Nous allons rarement au cinéma, mon mari et moi. Et moins encore aux séances programmées en journée. Mais, avec cette chaleur estivale quasiment caniculaire, la fraîcheur des salles climatisées nous fait très envie. Quant au film projeté à 14 heures 30, il n’est sans doute pas bien passionnant, mais la mer est loin et les piscines bondées. Les sièges sont confortables, c’est déjà ça. Très peu de spectateurs, pourtant. Nous nous installons au dernier rang, contre le mur du fond, histoire de pouvoir faire une petite sieste au cas où le film que nous devons voir devenait barbant. On se met à l’aise, heureux d’échapper, pour un moment, à la fournaise du dehors. Je sirote un coca glacé serrée contre l’épaule de mon homme. J’ai défait mes sandalettes et remonté l’accoudoir afin de trouver la bonne position, jambes repliées. Le bas de ma robe noire en lycra me remonte jusqu’en haut des cuisses. Si d’aventure quelqu’un venait à s’asseoir à nos côtés, il pourrait aisément, en inclinant un peu la tête, se renseigner sur la couleur de ma culotte. Mais je m’en moque, avec le nombre de places inoccupées, cela ne risque pas d’arriver. Le film est si prenant, une fois plongés dans la pénombre, que je mets un certain temps à réaliser une discrète présence au bout de notre rangée. Paul, mon mari, n’a encore rien remarqué. Intriguée par l’attitude de ce spectateur inattendu, je constate bientôt qu’il a encore changé de place pour se rapprocher de moi. Un seul strapontin me sépare de lui désormais. Je peux maintenant distinguer la silhouette du type au comportement suspect. La cinquante, trapu, un peu de ventre, un profil de vieux ridé avec des faux airs qui me rappellent étrangement mon père. Bien qu’un peu gênée et comprenant très vite où ce sale type veut en venir, je décide de conserver ma position sans alerter mon mari dont l’attention est ailleurs. Je suis, une fois revenue de cette surprise, troublée par cet homme qui ne cesse plus de me regarder. Son insistance m’oblige également, de temps en temps, à tourner la tête. Ses yeux me fixent avec une intensité qui en dit long sur ses intentions. Je le vois faire rouler sa langue autour de ses lèvres; un rictus salace anime son visage. Ses gestes sont de plus en plus déplacés. Mon absence de réaction l’encourage à continuer son lent travail de vicieuse approche. Quel culot ! Cette fois, il s’est glissé subrepticement sur le siège vide qui nous séparait encore la seconde d’avant. Ce type a l’adresse du serpent. J’ai des palpitations, et si je mouille ma culotte, tout à coup, ce n’est pas de sueur. Cette situation m’excite vraiment. Je choisis de laisser faire. Ce vieux cochon aura-t-il le cran de continuer plus avant son petit jeu ? Il a posé sa grosse main sur ma cuisse. Paul s’en aperçoit. Il n’est pas long à comprendre que sa femme se fait draguer à ses côtés. Comment va-t-il le prendre ? Un baiser brûlant me rassure tout à fait. Le vieux me caresse les jambes, puis la poitrine. J’ai les seins enflés. Je me laisse tripoter par ce salaud qui sait s’y prendre pour faire monter en moi le désir. J’incline la tête vers mon époux qui m’embrasse plus longuement à nouveau. Cette fois, il a zappé l’écran et se met, lui aussi, à me palper, soudain très intéressé par ce qui est en train de se passer. Ses mains rencontrent sur mon corps celles du vieil obsédé qui me masse à présent le bas ventre et les hanches. D’un geste, Paul m’invite à écarter les cuisses afin de faciliter les attouchements de l’inconnu comme des siens. Toutes ces mains d’hommes qui explorent mon intimité avec dextérité me font vibrer. Je transpire de la chatte comme jamais. Je suis doigtée tour à tour. Paul a tiré l’élastique de ma culotte et m’enfonce son index dans le cul en me suçant la langue de ses baisers enflammés pendant que le sale type me fouille le vagin trempé avant de plonger sa tête entre mes cuisses pour me sucer. Je suis aux anges. Je pousse de petits gémissements de plaisir toujours étouffés par la bouche de mon mari soudée à la mienne. Nous sommes sur la même longueur d’ondes, tous les deux, et Paul me dit bander en m’encourageant à me laisser aller. Cette fois, je suis allongée sur le dos et j’ouvre grand les cuisses pour savourer profondément cette bonne langue habile et nerveuse qui va me faire jouir, je le sens. Oh, que c’est bon ! Mon mari me caresse la poitrine et les fesses pendant ce long et silencieux travail de bouche qui m’électrise le ventre. Ce faire sucer par ce parfait inconnu me procure des sensations que je ne soupçonnait pas. Je me contorsionne sous le regard de mon mari qui fait tout pour hâter ma jouissance, lui aussi. Il a plaqué sa main sur ma bouche afin d’atténuer les plaintes que j’émets malgré moi. Je me mords les lèvres pour ne pas crier. Je viens ! Putain, je viens !… J’explose sur la figure de ce vieux satyre qui boit ma jute sans se faire prier. Puis, la tension retombée, je le vois ficher le camp, rassasié. Ce pervers a eu, semble-t-il, ce qu’il voulait. Les moments les plus jouissifs dans une vie de couple ne sont pas forcément ceux que l’on prévoit.
Au cinema
7. septembre 2020
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5 Minutes de lecture moyenne
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