Les semaines qui suivirent furent un véritable calvaire. Tina fut réduite à un simple objet sexuel devant assouvir les vices de son patron. Le premier jour, elle fit comme si rien ne s’était passé, espérant que Charles l’avait oublié. Elle était arrivée comme à son habitude à 8h30. À peine s’était-elle installée que le téléphone de son bureau sonna.
« – Tina ?
– Monsieur Baygue ?
– Sais-tu quelle heure il est ?
– 8h30.
– Bien et pourquoi tu n’es pas venue ?
-…
– Tu as 30 secondes, sinon tu sais ce qu’il se passera. »
Malheureusement pour elle, Charles n’avait pas oublié. La rage s’empara d’elle. Elle arriva en trombe dans le bureau de Charles et lui lança le même regard que le jour avant. Elle vint se placer sous le bureau et déboutonna sèchement le pantalon de son patron. Elle commença à le masturber en le regardant droit dans les yeux. La mauvaise humeur et le dégoût se lisaient sur son visage. Sans un mot, elle enfourna ce sexe dans sa bouche et se mit à le sucer.
Charles fut satisfait. Son petit manège avait fonctionné et Tina était coincée. Il avait la mainmise sur elle et pouvait en faire ce qu’il voulait. Elle le vit sourire en la regardant s’activer entre ses jambes. Il avait trouvé une salope à son service et s’imaginait certainement toutes les perversités qu’il pouvait faire avec elle. Son excitation fut tel qu’il finit par se décharger au fond de la gorge de la pauvre Tina qui n’eut d’autres choix que d’avaler.
Elle reboutonna le pantalon de Charles en lui lançant un nouveau regard assassin et se dirigea vers la porte. Mais Charles ne sembla pas en avoir terminé avec sa secrétaire. Il la rattrapa et la plaqua contre le mur. Elle était dos à son patron qui ne se gêna pas de lui relever la jupe fourreau et de lui triturer les fesses.
Sans même la préparer, il enfonça son sexe dans celui de Tina qui dû se retenir de hurler pour ne pas ameuter les collègues. La pauvre, n’étant pas excitée par cette scène, subit le va-et-vient à peine lubrifié par sa fellation de Charles qui n’avait aucun remords à la culbuter. Il se foutait bien du plaisir qu’il ne donnait pas tant que lui prenait son pied.
La chevelure blonde de la belle dans ses mains, Charles chevaucha sa proie comme un simple jouet. Tina regarda le mur, restant de marbre. Elle était humiliée d’être prise comme un simple pantin désarticulé attendant désespérément la fin de son supplice, mais elle ne voulait en aucun cas montrer à son patron une quelconque émotion. Elle fut libérée de son bourreau après que l’excitation eu de nouveau raison de lui. Il la laissa se rhabiller.
« – Je déteste la désobéissance. La prochaine fois que tu ne te ramènes pas lorsque je t’en donne l’ordre, tu passeras le restant de ta vie en enfer.
-…
– Quand je te donne un ordre, tu réponds par « Oui, Monsieur ».
– Vous pouvez encore crever…
– Fais très attention à ce que tu dis, salope !
-…
– Alors ?
-… Oui, Monsieur…
– C’est un bon début… Et tu m’éviteras ces petits regards à l’avenir. Je veux que tu implores ma queue de se décharger en toi.
-… Oui, Monsieur…
– Maintenant tu retournes à ton travail de godiche et tu m’enlèves ce string. Je te veux aussi disponible que possible.
-… Oui, Monsieur… »
Elle avait juré de se venger. Sa haine l’aveuglait, mais elle était coincée par les menaces de Charles.
Deux mois avait passé depuis la première fois. Elle s’était vue obligée de respecter un code vestimentaire très restrictif qui la privait de tout sous-vêtement. Chemisier échancré, jupe courte et escarpins étaient devenus sa seule tenue de travail. Du moins, la journée. Une fois 17h arrivé et le personnel parti, Tina avait l’obligation de tout enlever hormis les escarpins. Elle restait ainsi jusqu’à 19h30, lorsque Charles était rassasié et partait sans dire un mot.
Elle se rappelle qu’elle était vite devenue l’objet de toutes les attentions. Les mains baladeuses, les regards vicieux et les avances faisaient son quotidien. Sa réputation en avait pris un sérieux coup. Elle qui était de nature si réservée, elle était devenue la salope du bureau. Tout le monde était au courant du contenu des entrevues de Tina dans le bureau de Charles. Il ne se gênait d’ailleurs pas de faire des allusions à celles-ci devant tout le personnel.
Comme si cela ne suffisait pas, il laissait tout le travail à sa secrétaire. Tina étouffait sous les piles de dossiers en retard qu’elle dû boucler à une vitesse grand V. Elle n’avait aucun répit. Même les week-ends se résumaient à du travail pour ratt****r le temps que Charles perdait à se vautrer sur sa chaise pour ne rien faire. Mais bien sûr, une fois le dossier terminé, c’était lui qui récoltait les lauriers …
Une véritable petite bonniche, comme Charles le souhaitait. Mais un jour, s’en fut trop pour Tina. C’était un vendredi après que tout le personnel fut parti. Elle subissait un nouvel assaut de son patron lorsque l’envie de lui faire payer prit le dessus. Avant même qu’il n’éjacule dans sa « gueule » comme il disait, un poing vint voler dans les parties intimes de Charles. Celui-ci s’écroula le souffle coupé. Elle profita de ce moment pour décamper du bureau et de rentrer chez elle pleurer toutes les larmes de son corps.
Elle s’attendait à de lourdes répercussions. Le scandale était proche. Elle savait que le retour de flammes allait arriver. Que Charles ne resterait pas sans rien faire. Elle se doutait qu’elle allait subir sa vengeance, mais elle n’aurait jamais pu deviner ce qui allait arriver le lundi suivant.
Elle ne sait plus vraiment ce qu’il s’est passé. Elle se souvient simplement s’être dirigée à sa voiture dans le parking de l’immeuble et se réveiller nue quelques instants plus tard aux pieds de Charles dans ce qui semblait être une cave.
« – Salope… Tu pensais franchement t’en sortir ?
-…
– Réponds !
– N… Non…
– Tu as déjà oublié les bonnes manières ? !
-… Non… Monsieur…
– Tu m’as beaucoup déçu cette semaine… Je pensais que tu commençais à comprendre, mais je vois que c’est encore loin d’être le cas…
– Où… Où suis-je ?
– Chez moi. Tu as voulu jouer à la plus maligne, tu vas payer d’avoir osé t’attaquer à moi.
– Je … Je suis désolée …
– Trop tard, je t’ai virée ce matin. Je t’avais prévenu. Désormais, tu vas « travailler » sous mon toit comme esclave. Annika t’enseigneras tout ce qu’il faut pour devenir une parfaite petite pute docile et obéissante. »
Charles partit sans dire un mot de plus. La tête encore embrouillée, Tina mit du temps avant de réaliser dans quelle situation elle s’était mise. La peur l’envahit. Un pas avait été franchi, il n’était plus possible de revenir en arrière …
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