Je suis en seconde année de droit, l’année touche à sa fin. Nous sommes en effet en plein dans cette période monotone et laborieuse que l’on appelle dans notre jargon « les partiels » où plutôt bientôt car cette histoire se passe lors de la période de révisions. Il ne reste que 4 jours avant le premier examen et bien entendu le stress monte crescendo.
Mais ce n’est pas d’examens dont je vais vous parler aujourd’hui, rassurez-vous ! Je vais plutôt vous parler d’une camarade de fac dont j’ai fait la connaissance en amphi il y a environ 6 mois maintenant et qui se prénomme Camille, plutôt joli comme prénom n’est-ce pas ?
Camille…. Camille…. Camille. Il y a tellement de choses à dire sur elle que je ne sais même pas par où commencer. Commençons par une description physique alors. Camille a ce que l’on pourrait appeler un physique très atypique et contrasté. Ce que l’on remarque de prime abord sont (selon moi) des traits visages durs et très masculins (avec les cheveux courts elle passerait facilement pour un homme). Camille est très brune et a de long cheveux noirs tombant au milieu du dos, des yeux très marrons et de larges épaules. Pas très glorieux pour l’instant n’est-ce pas ? Mais Camille a aussi et surtout un vrai physique de nageuse, c’est-à-dire qu’elle dispose effectivement de larges épaules mais d’une largesse galbée, son ventre est plat, sa poitrine est à première vue parfaitement dessiné, à vue d’oeil je dirais 85C. Mais surtout, surtout…… Camille a de magnifiques jambes interminables et parfaitement sculptés qui donneraient envie à n’importe quelle fille de vendre son âme au diable pour avoir les mêmes. Et par conséquent, vous l’aurez deviné, Camille a aussi un cul parfait, d’une fermeté à toute épreuve, rebondi juste comme il faut, le genre de postérieur qui pourrait même pervertir un gay. Elle doit mesurer pas loin d’un mètre soixante-dix et peser environ cinquante-cinq kilos. Cette pétasse désinvolte arrive même à être super sexy avec des baskets nike montantes, des chaussettes de sports et un jean pas terrible. En résumé, un corps quasi parfait pour un visage quelconque.
Mais Camille c’est aussi et surtout une personnalité, des manières, une façon d’être, une réputation.
Il est nécessaire de commencer par dire qu’elle ne laisse quasi personne indifférent au sein de la promo. Camille est une fille très populaire, qui aime se montrer, connaître le plus de monde possible tout en triant ceux qu’elle considère comme inutiles à son développement personnel, avoir le plus de renseignements possibles sur tout le monde, c’est une fille qui adore se montrer, avoir le plus de connaissances possibles mais uniquement chez les petits branchouillards de la fac ou chez les fils à papa. Ben oui, un carnet d’adresse, selon ces critères, commence à se remplir dés la fac. Cette fille aurait pu bosser dans les relations publiques tellement elle maitrise l’art de la communication à la perfection.
Camille a un côté hypocrite très développé, elle adresse de jolis sourires à tout le monde, parle toujours d’une voix douce et bienveillante. Les gens naïfs (et Dieu qu’il y en a encore à cet âge là) vous diront qu’on pourrait lui donner le bon Dieu sans confession. Seulement Camille prend un malin plaisir à rabaisser les gens qu’elle considère comme des loosers, elle vise ici les étudiants esseulés, timides, mal fagotés, qui ne rentrent pas dans le rang de son establishment personnel.
Camille est le copier-coller de Carla Bruni avec 30 ans de moins, des airs de petite poupée BCBG mais un vice incroyable en elle.
Camille adore les belles choses, elle ne porte jamais du premier prix sur elle et s’arrange toujours pour avoir un côté à la fois branché, dans le move mais toujours bourgeois. Je ne saurai vous le décrire à la perfection mais son style vestimentaire n’est jamais classique ni guindé. Une petite bourgeoise au style pop-rock faussement rebelle en somme.
Camille sort énormément, elle adore la musique, elle est toujours fourré dans des concerts ou des bars branchés plutôt undergound. Elle adore l’électro et le rock et la culture de manière générale.
Camille vient rarement en cours sauf pour les TD où la présence est relevé. Ben oui….. quel est l’intérêt pour elle de venir en amphi au milieu de tout ses ploucs alors qu’elle trouvera toujours une âme charitable (ou idiote?) pour lui envoyer le cours sur son tout dernier Macbook Pro payé par papa et maman ?
