Nous avions bénéficié durant ces derniers temps de la mansuétude de la patronne. Celle-ci avec son mari nous avaient mené jusqu’alors la vie dure. Je dois convenir que les résultats étaient là. Je pouvais juste déplorer que la courbe des salaires n’ait une courbe analogue à celle du chiffre d’affaires. Nous ravalions notre gronde. La région était peu propice à de bonnes places. Hormis que d’aller chercher à Paris, il était exclu de trouver alentour une comparable situation. Bref nous rongions notre frein. Nous ne pouvions qu’escompter du hasard pour espérer un mieux.
Or le hasard existe et je l’ai rencontré. Il n’est pas faux de dire qu’il peut bien faire les choses. Un collègue s’enquit de lever un gros lièvre. Celui-ci était hors de proportion avec le gibier que nous levions d’habitude. Nous prîmes cela comme une blague ou un mauvais défi. Les patrons goûtèrent peu ce genre d’audace et d’initiative. Le collègue remis de sa folie s’en excusa assurant qu’il réglerait l’affaire en quelques jours. Soit il enfonçait un coin et parvenait à un début de résultat inespéré. Soit il renonçait et capitulait pour de bon. Nous penchions pour la première hypothèse.
Or à notre grande surprise le poisson mordit à l’hameçon. Cependant fort gros il menaçait à tout bout de champ de décrocher et de s’échapper. La patronne prise d’une fièvre soudaine décida qu’il fallait tout jeter en la bataille. Il lui pesait que nous nous résignâmes à du menu fretin jusqu’alors. Cette fois nous jouions dans la cour des grands. Sans doute nous présumions de nos forces. Pourtant il ne lui déplaisait pas de sortir pour une fois de notre mesquine réserve. Elle convainquit son mari de tenter un coup. Nous ne gagnerions que d’être moqués de nos concurrents. Cela valait le coup.
Elle me demanda de prendre part à l’assaut. Le client était une grosse boîte bulgare. Il était patent que leur argent n’était pas trop honnête. On parla plus tard de procédés éhontés de blanchiment d’argent. Ma patronne n’en avait cure. Elle nous serinait assez que le fric n’a pas d’odeur. Le Capitalisme n’a cure de la morale de bénitier. On nous offrait l’opportunité de prendre une part dans un des énormes chantiers sur Sofia. Sur le marché il y avait chinois, allemands et autres. Le commercial avait pris en bonne part notre collègue dans une saoulerie d’occasion.
Ivre il avait promis de faire avec lui. Nous crûmes que dégrisé il allait revenir naturellement sur sa parole. Or il ne lui parut pas hérétique de faire affaire avec une modeste PME française de province. Il proposa que mon collègue vint déjeuner avec son patron flanqué d’autres collaborateurs pour discuter. La patronne se rua dans la brèche décrétant que son mari fut évincé et qu’elle seule en nouvelle Jeanne d’Arc dut procéder à l’assaut dans son armure lumineuse. Il faut donner ce détail qu’elle était jolie femme. A quarante ans elle dégageait une sensualité indéniable.
Je l’avais vu faire. Elle ne dédaignait pas de coucher s’il fallait. Ainsi un matin sur une autoroute un de nos camions fut intercepté par la douane volante. Arrivant derechef sur le lue de l’incident, elle pris à part un fonctionnaire qui paraissait être le meneur des douaniers. De loin la discussion parut vive. Nous fumions résignés nos cigarettes remontant nos cols dans ce froid hiver. Puis peu à peu nous vîmes les deux protagonistes entrer dans un hangar et disparaître. Il était vraisemblable que leur dispute se poursuivait là-bas à l’abri du froid. Cependant le temps parut fort long.
