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Délires à l’hôpital

Délires à l’hôpital



Délires à l’hôpital

Vous avez été nombreux à me laisser des commentaires élogieux sur mes deux derniers textes, écrits après ma sortie, pendant ma « convalescence »…

Ces deux récits retracent quelques émois, premiers désirs, après mon opération et mes quelques journées d’hospitalisation.

C’est toujours agréable de revenir à la vie, après anesthésie totale…

Mais c’est encore mieux lorsqu’on ressent son corps reprendre vie, oubliant les produits et drogues, et essayer d’exprimer tout ce ressenti, dans un texte autobiographique…

Cela m’a fait penser à d’autres moments de ma vie, où le cœur bat, où les pensées vagabondent, comme un délire, un rêve, mélangeant réalité et fantasmes…

Le fait d’être alitée, d’entendre mais ne pas réaliser, ne pas pouvoir bouger, entravée par des tuyaux et des fils, taraude mon esprit, mais comment me rappeler ?

Je dors d’un sommeil pas juste…
Aseptisé, mélange de rêves puisés dans la réalité de mon inconscient, s’inspirant des derniers bruissements, et essayant d’interpréter ces sons étranges…

Colette, l’infirmière de nuit, vient de prendre son service, il est 19h30, le repas est pris, je somnole quant elle fait le tour de mon lit, contrôle le goutte à goutte, prend ma température d’un clic sur ma tempe… 36.8…
Elle va rejoindre les autres, comme l’ont fait ceux d’hier, mais j’étais dans les vapes…

Quelques minutes plus tard, on tape à ma porte et c’est une jeune fille qui vient chercher les maigres vestiges de mon souper…
Oui, j’ai pris mes cachets, oui, j’ai sommeil, non, je n’ai pas mal… Parfait je pourrais sonner… Ils sont tous à croquer…

J’entends le silence, puis de nouveau une ébullition me sort de ma torpeur, des voix fortes, des rires, ils prennent leur repas tous ensemble, entre personnel de l’étage, dans le grand bureau sans doute, que j’ai aperçu en entrant…
Repas, anniversaire, tout est bon pour se délasser des contraintes et du stress…

Des voix claires, des voix graves, racontent des histoires, les rires fusent, puis s’adoucissent, ils mangent…
Le temps passe…

C’est drôle de les entendre se détendre…
Parfois la sonnette d’alerte, retentit, douce mais usante…

Je comprends quelques mots, « normal, température, patience, quelques minutes ».
Le lien est fait… Ils iront plus tard, un habitué sans doute…

Cette fois, il fait nuit noire dehors, aucun bruit en provenance de la fenêtre, des pas furtifs dans le couloir, une femme jeune, légère, passe, revenant de son service…
Un chariot cliquette, sans doute du linge ou de l’approvisionnement, le pas est plus lours, voire traînant…

Silence de nouveau… Des voix basses, la chambre d’à côté…

J’assiste en direct à un ballet étrange…

La fille est consentante, même demandeuse…

– On a quelques minutes avant qu’il fasse sa tournée du soir… Il est en retard, il a opéré toute l’après-midi… Il a dû s’envoyer la nouvelle du bloc opératoire, dans son grand bureau au dernier étage… Ce sera ma vengeance… Tiens !
– J’ai envie de toi depuis ce matin… Je sais que tu es jolie…
– Je devrais partir pourtant, il est tard, je devrais être chez moi…Mais le sexe est plus fort, tu m’attires chaque fois un peu plus…
– Assieds-toi, regarde dans quel état je suis…

Le lit grince, sans excès, mais je le reconnais… Il est venu me voir cet après-midi, kiné je crois… Et elle ?
Je ne l’ai pas reconnue dans ses intonations.

