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Journal d’une tapette Ch.17

Journal d’une tapette Ch.17



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Chapitre 17
Les jours passent…

L’incident que je viens d’évoquer marqua profondément nos relations entre Emma et moi. De son coté, elle devint de plus en plus distante et froide. Quand à moi, j’avais l’impression que ma personnalité se transformait. Je pleurnichais pour un rien. Chaque remarque sur le service que me faisaient Emma ou Magalie me mettait les larmes aux yeux. Mon humeur changeait tout aussi brutalement dans l’autre sens. Une caresse sur mes fesses de leur part déclenchait chez moi un fou rire irrésistible et je gloussais comme une adolescente. J’étais devenue hypersensible… Je devenais plus docile, surtout mes sentiments de révolte s’estompaient peu à peu.

J’étais en train d’accepter sincèrement tout ceci. Bien sûr j’étais quelque peu dépressif devant l’attitude froide et méprisante d’Emma. J’avais tellement espéré de que cette nouvelle situation nous rapprocherait !

Mais au moins ces changements dans ma personnalité avaient leur bon côté. J’étais beaucoup plus attiré par la sensualité, les longues caresses que nous nous procurions mutuellement Emma et moi, que par l’acte lui même. Et quand elle me sodomisait finalement, pour assouvir son désir et trouver sa jouissance, je me sentais moins frustrée de ne pas avoir eu ma part d’orgasme, et trouvait presque normal d’avoir à offrir mon corps à Emma pour assouvir ses passions sexuelles.

J’avais toujours l’esprit embrumé au réveil, un peu comme un lendemain de fête. Maux de tête et état vaseux handicapaient sérieusement ma journée de service de bonne à tout faire. Difficile aussi de me concentrer intellectuellement sur une tâche. Et pour cause, mon champ visuel se réduit à vu d’oeil. Ma perception de l’espace change complètement. Je navigue dans du coton sans plus aucun repère. Je suis bien moins précis dans mes gestes.

Au bout d’une dizaine de jours, maux de tête, vertiges, fatigue, difficultés à respirer, pouls accéléré et nausées s’estompent un peu.

La conséquence en fut l’arrêt des érections nocturnes spontanées qui me réveillaient au début plusieurs fois par nuit sous la morsure de la cage. Désormais je faisait des nuits complètes et paisibles. Je continuais à m’épiler régulièrement, mais j’avais l’impression que mes poils repoussaient moins vite, même les poils de barbe. J’avais la peau plus douce et plus fine, et un sens du toucher plus développé.

Je constatais d’autres changement physiques. Mes testicules commençaient à s’atrophier. Et de même mon pénis. Je le constatais chaque fois qu’Emma m’enlevait la cage pour faire ma toilette, tous les deux ou trois jours. Mon sexe, libéré de la cage, se ramollissait à vue d’oeil, un peu comme du caoutchouc mou. Et dans ces moments là, je ne bandais plus, même quand Emma s’attardaient en de douces caresses sur mes parties génitales avec le gant de toilette. C’est vrai aussi, que les moments où la cage me faisait mal devenaient de plus en plus rares. A tel point qu’Emma avait évoqué l’idée de me faire porter une cage de chasteté plus petite.

Par contre, mon sexe coulait toujours autant. De plus en plus même, semblait-il. Je continuais donc à porter le préservatif par dessus la cage, que je devais vider chaque soir dans ma bouche, avant qu’on me mette en place le bâillon gode. Je m’endormais donc avec ce goût acide dans la bouche.

A ce propos une autre petite modification de mes habitudes, fut que désormais Emma installait toujours sa petite culotte humide du jour sur mon visage. Je pouvais ainsi profiter de ses senteurs intimes, respirant l’odeur de sa chatte à travers la fine culotte avant de m’endormir.