Comme je le disais plus haut, Camille ne laisse personne indifférent(e), une bonne petite minorité des étudiants l’adore ou voudrait la connaître car la fréquenter c’est l’assurance de passer pour quelqu’un de branché et de développer son réseau social. Une petite majorité ne peut pas la saquer, ont des a priori négatifs sur elle ou sont intrigué par elle mais dans un sens plutôt péjoratif. Enfin, une infime minorité ne la calcule pas et n’éprouve aucun sentiment particulier vis-à-vis d’elle. Ce fut mon cas avant que je ne commence à lui parler pour la première fois en amphi vers le mois de novembre.
En dépit du portrait pour le moins négatif que je viens de dresser d’elle, je l’aime bien Camille et ce pour la simple et bonne raison qu’elle a toujours été cool et correcte avec moi. Je me demande d’ailleurs ce qu’elle a pu trouver dans ma personnalité et ma manière d’être pour me coller à ce point, moi qui suis si différente d’elle, dont mes meilleures amies sont tellement à l’opposé de cette fille. J’ai longtemps penser qu’elle avait le béguin pour mon meilleur ami François et qu’elle souhaitait sans doute m’utiliser pour se rapprocher de lui mais la suite des évènements me donneront tort. Car il est important de noter que je n’ai jamais fait le premier pas (ayant moi aussi d’infimes a priori négatifs vis-à-vis d’elle au départ) , c’est toujours elle qui a cherché à m’envoyer des mails, des messages sur facebook, c’est encore elle qui m’a demandé mon numéro, c’est toujours elle qui m’a proposé de l’accompagner à telle ou telle soirée. Propositions que j’ai longtemps décliné d’ailleurs, préférant rester avec mes potes plutôt que de trainer avec les siens principalement des petits péteux persuadés d’être les plus « cools » de la fac.
Mais Camille a aussi ce trait de caractère qu’ont tout les enfants pourris et gâtés depuis leur plus tendre enfance ; elle ne supporte pas qu’on lui dise non et quand elle veut quelques chose, il est impensable pour elle qu’elle ne l’obtienne pas.
Revenons donc à nos moutons ! Je suis en pleines révisions et commence à désespérer sur une matière particulière que Camille affectionne tout particulièrement ; le droit des affaires (rien ne s’invente!)
Nous sommes en fin d’après-midi, en pleine semaine et je décide de faire une petite pause dans mes révisions pour me connecter sur facebook. Comme à son habitude, Camille est connectée, elle l’est d’ailleurs une grande partie de la journée, au-delà du fait qu’elle soit totalement accro aux réseaux sociaux et autres gadgets High-tech, la bougresse cherche avant tout à entretenir sa popularité en likant tout et n’importe quoi, en parlant à droite à gauche avec untel ou untel et en postant des photos d’elle retouchés par je ne sais quel logiciel pour rendre la photo bien hype et artistique.
C’est alors que je reçois un message d’elle sur la messagerie instantanée. Etant assez occupée par mes révisions, n’étant pas d’humeur non plus à parler et surtout la connaissant (une vraie pipelette qui ne sait pas s’arrêter!) je me dis alors dans ma tête « Et merde, j’aurai du me mettre offline »
Je regarde alors son message.
– « Wesh Louise, ça se passe bien tes révisions ? » Oui, Camille aime s’exprimer virtuellement comme une lascarde alors qu’elle n’a jamais posé le moindre pied dans une banlieue.
-« Bof… je cale sur le droit des affaires, je pige queue dalle, and you ? »
– « Moi je fais une indigestion avec le droit administratif, le droit des affaires je comprend bien et je kiffe bien. » (Tu m’étonnes….)
– « Ah bon ? Je trouve ça bizarre, le droit administratif est bien plus facile et plus intéressant pourtant. »
– « Moi j’aime pas. Mais on pourrait s’entraider justement, ça tombe bien non ? »
– « Ouais t’as des questions ? Moi j’en ai plein sur les actes de commerce. »
– « Non mais je parlais de s’entraider en vrai banane, tu veux pas venir réviser chez moi. » (Hé merde, encore une proposition de sa part que je vais devoir esquiver, surtout en période de révision, j’ai vraiment pas le temps d’en perdre.)
– « Pffff la flemme , en plus il faudrait que je revienne à Rennes, ça va me faire perdre du temps dans mes révisions. »
– « Vas y Lou, fais pas ta charogne, on est en semaine, t’as bien un bus non ? Tu vas finir par me vexer à toujours m’esquiver ? » (C’est quel à raison la bougresse!)