– Ouh… Oh ! Ce serait du gaspillage… Tu as fermé ?
– Oui, détends-toi…

C’est l’instant le plus chaud, elle se laisse faire, allongée sans doute, il doit la lécher comme un malade et sa respiration devient rauque, quelques syllabes s’échappent…

Accompagnées de « Heu !… », indiquant son niveau de plaisir, un peu comme un plaisiromètre…

Et puis arrive une envolée, une vague qui la balaye, elle le veut en elle…
Un petit orgasme sous la langue qui s’active, et sans doute aussi maintenant les doigts…

– Oui !… Encore… C’est bon !… Oh !…
– Tu me veux maintenant ?
– Viens me prendre avec ta grosse pine… Regarde comme je suis mouillée… Enfonce-là dans mes entrailles et fais-moi jouir, que je grimpe aux rideaux !

C’est le calme avant la tempête, ils ne peuvent pas trop se lâcher, mais je ressens les effets de l’assaut, le lit d’abord, puis elle, sans doute écartelée, les cuisses et les genoux repliés, elle est offerte à son amant, comme une récompense…

Il la prend en cadence, la portant doucement vers un orgasme complet et libérateur……

Elle se retient de crier ce plaisir qui monte, qui part de son ventre, par tous les moyens, évite de bouger, elle doit accompagner ses fesses à chaque pénétration…
Et même l’aider à se pilonner la chatte, en bougeant avec lui, accompagnant ses coups de reins, amplifiant son plaisir, en bonne baiseuse…

– Oh ! Oui !… Je… te sens… Oh… Encore ! Là, oui ! Viens !

Le son est brouillé, du bruit dans le couloir…

– Vite ! Je l’entends, il est dans la première chambre… On a dix minutes… Vas-y baise-moi, lâche ta purée, j’aime te sentir exploser dans mon ventre, j’aime quand tu me baises et qu’il est presque à côté…

Il doit obéir, des coups sourds, des « Han ! », des roucoulades, sourdent de la pièce…
Elle vient de jouir, emportée par un orgasme puissant, la délivrant de son désir, la laissant hébétée…

Il se rajuste déjà, il la lèche, passe sa langue sur son minou ouvert, encore béant, luisant de sperme chaud… Puis il l’embrasse, et lui propose un doigt, enduit de sa semence, qu’elle ne pouvait goûter…

– C’est bon… Tu es génial… J’aime… Rend-moi ma culotte, s’il lui prend la fantaisie de me caresser…
– Ton mari ne te touche plus, tu me l’as dit !
– Oui, mais… Les soupçons… Et puis c’est mon mari !…

La porte se referme, un clic bien repérable, des pas s’éloignent dans les deux sens, ils partent chacun de leur côté…

Je suis en sueur, écartelée, une main dans ma chatte, un doigt sur mon bouton j’ai joui avec elle…

C’est pratique ici, je n’ai pas de culotte… J’ai tout quitté pour leur robe en tissus, fermée dans le dos…
J’arbore toujours mon cathéter au poignet gauche… Mais c’est le droit qui a travaillé…

Quelques minutes plus tard, ou bien une heure, un homme entre, le médecin, chef du service… Il m’a réveillée…

– Tout va bien ? Pas de température je vois, vos médicaments vous ont été administrés ? Bon, pas de douleurs ? Vous avez mangé léger, ce soir encore. Demain vous pourrez manger normalement… Je vous souhaite une bonne nuit…

Il ressort et ferme la porte, Clic !…

– Sonia ? Tu n’es pas encore partie ?
– Henri a eu besoin de moi en salle de réveil. Un patient à lui… Rien de bien méchant… Je m’en vais.
– Sonia ?
– Oui ?
– Tu es belle ce soir…
– Pas comme les autres soirs ?
– J’ai envie de toi…
– Bon, alors je file me doucher en t’attendant… Je mets la table ou on baise avant ? Au fait, elle était bonne la nouvelle ?

Je n’ai toujours pas capté sa voix, elle n’est pas venue ici… Lui, c’est un ponte… Elle doit être canon…
En tous cas elle est très demandée…
Mari et amant dans la même unité de soins…
Cette Sonia m’intrigue, que va-t-il encore se passer ce soir ?