Nous vîmes enfin réapparaître le bonhomme baissant la tête et ayant le teint rouge et le regard hagard. Passant devant nous il signifia que l’affaire était réglée et qu’il fallait laisser tranquille le camion. Nous triomphions. La patronne apparut peu après que la patronne des douanes eût disparu. Elle avait un peu le cheval en bataille. Son visage était aussi empourpré. Nous pensâmes tous la même chose. Elle avec le sourire en coin, nous expliqua qu’elle avait du être des plus persuasives. Nous nous gardâmes de toute allusion déplacée. S’était elle-contentée d’une pipe ?
Je savais qu’elle aimait la queue. Je savais d’un neveu qu’elle avait une nuit à la sortie d’une boîte consenti à une orgie dans sa voiture avec trois gamins. Son mari n’avait cure des frasques de sa dame. Lui-même en l’absence de celle-ci faisait des fois monter des putes dans son bureau. Nous reluquions sa femme en attendant laquelle n’avait de cesse de nous allumer en croisant haut les cuisses lorsqu’elle nous recevait dans son bureau. Personne en l’avait sauté hormis le beau Tonio il y a un an. Un play boy de première et que nous jalousions et détestions.
Le boss l’avait su et l’avait illico licencié. En effet il ne transigeait pas sur ce point que les employés ne devaient absolument pas toucher à sa femme. Celle-ci fut quitte d’une mémorable engueulade. Pour une fois on vit qui était le patron. Trop heureux que le Tonio fut écarté nous gardâmes en l’esprit que madame était une vache sacrée. Par ailleurs sa femme était à contrario félicité quand elle avait recouru à ses charmes pour obtenir un marché. Le boss n’y voyait point contradiction. Les affaires sont les affaires. Elle pensait à ce titre subjuguer notre bulgare.
Le pote avait prévenu let bulgare du charisme de sa patronne. Celui-ci n’en fut pas moins ébloui. Pourtant ce cochon était un familier des prostituées de l’Est. Il savait à quoi s’en tenir sur le chapitre de la chair fraîche mais peut-être trouva-t-il prestigieux cette grande bourgeoise française indubitablement garce dans ses mimiques et ses atours. Celle-ci en effet arborait ce jour-là une jupe fort courte fendu sur le côté laissant assez voir qu’elle portait des bas. Ceux-ci étaient noir et filés. Pour le reste un joli haut et ostensiblement maquillée.
Ricanant je soufflais au pote : «Ton bulgare va croire qu’on a troqué une pute contre une patronne. » La patronne se fit fort de montrer qu’elle maîtrisait tant l’allemand que l’anglais. C’est-elle qui mena les débats. Je dois lui concéder qu’elle nous dominait dans ce sujet. Son mari eût été minable à sa place. Le bulgare lui-même était impressionné de ses dons de négociatrice. Il glissa en mon oreille : « Une satanée bonne femme. Quel peut-être son mari ? » Je me gardais de renseigner le bulgare que le mari était en regard un médiocre. Paradoxe de l’existence.
Les heures passant, je voyais la négociation réussir. Je voyais mon bulgare passablement ivre entrain d’inviter la patronne à un séjour à Sofia. Je n’eus pas étonné que dans l’heure suivante il ne la demanda en mariage. Nous étions nous-même entamés. La patronne avait l’esprit moins lucide. Des fous rires la prenaient. Elle en vint au tutoiement avec Dimitri. Ainsi se prénommait notre roi de Sofia. L’un à côté de l’autre, ils se chuchotaient des trucs à l’oreille. Je n’osais imaginer le ballet de leurs pieds sous la table. J’entendis la miss lui confirmer qu’il y avait dessus des chambres.
Ces deux-là en étaient à évoquer coucherie. Le patron du restaurant fort bon ami du collègue, était tout disposé à offrir le lit. Il était peu regardant sur le statut et la vertu des clients. Il n’en savait pas moins que la patronne était mariée. J’ose même croire qu’il savait qui était le mari. La patronne soudain et avec le plus grand sérieux nous asséna qu’elle allait poursuivre la conversation et même que vraisemblablement on allait signer le contrat. Elle voulait passer à la vitesse supérieure. Dimitri confirma qu’ils allaient aboutir. L’un l’autre montèrent avec une bouteille de champagne.
