Initiation d’une jeune bourgeoise – 10 – Partie 2
Camille fit donc le service en tenue plus que légère. Elle remplit nos verres, nous tendit les plateaux débordant de petit fours.
Entre deux services, Clélia la fit s’agenouiller à ses pieds.
Faisant mine de l’ignorer, nous discutâmes tous les trois et je pus alors en savoir plus sur son nouvel ami.
Leur histoire m’étonna et je me dis que ce Bruno devait avoir vraiment quelque chose de spécial .
Je demandai des nouvelles de Véro , la meilleure amie de Clélia, que j’avais eu, bien sur l’occasion de connaître de très près. J’avais même eu, je dois l’avouer, le béguin pour elle…
Elle me répondit en riant qu’elle allait parfaitement bien, qu’elle était amoureuse d’un Bruno ( elle aussi ) qui n’était autre que son ex beau frère.
–D’ailleurs , reprit elle, il faudra que nous fassions une soirée tous les six. Je suis sure qu’elle sera ravie de te revoir.
Le clin d’oeil qu’elle m’adressa à cet instant n’échappa pas à mon épouse qui se renfrogna.
Clélia s’en aperçut et s’agaça.
— Que crois tu ? Qu’il était puceau comme toi quand vous vous êtes mariés ? Je peux te dire qu’il avait beaucoup de succès auprès des femmes et qu’il pourrait en avoir tout autant s’il était libre.
Si tu es là , s’il est si patient avec toi c’est qu’il t’aime , petite sotte ! Alors arrête d’être jalouse , de te dévaloriser, conduis toi en femme libre et libérée et non en sainte nitouche !
— Bien Madame .
— Bien Madame ? Tu m’énerves , tu as besoin d’une bonne leçon !!
Elle prit son portable .
— Oui , c’est moi…… Tu es ou ?…… Bien, ça te dirait de passer , j’ai une femelle soumise à te présenter …. . Oui… Tu auras une surprise…. On vous attend…..
Clélia n’en dit pas plus et l’ambiance se tendit quelque peu..
Dix minutes ne s’étaient pas écoulées lorsque la sonnette de l’entrée retentit.
— Camille, va ouvrir !!
Ma femme blêmit .
— Mais Madame, comme ça ?
— Ne m’oblige pas à me répéter !
Elle obéit et, la tête basse, elle s’en fut à la porte qu’elle ouvrit en s’effaçant.
Elle vit rentrer une femme brune, grande, mince aux yeux verts émeraude suivie de son compagnon, un bel homme lui aussi.
La dame la dévisagea , Camille baissa la tête.
Quand le couple entra dans le salon je ne fus pas surpris, tant je m’y attendais, de voir rentrer Véro plus en beauté que jamais.
L’étonnement fut de son côté et je constatai qu’elle n’avait rien perdu de sa spontanéité et de son naturel quand elle se jeta dans mes bras.
Nous nous embrassâmes de bon coeur, comme deux amis qui ont plaisir à se revoir après une longue séparation.
Il fut inutile qu’elle me présenta son compère, je le connaissais déjà ,bien que j’ignorai qu’ils soient en couple.
Ce fut Clélia qui lui présenta alors ma douce de la façon la plus humiliante qu’il soit:
— La chose qui vous a ouvert la porte c’est ce qui lui sert d’épouse.
Je commençai à trouver que les choses allaient un peu loin, aussi voulus je intervenir. Elle m’arrêta d’un geste.
— Inutile de prendre sa défense. Cette chose est indigne de toi. Oui, elle est très jolie mais regarde donc le paillasson qu’elle est, compare là à Véro et dis moi laquelle tu aurais dû épouser.
Camille vacilla sous les coups. Elle se releva, enleva les pinces qu’elle portait toujours et ,le visage rougi de colère, s’adressa à notre hôtesse.
— Ca suffit maintenant ! Je veux bien et j’aime bien être punie si je suis en faute ,ou pas d’ailleurs, mais je ne suis pas là pour être traitée comme une moins que rien. Je suis belle, je suis intelligente , j’aime mon homme et je ferai tout pour le garder. Maintenant je m’en vais !
Devant une telle saillie nous nous mîmes tous à sourire.Clélia, quant à elle ,éclata de rire :
— A la bonne heure ! Tu vois quand tu veux .. !! Je pense que tu as tout compris !! Allez viens, suis moi , on va te rendre plus présentable. Tu viens avec nous Véro ?
Mon épouse, la face toujours empourprée, complètement décontenancée maintenant , les suivit.
Pendant l’absence des filles qui dura longtemps, les Bruno et moi même , apprîmes à mieux nous connaître. Bien que je fus le plus jeune d’entre eux , nous avions beaucoup de points communs et la conversation versait vers nos professions respectives quand elles firent leur réapparition.