C’est au matin que j’entends l’équipe de jour prendre son service… 7h00…
Peu après les médocs, le médecin, un autre ponte, l’infirmier pour la tension, un autre pour la température, une femme pour le petit-déjeuner… Elle revient chercher son plateau…

9h00 – J’aimerais prendre une douche…
Mais je suis attachée…

J’attends…
Dans le couloir c’est un ballet, les opérés du jour, les premiers qui reviennent de la salle de réveil…

Ah, une infirmière… Je lui confie mon désir…

– Non, pas question…Demain sans doute, vous avez envie de faire pipi ? Je vous mets un bassin… Mais ne bougez pas encore… Voulez-vous que je vous lave avec des lingettes ?

– Je… Oui… Je suis…
– N’ayez crainte, c’est mon travail. Je suis douce… Mais si vous préférez un homme, je comprendrais…
– Je ne suis pas sectaire, le plus important c’est le but à atteindre…
– Oh… Vous m’inspirez…
– Voilà côté pipi… Vous désirez mettre un sous-vêtement ? Demain ce sera mieux je pense, avec vos tuyaux, j’ai peur que vous les arrachiez… dans votre sommeil.
– D’accord, je m’habillerai mieux demain…
– Tournez-vous légèrement, que je passe dessous… Voilà… Le devant maintenant, allongez-vous, je vous découvre… Merci… Je vous laisse de quoi laver votre visage et votre intimité. Ne mettez pas de crème ce jour, évitez le maquillage… Vous êtes assez jolie pour vous en passer encore quelques heures…
– Bon…
– Allez, les seins et le ventre, voilà… Oh, ils sont beaux…
– Les vôtres n’ont pas l’air mal…

Le gant passe et repasse, sur ma poitrine, savon, puis rinçage… Essuyage très doux…
Parfois nos yeux se croisent… Je sens sa chaleur…

– Parfois ce doit être moins agréable…
– Je n’osais vous le confier… Et le compliment peut être retourné, non ?
– Je le concède, c’est agréable…
– On va rester calmes aujourd’hui… On verra demain ce que l’on peut faire…
– Avec plaisir…
– Il est partagé…

Nos yeux se recroisent, nous nous sommes comprises…
Sa main m’a emportée… Ouh !… J’en ai frémi…

Je me lave avec ces lingettes, bien pratiques et parfumée… Ma séance de cette nuit a laissé des traces…
Pour le visage, j’ai l’habitude, la même marque que moi, elle est sympa…
Voilà une matinée bien pleine…

On me nourrit à midi pile… Cachets, et j’avale le tout, j’avais faim… L’infirmière ou la séance du petit matin ?

Comment appelle-t’on le fait de surprendre deux personnes dans des ébats intimes ?
Ce n’est pas voyeuse ! Juste en parole… Écouteuse ?

14h00 – Un beau kiné aux yeux bleus entre après avoir tapé…

– Alors, on se lève demain ? On débranche tout ? Ça va ? Pas de tiraillements, de douleurs ? Vous buvez ce que l’on a conseillé ? Vous faites du sport ?
– Heu…
– Non, celui-là je sais… Les autres ?
– Pas trop, marche dans la nature avec mes chiens, l’été des randonnées à pied. Vélo, j’ai peur. Courir ? Depuis mes quinze ans, on me court après, et j’ai pris l’habitude de laisser ratt****r…
– Ils sont fatigués maintenant…
– Je prends leurs fils… Et vous ? Vous aimez faire marcher vos patientes ?
– Oui, je les aide… Demain je vous aiderai, attendez-moi pour vous lever, parfois le corps réagit mal à un repos forcé…
– Je m’en occupe pourtant…

Il ne sait ou n’ose répondre… Il sourit et se retire…
Miam, celui-là… Je n’ai pas fait gaffe… Il avait une alliance ?
Quoique maintenant ça ne veut plus rien dire…
Et puis, comme dirait sans doute Sonia, un petit coup de queue en passant ne fait de mal à personne…

Un kiné ça gagne bien en plus…
Je ne cherche pas à remplacer Romain…

Juste que je m’ennuie entre ces 4 murs…
Heureusement qu’ils me délivrent des sons peu en rapport avec l’environnement…