– « Ouais j’en ai mais après je fais comment pour rentrer chez moi ? Taxi? Stop ? Patin à roulettes ? »
– « Ben tu dors chez moi niquedouille, vas-y ramène ton petit cul qu’on se bosse tout ça ensemble, Kim est là en plus »
– « Chez toi ? Mais t’as qu’un lit à ce que je sais saligote »
– « Et alors, t’as jamais dormi avec une copine espèce de bigote »
– Ne m’en tirant vraiment pas avec la matière fétiche de Camille et dans laquelle elle excelle sans trop bosser en plus je commence à me poser de plus en plus de questions et lui cède finalement, comme entrainée par une force irrésistible, sans doute mon cœur prenant le pas sur ma raison. Et puis l’une de ses copines que j’aime beaucoup, Kim, sera là aussi alors… « Bon allez, je me ramène dans un peu plus d’une heure okay ? »
Je décide alors de rassembler mes affaires de cours, mon PC portable et quelques affaires de toilettes et fringues pour le lendemain, préviens ma mère que je ne dormirais pas à la maison ce soir et file prendre le bus pour aller à Rennes. Je vis à 10 kilomètres.
Nous sommes presque en mai, il fait déjà un temps estival, je m’habille donc léger ; petite jupe rouge assez courte et flottante, ballerines, top blanc assez long cachant la moitié de ma jupe, tanga bleu nuit en dentelle et soutif mauve également en dentelle.
Camille loge dans la rue longeant la fac, dans un bel appartement duplex, merci papa et maman.
Lorsque j’arrive chez elle, elle m’ouvre avec un grand sourire, toute joviale comme à son habitude, sans doute aussi satisfaite que j’accepte enfin une de ses invitations. Elle porte un débardeur blanc au moins aussi long et flottant que le mien, un petit short en jean moulant mettant parfaitement en valeur ses jambes à cette pétasse et des soquettes blanches avec un long collier en forme d’att**** rêves.
Elle me fait la bise en m’enlaçant et j’en fais de même. Je rentre chez elle, retire mes chaussures et passe dire bonjour à Kim qui est sur la table du salon recouverte de cours, fiches et ordinateurs portables.
Laissez moi d’abord vous décrire son appartement, on entre par un minuscule couloir on se trouve juste un porte-manteau, ce couloir débouche sur la pièce principale faisant office de salon, là se trouve d’abord une grande table avec des rangées de 3 chaises de chaque côté, une petite commode sur la gauche et au bout du salon un petit canapé faisant face à sa TV placée juste sous la fenêtre, le style est assez ancien dans l’ensemble mais rénové comme il faut. A droit du canapé se trouve le coin cuisine. En haut se trouve sa chambre que je vous décrirais bientôt.
Je dépose ma veste sur le porte-manteau et m’installe sur la table, inutile de vous décrire nos deux premières heures à toutes les trois car elles ne furent que studieuses et sans intérêt pour le lecteur. Camille m’étant comme je l’avais prévu d’une grande aide pour m’aider à comprendre le droit des affaires.
Sur les coups de 19h30, nous faisons enfin une pause pour diner, Camille nous sors un plat de sushi qu’elle a commandé le midi dans une célèbre chaine de restauration japonaise. Camille comme à son habitude parle des gens de la fac, de mecs, de ses projets. Moi,je….moi,je…..moi,je « Tais toi un peu pouffiasse égocentrique » me dis-je alors dans ma tête, tiraillée entre ma sympathie à son égard (car comme je le disais au début du récit, elle a toujours été très correcte avec moi, du moins par devant )et mon envie de lui dire ce que je pense de certaines de ses attitudes, ayant toujours été franche et directe, parfois peu diplomate, je dois vous dire que j’ai souvent du prendre sur moi avec elle.
Après le repas Kim rentre chez elle, j’appréhende ce moment, celui où je vais rester seule avec Camille, pas par peur qu’elle tente quoi que ce soit, à ce moment je n’ai encore aucune idée de ce qui va se passer ensuite. J’appréhende car je me demande de quoi est-ce qu’on va pouvoir parler, c’est la première fois que je me trouve seule avec elle et en plus chez elle, je joue à l’extérieur, je suis sur son terrain, une sorte de malaise m’envahit.
Les premières minutes sont en effet assez pénibles et après l’avoir aidé à faire la vaisselle je me réfugie dans les révisions pour éviter le plus possible les discussions. Des pensées de déception et de gêne m’envahisse, que suis-je venue faire chez elle ? Qu’est ce que je vais bien pouvoir lui dire pour passer le temps d’ici demain ? Et surtout quel est ce sentiment de malaise qui m’envahit ? J’aimerais être ailleurs et je ne trouve pas la réponse à ce malaise naissant. Je suis tiraillée entre une sorte de peur et un sentiment de fascination pour cette fille. Elle fait preuve d’une telle déconcertance pour chaque chose de la vie, même des partiels importants lui paraissent être une formalité. Camille a beaucoup de facilités pour chaque chose de la vie dont les cours.
