CHAPITRE II : La mère, ma sœur maquerelle.
Une demi-heure après, ma sœur, leur mère entre chez moi.
Dès le premier regard je sens que ça va se compliquer. Ma sœur, Marie, de 8 ans mon ainée avec un autre père que le mien et que je n’avais pas revue depuis plus de 15 ans, est beaucoup plus belle que la fille… bien sur elle n’a pas l’innocence (hum) et la jeunesse de sa fille mais sa beauté du sud est en pleine éclosion, pulpeuse à faire bander un régiment.
A peine couverte d’un peignoir serré sur sa taille souple, elle refuse le fauteuil que je lui offre, vient s’asseoir au bord de mon lit et me dit d’un ton sec :
– Paul…tu as enculé ma fille ?
Oh ! Que ces questions-là me déplaisent et j’ai peu de goût pour les scènes de ce genre. Je fais un geste noble et désinvolte qui ne veut rien dire du tout… Elle y répond quand meme.
– Ne proteste pas. C’est elle qui vient de me le dire et elle m’a raconté comment cela c’est passé ! Je t’aurais arraché les yeux si tu l’avais dépucelée. Mais tu ne lui à fait que ce qui lui est permis… pourquoi rougis-tu ?
– Parce que tu es belle. Très belle ! Encore plus belle que lorsque tu étais jeune.
– Qu’est-ce que tu en sais. Tu ne vois que mon visage.
– J’en vois assez et je devine le reste.
Le départ prématuré de Chantale m’a laissé sur ma faim surtout à la vision de sa chatte de pucelle dégoulinante de jus.
Je ne suis pas très à l’aise avec les mots et surtout devant ma sœur plus agée que moi. Je serais surement plus apte aux exercices qu’a la discussion.
Marie ne dis rien et semble perdue dans ses pensées.
C’est le moment de profiter de la situation et m’avançant rapidement vers elle je m’apprête à saisir son peignoir quand elle reprend ses esprits et tombe en arrière sur le lit, avec un sourire, en serrant les jambes.
Je ne l’ai pas touchée mais sa position et son regard me fait penser que je ne suis pas disqualifié pour la suite du match.
– Je constate que ma fille a raison quand elle m’a dit que t’étais un rapide. Qu’est-ce que tu veux que je te montre frangin ? Qu’est-ce que j’ai donc entre les jambes qui t’intéresse ?
– Ton chaton d’amour ! Répondis-je.
– Tu crois qu’il est caché là-dessous ?
– Oui.
– Cherche-le alors. On verra bien si tu trouve quelque chose qui ressemble à un chat ou à une chatte.
Elle rit doucement. Elle sait que la recherche ne sera pas facile.
Ma main s’égare dans un fouillis de poils extraordinaire où je perds un instant mon chemin. A la naissance des cuisses il en pousse comme sur son pubis. Je commence à être un peu troublé quand ma frangine, trop fine pour me démontrer que je suis maladroit, ôte son peignoir, pour me consoler ou pour m’encourager, ou peut-être pour m’offrir un prix d’encouragement.
Un admirable corps, long et plein, mat et brun, s’offre à ma vue. Deux seins mûrs et lourds, mais qui ne semblent pas maternels et que leur poids ne fait pas fléchir, se pressèrent sur ma poitrine quand irrésistiblement je la prends dans mes bras.
Deux cuisses brûlantes m’étreignent et comme j’essaie de…
– Non. Pas ça. Tu me baiseras plus tard, fit-elle.
– Pourquoi ?
– On finira par là.
Elle m’excite ou se venge de je ne sais quoi mais je lui laisse prendre la main sur ce qui va suivre, suivant son bon plaisir.
En me refusant ce que je voulais lui faire instinctivement comme un male en rut, elle m’accorde un surcroît de sollicitude.
Face à mon silence, je sens son corps qui ondule sous le mien et ma bite réagit instantanément en devenant encore plus rigide.
D’un ton nouveau, le sourire aux lèvres elle m’interroge :
– Par quoi mon petit frère pervers veut commencer ? Veux-tu ma bouche ou mon cul ?
– Je veux tout de toi.
– Tu n’auras pas mon jus d’amour. Je n’en ai plus une seule goutte dans le ventre. Elles m’ont trop gouinée depuis ce matin.
– Qui ?
– Mes filles.
Elle me vit pâlir. L’image de Chantale me revient, toute nue avec ses mots : « Je te donne maman. »
Je ne sais plus très bien ou j’en suis et ce que j’éprouve.