Vers 15 heures c’est l’affolement, ça piétine, ça court, ça revient, un chariot couine plus que les autres, je souris, mais l’urgence est traitée avec célérité…
Puis le calme revient…

Je m’endors sans doute…

J’entends des bruissements…
Quelqu’un est entré, j’ai entendu le clic… Non, ils n’ont pas osé ?
Pourtant sans bouger d’une paupière, j’entends et j’imagine…
« On va la réveiller »
« Elle dort à poings fermés »
« Tu n’avais qu’à pas te trouver devant cette chambre en même temps que moi »
« Ce n’est pas ma faute, mais j’ai envie de sexe »

Oh, ils sont en train de le faire… Ils sont dans la salle de bain…
Ils ont fermé la porte, mais mal, elle s’est rouverte et je peux entendre leurs propos clairement…

« Assieds-toi sur le couvercle… »
« Non, je préfère te monter dessus, allonge-toi sur des serviettes »
« Purée que tu es belle à poil, penche-toi un instant sur le lavabo »
« Oui ! Oh… Lèche-moi bien chéri, que je sois bien mouillée pour enfiler ta bite »

Elle prend du plaisir, j’entends les bruits classiques d’un léchage passionné, et quand il met ses doigts, ça devient infernal…
Je ne peux me retenir… Je savoure ce qu’elle jouit… Elle se contraint la pauvre, à ne pas laisser sortir ses râles de plaisir…

Puis il s’allonge sans doute… Elle prend la bite en bouche quelques instants, car il soupire…

« Putain, tu suces comme une reine… »

Confirmé !
Puis elle s’agenouille et se prend sans attendre, en soupirant d’aise…

« Ouh… Oui, ça glisse, oh que tu es déjà gros !… Allez viens ! Caresse mes seins en même temps ! »

Là c’est le paroxysme !
Des coups, des bruits sourds, des râles étouffés, une sorte de cavalcade, un tiercé sans équivalent pour cette amazone en chaleur…

Elle change de position, j’entends l’homme lui claquer les fesses, elle s’est sans doute mise en levrette, et elle en prend plein sa chatte, elle gémit, elle jouit, recommence…

« Oui, viens, je vais jouir »

Il est à fond de ballon, la perforant comme un sauvage !

Elle a jouit, elle feule maintenant, elle redescend de son sommet…
Elle doit le sentir durcir, elle murmure un « oui » étouffé, elle doit se donner, s’écarteler, ouvrir ses fesses, se masturber peut-être ?
Il explose en elle, j’entends des mots crus… Salope, chienne, pute, pervers…

Tout ça en deux minutes…

Je me suis caressée, essayant de retrouver un peu ce qu’elle a ressenti…
Mais sans pénétration, il est encore trop tôt, quoique…
Un petit doigt coquin, dans mon vagin de mère, n’aurait rien abimé…
Mais mon clitoris, qui est là pour ça, a tout de même apprécié cette séance….

Ils se rhabillent et sortent de la chambre, sans un regard pour la pauvre convelescente…

Ça alors, c’est fort de café ! Du personnel médical, se donnant du bon temps dans la chambre d’une patiente…
Nouvelle thérapie ?
Economie de médocs ?

En tous cas je me suis régalée, à les imaginer…
Je n’ai pas vu leurs têtes !

Qui étaient-ils ?
Ma douce infirmière et ses mains caressantes ?
Sonia la belle salope, avec un autre amant ?
La petite assistante, douce blondinette, avec son gobelet de médicaments ?
Celle qui fait le tour des chambres avec son tensiomètre ?

