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Candaule

Candaule



Il faut savoir négocier avec le temps. Je suis partisan d’épouser un virage plutôt que de provoquer une rupture. Je conçois que certains aspirent à la clarté des choses. Mythe de la Tabula rasa. On détruit puis on reconstruit. Phoenix devant renaître de ses cendres. Les choses sont évidemment plus compliquées et subtiles. Je n’ai jamais voulu renoncer et quitter mon épouse bien que nous fûmes un jour au deuil de notre union physique. Une affection, une tendresse particulières demeuraient. Nous ne concevions pas l’un l’autre nous quitter. Tel un frère. Telle une sœur.

Je lui savais des amants depuis longtemps. J’y étais complaisant. Je la consolais de certains chagrins et lui conseillais des fois de rompre. Pour me donner bonne mesure j’avais pris à même époque des maîtresses. Je faisais moins de confidences. Mon enthousiasme était moindre. Il était patent que je trouvais dans ce loisir moins de plaisir qu’elle. Sans conteste elle démontrait dedans un tempérament indéniable. Je souffrais depuis le début de notre union d’une certaine infériorité. Ma jeunesse et ses forces avaient pu donner le change.

Aussi ne fus-je point étonné qu’elle recourut rapidement à des cavaliers plus valeureux. Par souci d’honnêteté et de défi, elle ne m’en cacha rien. Elle me laissait le loisir de lui faire un procès et que nous nous séparâmes. Je savais que nombre d’amants imbéciles en eurent fait promptement leur épouse. Les prétendants ne manquaient pas à une femme belle. Je compris que je perdrais tout à laisser partir un semblable joyau que tous m’enviaient. Voyez-vous je ne mésestime pas ma part d’amour-propre en mes décisions.

Du métal dont nous étions faits tous deux nous eûmes peu après une franche discussion. Je lui fis part rapidement de mes désirs et de mes fantasmes. Je ne pouvais renoncer à elle ou du moins voulais-je participer en quelque façon à ses plaisirs. Il m’importait peu qu’elle appartint à un autre. Du moins voulais-je en être spectateur. Je crus que ma proposition put choquer. Au contraire elle en sourit en me disant qu’elle avait eu cette même idée. En effet elle ne dédaignait pas d’être prise par un homme sous le regard d’un autre. Sa jouissance alors en était accrue. Je pouvais être cet autre.

Elle m’avouât qu’un de mes rivaux était de mes meilleurs amis. J’en avais eu le soupçon hormis qu’ici l’aveu de sa bouche devint comme une pointe enfoncée dans mon cœur. Un moment j’en voulut tant à l’ami qu’à cette femme qui me savait ainsi m’humilier et piétiner le noble sentiment d’une amitié. Elle me fournit maints détails dont l’époque où cela survint. Je fus outré que cela ait duré tout ce temps. J’avais été une dupe depuis les premiers jours. J’étais impressionné de la félonie et de la faculté de dissimuler d’un prétendu ami. J’en voulus avoir le cœur net.

Elle tint à me rassurer. Elle n’avait pas moins de pouvoir sur cet homme que sur moi. Il était pour reprendre ses termes aussi minable que moi. Sa jalousie n’était pas moindre que la mienne. Il la savait volage et vouée à d’autres. Elle n’était pas peu fière de m’offrir le spectacle avilissant de sa passion. Mari je demeurais le premier. Celui-là ne pouvait prétendre qu’au statut subalterne d’un amant parmi d’autres. Elle n’avait jamais pu lui concéder de divorcer pour le rejoindre. Ces explications m’apaisèrent un temps. Je n’en voulus pas moins voir.

Elle m’invita à me dissimuler au fond du jardin pour telle heure. J’étais sensé être à une partie de bridge à l’autre bout de la ville. Il n’était pas inconcevable que madame reçut quelqu’un dont il était notoire qu’il était le vieil ami du couple. Notre jardin avec ses hautes palissades était caché du regard des autres. Nombre de fois j’y avais fait sur la pelouse l’amour avec ma tendre et chère épouse. Elle affectionnait le contact chaud et humide de l’herbe. Elle ne dédaignait pas d’offrir au soleil et au ciel bleu son corps. Une joie sauvage alors l’animait.