Une heure auparavant, j’ai cru que Chantale serait l’héroïne de mon aventure… Sa mère, ou plutôt ma sœur sur laquelle j’ai fantasmé souvent dans ma jeunesse, m’enflamme dix fois davantage. Elle le comprend mieux que moi, se penche vers l’expression de mon désir et sûre de sa puissance, caresse des poils de mon pubis, passe sa main sur mes couilles, emprisonne ma queue éperdument raide, et elle à l’audace de me dire :
– Paul… as-tu encore envie de ta petite niece Chantale ? Elle a un petit béguin pour toi. Elle se branle surement en pensant à toi. Elle m’a dit que tu avais envie de la retenir. Veux-tu que j’aille la chercher ? Que je t’ouvre ses fesses ?
– Non.
– Mais tu ne connais pas Lili, sa petite sœur, qui est tellement plus vicieuse ! Chantale est pucelle et ne suce pas. Chantale n’a que 2 talents. Son cul qui absorbe toutes les queues qui passe devant et sa langue pour faire minette.
Lili sait tout faire : elle aime tout ; et elle a 15 ans. Veux-tu la baiser ? L’enculer ? Jouir dans sa bouche ? Devant moi ?
– Non.
– Tu n’aimes pas les petites filles ? Alors, prends Cécile, ma fille aînée.
C’est la plus jolie des trois. Ses cheveux tombent jusqu’aux talons. Elle a les seins et les fesses d’une statue grecque. Le plus beau con de la famille, c’est le sien, et je mouille pour elle quand elle ôte sa chemise de nuit. Moi qui ne suis très porté sur les filles, elle me fait bander le clito mais je préfère nettement une belle queue d’un beau mâle.
Cécile… Imagine une très belle fille brune, lascive et chaude, sans pudeur et sans vice, une concubine idéale qui accepte tout, jouit n’importe comment, et qui est folle de son métier. Plus tu lui en demande, plus elle est contente. La veux-tu ? Je n’ai qu’à l’appeler à travers la cloison.
Ma sœur est le diable amoureux, pervertie et tentatrice. Une salope de haut niveau !Je ne sais ce que j’aurais donné pour la prendre au mot et pour lui crier :
– Oui ! En pleine figure.
Je fais preuve de volonté et ne cède pas à ce diable féminin. Je prends ma respiration, j’ouvre la bouche et…
Marie me dit assez vite avec l’expression d’un sincère intérêt :
– Est-ce que je te fais bander ?
Cette fois, j’entre en fureur et sur un « Tu te fous de moi ! » suivi d’autres paroles, je la frappe. Elle rit de tout son cœur en luttant des bras et des jambes.
Désarmée par son rire, elle se défend à l’aveuglette. Je la couvre de coups et d’attouchements qui semblent ne lui faire aucun mal ; puis ce rire m’exaspère, et, ne sachant pas où la prendre pour la battre, j’empoigne une touffe de poils, je tire… Elle pousse un cri.
Comme je crois l’avoir blessée, je tombe dans ses bras avec confusion. Je m’attends à mille reproches ; mais elle ne songe guère à me dire quoi que ce soit qui puisse refroidir mon ardeur pour elle. Même en criant elle ne cesse de rire que pour sourire et s’accuser :
– Voilà ce que c’est que d’avoir tant de poils au cul ! Quand tu coucheras avec Lili, je te défie de lui en faire autant.
L’incident arrête ma v******e et hâte le dénouement.
Marie n’a pas un instant à perdre pour m’offrir son caprice en guise de pardon. Elle me l’offre sans me consulter, avec une habileté d’organe et de posture qui tient de la jonglerie.
Couchée avec moi sur le flanc et me prenant les hanches entre ses cuisses relevées, elle passe une main sous elle… y fait je ne sais quoi…puis me dirige comme il lui plait.
Certaines courtisanes réussissent des tours incompréhensibles… Comme un jeune premier qui s’éveille dans le jardin d’une magicienne, je faillis soupirer :
– Où suis-je ?
Car mon enchanteresse demeure immobile et je ne sais pas bien où je suis entré. Je me tais pour garder un doute qui me laisse une espérance. Mais le doute s’évanouit aux premières paroles.
– Ne t’occupe pas de moi, dit-elle. Ne bouge pas. N’essaie pas de me prouver que tu sais t’y prendre. Chantale vient de me le dire ; je m’en fous pour ce soir. Quand tu m’enculeras toi-même, je jouirais sans me toucher.
En ce moment c’est moi qui m’encule et tu vas voir ça ! Mais je ne veux pas jouir.
– Et si j’aime mieux ta jouissance que la mienne ? Si je te la donne de force ?
– De force ? dit Marie. Ne me touche pas ou je te vide les couilles en un tour de cul… Tiens!… Tiens!… Tiens !
Elle est affolante. La v******e et la souplesse de sa croupe dépasse tout ce que j’ai éprouvé dans les bras des autres femmes.
Cela ne dure que l’instant de m’en faire la menace. Et elle reprend son immobilité.
Alors, malgré le feu où elle met mes sens, je ne veux pas attendre la séparation de nos corps pour faire savoir à Marie que je n’aime point être bousculé.