La chef des infirmières, Sonia me parait improbable…
Ma douce laveuse semble préférer les femmes.
La tensiomètre-girl ? Une ombre très discrète…
L’assistante, une aide dans la hiérarchie ou une stagiaire…
Le regard coquin de certaines en dit long sur leurs possibilités… La baise est un calmant, et un escabeau aussi, pour les promotions canapé…

Il y en a d’autres, je n’ai pas tout vu encore, les équipes tournent…

Au matin, je me réveille sous les éclats de voix de l’équipe de jour…
Puis la température, la tension, et le café…

Défilé bien réglé, j’attends le médecin pour être certaine d’être libérée de mes flacons et autres drains…

Le docteur entre et me sourit, je l’attends sur mon lit…

– Alors Mme X, on m’attends de pied ferme ? Vous avez passé une bonne nuit ?
– Très bonne. Je n’ai pas de fièvre et aimerais prendre une douche…
– Oh, l’infirmière a dû passer avant moi, la coquine… Mais oui, je vous enlève tout ça, on finit la poche… Appelez-les dès que ce sera vide.
– Attendez le kiné pour vous lever, et ensuite vous pourrez vous lever et vous habiller avec vos vêtements. Cette robe ne vous sied pas… Vous avez déjeuné ? OK ; vous avez uriné dans un bassin ? Rien de spécial n’a été noté… Donc OK pour vous lever, OK pour la douche, et sortie dans 2 jours, le temps de surveiller tout cela…
– Merci docteur…
– Mais de rien…
– Ah, voici Sonia, notre cheffe… Tu fais comme on a dit, aide-là… Regarde ses jambes avec Henri, c’est lui ce matin… Mais tu dois le savoir…
– Je sais, je l’ai croisé…
– Tiens, le voilà…

C’est mon Kiné… Et après les blagues d’usage, il me regarde les pieds, les chevilles, et fait fonctionner mes cuisses, mes articulations, forçant çà et là…
Attentive, Sonia le suit… Un peu en retrait…

C’est alors que de ma position couchée, les cuisses écartées, ma combinaison de papier ouverte et déchirée, j’offre un spectacle radieux à mes soignants…
Surtout, je viens de voir la main du mon kiné, passer sous la blouse de Sonia…

Et comme elle est en train d’admirer le goutte à goutte d’un air béat, elle doit sentir la main investir sa croupe, ses fesses et plus si affinité…

Un soubresaut, elle me sourit…

Elle retire la poche, essuie mon bras, retire le cathéter, pose un micro-pansement, s’appuie sur le côté de mon lit, le kiné dans son dos, bien masqué…

Son visage passe par toutes les couleurs, elle fait semblant de réfléchir, mais savoure cette douceur matinale inattendue…
Il doit tourner son bouton, elle halète légèrement, écarte les cuisses, se tient au dossier…
Je suis attentive, je suis l’affaire de près…

– Vous désirez prendre une douche ? Henri, on peut la surveiller, je l’accompagne, tu m’aides à la lever…
– Je vais… Mais termine ton travail, j’ai le temps… Je suis bien derrière toi…

Elle ondule imperceptiblement sa croupe, se frottant sans doute sur sa main, laissant les doigts la pénétrer même… Un jeu sexuel, bien rôdé entre les deux partenaires…
C’étaient eux ce matin dans la salle de bains…

Elle s’appuie sur le lit, range la potence dans un coin d’une seule main, le regarde…
Elle a un autre soubresaut, elle se penche vers moi, lui facilitant le dernier assaut sans doute…

Elle refait mes oreillers, écoute mon cœur avec un stéthoscope… Longuement…
Elle bouge en cadence… Soupire… Puis se redresse d’un coup… C’est fini, elle vient de jouir…

– Allez, venez au milieu du lit, Henri vas-y, guide-la…

J’obéis, je suis assise, ils me prennent par les aisselles, je pose mes pieds, et me redresse…

Je suis debout, fière, je n’ai pas mal, mais…

Un vertige…

Ils me ratt****nt, me gardent assise, elle me donne un verre d’eau… Puis prend ma tension…

Normale… 12 / 8…
Allez, un effort, votre tête a tourné, mais ce n’est rien…
Cette fois, il passe mon bras sur ses épaules, me tient fermement, allège mon poids…Elle m’accompagne, me soutenant, nous avançons vers la salle de bains…

Il ouvre la porte, passe devant et me prend la bras, c’est là que je la vois…

Une culotte de femme, rose et blanche, un peu tourneboulée, esseulée en plein milieu de l’espace douche… là où ils étaient…

