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AVEC LA VIEILLE PATRONNE DE L’AUBERGE

AVEC LA VIEILLE PATRONNE DE L’AUBERGE



LU SUR LE NET

Il y avait ces montagnes, sans âme, sans singularité, sans détails particuliers. Juste des montagnes, interminables, infinies…
Il y avait cette nuit qui tombait, qui tombait, qui tombait… et qui ne semblait jamais vouloir s’installer complètement. Un crépuscule aussi mystérieux qu’infini, qui brouille la vision et qui laisse libre cours à l’imagination. Cet instant, entre nuit et jour, où l’âme confond tout, et où l’esprit vagabonde entre réalité et fiction.
Et il y avait cette faim qui me taraudait l’estomac, et pour cause : je n’avais pas mangé depuis 24 heures, depuis cette ferme où j’avais trouvé pitance et gîte pour la nuit. Des gens aimables pour autant qu’il puisse en rester dans cette époque troublée…
Et puis il y avait cette lumière au loin, comme un phare qui guide les bateaux en détresse. Cette lumière vers laquelle j’avançais, insensible au cruel froid montagnard. Cette lumière qui m’apparaissait comme un salut dans ma situation actuelle de naufragé de la terre et des hommes. Cette lumière qui brillait obstinément au fond de son vallon, seule oasis dans les sèches ténèbres.
Enfin, j’y arrivai, au bord du désespoir que l’homme affamé peut connaître après une journée sans vie.
Il n’y avait rien ici. Juste une vieille femme qui trônait derrière une table faisant office de comptoir ; juste un chien tout aussi vieux qui se faisait chauffer au coin du poêle… Mais de la chaleur, apaisante, soulageante après ces heures de luttes, juste un endroit où prendre le repos indispensable à l’esprit et au corps.
Et je m’assis, sachant très bien que je n’aurais pas de quoi payer la chambre et le repas, peut-être même ni l’un des deux. Et la vieille femme vint à moi, et elle me dit :
– Si c’est pour manger, il n’y a plus que des haricots. Si c’est pour dormir, il n’y a plus qu’un lit défoncé dans une pièce froide.
Au moins, les choses étaient claires. Faute de mieux…
– Cela ira parfaitement, mais je dois vous prévenir tout de suite : je ne pourrai sûrement pas tout payer…
– C’est pas grave, on s’arrangera plus tard. Pour l’instant, mangez !
Comment résister à un tel ordre lorsque la panse réclame son dû ! Alors je fis pitance, et je bus tout mon saoul, et ensuite, j’allai vers la vieille chambre moisie aux murs froids que je pris pourtant avec reconnaissance. Et c’est au milieu de la nuit que l’instant de payer arriva.
Il survint doucement, au bruit d’une porte entr’ouverte dans un grincement, au craquement d’un plancher centenaire. Et la femme fût devant moi, son visage faiblement éclairé par une pâle bougie.
– Il est temps de payer maintenant !
Et elle se coucha auprès de moi, dégoûtante dans sa vieillesse et son impudeur. Mais pourtant, conscient de ma situation, je le fis… Je la pris dans mes bras et embrassai sa bouche édentée, masquant ma nausée et mon dégoût. Ma langue frôla la sienne, et tout était dit. Elle savait ce que je voulais : un repas et une nuit à l’abri des pièges de l’extérieur. Je savais ce qu’elle voulait : un instant de plaisir dans les bras d’un inconnu. Le deal était bon et je l’exécutai.
Sans cesser de l’embrasser, je lui pétris les seins qu’elle avait gros et lourds. Mais elle accéléra la cadence, me baissant le pantalon, faisant apparaître mon sexe qui, malgré la situation, commençait à prendre de la vigueur. Et elle me masturba avec frénésie, dévorée qu’elle était par l’envie et le désir. Et elle le prit dans sa vieille bouche et se mit à le lécher, à le sucer sans retenue aucune, libérée qu’elle était par les circonstances ; j’étais sa chose pour ce soir, et je le savais.
Les choses ne devaient pas s’arrêter là. Mon dégoût envers cette femme était certain, mais pourtant, sa prise en bouche m’excitait, et alors que je sentais l’orgasme monter, elle me lâcha. Elle se mit ensuite debout sur le lit gémissant, relava sa robe aux couleurs passée, me présenta son sexe à la pilosité exubérante et à la propreté douteuse. Et puis, sans retenue, elle se baissa sur moi jusqu’à faire en sorte que mon membre soit complètement en elle. Elle poussa un râle lorsqu’il la pénétra, puis se mit à aller et venir, s’empalant dessus au gré de ses mouvements, et elle y trouvait du plaisir, à voir son visage congestionné. Depuis quand n’avait-elle pas fait l’amour ? Je ne saurais dire… Mais le fait est qu’elle se donnait à moi comme jamais une femme ne l’avait fait jusqu’alors. Je le voyais monter et descendre sur mon pénis à un rythme effréné en poussant des cris de plus en plus forts jusqu’à ce que je me mette à jouir en elle par de longs jets saccadés.
Je suis sûr qu’elle n’a pas joui cette nuit là, mais peut-être qu’elle n’en demandait pas tant. En tout cas, elle me laissa à ma nuit en repartant comme elle était venue. Elle avait eu ce qu’elle voulait…

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