L’autre modification physique notable, fut que j’avais pris du poids, au moins quinze kilos et que cette graisse s’était répartie de manière inégale dans mon corps. J’avais les hanches plus larges et mes fesses s’étaient arrondies me donnant un silhouette plus féminine. Mais par dessus tout, mes seins avaient poussés. J’étais passé d’une poitrine plate à un vrai bonnet B. A tel point que je emplissait maintenant facilement les tasses du corset, et que je me sentais mal à l’aise quand je ne portait pas quelque chose pour me soutenir la poitrine. Corset ou soutien gorge.

En augmentant de taille, la sensibilité de mes seins avait aussi cru de façon exponentielle. Je frissonnais de tout mon corps chaque fois que l’on me frôlait la pointe. J’en arrivait au point de ressentir autant de plaisir aux caresses mammaires qu’à la pénétration. Et à désirer autant l’un que l’autre. Bien sûr, je n’avais toujours pas eu d’orgasme. Mais j’étais en quelque sorte quand même sexuellement satisfaite, car les séances de sodomie ou de caresses me donnaient beaucoup de plaisir. Un plaisir sans libération comme avant. Mais un plaisir beaucoup plus intense, et qui semblait ne jamais finir, du moins tant qu’Emma n’avait pas joui. Car dés qu’elle avait atteint son orgasme, elle me repoussait d’un air dégoutté.

Avec Magalie, les rapports étaient toujours les mêmes. Je devais la lécher longuement plusieurs fois par jour et elle ne m’accordait aucune caresse. Pour elle, je n’étais qu’un vulgaire objet sexuel, une langue pour lui lécher la chatte.

Coté service, je faisais absolument tout dans l’appartement. Je n’arrêtais pas de courir d’une pièce à l’autre, perché sur mes escarpins, en sautillant, avec de tous petits pas que m’autorisait la courte chaînette qui entravait mes chevilles, coudes collés au corps et mains pendantes, un sourire idiot sur mes lèvres maquillées de rouge vif.

Elles ne faisaient absolument aucun effort. Elles laissaient traîner absolument tout derrière elles, et je devais me précipiter pour ranger immédiatement. Sans oublier de faire ma révérence, bien entendu. Elles étaient d’un laisser aller et sans gène incroyable.

Non seulement elles laissaient traîner leurs petites culottes souillées, petites culottes que je devais ramasser et laver à la main, puis étendre dans ma chambre transformée en séchoir, constamment occupée par une collection de petites culottes toutes plus affriolantes les unes que les autres, suspendues à un fil tendu entre les murs, mais même quand elles allaient aux WC elles ne prenaient même plus la peine de tirer la chasse. Et en plus de mes tâches ménagères, je devais surveiller leurs mouvements et me précipiter aux toilettes quand l’une y avait séjourné, avant qu’une autre y aille à son tour, pour tirer la chasse.

Le pire était quand elles ne se contentaient pas d’uriner. Je devais alors supporter l’odeur de leur excréments, tirer la chasse et nettoyer la cuvette.

Moi je devais demander l’autorisation d’aller uriner, et je faisais assise, après avoir enlevé le préservatif fixé sur la cage.

Que le lecteur me pardonne de tous ces détails peu ragoutant, mais je lui dois la vérité complète, et cela en disait long sur le peu d’estime qu’elle me manifestaient désormais.

Mais finalement, j’étais de plus en plus amoureux d’Emma. On aurait dit que plus elle me méprisait et me rabrouait, et plus fort je l’aimais.

Il en était de même pour les fessées, qui se déroulaient toujours le soir suivant le rituel et que seule Emma me donnait. Maintenant que j’étais devenu parfaitement docile, je n’étais plus puni tous les jours. Il s’écoulait parfois deux ou trois jours entre deux fessées. Au point que celles-ci en venaient inconsciemment à me manquer. Je les interprétais comme une marque d’amour de la part d’Emma, et j’avais par dessus tout peur de son indifférence, au point de parfois la provoquer par une faute pour obtenir la punition attendue. Avec ma sensibilité exacerbée, je pleurais vite à chaudes larmes sous les premiers coups, mais cela fouettait aussi mes sens, comme si je n’arrivais plus très bien à distinguer le plaisir de la douleur.