Je lui déclare que je la trouve belle, extrêmement désirable, mais qu’après ma vingtième cinquième année je me crois un homme et non un enfant ; que je n’ai nullement le vice de prendre plaisir à la tyrannie d’une femme ; et je ne sais comment je le lui dis, car mon esprit est fort agité.
Elle pourrait me répondre que sa menace aurait suivi la mienne : elle n’en fait rien, redevient plus subtile et garde sous un sourire sa pensée intime.
– Sois tranquille, je ne te casserai pas ta queue, dit-elle tendrement. Je te la suce, tu le sens ? Je te la suce avec mon trou du cul.
Ce qu’elle fait, je ne sais l’exprimer. Mais sa bouche, en effet, ne m’aurait pas excité la bite davantage. Il me devient difficile de parler. J’ai l’impression qu’un serpent veut avaler ma queue en l’aspirant, puis la broyant avec ses anneaux et la repoussant pour ne pas étouffer !
Elle suit sur mon visage le reflet de mon désir et des sensations quelle me procure, et, sans le besoin de m’interroger pour savoir s’il est temps, elle presse peu a peu l’allure de ses reins, la rotation de son cul, la pression de ses muscles internes, jusqu’à l’adagio, me semble-t-il.
Je murmure :
– Plus vite !
Ce qu’elle ne consent pas. Je n’ai qu’un vague souvenir de ces dernières secondes. Le spasme qu’elle m’arrache de ma chair est une sorte de convulsion dont je n’ai pas conscience et que je ne peux décrire.
J’ hurle comme un damné sous la morsure d’un fouet et je balance tout mon foutre dans cet antre de l’enfer.
Aussi, remis de mon orgasme, ma première question fut, après deux minutes de silence:
– Putain ! J’ai bien cru que mon cœur allait s’arrêter ! Qu’est-ce que tu m’as fait ?
– Un super branlette avec mon trou du cul, dit-elle en riant. Plusieurs années d’expérience. Tu as déjà enculé des femmes…
– Oui. Il y a une heure. Une toute jeune fille qui ne s’y prend pas mal, pourtant.
– Pas mal du tout. Elle a du muscle, hein ? Et elle en veut cette petite cochonne.
– Mais toi…
– Mais moi je suis la première qui t’ait sucé la queue par là. Tu veux savoir comment je fais ? Je te dirai ça demain. Laisse-moi me lever. Tu veux savoir aussi pourquoi ? Pour éjecter les petits bébés que tu viens de m’envoyer dans le cul car si c’était parti devant tu aurais été capable de faire une petite sœur à mes trois filles.
… Quand elle m’apparait de nouveau, toujours nue et arrangeant des deux mains sa coiffure derrière la nuque, je repère vite fait que, par ce geste relevant ses bras, Marie veux moins rentrer ses petits cheveux que tendre ses deux seins dont elle est fière.
Je n’ai jamais été un de ces adolescents qui dépérissent pour les femmes mures, mais une mère maquerelle de trente-huit ans, quand elle est belle de la tête aux pieds et qui de plus est ma soeur, c’est un « morceau de choix », disent les sculpteurs ; » c’est une femme », disent les amants.
Et qu’est-ce que n’est pas cette femme ? Mettez la question dans un concours ; elle départagera curieusement les hommes.
Marie, nue, ressemble à un mezzo d’opéra. Vous alliez dire… à une fille de bordel ? Pas du tout.
Vous murmurez… c’est la même chose ? Non.
C’est le jour et la nuit. Si vous ne connaissez les actrices que par les conversations de fumoir, n’en dites rien.
Les belles cantatrices qui vivent de leur lit et les filles souvent plus belles qui chantent leur âme sentimentale en montant un escalier rouge n’ont guère d’autre analogie que leur commune aisance à marcher presque nues, et à se faire traiter de putains.
La fille de théâtre aspire de toutes ses forces à la liberté. La fille de bordel a besoin d’esclavage. En apparence la profession la plus servile des deux est plutôt la première. En fait la cabotine est montée en scène pour se libérer de sa famille ou de son amant par esprit d’indépendance. La bordelière s’est jetée dans la servitude, aimant mieux obéir aux caprices des autres que forger elle-même les jours de sa vie.
Dès sa première année de Conservatoire, la fille de théâtre se gausse de connaître par cœur toutes les subtilités du langage français. Pour elle, c’est un jeu que de discourir autour d’une pauvre idée qui ne mérite aucune attention.
Au contraire, la fille de bordel n’a vraiment ni le goût ni la science du vocabulaire cynique. La liberté des mots la tente aussi peu que celle de la vie. Pas de confusion possible en présence d’une inconnue: les cris d’amour d’une femme suffisent à révéler si elle vient du bordel ou de l’Odéon; mais beaucoup d’hommes s’y trompent, faute de songer à cela.