C’est donc tout naturellement qu’elle abandonne ses cours vers 22h alors que je souhaite continuer, elle insiste pour me proposer de regarder un film. Je ronchonne un peu mais elle n’a aucun mal à trouver les mots pour me convaincre en me disant qu’il vaut mieux une tête bien faite qu’une tête trop pleine et que trop de révisions grille le cerveau.
Elle me propose alors de regarder un film qui m’était alors inconnu à l’époque, « Hard candy » avec Ellen Page, actrice qu’elle adore, depuis février 2014 je sais maintenant d’où venait cette adoration.
Le film est très intéressant mais je ne vais pas en faire le résumé, là n’est pas le but.
Nous nous installons alors toutes deux sur son lit, son PC posé entre nous. Sa chambre est tapissée de poster de rock, les Beatles au dessus du lit, Nirvana face à moi, d’autres groupes plus underground ailleurs des photos d’elle et d’amis sur le mur au-dessus du bureau.
Le film se finissant je sens un malaise de plus en plus grand, je regarde Camille qui me dévisage de haut en bas en souriant, mais pas avec l’un de ses sourires habituels non ! Il s’agit bien là d’un sourire plus tendancieux, mais aussi plus hésitants et moins sur d’elle. Ce moment ne dure quelques secondes mais j’ai l’impression qu’il dure une éternité tellement je me sens gênée. Que se passe-il ? Camille serait-elle attirée par les filles ? Elle se décide alors à rompre le silence et à passer une main dans mes cheveux en me disant qu’ils sont très beaux, je suis flattée et la remercie.
– « Je trouve que tu as des petits airs d’Ellen Page, c’est craquant. »
– « Tu trouves ? Je le prend comme un compliment en tout cas, merci » Je lui adresse un beau sourire.
A ce moment là il ne s’agit plus de la Camille que je connaissais, que tout le monde connaissait d’ailleurs, elle semblait plus fragile, son côté intouchable ne serait-il qu’une façade ?
Mais elle me tire vite de mes songes en caressant ma joue, je ne dis rien d’abord en pensant à un geste affectif, tactile. Je suis moi même en effet très tactile ! Mais sa main descendant ensuite sur ma cuisse, je ne me rend alors compte que toutes les interrogations qui m’avaient poussées à décliner ses invitations et ce malaise que je ressentais avait maintenant une réponse. Camille était attirée sexuellement par moi. Je pris d’abord peur.
Je retira ma cuisse en lui demandant « Mais qu’est ce qui te prends Camille ? »
Camille tenta alors son air sure d’elle en me demandant « Et bien quoi Lou, t’as jamais essayé de faire des trucs avec une fille ? Comme ça juste pour le fun, l’expérience ? »
« Heu, j’ai déjà embrassé des copines en soirée pour le fun, lorsque j’étais un peu pompette mais rien de plus. »
Camille prenant un air dubitatif « Mouais…..autant dire que tu n’as encore rien essayé. »
Nous restâmes alors quelques secondes à nous regarder, nous observer, comme deux félines prêtes à en découdre puis elle tenta d’approcher ses lèvres des miennes en prenant mon menton dans le creux de sa main. Je recula d’abord mes lèvres en prenant un air gêné. Camille brisa alors la glace, je la vis sous un jour que très peu de gens ont sans doute eu l’occasion de voir.
« Je… je suis vraiment désolée, j’aurais pas du, je sais pas ce qui m’a pris… tu dois me prendre pour une tarée. Enfin, je te trouve vraiment trop craquante et… je crois que je me suis laissé emporter par mes passions, par mon cœur. »
« Camille…. heu je…. c’est pas grave »
Je m’étais totalement trompée sur elle, je ressentais, que dis-je je voyais, maintenant et devant moi une fille sensible, désolée, sentimentale. Derrières ses apparences prétentieuses et imbues de sa personne se trouvait un être humain, fragile et bienveillant. Je me sentais conne, idiote. Je l’avais jugé trop vite et je m’en voulais car elle était touchante cette Camille, je la regardais et elle semblait à ce moment être un petit oiseau tombé du nid. Cette expérience me servira de leçon, l’habit ne fait pas toujours le moine. J’avais envie de m’excuser, de lui dire toute l’affection que j’éprouvais pour elle à ce moment précis.