– Mon dieu ! C’est la vôtre… Les filles ne l’ont pas vue ? Excusez-les… Pourtant elle est visible…
– Mais… Ce n’est pas à moi… Je ne porte pas ce genre de culotte… Je prends du coton, blanc… Ou en dentelles pour les soirées…
– Sonia !
– Oui ?
– Euh… Ce doit être l’agent d’entretien, ou un mystère de plus dans cette clinique où se passent des choses assez spéciales… Ça va ? Vous avez repris vos esprits ?
– Voici vos affaires, je vous laisse avec Sonia, je repasse en fin d’après-midi…

Il sort, elle me sourit…

– C’est la vôtre ?
– Vous ne dormiez pas ?
– Pour rien au monde je n’aurais raté cela… Regardez ma tension, une forme de jeune fille… Réveillée par un couple adultère, puis des caresses érotiques, vous êtes de ma classe Sonia, on doit avoir des points communs… Hier c’était un autre ? Vous en avez beaucoup ?
– Assez pour passer mes gardes avec moins de stress… Et puis je ne fais rien de mal… Juste du bien à mes amants…
– C’est vrai… Tu me laves le dos ?
– Avec plaisir…

Son baiser est adorable, je me laisse aller, on flirte avec passion, tout en me nettoyant avec application, insistant de partout…

– Pour les cheveux ?
– Attends demain Marika… Laisse-moi rêver un peu, je viendrai encore t’aider pour ta toilette… Tu le veux avec nous ? Tu sais, je partage volontiers, je suis mariée avec ton médecin, mais ici, le mariage n’est pas en péril, c’est juste du sexe entre adultes et nous le faisons comme un loisir, et on a nos préférences…
– C’est raisonnable dans mon état ?
– Bof, fais attention, va doucement, il est très doux quand il veut, et te prendre devant moi, alors que tu seras dans mes bras devrait le porter aux nues…
– Charmant et excitant tableau… Je ne refuse jamais une occasion, moi non plus…
– Tu as un mari ? Un ami ?
– Oui, mais nous sommes flexibles… On s’aime grâce à notre jardin partagé… Nous sommes libertins si l’occasion se présente…

Demain sera un nouveau jour…

Le Kiné, Henri, passe me voir le soir… J’ai enfilé une chemise de nuit qui m’arrive aux genoux. J’ai mis une belle culotte en coton à motifs fleuris.
Assise dans le lit en position dossier relevé, je me laisse tâter, et manipuler…
Il est doux, c’est vrai…

– Vous n’avez pas mal ?
– Non, du tout…
– Et là ?

Il remonte une cuisse, repliée au genou, contre mon buste, et l’ouvre…
Ma culotte attire son regard, mais il reste pro… Il abaisse mon dossier remettant le lit à plat.

– Non… Ça tire un peu, mes muscles et mes tendons sont rouillés…
– Certes, mais le reste est en bon état…

Il vient à la hauteur de mon visage pour tirer mes deux cuisses ensemble, les repliant contre ma poitrine, un bras sous mes genoux…

La vue est exceptionnelle, il doit se régaler, surtout qu’un sein coquin, vient de se montrer dans mon décolleté…
J’essaie de voir si j’ai provoqué quelque chose…

Sa blouse est ouverte, il porte un pantalon en tissus extensible…
J’aperçois nettement la bosse fatidique qui vient sur le devant contre la braguette, une bosse prometteuse en quelques sorte…

Le zip est à ma portée…

Ma main effleure, et comme il n’a aucune réaction, je tâte, vérifiant mes soupçons…
C’est évident, et cela vient de grossir encore… Il a envie de moi, et ça c’est de la thérapie !
Autant prendre le médicament tout de suite…

Je sors habilement son sexe, nous faisons la moitié du chemin et sa bite franchit mes lèvres…
Il reste droit comme un I, planté devant la fenêtre, dos à la porte de la chambre, contre mon lit de tortures mentales…

