Initiation d’une jeune bourgeoise – 4 –
La découverte de ma future infortune me laissa songeur.
Non pas que le fait que je sois cocu me dérangeai, enfin un peu peut être, mais je n’imaginai tout simplement pas Camille me tromper.
Je voulus en avoir le coeur net.
Le lundi matin, avant mon départ au bureau, je demandai à ma femme.
— Que vas tu faire aujourd’hui ?
Elle parut mal à l’aise.
— Je pense que je vais aller faire les boutiques avec une copine.
A 14 heures, j’étais à mon poste d’observation , derrière l’écran vidéo, dans une chambre contigue à celle qu’avait retenu Amaury.
Les deux pièces communiquaient par une porte commune dont j’avais la clé.
L’homme arriva un peu en avance et je le vis tourner en rond, nerveux, impatient.
A 15h 15, personne n’était encore venu le rejoindre et il pianotait fébrilement sur son portable.
J’en vins à penser qu’il avait pris ses désirs pour des réalités et , qu’en fin de compte, mon épouse ne saurait le rejoindre quand la porte s’ouvrit et qu’elle entra sans sembler hésiter.
Ma belle portait aussi de grosses lunettes de soleil que je ne lui connaissais pas et , le seuil à peine franchi, elle se jeta sur lui , l’embrassant avec force.
A présent sur de sa victoire, Amaury lui rendit son étreinte qui ne dura pas car elle descendit la braguette de son amant, en extirpa un sexe raide et se mit à genoux pour l’emboucher.
Devant moi, Camille suçait un quasi inconnu. Les bras m’en tombèrent.
Curieusement je ne ressentis pas de jalousie, juste un petit pincement au coeur à l’idée que j’avais raté quelque chose.
Le sourire me vint quand Amaury esquissa une grimace de douleur. Décidément , elle manquait toujours de technique.
Puis elle se releva, se déshabilla prestement et se retrouva en bas , porte jaretelles et soutien gorge en dentelle noire.
Ce n’est que quand elle prit appui sur le lit et qu’elle s’adressa à son amant , lui disant :
— » Vas y, baise moi comme une putain, bourre moi comme une chienne. Je suis ta salope mon bel étalon » que je compris soudainement que , consciement ou pas, elle reproduisait le schéma maternel.
L’homme sembla étonné d’une telle fougue. Il se déshabilla à son tour et extirpa d’une poche un preservatif.
C’est là que je me décidai à intervenir.
Je rentrai dans la chambre juste à l’instant ou il s’apprêtait à pénétrer sa conquête.
Il se retourna , ébahi , pour recevoir un formidable coup de pied dans les parties , que n’aurait pas renié le demi d’ouverture que j’avais été il n’y a pas si longtemps.
Camille à son tour me vit mais elle resta sans réaction, le visage impavide, les yeux dans le vague, totalement hors de la réalité.
Elle ne revint parmi nous qu’à la suite de la gifle qu’elle reçut. Elle eut un sursaut, ses yeux s’embuèrent et elle se cacha le visage de ces mains.
M’adressant à eux en les pointant d’un index accusateur :
— Toi , je ne veux plus que tu t’approches de ma femme. Quant à toi, tu m’attends à la maison , nous règlerons nos comptes là bas.
Ce soir là je ne rentrai pas chez nous, le lendemain non plus, le surlendemain encore moins.
J’ignorai les dizaines de messages de plus en plus larmoyants, de plus en plus désespérés, que me laissa Camille.
Ma secrétaire fit également obstacle lui répondant systématiquement que j’étais là mais que je ne voulais pas lui parler.
Ce n’est que le jeudi après midi, qu’ entendant des pleurs et des suppliques dans le bureau de ma collaboratrice, j’autorisai mon épouse à rentrer.
Assis sur mon fauteuil, je la vis s’avancer, tête basse, honteuse et murmurer quelque chose d’inaudible.
— Relève la tête, regarde moi et parle plus fort ! Assume tes actes !
Pâle comme la mort, les traits tirés, les yeux rougis de larmes, elle me fit de la peine
— Pardonne moi. Me dit elle tout bas
— Tu crois que ça va être aussi simple ?
Elle ne répondit pas.
Je tenais dans la main une longue règle plate.
— Relève ta jupe, baisse ta culotte et penche toi contre le fauteuil.
Sa réaction à mes ordres, promesses de punitions, fut un révélateur pour moi.
Ses yeux étincellèrent, un léger rictus tordit son visage. On eut dit un sourire.