Tout s’expliquait maintenant ! Ce malaise que je ressentais depuis un certain temps n’était pas du à elle. Je me doutais un peu au fond de moi qu’elle devait aussi apprécié les filles mais si mes sentiments étaient clairs et inexistants à son égard je lui aurait dit non sans aucun regret.
Ce putain de malaise venait de moi, de cette attirance irrépressible que j’éprouve à l’égard de Camille et elle avait du le sentir aussi pour tenter sa chance. Je ne savais pas ce que je voulais, j’étais tiraillé entre l’envie de lui dire non par conformisme et pour ne pas m’engager dans une relation qui pourrait s’avérer difficile à assumer et mon envie insoutenable d’essayer enfin d’avoir une relation intime avec une fille, non pas avec n’importe quelle fille, avec ma Camille.
Tout était de ma faute ! Pardonne moi Camille, mon cœur aussi bat pour toi.
Mais vous vous doutez bien que je n’ai pas eu la force de lui dire tout ça, ces sentiments raisonnaient dans ma tête et dans mon cœur. Mais je lui offris cependant la plus belle des réponse. J’approcha mes lèvres des siennes, pris sa tête à deux mains et offris mes lèvres aux siennes.
Elle a une très belle bouche ma Camille, des lèvres un brin moins pulpeuses que les miennes mais une bouche large et parfaitement dessiné. Une vraie gourmandise que je veux déguster à petit feu. Elle se laisse d’abord faire sans me rendre mon baiser puis se retire en me demandant « T’es sure de ce que tu fais ? »
« Tais toi et embrasse moi idiote »
Elle me regarde alors d’un air attendrie et ravie. Elle est vraie et sincère, je craque. Ce qu’elle est belle comme ça ma Camille !
Elle passe alors ses mains dans mes cheveux, les emmêlant de la paume de la main, son autre main venant masser doucement mon dos alors que les miennes caresse sa joue et sa cuisse toute chaude et offerte. Je la veux, elle et personne d’autre !
Mon regard plonge dans le sien pendant que nos bouche se caressent, s’entremêlent. Sa bouche est si douce, si sensuelle, si gourmande. Mon cœur commence à battre la chamade, j’avais rarement ressenti ça avant dans mes relations hétéros. Je pose alors ma main sur son sein gauche pour tenter à mon tour de sentir les battements de son cœur, oh oui il bat son petit cœur sous ce sein si doux que je peux prendre en main.
Je sens sa respiration s’accélérer à la chaleur dégagé par ses narines contre mon visage. Ma langue goutte enfin à ses lèvres en lui caressant les cheveux puis la cuisse. J’humidifie sa bouche du bout de ma langue et l’introduit enfin dans sa bouche tout en collant mon buste au sien pour qu’elle m’enlace, ce qu’elle fait aussitôt comme si elle devinait ce que je veux, c’est si charnel, si fusionnel que je voudrais que ce baiser ne s’arrête jamais. Nos langues se touchent, se frôlent doucement, langoureusement, lascivement. C’est si différent d’un baiser échangé avec un homme, ça me fait du bien, m’apaise. Camille me serre dans ses bras, nos nez se caressent pendant ce baiser.
Puis je bascule sur le côté en m’allongeant sur le lit, sur le dos. Je fais signe à Camille de venir avec mon doigt avec un sourire explicite.
Elle s’allonge sur moi, nos corps se collent, cette étreinte est tellement intense, insensée. Nos baiser se font plus fougueux, plus tendancieux. Je sens alors Camille caresser ma cuisse gauche, la saisir dans sa main. Je replie alors la jambe en l’écartant légèrement pour lui donner plus d’amplitude. Elle me glisse à l’oreille que je suis son petit chevreuil (Oui, elle trouve que j’ai un regard de chevreuil, allez savoir pourquoi) tout en me léchouillant le lob d’oreille et la nuque. Mes ongles viennent alors griffonner la sienne puis son dos pour descendre et se figer sur ses fesses. Mon Dieu mais quelle paire de fesses, elles sont d’une telle fermeté, les courbes sont parfaites, une lune dans toute sa splendeur. J’en suis à la fois jalouse et terriblement heureuse d’avoir le privilège de pouvoir les caresser, les saisir entre mes mains.
La main de Camille s’égare de plus en plus sur l’intérieur de ma cuisse décrivant des cercles avec la paume pour venir enfin toucher mon aine et la dentelle de mon tanga. Redoutable petite Camille, tu sais comment faire monter la température juste comme il faut, c’est comme si tu me connaissais sexuellement par cœur.