Un nuage de tristesse troubla mon esprit qu’elle eût avec d’autres partagé ce jeu et cette joie. Tout cela relevait d’un irrémédiable passé. Je devais me résoudre de ne plus être acteur mais simple spectateur. Ainsi qu’un vieil entraîneur qui délègue sur le terrain l’animation du jeu et de ses principes à de jeunes joueurs. Un autre allait foutre ma femme. Ce devait être ma première expérience de ce spectacle. Un moment je fus tenté d’y renoncer. Mon cœur battait le tambour partagé entre la honte, le dépit et une excitation mauvaise d’assister à ce fabuleux phénomène.

Je tins au milieu des bosquets à me ménager une bonne place assis sur le tabouret. Le ciel était bleu et la chaleur à son comble dans ce doux mois de mai. Un voisin alentour faisait du bruit avec une tondeuse ce qui m’assurait d’une certaine discrétion et impunité. Je pouvais juste déplorer ne pas entendre les paroles échangées. Je ne disposais pas de l’art de lire sur les lèvres. J’en étais réduit à deviner leurs pensées dans la mimique du visage. Ma femme assise sur une chaise affectait alors un regard sévère et c’est un homme suppliant qui s’assit face à elle.

Je n’ai jamais observé mon ami sous un tel jour. Cet homme d’habitude souriant et alerte semblait ici méconnaissable portant les péchés de la terre. Je ne lui avais jamais vu une mine si accablée. J’en pris pitié. D’où lui venait cet air de condamné ? Est-ce ma femme qui avait réalisé ce prodige ? J’éprouvais la solidarité d’un esclave pour un autre. Ma femme tel à son habitude et bien qu’il fit chaud portait outre une jupe courte, des bas et des escarpins. Elle ne pouvait que rarement se départir de son uniforme. Elle savait subjuguer et séduire ainsi nombre d’hommes.

Elle s’astreignait tandis qu’elle parlait à son visiteur à un trémulant dangling. Je savais ce jeu terrible de séduction. Elle ne m’avait pas autrement attrapé lorsque jeune homme j’eus cette femme à ma merci. Ses jambes étaient comme autant de multiples têtes de dragon. Leur danse à force vous hypnotisait. Il n’était pas moyen d’échapper à l’envoûtement hors de fermer les yeux et de s’enfuir loin. Je voyais le pauvre ami à mesure pencher la tête. Il avait adhéré à la drogue qui le délestait de sa libre raison. Il troquait la noblesse du devoir contre une débauche avilie.

En effet je le vis soudain choir de sa chaise au pied de la dame. Il avait pris l’un des pieds après l’avoir déchaussé. Il portait un escarpin à son nez pour en humer le parfum. Je savais ce geste pour l’avoir fait souvent. Pantins que nous sommes nous réitérons les mêmes simulacres et grimaces. La dame d’un air dédaigneux pris de rire le rejeta du même pied. Tombé à la renverse monsieur adoptait ce rire. Leur joie, leur jeu était sinistre. A présent la tête contre les cuisses et pétrissant celles-ci, il se donnait l’air stupide d’un nourrisson. Elle le tançait.

Je savais d’expérience qu’elle ne devait porter de culotte ou que du moins celle-ci fut sûrement transparente. Elle m’avait maintes fois avoué qu’elle adorait susciter autour d’elles désirs et érections de mâles. L’ami voulut assurément aborder à cet havre de paix. L’estuaire des jambes lui faisait entrevoir un oiseau du Paradis. Il put un instant croire y parvenir. En effet il avait maintenant la tête enfoncée entre les cuisses de la belle. Il la léchait. Elle, yeux mi-clos se laissait aller à son plaisir. Tout devint suspendu. Tant les oiseaux, insectes et même tondeuse. Tout fut silence.

Je me caressais moi-même. Il me fallait apaiser mon membre devenu impérieux. Maintes fois m’étais-je branlé en imaginant ma femme sous le joug d’un amant. Cette fois le concret de la chose me conférait le surcroît du plaisir espéré. Ma femme tête renversée, bouche ouverte témoignait du chavirement où elle était. Je fermais les yeux à ce spectacle mystérieux. Lorsque je les rouvris elle était accroupie devant lui. Elle le suçait. Je retrouvais sa fougue et l’application qu’elle mettait dans chacune des fellations. Elle subornait en cela ses amants.

