Depuis que son mari lui avait ramené Robbie à la maison, il y avait de cela deux semaines environ, Amélie était aux anges. Robbie faisait le ménage, s’occupait de recevoir les démarcheurs, triait le courrier et pouvait même traiter les factures. Et il ne s’agissait là que des fonctions préprogrammées de l’androïde tout dernier modèle que Jean-Pierre lui avait offert pour ses quarante ans : en effet, il fonctionnait par apprentissage automatique ; il suffisait donc de lui montrer comment réaliser une activité quelconque, et Robbie l’intégrait alors dans sa routine. Il était capable de reproduire n’importe quel comportement qui ne supposait pas de prendre des initiatives.
Jean-Pierre était parti travailler ce matin avant qu’elle ne se réveille. Amélie s’installa dans la cuisine et fit les mots croisés du journal en buvant son café, puis resta quelques minutes oisive, les yeux dans le vague. Robbie, qui jusque là s’était affairé à briquer la salle de bains, fit irruption dans la cuisine. Il s’empara de la tasse de café et commença à faire la vaisselle. Amélie le regardait faire, amusée. Une fois sa tâche accomplie, il se retourna, fit quelques pas et s’arrêta sur sa station de rechargement. Il attendrait là un ordre, ou l’heure de sa prochaine corvée.
Amélie s’ennuyait un peu, sans que cela lui fût désagréable ; maintenant que Robbie prenait en charge la plupart des tâches domestiques, elle n’avait plus grand-chose à faire de ses journées en attendant le retour de son mari. Elle regarda Robbie, sans le voir vraiment ; son esprit était occupé à planifier leurs prochaines vacances. Perdue dans ses pensées, son regard s’arrêta néanmoins sur une petite trappe qu’elle n’avait jusqu’alors jamais remarquée, au bas du ventre du robot. Elle se leva, essaya de la manipuler pendant quelques secondes avant d’en comprendre le mécanisme, et finit par l’ouvrir. Au-dessous se trouvait un seul bouton, avec une inscription : « SEX MACHINE ». Même le très faible niveau d’anglais d’Amélie ne laissait pas de doute à l’interprétation ! Elle en fut très surprise : Jean-Pierre avait toujours été calme dans ce domaine, ce qui convenait à la nature plutôt froide d’Amélie. Ils n’avaient jamais cherché de fantaisie dans leur vie sexuelle, qui était réglée comme du papier à musique : tous les samedi soir, après le film, un petit missionnaire suffisait à leur satisfaction. C’était devenu une habitude, comme celle de se brosser les dents, qu’aucun des deux n’avaient jamais remise en cause, ni tenté d’épicer.
Ce bouton était tout de même bien intriguant. Amélie resta quelques minutes à imaginer ce qui pourrait se produire si elle l’enfonçait. Est-ce que Robbie lui sauterait dessus comme un sauvage ? Certainement pas ; ce n’était après tout qu’un robot aide-domestique, pas un acteur de porno. Elle hésita encore… et appuya sur le bouton.
Le bouton s’illumina, et un panneau s’ouvrit juste au-dessous, au niveau de l’entrejambe. Dans un léger bruit de vérin hydraulique, Amélie vit un sexe en sortir. C’était un membre d’homme tout à fait ordinaire, si ce n’est qu’il était noir, et composé d’une sorte de plastique, peut-être de silicone. Ce fut tout, le robot ne bougea pas davantage. Amélie repensa à ce que Jean-Pierre lui avait expliqué : certaines tâches étaient préprogrammées, mais d’autres devaient lui être montrées. Se sentant un peu ridicule, mais ressentant en même temps un début d’excitation mêlé de curiosité, Amélie fit coucher le robot à même le sol de la cuisine, sur le dos. Relevant sa nuisette, elle le chevaucha, s’empalant tout d’abord lentement sur le sexe de Robbie. Elle releva ses hanches puis les rabaissa délicatement, le temps que son excitation soit suffisante pour lui permettre de bien coulisser en elle. C’était la première fois qu’elle était pénétrée par autre chose que le sexe de son mari ; la première fois aussi qu’elle prenait le contrôle. Elle activa son mouvement, plus agréable maintenant qu’elle était bien lubrifiée. Elle eu quelques secondes de doute en pensant à la possibilité que quelqu’un la surprenne dans cette posture, mais elle n’attendait personne, les rideaux étaient tirés et Jean-Pierre ne rentrerait pas avant la fin d’après-midi. Elle accéléra donc le mouvement sur son domestique, tirant sur les muscles de ses jambes pour aller et venir le long de sa queue. Robbie avait les yeux fixés au plafond, il ne réagissait pas, mais ça ne faisait que l’exciter davantage. Elle se servait de lui comme d’un jouet inerte, montait et descendait en salves rapides sur sa bite. Amélie jouit en poussant un petit cri qu’elle réprima immédiatement. Mais qu’est-ce qui lui prenait ? Elle se releva d’un bond, remit sa nuisette en place, ordonna à Robbie de se replacer sur sa station de rechargement et fila sous la douche, honteuse. Toute la journée elle resta préoccupée et tourna en rond dans la maison, sursauta à chaque fois que Robbie se mettait en marche pour une de ses corvées. Le soir venu, elle n’en toucha pas à mot à son mari. Elle fit de son mieux pour ne pas trahir sa gêne, et la soirée se déroula tranquillement, dans la routine habituelle du couple.