Je dois dire que , tous les trois, nous restâmes bouche bée à leur vision. Jamais , je crois, je ne pourrai oublier ces trois sublimes beautés marchant vers nous , le sourire aux lèvres, le regard pétillant de malice.
Camille, visiblement remise de ses émotions me rejoignit et m’embrassa langoureusement.
La soirée prit à ce moment là un tour complètement inattendu sous , j’en suis sur, l’idée et la direction de la Maîtresse de maison.
— Messieurs , nous dit elle, vous savez qu’ici les femmes sont les reines . Vous allez maintenant devoir nous prouver que vous savez être de bons sujets.
— Camille, continua t elle, Marc t’a t il dit qu’il avait été mon soumis ?
— Oui, il me l’a avoué quand nous sommes venus chez toi.
Je notai au passage le tutoiement tout en devinant la suite.
— Parfait ! Les Bruno sont aussi éduqués. Demande lui s’il veut t’obéir ce soir .
Je pris la parole, et reprenant les codes d’usage, je déclarai :
— Inutile Madame !
Et me tournant vers mon épouse :
— Je me ferai un plaisir d’être votre esclave Maîtresse !
— Alors déshabille toi !
C’est ce que je fis, imité, sous les ordres de leurs femmes respectives, par mes compagnons.
Lorsque je fus nu, debout, le sexe tendu , Camille, me désignant, s’adressa à Véro.
— Tu t’en souviens ?
— Bien sur, comment l’oublier ?
— Si tu es sage , je te le prêterai peut être … répondit elle hilare.
Décidément mon épouse apprenait vite !
— D’accord, tu pourras essayer le mien . Fit Véro ,jouant le jeu.
Le Bruno de Clélia s’absenta quelques instants et revint portant un grand sac de cuir noir.
Je le reconnus pour l’avoir transporté moi aussi , il contenait les divers accessoires de la Maîtresse des lieux.
Elles nous lièrent les mains dans le dos et nous firent asseoir, tous les trois cote à cote , sur le grand canapé.
Et puis elles se déshabillèrent et je pus constater que les formes des deux femmes que j’avais connu étaient toujours les mêmes.
Clélia s’installa dans un fauteuil et demanda , d’un ton doux mais ferme , à Camille de se mettre entre ses jambes. Ma douce ne se fit pas prier, écarta les cuisses de notre amie et sa tête alla à la rencontre de sa fente . Elle dut se montrer efficace car , bientôt, les yeux fermés, notre hôtesse laissa poindre quelques gémissements évocateurs.
Véro, quant à elle, s’appliqua à , tantôt mordiller les seins de son amie, tantôt flatter la croupe de mon épouse.
Spectateurs impuissants de cette scène hautement érotique, nous commençâmes à nous tortiller sur notre siège, nos bites raides douloureusement tendues. Le summum fut atteint quand, sous la langue de Camille, Clélia cria son plaisir, son corps parcouru de spasmes incontrôlables.
Le temps qu’elle revienne parmi nous, Véro prit les choses en main, littéralement, après nous avoir fait nous relever.
Les mains derrière le dos, toujours excités, elle passa de l’un à l’autre, nous pinçant les tétons, empoignant nos bourses.
Camille, l’air fasciné, la regarda jouer avec nos corps et, sous les encouragements de sa nouvelle amie, elle s’essaya à son tour à la douce torture.
Je fus son premier cobaye et je regrettai son inexpérience quand ses dents se refermèrent si brutalement sur mon mamelon qu’elle m’arracha un cri de douleur.
— Oh ! Désolé mon amour, mais il faut bien que j’apprenne !
Son sourire démentait sa contrition et elle continua, plus doucement quand même.
Véro décida ensuite d’un jeu.
— Nous allons vous bander les yeux et chacun aura droit à sa fellation. Vous devrez reconnaitre la bouche qui vous suce. Sinon vous serez punis. !!
Et chacun d’entre nous eut droit à son bandeau.
Véro allait se pencher vers le Bruno de la maison quand Camille l’arrêta d’un geste.
Lui faisant signe de se taire, elle s’approcha de moi, me délia les poignets et me fit recouvrer la vue.
Par gestes non équivoques, elle m’ordonna de m’agenouiller devant le premier homme et de le prendre en bouche.
Je ne lui avais jamais dit que j’avais déjà pratiqué et que j aimais ça. Elle avait du le découvrir en discutant avec ses nouvelles amies…
Clélia, remise de ses émotions, un grand sourire éclairant son visage, applaudissait en silence, Véro avait la bouche bée.
