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INTERLUDE – La Gaine

INTERLUDE – La Gaine



La fin des cours n’arriva pas assez vite. Charlotte et Henry, jumeaux de leur états et étudiants dans la petite fac de la petite ville étaient deux jeunes à l’esprit espiègle. Parmi leurs passe-temps préférés : l’exploration. S’introduire dans des lieux ou ils n’étaient pas sensés aller. Par un hasard de l’emploi du temps, les options de ce soir étaient limités. Pas possible d’aller à la sortie de la ville escalader la cheminée de la vieille centrale ou pousser la grille de ce mystérieux passage souterrain qui se trouvait dans le parc.

Aujourd’hui, c’était menu fretin : le gymnase fermé de la fac. L’aile n’avait plus été utilisé depuis l’accident impliquant des blessures grave sur plusieurs élèves, ou ainsi allait la rumeur. Le fait est, le bâtiment n’était plus utilisé, et les spéculations allaient bon train concernant ce qui a bien pu pousser la direction de la faculté à prendre une décision aussi particulière.
Les choses se déroulèrent comme d’usure. Armés de patience et d’un œil averti, ils cherchèrent une entrée pour se faufiler dans le bâtiment. Ils ne mirent pas longtemps à trouver une haute fenêtre entrouverte par laquelle ils pourraient s’introduire en faisant la courte-échelle. Plus intrépide que son frère, Charlotte passa en première. Elle s’accrocha au rebord, et se hissa quatre mètres plus haut, vers une ouverture qui ne laissa aucun doute à pourquoi elle était entrouverte : elle était aussi haute du sol de l’autre côté. Elle glissa le mot à son frère qu’il ne pouvait pas suivre, et qu’il devait faire le tour vers la porte de derrière, et qu’elle lui ouvrirait. Elle disparut ensuite par l’ouverture, réussissant à se jeter sur une vieille pile de matelas de gymnastique non loin.

La poussière retomba, éventuellement ; la pièce autour de Charlotte était sombre, et remplis de vieil équipement en bois ou régnait une humide odeur de renfermé, un détail prit rapidement le dessus sur les autres. L’unique porte de sortie était verrouillée de l’extérieur.
La jeune femme se retrouvait un rien emmerdée, mais elle n’en était pas à son premier rodéo. Elle poussa l’équipement, retourna les matelas logés contre le mur en recherche d’une issue possible. Tout ce qu’elle eut pour sa peine était une vieille bouche d’aération, probablement assez grande pour s’y faufiler. Trois coups secs plus tard, la grille céda, les vis rouillées ne tenant plus la distance. Convaincue de son coup, elle se glissa dans le boyau de fer.

Une odeur un peu douce-amère lui prit les narines. La gaine était un peu grasse, un peu poussiéreuse, mais l’odeur lui était familière. Elle ne savait pas la replacer, mais c’était le cadet de ces soucis. Rampant sur le ventre, elle avança à quatre pattes dans le noir jusqu’à ce qu’elle n’entendît plus que le son de sa propre respiration. L’odeur était devenue plus forte, jusqu’à omniprésente, et elle se surprit à l’identifier : le sexe. Ça sentait le sexe dans cette putain de gaine.

Visiblement, elle était tombée sur une petite cachette à galipettes de la fac. Elle sourit, et n’entendant personne baiser, s’avança encore et toujours.
Quelques mètres passèrent, et elle rampait en automatique. L’odeur qui lui prenait le nez lui rappelait sa dernière escapade sexuelle avec un de ses camarades de classe, et elle la ressassait dans sa tête. Il était allongé, et elle, lovée contre ses jambes, nue, avec sa queue dans sa gorge. Elle se rappelait la texture de son membre contre sa langue, la chaleur dans sa bouche – elle se surprit à s’arrêter de ramper pour se masturber. Ses mains trouvaient naturellement son jean, qui s’ouvrit facilement, et sa main tombait sur son sous-vêtement, qu’elle frotta sensuellement. Une chaleur l’envahit, comme une extase oubliée ou mal à propos dans la ventilation de sa fac – mais le souvenir était tellement vivace, elle avait le sentiment de le revivre. Elle se revoyait couchée, le bel homme agenouillé par-dessus son visage, lui offrant sa queue et ses bourses.
Charlotte eut un sursaut lorsque quelque chose lui frôla les lèvres. Quelque-chose d’humide, de glissant et de chaud. Une forme familière qu’elle avait vu dans son imagination il n’y a pas quelques instants de cela. Elle s’immobilisa, et tenta de percer le noir l’entourant. Un rien anxieuse, elle tâtonna autour d’elle, mais ne trouva rien. Ce qui la surpris le plus, c’est qu’elle n’avait pas arrêté de se masturber. Sa culotte était mouillée au travers, et elle se sentait de plus en plus proche de jouir. Sans doute le fruit de son imagination. Il fallait qu’elle jouisse. Cette odeur de cul, de baise acharnée, de queue qui sortait de sa chatte et qu’elle suçait – les gouts combinés contre sa langue, le sentiment d’être perverse et déchaînée et libre lui montait à la tête. En reposant la main dans le conduit, elle sentit sous ses doigts une gaine caoutchouteuse, irrégulière mais avec un relief particulièrement alléchant. Il était légèrement glissant, lui instaurant plein d’idées plus sales les unes que les autres. Miraculeusement, le tuyau était biseauté, et lourd, lui permettant de l’enfoncer facilement entre son jean ouvert et sa culotte, frottant sa chatte au travers. Elle se pressa contre, à tel point qu’elle pensait sentir une pulsation dans le tuyau. Elle jouit puissamment.