Peu après l’un l’autre s’employèrent de se déshabiller avec des gestes lents presque cérémonieux. En effet ils se regardaient en silence dans le plus grand sérieux, rituel étrange. L’ami était nu tel un ver tandis que ma femme avait conservé ses bas et ses escarpins. Elle ne jouissait qu’à ce prix. Sur une couverture hâtivement jetée sur la pelouse, ils baisèrent tel des bêtes. Du moins ne fus-je pas peu surpris de la brutalité avec laquelle mon ami pris ma femme. Celle-ci goûtait cette manière. Il l’enculât promptement longtemps lui arrachant des cris.

Il jouit dans son cul. Son râle me parvint à l’oreille malgré le bruit de la tondeuse. Il était effondré comme mort sur son corps. Elle n’en accepta pas moins qu’il lui jeta sur la figure le sperme émanant encore d’une queue flasque. Il l’obtint qu’elle le suça pour le ranimer. Je connaissais ce jeu cochon. Elle parvint à le faire bander à nouveau. Il la fourra une dernière fois. Le pauvre avait son compte. Elle vidait les couilles des hommes systématiquement. Je les vis s’éloigner et entrer dans la maison. J’en profitais pour sortir et déguerpir. J’en avais assez vu.

Le soir je dus subir le flot des questions de madame. Elle avait des éclairs de concupiscence dans les yeux. Elle voulait savoir si cela m’avait excité et combien de fois m’étais-je branlé. Regard baissé, penaud, j’essayais de protester et d’affecter le dépit qu’elle se donnât de l’enthousiasme à un ami. Elle sourit de mépris me traitant de minable. Elle me dit que j’aurais du venir les rejoindre sur pour la prendre à deux. D’ailleurs cela lui donnait une autre idée. Elle se mit en tête de faire coup double et de m’humilier ainsi que mon ami. Elle avait une imagination folle. Le scénario fut vite fourbi. J’en fus ahuri.

Elle ne voulait pas moins qu’être baisée par un autre devant mon ami et que moi dissimulé, je pus assister à cela. L’étonnant fut dans le choix du tiers. Elle voulait manifestement me blesser. En effet je dus ravaler mon dépit lorsqu’elle m’annonça qui serait l’heureux élu. Il s’agissait d’un certain Ramirez, un restaurateur du bas de la rue et dont la spécialité était le couscous. Nos enfants adoraient y dîner souvent. Ramirez courtisait par jeu ma femme ce qui ne laissait pas de m’agacer. Je ne supportais pas ce petit gros, libidineux et oriental.

Je tombais des nues. Je ne savais pas que ce porc pu être de ses amants. Passe encore pour le garagiste, le prof de tennis ou le kiné mais là elle passait la mesure. Comment avait-elle pu être complaisante avec ce vicieux ? Il était notoire qu’il débauchait de jeunes filles dans le quartier. Tout cela pouvant relever d’affaires de mœurs. Il me parut évident que ma femme avait voulu se débaucher avec un type que tous s’accordaient à trouver si ignoble. Elle voulait m’atteindre à travers le sinistre personnage. Elle savait mon mépris pour lui. Elle l’avait voulu venger contre moi.

Je ne pus obtenir de savoir depuis combien de temps ils baisaient. Il parut que ce devait être depuis longtemps. Ce porc souillait mon lit sans que je le sache. Cette fois elle voulut m’en apporter une preuve suffisante. Mon ami serait la dupe qui méconnaissait la biographie et les faits d’armes du Ramirez. Elle lui fit accroire qu’elle l’avait élu par jeu sur un site du net et que c’était une première et que cela se déroulerait dans le lit nuptial. Je perçus sur le visage de l’ami le même dépit que moi. Il devait se prêter au jeu et partager sa belle avec un autre.