Dieu que c’est bon, j’adore ces longues queues, bien juteuses, bien bandées, ma tête dodeline en cadence, mes lèvres glissent en silence, sur la hampe interminable et veinée…
Le gland est éclatant, rouge et rosé, sa forme en ogive, fait penser à une petite fusée…
Le méat perle d’un liquide blanchâtre qui est doux sous la langue…

Je passe une main sous ses bourses… Je soupèse, referme ma main, il grogne…
Alors je serre mes lèvres et coulisse lentement, un aller-retour excitant au possible, qui suffit à certains, pour lâcher la purée, éjaculations précoces ou accident de vît…

Mais le bougre se contrôle…
Ma culotte sera à changer, car c’est moi qui me vide…
Contrainte, excitée… Je sens mon sexe s’ouvrir… Je ne peux pas me toucher… Je suis coincée contre lui…

Mais il lit dans mes pensées et une main salvatrice, passe dans ma culotte, glisse dans mon minou, écarte les grandes lèvres, trempe ses doigts dans mon calice, comme dans un bénitier, et plonge lentement, m’arrachant comme un râle, grognement de satisfaction intense…

Il me masturbe avec art, des années de pratique… Je me sens emportée, mon ventre se met à onduler, mimant un coït, je jouis de ses doigts, il gicle dans ma bouche, j’avale d’un seul coup, nous sommes à égalité…

J’évite son regard, il rajuste ses vêtements, range ses ustensiles, je remets de l’ordre dans ma couche…

– Tout va pour le mieux, madame XXX… Tout est fonctionnel et aucune lésion dermique, n’est à déplorer… Ce serait dommage, d’abimer ces trésors…
– J’en suis heureuse, vous m’avez bien soignée, docteur… J’ai apprécié vos dons… Et vos mains sont si douces… Merci encore et sans doute à demain, qui sera mon dernier jour ici…
– Je soigne à domicile pour les cas délicats et longs à traiter…
– J’en prends note, vos soins sont bénéfiques, je ne ressens plus rien, comme remise sur pieds…

Il sourit, en me fixant comme un aigle traque une souris des champs…
N’empêche que j’aurais bien aimé prendre son dard dans ma chatte sans hésiter…
Ce que j’en ai senti m’a vraiment émoustillée, et sa semence est un nectar, un breuvage des dieux… Henri, m’a envoûtée… J’ai hâte d’être demain… Que je lui ouvre ma porte…

Pas de ramdam dans le couloir ce soir… Je m’endors après la visite du cocu…
Je n’avais pas remarqué ses yeux bleus de folie, des yeux clairs, perçants…
Sa femme aussi est un peu comme lui…

– Vous sortirez demain 14h00, vous passerez directement par le bureau de sortie, votre dossier est prêt, lettre pour votre référent et prescription classique. N’hésitez pas à rappeler si vous ressentez des douleurs ou quoique ce soit d’anormal… Bonne nuit.

Que de plus pour sombrer dans un rêve érotique ?
La clinique est un lupanar, baignée par un étang où des déesses se font soigner par des eaux merveilleuses…
Elles sont éternelles, belles à croquer, ce sont les infirmières, elles entraînent les médecins, les convertissent en dieux de la luxure, et la clinique devient un paradis…

Le ballet recommence, équipe de jour, température, tension, petit-déjeuner, et les soins pour les nouveaux opérés…

Je me douche, puis me remets au lit avec un magazine pour dames… Je me suis changée, souriante, en pleine forme…
Toc, toc…

– Oui, entrez !…
– Bonjour Marika, bien dormi ? En forme ? Dernier jour, enfin la moitié, sortie après manger…
– Oui, bonjour Sonia, je vais regretter je pense, tant vous êtes tous et toutes, adorables, gentilles, serviables, attentives…
– Merci, j’appelle Henri ? Tu es d’accord pour un baiser d’adieu ?