Elle serra les jambes contre l’orgasme, se roulant sur le côté en implorant quelque divinité en vain, se retrouvant le nez contre la gaine en question. L’odeur lui fit perdre la raison. C’était ça qui sentait tellement fort le cul. Par simple réflexe, elle le lécha, se lova contre. Elle ne réfléchissait plus, et c’était bien dommage. La gaine n’était pas un objet inerte, mais quelque chose qui épousa son entrejambe. Dans un état de transe, Charlotte passa sa main sur ses sous-vêtements et les écarta se sa chatte trempée. Le tentacule ne mis pas longtemps à trouver l’ouverture et à écarter les lèvres en demande de la jeune femme en pénétrant lentement, mais fermement. Charlotte s’apercevait de ce qu’il se passait, mais était incapable de l’arrêter, tellement la sensation était agréable. Le relief du tentacule la faisait vibrer, et chaque battement de son cœur était synchrone avec un léger spasme de la chose, comme si elle éjaculait constamment.

Elle attrapa le membre, et l’encourageait, tirant toujours plus de longueur en elle. Visiblement disposée, la créature, quelle qu’elle soit, obligea et rapidement, toucha le fond. C’est alors que Charlotte sentit sa chatte déborder. Effectivement, c’est comme si le tentacule avait éjaculé depuis sa pénétration, un liquide doux et tiède coula de sa chatte avec chaque coup de rein qu’elle donnait. Surexcitée d’être remplie de la sorte, elle jouit encore. Elle en voulait plus. Tellement plus. Le tentacule semblait comprendre, et grossissait. Elle atteint une largeur telle que les lèvres de Charlotte de tendirent au point de couper l’évacuation du jus de la bête. Dans une extase sans nom, elle sentait son bas-ventre gonfler avec la pression qui était devenue sensiblement présente.

Cette sensation inconnue jusque-là causait un sursaut de plus chez la jeune femme. Le tentacule, lui, giclait toujours en elle, mais la douleur n’en était pas insupportable. Elle avait même quelque chose de subtilement délicieux.
Lors de son sursaut, sa main trouva une autre extrémité, qu’elle attrapa par réflexe, son esprit drogué au plaisir la guidant à la perversion. D’un geste timide mais déterminé, elle prit sur elle d’assouvir un fantasme : une double pénétration. Son bas-ventre visiblement gonflé, elle se tortilla sur le côté, et pressa le deuxième tentacule contre son cul devenu gourmand – et la chose ne se fit pas prier. Elle serpenta vers le passage serré, et l’exploita. Charlotte lança sa tête en arrière, se tordant de plaisir alors que son cul devenait le théâtre d’une pénétration humide et baveuse.

Elle se cambra, elle se tortilla, désormais droguée par cette substance que suintait la créature. Elle se saisit tant bien que mal du tentacule qui poussait son cul à s’ouvrir plus, elle tirait de toutes ses forces, voulant toujours plus. Quelque part, son esprit encore conscient s’étonna de voir le câble vivant lui donner gain de cause. Une sensation inouïe, moitié douleur moitié plaisir l’inonda lorsqu’elle poussa plus loin que son cul, s’infiltrant plus profondément. A en deviner le relief qui se dessinait sur son abdomen, le tentacule l’envahissait. Un orgasme puissant l’étreint, alors que ses yeux se révulsèrent de plaisir. Alors que la jeune femme jouissait, hurlant au plaisir, elle s’évanouit.

Le gymnase resterait encore fermé longtemps.

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