Son autre main vient alors tirer mon top vers le haut, je l’aide à le dégager en levant les bras. Elle me regarde là en soutien-gorge d’un air satisfaite puis viens poser ses lèvres entre mes seins pour remonter doucement sur ma gorge et venir s’excentrer sur mes épaules pour descendre encore cette fois-ci sur le tissu de mon soutien-gorge puis venir s’égarer tout le long de mon ventre jusqu’à mon nombril. Elle le léchouille d’ailleurs mon nombril, juste de la pointe de sa langue pendant que je perd ma main dans ses beaux cheveux raides et lisses. J’écarte encore un peu les jambes pour elle en tenant sa tête entre mes mains et elle comprend de suite le message et viens déposer quelques bisous sur le tissu de mon tanga mais pas plus. Elle veut encore me faire languir la diablesse.
Elle remonte alors vers moi et j’en profite pour venir lui ôter son débardeur. Son ventre est comme son cul ; ferme et doux ! Elle porte un soutien-gorge rouge en coton et ses seins semblent légèrement plus gros et ronds que les miens. Elle colle sa poitrine contre mon visage, je viens déposer plusieurs baisers sur son sein droit, puis sur le gauche tout en lui laissant son soutien-gorge pour ne pas tout dévoiler d’un coup. Camille se penche et viens passer sa langue le long de mes tétons à travers la dentelle de mon soutien-gorge, elle cherche à titiller l’aréole et le téton et moi je commence à gémir doucement, nous échangeons des regards complices. Mon cœur bat encore plus fort, je ne sais plus où je suis, je t’aime Camille ! Elle mordille lentement mon téton à travers en souriant comme une diablesse. C’est le moment qu’elle choisit pour me dégrafer mon soutien-gorge, elle observe mes seins, mes tétons sont déjà durs et dressés pour elle. Je lui dis « tu fais ça si bien Camouille ». Elle se contente de me sourire et de remettre sa langue sur mon sein cette fois sans l’obstacle du tissu. Elle prend la base de mon sein dans sa main et joue avec le téton en le titillant doucement de la pointe de la langue, sa langue se perd parfois au-delà de l’aréole, elle fais le tour du téton avec la pointe puis prend mon sein en bouche et aspire mon téton, doucement puis plus franchement comme si elle tentait de me faire un suçon ou plutôt comme un bébé qui souhaiterait téter. « Hmmm oui ma puce, j’adore ça, tu me fais frémir ».
Elle passe alors à l’autre sein en y faisant les mêmes choses à une exception près qu’elle mordille cette fois le téton en plus. Ce qu’elle s’y prend bien la garce ! Je me doute bien que ça n’est pas la première fois qu’elle s’occupe d’une fille.
Pendant qu’elle finit de s’occuper de mes seins, je lui dégrafe à mon tour son soutien-gorge dévoilant des seins fermes, en forme de pommes mais qui ne sont pas aussi beaux que je ne l’aurais imaginé, peu importe ! Ce n’est pas ce qui va me freiner dans mon élan !
Je la bascule à mon tour sur le dos et passe ma tête entre ses seins que je serre contre mes joues puis je les embrasse, sa peau est douce comme une peau de bébé, son petit cœur bat toujours très fort. Je me met à califourchon sur elle et commence à suçoter son sein droit, tirant comme elle sur le téton, faisant une sorte d’effet ventouse avec ma bouche tout en palpant bien son sein dans ma main, j’entend ma puce gémir, j’en suis fière ! Je fais presque un suçon à son téton puis passe la totalité de ma langue sur la longueur de son sein, j’ai envie de la lécher partout, je la veux ! Je prend ses seins tour à tour à pleine bouche, j’éprouve plus de difficultés qu’elle à prendre mon temps. J’ai envie de la manger, je fais tournoyer ma langue sur ses tétons pointus puis descend ma langue le long de son ventre, je la rentre dans son nombril et la chatouille avec, elle se marre !
Puis je remonte vers elle pour l’embrasser, elle en profite alors pour dézipper la fermeture éclair se trouvant à l’arrière de ma jupe et la faire glisser doucement le long de mes jambes. Je me rallonge alors sur le dos avec une impatience non dissimulée, mon ventre se gonfle et se dégonfle tellement ma respiration s’intensifie, Camille place son visage au dessus de mon bassin, m’administre quelques bisous sur le tissu de mon tanga puis le prend sur le côté entre ses dents pour le faire glisser, quel délice, qu’elle est coquine ma Camille. Elle fait de même avec l’autre côté puis finis de le glisser avec ses doigts, après m’avoir fait un gentil compliment sur mon épilation en ticket de métro, elle glisse enfin sa tête entre mes cuisses et commence à m’embrasser le clito, je ferme les yeux pour tâcher de ressentir encore mieux ce qu’elle me fait, ses lèvres glissent sur mes lèvres vaginales puis embrassent l’entrée de ma fente. Ses mains se saisissent de mes cuisses, je réouvre les yeux en la suppliant avec une voix de biche de sortir sa langue, elle me taquine et me fais non d’un signe de tête, elle me torture divinement cette diablesse et continue à caresser les contours de mes lèvres sans stimuler encore mes points érogènes. Je prends sa tête dans mes mains et la colle contre mon abricot « Hmmm doucement cochonne » me dit-elle.