Je me suis levée, il tape quelques minutes plus tard…
Elle l’attire dans les toilettes et ferme la porte…

– Je suis lavée déjà, pour gagner du temps…
– Adorable jusqu’au bout des seins…

Je suis nue, eux aussi, elle m’embrasse devant lui en agitant son sexe sous mon nez…
Elle m’invite à le partager… Je frémis comme tout à l’heure, je prends ma part, il est sur dos, allongé et bandé comme un arc…
Elle monte sur lui à califourchon et quelques instants plus tard la hampe disparaît, happée par enchantement…

– Ouh ! Assieds-toi sur son visage, profite de sa langue, pendant que je le chauffe…

Ses seins vont et viennent de droite et de gauche, elle le chauffe vraiment, écartelée, le sexe bien planté au fond de son vagin, elle ondule lentement, pendant que je sens la langue fouiller ma vulve, un plaisir retrouvé !… Je me laisse dévorer, emporter, je jouis…

Sonia est vraiment belle, elle s’allonge sur lui et elle se met à le pomper avec sa chatte, ses fesses font des mouvements accélérés, il se met à délirer…
Elle est face à moi, au-dessus de lui et nos lèvres se soudent, puis nos langues s’unissent et nous échangeons un baiser très humide…
Elle se calme, il l’a arrêtée d’un geste péremptoire… On se sourit, nous sommes complices…

Elle me cède la place et je fonds lorsque le membre dressé, écarte mes grandes lèvres, et plonge dans mon vagin détrempé de salive et de désir…

Il est en place, bien au fond, et je me délecte, il saisit mes hanches, mes seins, elle participe aussi, glisse sa main sous mes fesses et me doigte le cul…

Elle n’a pas de limite, quelle femme ! Elle respire le sexe, sait s’en servir et fait tout pour que l’on prenne plaisir et sensations…

Elle s’approche et m’aide à me m’offrir en levrette, il s’approche aussitôt et me plante son dard, avec célérité…
Puis il me fusille, me mitraille, et je fonds en râles soutenus…

Sonia, écartelée, se masturbe avec passion, se portant à l’orgasme, il en profite pour changer de trou, et je sens sa bite, entrer sans problème dans mon derrière dilaté par leurs caresses combinées…

Je jouis de nouveau, elle me présente sa chatte, je me régale avec, tournant avec ma langue son bouton érigé, durci, énorme, un clito de folie…
Je la porte à l’orgasme, en même temps que lui, il explose dans mes entrailles, en longs jets retenus…

Je me mets à couler son sperme, Sonia passe dans la douche, et me salive la chatte et les fesses tandis que je la doigte et qu’il vient la prendre contre le mur, cuisse soulevée, dard pointé, quelle santé, cet homme !…

Il la laboure, suffisamment pour qu’elle jouisse de nouveau, en caressant ma chatte propre, ouverte de voir ces deux malades…

Avant de sortir, Sonia me donne un long baiser, Henri me prend contre lui, embrasse mes seins, les masse et m’embrasse aussi…

« Marika, tu vas nous manquer, tu es magique, une femme accomplie, une amante idéale, pour nos longues heures de garde… »

L’esprit léger, la cuisse hardie, j’arpente le couloir de sortie, je viens de signer le chèque de mon reste à charge, ma chambre particulière, et des soins non précisés…

La semaine suivante, j’ai rendez-vous chez Henri, à son cabinet / domicile et mes soins continuent, remboursés par ma mutuelle…

Je prends goût à ses traitements, écartelée sur une table de soins, mes jambes sur ses épaules son dard dans mon vagin, il me pilonne avec délice, je jouis en poussant mes onomatopées de salope, criant mon plaisir d’être défoncée par un mâle puissant, par le corps médical tout entier, j’orgasme tant et plus…

Il signe mon ordonnance d’un dernier coup de rein libérateur, qui m’envoie au paradis des patientes satisfaites par ce queutard insatiable…

Mais qu’est-ce que je me sens bien après les séances, Romain a même noté un changement dans mon comportement samedi soir, alors je lui fais l’amour tendresse, avec lui je me détends, il me fait jouir une grande partie de la nuit, et je ressens au fond de moi tout son amour pour moi…

Que la vie est belle avec un peu de sexe…

FIN

Marika842010 – Octobre 2019

A propos de l'auteur

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