En même temps je pouvais me réjouir que cet ami fut puni et humilié autant que moi. Il pouvait éprouver à son tour ce dont j’avais souffert. Juste retour des choses. La garce démontrait par là que nous étions tous des pantins et des esclaves et qu’elle tirait les fils. J’avais été installé commodément dans une armoire juché sur un tabouret. La belle avait tenu qu’il eût de la musique. De beaux morceaux de jazz. Ainsi pouvais-je faire du bruit sans qu’il en parut. J’étais prêt à assister à quelque chose de pénible et de fascinant.

Je dus attendre un temps assez long. Me parvenait le brouhaha de la conversation en bas dans le salon. Çà picolait. Le timbre de voix de ma femme résonnait faux. La garce surjouait. Elle excitait les mâles. Enfin je sus qu’ils montaient à la chambre. Elle parut la première échevelée. Ramirez non moins éméché lui tripotait le cul. Elle mit du jazz comme convenu. Ramirez l’embrassant à pleine bouche. L’ami en retrait observait manifestement timoré. Le con n’avait pas assez bu. Il n’était pas à la hauteur. Assisse sur le lit elle suçait son porc.

Mi-nu je le trouvais si répugnant avec sa bedaine poilue. Comment pouvait-elle trouver goût à sucer ce cochon ? Elle eut un signe d’impatience à l’égard de l’ami pour qu’il approchât et qu’elle put le branler. Peu après elle suça tour à tour les deux hommes. Mon érection survint. J’étais fasciné par ses pipes. Ramirez lui levant maintes fois la jupe se réjouissait qu’elle n’eût rien au-dessous. Il la plaqua sur le lit et entre les cuisses écartées, s’employa à la lécher. Tête renversée yeux mi-clos, elle semblait regarder vers moi. Il la prit enfin en missionnaire.

L’ami penaud et restant en retrait contemplait effaré le coït auquel il avait réticence à se joindre. Je le trouvais minable. Il manifestait ici son impuissance et son infériorité. Ramirez l’abjurait de venir. Disant entre autre : « Elle est bonne ta salope. Viens mon gars prendre ta part ! » Il la bourrait en levrette. L’ami pressé par les deux autres se fit sucer un peu. J’étais moi même excédé qu’il ne jouât pas franchement sa partie. Il parut peu loin pataud lorsqu’il accepta sur lui ma femme pour la fourrer. Je voyais devant moi balancer le gros cul de celle-ci.

Ramirez point en reste et toujours hilare prenait des clichés avec son smartphone. Il lui titillait l’anus et même y glisser des fois la langue. Je la percevais excitée presqu’au comble. Je sus la suite. Il s’enquit en effet de l’enculer tandis que l’autre investissait la moule. Double pénétration héroïque. Elle gémit sans façon. Je ne l’eus pas cru capable d’une pareille jouissance. J’en étais jaloux. Je n’avais jamais pu lui procurer cela. Ce Ramirez semblait avoir le don d’atteindre des sommets. Mon ami dessous consommait sa défaite. Le gnome nous donnait une leçon.

Cela dura une heure. Mon ami faisant le dégoûté, s’était rangé au bord du lit affectant d’écouter la musique. Ma femme sans vergogne continuait à baiser. Tour à tour elle suçait son porc et le branler afin que celui-ci plus affermi la limât dans ses trous. Ces deux-là s’entendaient comme larrons en foire. Je sus de ce jour que c’était l’un de ses amants préférés. Je parvins à être écœuré. Il me tardait que tout ce monde leva le camp. J’avais une crampe au mollet. Enfin l’ami disparut le premier. Suivi du couple. Un air de vague m’envahit.

Ma femme vit que la colère en moi le disputait à la tristesse. Elle comprit qu’à défaut ne plus pratiquer Ramirez du moins devait-elle ne m’en plus imposer le spectacle. Elle dit d’un air bougon que mon ami lui-même lui avait fait la leçon. Elle nous traita de minables. Nous n’arrivions pas à la cheville du divin Ramirez. Lui savait monter une femme. Je crus ne plus goûter de voir ma femme baiser par un autre. Nous convînmes cependant que j’assiste avec certains anonymes et inconnus et qu’elle débaucherait sur les sites. Mon amour-propre restant assuré de demeurer indemne.

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