Puis elle se décida enfin à sortir sa divine langue et à titiller mon clito avec, ça y est, je commence à couiner, elle s’y prend follement bien, ni trop vite, ni trop lentement. Sa langue y passe de droit à gauche et de haut en bas, elle écarte mes lèvres de son majeur et son index pour faire mieux ressortir mon petit bourgeon et le lécher. Je penche la tête en arrière, je suis au nirvana « Camille, ooooh Camiiiiiille ». L’une de ses mais caresse mon pubis, puis mon ventre pour venir enfin saisir un de mes seins. La garce descend maintenant sa langue à l’entrée de ma fente qui commence à s’humidifier sous ses assauts. Elle écarte mes lèvres de la même façon avec ses doigts et y passe sa langue de haut en bas puis enfonce la pointe dans ma petite chatte, j’aurais voulu que cet instant dure à tout jamais, elle commença à me fouiller avec sa langue à l’intérieur et de surcroit, mon vagin commençait lui à se lubrifier de plus en plus, cette bougresse stimulait mon clitoris en même temps avec son pouce, elle savait ce qui me plaisait ! Je voulait qu’elle continue tout la nuit mais j’avais aussi envie de la goûter moi aussi, je veux son fruit défendu ! Je me redressa donc et elle compris de suite en s’allongeant à son tour.
Je vint alors déboutonner son short puis lui tira le long de ses jambes, me les révélant encore plus magnifiques de cette façon, une déesse tout droit tombée de l’Olympe. Elle avait un string rouge en coton, n’ayant pas la patience d’attendre plus longtemps je lui fis également glisser lentement son string le long de ses jambes, me dévoilant une jolie chatte avec un pubis fourni juste ce qu’il faut, des lèvres de couleur marron un peu moins fines que les miennes et un clito bien dégagé.
Je me mis alors entre ses cuisses et commença à sentir sa petite chatte, elle sentait le sexe, la chaleur, l’humidité, son odeur intime, délicieuse Camille…
Pas de bisous de mon côté, je fis directement tournoyer ma langue autour de son clito, le léchant dans tout les sens. Etant très clitoridienne, je supposa qu’elle devait l’être aussi ! Je ne pense pas m’être trompée, la belle se mit à couiner de plaisir, ce qui m’incita à redoubler mes efforts sur son bouton d’amour, je déposa un peu de bave dessus et étala ensuite le tout avec ma langue, mon nez se perdant dans ses poils pubiens. Son fruit est délicieux, succulent, j’en mangerai toute ma vie alors qu’il ne s’agit que de la première chatte que je lèche.
Ma langue descendit entre ses lèvres et les ouvrit d’un bon coup comme une fleur dévoilant ses pétales. Ma Camille couinait et commençait à avoir l’entrejambe moite, sa cyprine avait un petit goût salé délicieux, le reste est indescriptible, le goût est tellement plus doux et plus agréable que le sperme. Camille est délicieuse de partout, je lui rentra un doigt dans la chatte, elle me sembla plutôt serrée, un peu comme moi. Je le fis aller et venir doucement en faisant un petit crocher avec, Camille eu alors les traits de visage qui se raidissaient, je la sentis plus tendue mais tendue de plaisir, je tenta de stimuler son point G puis lui demanda « Tu veux bien te retourner que je continue », ce qu’elle fit avec plaisir, allongée maintenant sur le ventre, ce qu’elle était majestueuse comme ça. Je l’ai déjà dit répété à de nombreuses reprises mais peu importe, elle avait un cul à faire bander un pape et à rendre n’importe quelle nénette jalouse. Elle a jamais mangé dans un fast food ou quoi ?