Pour partager la vie de ces deux femmes, je me doutai bien que les Bruno fussent bi, eux aussi. Il ne m’en couta donc pas, bien au contraire, de m’agenouiller devant le premier et de le sucer .
Clélia demanda à l’homme ses commentaires .
— La technique est certaine, c’est tres agréable. Comme ce n’est pas vous Maîtresse, puisque vous me parlez, et que je ne reconnais pas la langue de Véro, c’est Madame Camille qui me suce.
Aucune réponse ne lui parvint mais son bandeau fut ôté et il eut un sourire entendu en me voyant à ses genoux.
Camille m’amena ensuite vers le membre dressé de l’ami de Clélia.
Je repris mon ouvrage et la Maîtresse exigea une réponse.
— C’est vrai que c’est bien bon, mais j’ai des doutes. Je ne reconnais pas la technique de Madame Véro je ne connais pas celle de Dame Camille mais je dirai que c’est une bouche d’homme qui me suce.
— Bravo mon coeur ! Fit Clélia en délivrant son homme qui me sourit à son tour, nullement gêné.
Rieuse, Camille demanda à Véro quelle punition elle prévoyait pour son soumis.
— C’est extrêmement simple, il sera puni par là ou il s’est trompé… Il va sucer Marc , jusqu’au bout, et n’en perdre pas une goutte… enfin si tu le permets..
— Je permets , bien sur ! Lui répondit elle .
Et c’est ainsi que Bruno accomplit sa punition, bien que tout le monde sache que ce n’en était pas vraiment une tant il mit du coeur à l’ouvrage.
A mes pieds, aidé de ses mains, il me pompa régulièrement, alternant gorge profonde et aspiration du gland.
Pourtant mon plaisir tardait à monter et ce n’est que quand je m’aperçus que mon épouse avait entrainé son amie sur le tapis et que les deux femmes se donnaient , elles aussi , du bonheur, leurs bouches s’activant sur leurs sexes chauds, que mon orgasme survint.
A mes gémissements, les deux belles s’interrompirent pour nous regarder et, comme prévu, Bruno m’avala tout entier.
Satisfaites elles reprirent leurs ébats jusqu’à ce que, elles aussi, parviennent à leur jouissance.
Tous les six nous reprîmes nos esprits , toujours nus, en dégustant les bonnes choses que Clélia avait préparé et puis, nos forces revenues, le vin pétillant frais apportant l’ivresse, les corps recommencèrent à se mélanger sauf pour notre hôtesse et son homme qui restèrent entre eux.
Nos épouses eurent autant de satisfactions de recevoir les hommages de nos sexes raides que nous en eûmes à les pénétrer.
Véro connut un orgasme formidablement dévastateur quand, investie vaginalement par le sexe de son homme couché sous elle, je la sodomisai au même rythme , sachant qu’elle raffolait de ces plaisirs doubles. Camille , pendant le même temps, à genoux sur la tête de Bruno qui la mangeait , l’ embrassa goulument et eut aussi sa petite mort sous la langue habile de notre ami.
Clélia, un moment après nous annonça qu’ils se retiraient dans leur chambre et nous invita à terminer la nuit dans ses chambres d’amis.
Nous ne nous fîmes pas prier et pendant que nos amies faisaient un brin de toilette, Bruno et moi nous souhaitâmes bonne nuit en rentrant dans nos cambuses respectives.
Le sommeil commençait à me gagner lorsque la porte s’ouvrit et que, surprise s’il en fut, c’est Véro qui, somptueusement nue, s’approcha du lit.
— C’est une idée de Camille… Tu veux ?
— Elle est avec ton homme ?
— Oui, bien entendu. Ca te choque ?
— Non , ça m’étonne , c’est tout. Lui dis je en lui tendant la main et l’invitant à me rejoindre.
Durant les heures qui suivirent , nous redécouvrîmes nos corps dans la douceur, quasi amoureusement.
Mes attentions lui arrachèrent des cris de plaisirs qui se mêlèrent à ceux de mon épouse qui , manifestement , n’eut pas à se plaindre de la virilité de son homme.
Comme à l’époque, nous nous endormîmes serrés l’un contre l’autre aux premières lueurs du jour.
Je me réveillai en la sentant se relever pour rejoindre sa chambre après m’avoir embrassé une dernière fois.
Camille prit sa place et se colla à moi amoureusement.
— Merci , me chuchota t elle, pour ce que tu m’as fait vivre ici. J’espère que tu es fière de moi .
— Je le suis, mais le principal c’est que toi , tu en sois fière.
— Oh oui, j’adore ce que je deviens…
— Dors maintenant, il y a encore tellement de choses que tu as à découvrir…….
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