A cet instant , je sus sa nature profonde.
Elle s’exécuta, me présenta son postérieur et je fis rougir ses fesses sans qu’un son ne franchisse ses lèvres.
Je ne serai jamais un dominateur, je n’aimerai jamais infliger la douleur, mais ce jour là , je frappai de bon coeur sans aucune plainte de sa part.
La situation, je l’avoue, m’excita.
J’extirpai mon sexe de mon caleçon et l’enfournai dans sa bouche.
Elle me fit mal.
Je l’attrapai par les cheveux , lui donnai une claque.
— Tu suces comme un piège à loup ! Je ne veux pas sentir tes dents, juste tes lèvres ! tu as compris ?
Elle s’appliqua et la fellation devint si agréable que je faillis me laisser aller.
Je me repris.
— Ca suffit maintenant, tu rentres à la maison et tu m’attends. Je serai la pour dîner. Et je t’en prie, rase toi, ta chatte est immonde ! Rajoutai je d’un ton impérieux.
Toujours la tête basse, elle se réajusta et s’en fut sans une parole.
Le soir, curieux de savoir comment j’allai retrouver ma femme, je pénétrai dans la maison.
La première sensation qui me vint fut l’odeur de mon plat préféré.
Je pénétrai dans la salle à manger, la table était dressée, les bougies allumées.
Camille se tenait là, debout .
Coiffée, maquillée, vétue d’une somptueuse robe de soirée noire qui moulait ses formes parfaites, elle était d’une beauté rare.
Je m’approchai d’elle, elle sembla anxieuse.
— Tu es tres en beauté ce soir.
Un » merci » timide me répondit, une parole que je sentis empreinte de déception.
Je réagis aussitôt.
— Tu m’as obéi ?
— Oui
— Montre moi !
Elle fit lentement glisser les bretelles sur ses bras, sa robe tomba à ses pieds et je constatai l’absence de poils.
— Tourne toi !
Ses fesses étaient encore rouge.
— j’ai faim ! Sers moi à manger. Dis je en m’installant à table.
Seulement vétue de son collier de perles fines, elle fit le service.
Quand elle voulut s’installer à mes côtés pour manger, je lui demandai :
— Que fais tu ?
Elle resta interdite, ne sachant que répondre.
Je continuai :
— Ta place est sous la table . Pour l’instant, tu devras te contenter de me boire…
Elle me comprit et ça la fit sourire. Elle fila sous la table et se mit à l’ouvrage.
Elle avait bien retenu sa dernière leçon et la pipe qu’elle me fit , fut si attrayante que je ne retins pas longtemps.
Elle m’avala tout entier avant que je ne l’autorise à venir s’assoir.
Nous dînames comme un couple normal, sauf qu’elle resta nue.
Peu aprés, installés sur le canapé, devant un bon feu, je lui dis calmement :
— Camille, tu te doutes bien qu’il faut que nous parlions.
Elle se rembrunit .
— Oui Marc, pourras tu un jour me pardonner ?
— Pourquoi as tu fais ça ?
— Je ne sais pas. Pendant ces derniers jours ou tu n’es pas rentré , j’y ai réfléchi . Je crois que ma mère a tout fait pour que je lui ressemble, et elle a réussi. Elle m’a façonnée en fille docile, soumise.
— M’aimes tu toujours Camille ?
Sa réponse sortit droit de son coeur.
— Oh oui, Marc, je t’aime. Et toi ? Malgré ce que j’ai fait ? Me demanda t elle inquiète.
— Je t’aime, mon amour.
— Marc ?
— Oui.
— Apprends moi, guide moi.. Fais de moi ce que tu as envie que je sois. S’il te plait…
Je fis semblant de réfléchir quelques instants.
— Bien . Mais je ne veux pas te faire , ou te faire faire des choses dont tu n’auras pas envie. Je serai ton guide, ton mentor , je t’apprendrai à te libérer , mais promets moi de toujours te respecter.
Un sourire éclatant éclaira son visage.
— Promis mon amour.
— La première chose que tu vas faire, dès demain, c’est de renouveller ta garde robe. Tu me comprends ?
— Parfaitement.
Je la pris dans les bras et la portai jusqu’à notre lit.
Nous fîmes l’amour durant une bonne partie de la nuit, alternant douceurs, calins et sensations plus épicées.
Et , avant de nous endormir, blottis l’un contre l’autre , je lui annonçai :
— Ce week end , tu auras une surprise ….
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