Nadia, un golf, il lui apprend…

FIN

Titre : Plaisirs inavoués (Partie 2)

Auteur : Marika – copyright 2016
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A propos de l'auteur

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