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Ce rêve très étrange…

Ce rêve très étrange…



Ce rêve était très étrange. Elle l’a épuisé. Elle n’en comprend pas non plus le sens. Mais faut-il toujours chercher à comprendre nos rêves ? Elle s’était endormie malgré sa lecture passionnante. Elle avait lutté, lutté, puis elle avait dû plonger dans un sommeil profond. Le lendemain matin, elle avait retrouvé son livre dans ses draps. Elle lui avait trouvé un air qu’elle ne lui connaissait pas : l’air malin de celui qui avait vu. Le personnage de la couverture affichait un sourire gourmand et satisfait. Cela l’avait fait sourire de constater qu’elle pouvait imaginer cela d’un livre, d’un objet neutre et sans vie. Avec précipitation, elle s’était levée et était partie. Comme souvent, elle n’était pas en avance. Elle aurait dû cependant prendre un peu plus de temps ou être plus attentive. En tous les cas, elle n’aurait pas dû prendre autant de temps à regarder la couverture d’un livre. Elle se rendit compte en arrivant au bureau qu’elle avait oublié de mettre sa culotte. Quelle étourdie ? Cela l’étonnait qu’elle puisse encore se rendre coupable d’un tel oubli. Bon, ce n’était pas très grave, elle a toujours une culotte de rechange dans son sac en prévision. Néanmoins, elle avait beau cherché, sa culotte ne se laissait pas trouver. Elle n’y était pas, tout simplement. Elle ne se souvenait pas l’avoir enlevée ! Aurait-elle un collègue mal intentionné ? Pire encore, le service cacherait-il un pervers, collectionneur de culotte ? Serait-elle tombée entre les mains d’un dérangé qui baverait à son contact ? Tout cela la troublait… Et puis, surtout, elle sentait soudainement sa nudité sous sa jupe… Bon, elle devait se concentrer.
Elle reprenait les dossiers rester en plan la veille.
Elle travaillait depuis une bonne heure à présent. Elle avait presque oublié l’incident. Elle aurait dû cependant se méfier. Une envie soudaine la prit. Elle montait, puissante, implacable. Elle luttait… Elle tentait de se fermer à tout ce qui n’était pas son travail. Mais rien n’y faisait, elle sentait que cette envie, d’abord extérieure à sa personne, la pénétrait entièrement. Elle montait de ses extrémités et gagnait tout son corps. Et elle devinait que lorsqu’elle gagnerait son cœur et sa tête, elle la paralyserait et la soumettrait à des folies. Elle chercha à fuir. Elle se leva et se dirigea vers la sortie en interrompant ses collègues qui lui posaient des questions. Elle avait perdu toutefois trop de temps. Elle n’arriverait pas à gagner la sortie. La porte des toilettes était à sa gauche. C’était sa dernière chance. Mais que faisait-elle ? Elle ouvrit la porte des hommes. Elle se retrouva dans des toilettes inconnues. Un homme, surpris en face d’un urinoir, balbutia qu’elle s’était trompée de porte et que les… Agacée, elle se dirigea vers lui. Elle prit son sexe d’une main et le serra fortement, lui enlevant un cri dans lequel elle devina autant de stupéfaction, de douleur que de plaisir… Elle ne reconnut pas la voix, déterminée et malicieuse qui sortit de sa bouche : « Enlève ton pantalon et fait le glisser à terre ». Elle ne pensait plus ou bien elle ne pensait plus que bite, queue, verge. Et elle voulait celle-là. Elle la voulait fortement. Il était assez bien monté. L’homme s’exécuta, comme elle serrait. Elle lui retira violemment son caleçon. Il protesta ! Elle serra encore en lui disant qu’il n’avait rien à dire. C’était un salaud et elle allait le violer. Elle vit sa peur sur son visage. Surtout quand elle lui saisit les couilles… Il haletait. Elle lui ordonna de poser ses mains sur le mur et d’ouvrir ses cuisses. Il n’avait pas d’autres choix que de le faire. Alors, elle glissa une main entre ses fesses. Et elle entra un doigt dans le cul. Elle vit un homme perdu, acculé, ne sachant plus que faire… Et elle en jouissait. Elle sentait que son visage s’obscurcissait d’un sourire de carnassière…

Tout d’un coup, cette fièvre se dessaisit d’elle. Elle se rendit pleinement conscience de ce qu’elle venait de faire. Elle lâcha prise et s’excusa péniblement. Elle sortit surtout le plus rapidement possible des lieux. Et elle reprit sa place à son bureau. Elle tenta de réfléchir à ce qu’elle venait de faire. C’est comme si elle fut possédée. Mais par qui ? Par quoi ? Elle ne se reconnaissait pas…
Son téléphone sonna. Elle répondit. Cela lui permit de se changer les idées… Se changer les idées, jusqu’à ce que cette incontrôlable montée en puissance la reprit. Elle se concentrait pour garder son sang froid et pour répondre le plus clairement possible à son correspondant. Mais elle ressentait un plaisir croissant. Elle ne comprenait rien. Comment cela se faisait. Elle avait l’impression d’être prisonnière d’un vibromasseur interne. Une main entre ses cuisses lui révéla ce qu’elle craignait : elle était trempée. Sa jupe était trempée ! Des gémissements commençaient à s’échapper dans la discussion. Son correspondant avait des silences éloquents. Elle raccrocha avant que ses doutes ne se concrétisent… Et elle se coucha sur la table sachant qu’elle ne tarderait pas à jouir. Mais cela s’arrêta… Elle pensa forcément à Manara et au Déclic. Est-ce que cela existait vraiment ? En serait-elle la victime ? Elle devait inspecter les alentours pour trouver le coupable. Mais au moment de se lever, elle se rendit compte qu’elle n’avait plus de jupe. Où était-elle partie ? Rien, pas un trace de tissu. L’affaire évoluait salement…
Elle s’assit quand une de ses collègues entra dans son bureau. Cette dernière lui demanda si elle savait ce qui c’était passé aujourd’hui dans les bureaux. Un client s’était fait agressé par une furie dans les toilettes. Un autre vient de l’appeler pour lui indiquer qu’il n’était pas défavorable aux nouvelles techniques de communication de l’entreprise. En effet, il comprenait que l’on puisse essayer de troubler le client lors de la prise de commande par la simulation d’un orgasme de l’employée. Mais il souhaiterait toutefois terminer la communication. On lui avait raccroché alors qu’il était prêt à acheter l’ensemble du stock… Sa collègue lui avouait être elle-même perturbée par cette ambiance un peu… comment dire… Et tandis que sa collègue lui parlait, elle se sentait à nouveau basculer dans ses envies. Elle regardait cette femme en face d’elle… avec gourmandise… Elle jouait avec ses lunettes… En suçait les branches l’une après l’autre, tandis que ses doigts jouaient avec son collier. Le regard suave de sa collègue prenait progressivement de plus en plus de consistance. Il se focalisait sur sa poitrine, sur ses seins…
Une solution, une solution, il lui fallait trouver une solution, sinon elle lui sauterait dessus dans son bureau même… Elle se pencha pour savoir ce qu’il en était de sa jupe. C’était pire encore, son chemisier rétrécissait à vue d’œil : son nombril devenait visible…
Pourtant, un peu plus loin, entre la poubelle et les caissons de son bureau, elle découvrit une porte qu’elle n’avait encore jamais remarquée. Elle s’y engouffra…

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