Je pris ses magnifiques fesses entre mes mains et les écarta, je transpirais de désir pour elle, voir ses deux orifices offerts comme ça, elle était à moi ! Je me mis à repasser ma langue entre ses lèvres et à recueillir sa mouille, elle dressa légèrement les fesses en arrière pour me faciliter la tâche, elle était encore plus divine comme ça, même Jennifer Aniston n’avait pas une aussi belle paire de fesses ! Je remis un doigt dans sa grotte chaude et humide et repris quelques va et viens, je remis ensuite ma langue dans sa fente et ne résista pas à venir titiller un peu sa petite rondelle, cherchant à tâter le terrain dans un premier temps…. Camille ne dit rien et continua à gémir. Bah, elle a l’air de kiffer me dis-je et continua à lui lécher ce terrain défendu tout en lui écartant les fesses, mes ongles venant parfois s’enfoncer tout gentiment dans la peau de ses fesses.
Camille se dressa alors et me demanda « Met toi allongée choupinette, j’ai une idée ! »
Je m’allonge alors sur le dos, Camille vient m’enjamber à l’envers et mettre son bassin juste au-dessus de ma tête en 69. Hmmmm quelle idée exquise, j’ai ses orifices offerts juste au dessus de moi, je vais en profiter au maximum, pourquoi me gêner, elle me les offre non ?
Je sens alors de nouveau sa langue venir s’agiter autour de mon bourgeon pendant que son doigt s’affole dans mon vagin. Je pousse un long couinement, ce qu’elle me fait du bien, et viens lécher allègrement le contour de sa moule ouverte de désir. Je crache alors dessus et viens étaler avec ma langue, Camille rigole, elle a l’air d’apprécier, je ris avec elle et me remet à l’ouvrage. Cette garce me fait couler de plus en plus en tournant son doigt en moi pendant que je m’affole sur son bouton avec ma langue en lui insérant un doigt. Ma langue s’égare parfois sur son petit trou, la sienne aussi, très furtivement.
Puis d’un coup, d’un seul, Camille insère un deuxième doigt dans ma minette et commence des va et viens frénétiques, me sentant sans doute prête et suffisamment humide, elle vient me doigter très vite, à une vitesse folle et faisant un crochet avec ses doigts, je stoppe alors tout ce que je faisais et commence à hurler « Haaaaaana ooooooh Camille putain, c’est troooop bon »
« Hmmm laisse-toi faire, je vais te faire jouir comme ça »
Je sens alors ma chatte dégoulinante de cyprine, Camille me ramone comme ça pendant une bonne minute, je sens alors ma cyprine partir partout sur son lit et hurle de plus en plus, elle continue. Je bouge mon bassin dans tout les sens, je ne tiens plus, ça vient hmmmmmmmmm, je sens mes muscles se raidir, une boule dans mon bas ventre, l’orgasme arrive « OOOOOh Camou ouiiiiiiiii »
Je jouis, c’est trop bon, c’est la seule personne à avoir réussi à me faire jouir sans stimuler mon clito en même temps. Je t’aime Camille, tu es la meilleure !
Elle se dégage alors de moi.
– « Désolé pour tes draps ma puce, je les ai bien trempées. »
– « Pas grave, tu les emmèneras toi même au pressing »
Nous rions ensemble puis elle tente de venir mettre ses jambes entre les miennes, un peu comme un ciseau, c’est comme ça que le kamasutra nomme cette position en tout cas !
Nos clitoris entrent alors en contact, nos lèvres se collent les unes aux autres. Je la regarde dans les yeux, ils sont brillants, et que dire des miens, je pleure de joie après cet orgasme divin, je sens mes larmes couler le long de mes joues. Je prend les choses en main et commence à bouger mon bassin en le faisant venir de haut en bas, Camille prend mon rythme et suit ma danse car oui, c’est une vraie danse amoureuse que nous faisons ! Les yeux de Camille se plissent de plus en plus, ses traits se raidissent, elle gémit de plus en plus fort et de façon plus plaintive, je sens que ma déesse va bientôt jouir elle aussi, je continue alors à frotter mon clito contre le sien, elle est au bord de l’orgasme, elle att**** alors mes mains et les prend dans les siennes en se redressant contre moi tout en maintenant nos chattes collées, nos cyprines se mélangent et elle me griffonne le dos comme une chatte en chaleur, c’est divin !
Camille pousse alors un long cri strident en venant se coller, que dis-je en me serrant très fort dans ses bras, ses seins se collant aux miens tout en ne bougeant plus, ma puce vient de jouir elle aussi. Je lui caresse les cheveux et nous nous calmons ensemble, je l’embrasse amoureusement sur le front et sur le crane en lui caressant le dos puis son magnifique fessier pendant qu’elle me mordille l’oreille.
Nous nous endormons ensuite l’une contre l’autre, tendrement….
Même si nous sommes loin l’une de l’autre aujourd’hui et que nos chemins se sont séparés, je ne t’oublierai jamais Camille !
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