Il faut dire aussi que je savais que mes larmes, lors de ces séances punitives, excitaient invariablement Emma, et que cela se terminait invariablement par une bonne sodomie que me faisait subir Emma, son visage aussi rouge d’excitation que mes fesses.

Quand à Magalie, elle parlait de plus en plus souvent de rentrer chez elle, que notre couple avait enfin atteint son point d’équilibre et que la tapette que j’étais devenue la dégouttait vraiment trop. Inutile de vous dire que j’attendais son départ avec impatiente pour me retrouver enfin seul avec mon Emma.

Au bout de plusieurs mois, alors que je commençais à m’habituer à mon nouveaux corps, à l’affinage de ma silhouette, mes nouvelles formes, la douceur de ma peau qui me procurait une vraie volupté quand j’enfilais mes bas, à sentir la douceur du satin contre ma peau, à mes seins qui pointaient sous les soutiens gorges que j’étais obligé de porter car ils étaient devenus si sensibles que le frottement des pointes sous les vêtement que je portais était parfois presque douloureux, je perçus un nouveau changement en moi.

J’avais fini par m’habituer à l’absence de réaction de mon sexe. Je n’avais presque plus de désirs, du moins comme avant, à travers mon pénis, et j’était désormais focalisé sur mes seins, mes fesses et l’intérieur de mon anus qui était devenu pour moi mes nouvelles sources de plaisir.

Mais cela était en train de changer… Car voyant que mon corps s’était maintenant complètement féminisé, elles arrêtèrent, toujours à mon insu, bien sûr, le traitement aux hormones, sauf pour l’application locale de la pommade sur les seins, et l’apposition régulière des pompes à seins. Ils ne se développaient pratiquement plus, mais d’après elles, cela était nécessaire pour maintenir leur fermeté.

L’arrêt des pilules d’hormones eut l’effet escompté. Ma libido de mâle revint en flèche, et je ressentis à nouveau du désir au niveau de mon pénis. Mais celui-ci était toujours prisonnier de la cage, il ne pouvait donc pas reprendre sa taille ancienne. Par contre mes couilles reprenaient leur volume habituel, comme ma production de sperme revenait à son niveau d’avant.

Le résultat fut que j’étais de nouveau très excité de les voir se pavaner à moitié nue devant moi dans l’appartement, et à chaque fois que je devais sentir ou lécher leur chatte, ou toute autre partie de leur intimité, j’avais des tentatives d’érections que je devais réfréner mentalement si je voulait éviter la punition des pointes, qui appuyaient en permanence contre mon épiderme sensible dans cette cage de chasteté devenue trop petite pour moi.

L’autre conséquence, avec cette augmentation de ma production de sperme, mon excitation et ma frustration quasi permanente, fut que mon  » clitoris  » se mis à couler de plus en plus. C’était une sensation bizarre. Il suffisait parfois que je fasse un mouvement, tel que me lever ou m’asseoir, ou bien tout simplement en marchant, pour que je ressente une goutte passer à travers mon canal urinaire et sortir par mon méat, puis venir lentement glisser hors de l’orifice de ma cage en un long filament. Comme je portais une culotte ouverte, et que ma tenue était toujours très courte, cela pouvait être observé aux yeux de tous. Elle ne m’obligeaient plus à porter le préservatif sur la cage pour recueillir ces écoulements involontaires. Au lieu de cela, je devais rapidement mettre ma main sous ma cage pour att****r au vol ce filament et la goutte qui en pendait, essuyer la cage avec mes doigts et porter le tout à mes lèvres. Gare à moi si je manquait ce geste, et si l’une d’elle s’en apercevait, car la punition était immédiate. Quand cela m’arrivait en leur présence, mon geste (mettre ma mains sous ce  » robinet  » à  » jus de tapette  » comme elle l’appelait, cela provoquait leur hilarité, et elles ne manquaient jamais d’avoir une parole blessante ou humiliante à mon endroit.
A suivre…

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