Le lendemain pourtant, Amélie se réveilla avant son mari. Impossible de se rendormir. Elle se leva donc et lui prépara son petit-déjeuner. Jean-Pierre en fut étonné, mais il se garda bien de prononcer la moindre remarque, et profita de sa chance. Il burent leur café ensemble ; Amélie trépignait. Elle se rendit compte qu’elle attendait avec impatience le départ de son mari. Le rouge lui monta aux joues, mais il fallait bien qu’elle affronte la vérité : elle voulait se retrouver seule avec Robbie…
Quand son mari partit enfin (après ce qu’il lui avait semblé des heures entières), Amélie ne se précipita pas sur le robot. Elle passa dans la salle de bains, et se pomponna longuement. Au sortir de la douche, elle dans son placard son tailleur le plus sexy : noir, à fines rayures blanches, avec une jupe assez courte et fendue, et enfila ses talons hauts. Elle ne s’habillait ainsi qu’exceptionnellement, mais aujourd’hui elle en ressentait l’envie. Elle redescendit à la cuisine, et intima à Robbie de venir au salon. Elle le fit asseoir sur le canapé, et ferma les rideaux. Puis elle se pencha sur lui, et actionna le bouton secret. Comme la veille, son sexe sortit dans un chuintement. Amélie se planta debout devant le robot, et commença à se caresser les seins à travers son chemisier. Le regard inexpressif de Robbie était dirigé sur elle, mais sans la voir réellement. Ça l’excitait. Elle fit descendre son autre main jusqu’à sa chatte, releva sa jupe et elle commença à se caresser. Elle mit un pied sur le canapé, juste à côté du genou de Robbie, lui offrant une vue imprenable sur son intimité. Elle n’aurait jamais pensé avoir de telles envies, cela ne l’avait jamais titillé jusqu’alors, mais elle aimait ça. Elle aimait sacrément ça même.
Se jugeant suffisamment excitée, Amélie se retourna, remonta sa jupe jusqu’à la taille et s’assit sur les genoux de Robbie, écartant bien les jambes, et se penchant en avant pour que le membre puisse la pénétrer. Elle attrapa les mains du robot et posa ses mains sur ses cuisses ouvertes. Les poings enfoncés dans les coussins du canapé, elle se hissait et se laissait retomber sur le gode. C’était encore meilleur que la veille. Soudain, elle sursauta : les mains du robot sur ses cuisses n’avaient-elles pas bougé ? Il lui semblait même qu’elles appuyaient plus fermement sur ses jambes, comme pour les maintenir. Elle essaya de remonter ses hanches mais le robot la plaquait contre lui. Et soudain, son sexe s’activa tout seul à l’intérieur d’elle ! Il la pilonna d’avant en arrière, tel un marteau piqueur. Amélie n’avait plus aucun contrôle, mais était possédée par cette machine. Elle se souvint de l’apprentissage automatique : Robbie avait enregistré les mouvements, et les reproduisait aujourd’hui ! Il allait exactement au rythme qui lui plaisait, alternant vitesse et mouvements plus lents. Elle se mit en position accroupie, les pieds de part et d’autre des jambes du robot, pour que celui-ci la pénètre bien à fond. Elle attrapa une de ses mains et la fit pincer un de ses tétons, et le caresser. Elle ne tint pas longtemps à ce rythme, elle jouit, cette fois sans retenir son cri.