Je commandais à cet égard une autre bouteille de champagne. Nous étions sur le coup de réaliser un exploit : l’affaire du siècle. Je dis à l’ami qu’auquel cas on devrait lui octroyer une bonne prime. Nous supputions de la générosité de nos patrons. Allait-il pour une fois nous renvoyer l’ascenseur ?
J’imaginais le bulgare entrain de foutre par derrière ma patronne. Entre les dents je ne pus m’empêcher de lâcher : « Quelle salope ! » Devais-je me contenter que d’une branlette après qu’elle eût à dessein croisé et décroisé les cuisses et exhibé sa culotte. Elle m’allumait souvent ainsi.
Nous devions patienter que ces deux-là finissent. Une heure s’était écoulée. Je pariais qu’elle allait le ruiner et en peu de temps lui vider les couilles. Ce qui importait fut qu’il signât. Soudain mon téléphone vibra. Dimitri nous ordonnait de monter et le rejoindre. J’eus peur d’un incident et de quelque chose de grave. Nous nous ruâmes à l’étage. Tous deux étaient vivants. Point de malaise ni de v******e répréhensible. La patronne était cependant à poil tout en travers du lit. Dimitri non moins nu, la bite flasque. Il nous montra une bouteille mi pleine.
En fait en bon compagnon, il trouvait bon que nous profitâmes aussi de la salope. Il en avait eu pour son compte. Elle était insatiable. Deux bites en pus ne seraient pas de trop. Penauds nous maqua^mes notre réticence. Il ignorait le diktat de notre patron. On en pouvait aps se permettre d’abuser ainsi de notre patronne. Il entra en une colère noire. Il ordonnait que nous la baisions devant lui sans cela il déchirait le contrat lequel bavait été signé. Nous étions en un choix cornélien. Le pote enfin descendit son pantalon. Il se rua sur la patronne, sabre au clair.
Il lui présenta la queue près de la bouche. La garce machinalement mi-inconsciente commença de le sucer. Dimitri par jeu lui fourrait le goulot d’une bouteille vide dans la chatte. En même temps il m’exhortait de me déshabiller et ed venir les rejoindre. Je trouvais cela sinistre. De toute façon j’en voulais à cette grue qui s’était suffisamment moquée de moi. Maintenant le pote et collègue la prenait devant en moi en levrette tout sourire. Il criait : « Viens te servir. Elle est bonne la Pute ! »
Je fus peu après entre les cuisses de la belle, l’embrasant à pleine bouche.
Nous lui infligeâmes la double pénétration dont nous avions tant rêvé. Dimitri n’avait plus de force à bander. Par jeu et dépit il se contenta au final à enfoncer le goulot dans l’anus de la blonde. Il exprima sentencieux : « Une armée a dû passer par là. » Par vengeance nous éjaculâmes une dernière fois sur le visage de la belle endormie. Dimitri nous raconta après que nous eûmes quitté la chambre qu’il avait repris des forces et qu’il avait baisé jusqu’à pas d’heures avec la pute. Elle était repartie fière avec son contrat. Elle avait assuré qu’elle viendrait un jour à Sofia. »
L’imbécile de Dimitri après qu’elle eût manifesté un doute lui confirma sa fantaisie de nous avoir associé à ses jeux sexuels. Bref nous avions trempés notre queue. Nous avions foutu la patronne et transgressé. Nous nous attendions à une colère noire. Au contraire elle nous reçut avec le sourire. N’ayant que louanges à la bouche. Nous avions été parfaits. Nous avions remarquablement joué notre partie. Par un propos sibyllin elle nous fit entendre qu’elle passait sur maints détails et que son mari n’en saurait rien. Elle ne nous annonçait pas moins une prime achetant ainsi notre silence.
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