Amélie se releva lentement, sans honte cette fois. Elle attela le robot à ses tâches habituelles, et le regarda aller et venir dans la maison, sans aucune gêne. Elle s’empara d’un livre, en lut quelques lignes… mais son esprit divaguait. Un monde nouveau s’ouvrait devant elle, elle voulait tout essayer, tout ressentir. Elle passa l’après-midi à apprendre de nouvelles choses à Robbie… et à en découvrir également. À dix-huit heures, elle se dépêcha de passer sous la douche et de se changer pour accueillir son mari.
Ils dînèrent tous deux paisiblement. Amélie avait cependant du mal à garder les yeux ouverts : elle était épuisée, mais très excitée à la pensée de la journée du lendemain. Son mari lui proposa de regarder un film qu’il avait téléchargé ; ils s’installèrent confortablement dans le salon, sur le canapé qu’Amélie avait pris soin de remettre en ordre plus tôt, et Jean-Pierre mit le film en route.
Dès la première image, Amélie écarquilla les yeux : c’était leur cuisine qu’on voyait ! Elle reconnaissait le papier-peint vieillot, la nappe à petits carreaux et les meubles de style champêtre.
« Mais qu’est-ce que c’est que ça ? » demanda-t-elle à son mari.
« Attends un peu, ça va te plaire » répondit-il.
Elle aperçut sur l’écran la porte s’ouvrir, et se vit elle -même se servant une tasse de café et s’installant à table. Elle ne voyait cependant pas Robbie, et en le cherchant, comprit d’où venaient les images : elles étaient filmées par ses yeux ! Elle reconnût sa nuisette : c’était celle qu’elle portait la veille. Morte de honte, elle balbutia quelques mots.
« Ta gueule salope ! Ah, t’es pas si délurée d’habitude ! Non non, n’éteins pas la télé ! Je veux que tu te regardes attentivement. J’ai eu l’occasion de voir tous les détails, au bureau. Regarde bien et vois ce que tu es devenue, chienne ! »
Il lui maintint le visage, la forçant à se regarder, d’abord allant et venant sur le robot, puis accroupie sur lui dans le canapé. Il avait minutieusement monté toutes les images, on la voyait accrochée à Robbie comme une liane, puis se retournant, se penchant en avant en présentant son cul au robot inerte, et s’empalant sur ce sexe vibrant, anonyme. Amélie se voyait se faire sodomiser, s’enfiler elle-même sur le robot ; elle voyait son visage se tordre de plaisir. Elle tenta de détourner les yeux mais son mari ne relâchait pas son étreinte. Le film s’arrêta à la fin de ses ébats… et repartit depuis le commencement.
« Oh non, on ne va pas s’arrêter là ma belle. Tu vas regarder, encore et encore, et on va s’amuser tous les deux cette fois ! Ou plutôt tous les trois ? Robbie ! »
Le robot s’avança dans la pièce.
« Moi aussi je lui ai appris quelques trucs. »
Jean-Pierre fit s’agenouiller le robot devant sa femme. Il lui écarta les cuisses de force, et dit tout doucement : « Lèche, Robbie ».
Ce dernier plongea la tête entre les jambes d’Amélie. Celle-ci tenta de refermer les cuisses, mais son mari les maintenait fermement écartées. Elle croisa son regard mais n’y lut pas de colère. Plutôt une expression qu’elle n’y avait pas vue depuis longtemps… le désir. Elle se relâcha alors, et se laissa faire. Elle glissa une main vers le pantalon de Jean-Pierre, ouvrit la braguette et se saisit de sa bite, déjà dressée. Elle se mit à le branler, timidement d’abord, puis plus fermement. Son mari éloigna le robot, s’allongea sur le canapé, et prit Amélie en amazone, au-dessus de lui. Elle ne l’avait jamais senti aussi dur, ni aussi empressé. Il la limait comme ça n’était jamais arrivé. Elle ne reconnaissait plus son mari, pour son plus grand plaisir. Elle sentit soudain une présence derrière elle… et un contact contre ses fesses. Robbie !
« Comme je te l’ai dit, je lui ai appris quelques trucs. Laisse-toi faire ma chérie. »
Amélie laissa donc le robot introduire sa bite dans son cul. Elle sentit la proximité de celle-ci avec celle de son mari, seule une fine membrane semblait les séparer. Robbie restait collé à elle, tandis que son membre allait et venait dans son petit trou ; Jean-Pierre avait ralenti et s’enfonçait bien à fond. Elle ferma les yeux, serrée des deux côtés, et laissa son imagination former les images de tout ce qu’ils allaient pouvoir faire maintenant, avec Robbie…
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