Donc j’ai plus de raisons qu’il ne m’en faut pour deviner ce qu’elle ne m’a pas dit.
Le physique de Marie, la désinvolture de son caractère et la brutalité de ses expressions, tout en elle me semblait marqué de la même empreinte.
– Tu fais du théâtre ? Lui dis-je.
– Plus maintenant, j’en ai fait. Comment le sais-tu ? Par Chantale ?
– Non. Mais cela se voit. Cela s’entend. Où as-tu joué ?
Sans répondre, elle se couche près de moi, sur le ventre. Je reprends ironiquement :
– Tu me le diras demain.
– Oui.
– Reste avec moi jusque-là.
– Jusqu’à demain matin ? Tu veux que je reste avec toi ?
Comme elle sourit, je la crois sur le point d’accepter. Je suis encore un peu las mais elle m’inspire presque autant de désir que si j’étais frais et dispos. Elle se laisse étreindre et me dit:
– Qu’est-ce que tu veux de moi jusqu’à demain matin ?
– D’abord te faire jouir.
– Ce n’est pas facile…enfin ça dépend…
– Ne me dis pas ça, tu m’exaspères. Pourquoi t’es-tu retenue ?
– Parce que mon « petit travail » aurait été mal soigné. Allons ! Qu’est-ce que tu veux encore ?
– Tout ! Tout ce que je pourrais te faire et le reste.
– Combien de fois ?
– Oh ! Je crois qu’avec toi je ne compterais guère. Ce ne serait « pas difficile » non plus.
Marie pause sur moi un de ces longs regards silencieux à travers duquel j’ai tant de peine à distinguer sa pensée. Ma sœur qui ne veut répondre à aucune de mes questions me fait soudain la confidence la plus imprévue, comme si la certitude qu’elle a de me charmer l’assure de ma discrétion ; ou dans un autre dessein, peut-être pour m’obliger à garder le secret si je venais à l’apprendre d’une autre source.
– Chantale m’a dit qu’elle t’a fait jurer et que tu as tenu parole. Je peux te dire un secret ? Oui ? Eh bien, j’habitais Marseille avec mes trois filles, en appartement. Je suis partie parce qu’on a changé le commissaire de police. Voilà. Tu comprends?… Ici, je vais me tenir tranquille pendant quelque temps, mais comme j’ai une fille qui a le feu au cul, elle est venue se faire enculer chez toi le premier jour… et sa mère est venue ensuite en se disant qu’après tout ça reste en famille.
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Sur ce mot elle se remet à rire, d’abord pour me persuader que son histoire marseillaise n’a aucune importance, et ensuite parce qu’elle veut me voir de bonne humeur avant de me faire part de ses projets.
Du rire elle passe aux caresses. Quand elle est sûre de mon état d’esprit en voyant ma queue prête à l’emploie, elle me pose une question sous la forme qui convient à l’extraction des aveux :
-Tu n’es plus un jeune puceau mais tu te rappelle surement ce que c’est qu’une jeune fille ? Tu as du jouer à touche pipi avec tes petites voisines quand tu étais adolescent et que tu matais mon cul ? Une vraie, sans poils, avec de petits nichons ; tu en as déjà baisé ?
– Oui… mais pas souvent. Deux… ou quatre… en tout. Deux vraies, comme tu dis…et les deux autres un peu moins vraies.
– Deux, ça me suffit. Tu sais qu’on n’enfile pas une adolescente comme une femme, et que quand on lui a logé le bout de la queue dans sa petite chatte c’est peut être tout ce qu’elle peut prendre ? Tu le sais ça ? Tu sais qu’il faut l’amener à ce qu’elle te supplie d’aller plus loin ?
– Évidemment. Pourquoi me le demandes-tu ?
-Parce que je vais t’envoyer ma Lili et, comme tu me semble un sacré baiseur, je ne veux pas que tu me la déchire.
Les patientes personnes des deux sexes qui ont assumé la charge de mon éducation m’ont appris qu’au bal, si la belle dame que l’on invite répond au jeune homme : « Faites danser ma fille », il ne peut manifester ni regret, ni plaisir, ni indifférence. La situation est très complexe.
Je le savais, mais, tout nu, je suis moins bien élevé qu’en habit et son discourt m’excite vachement. Alors, voyant là une occasion, vicieusement j’en rajoute.
– Je crois que je ne saurais pas m’y prendre. Donne-moi une leçon.
Elle devient un peu nerveuse et rit en détournant la tête.
– Ce que tu me demandes, tu ne l’as même pas vu.
– Et bien, Montre-le-moi.
– Pas maintenant. Tu m’as enculée pour commencer. Tu verras et tu prendras ma chatte plus tard. Mais tu sais ce que j’ai dit ?
– Ce sera pour la fin ? Le bouquet final en quelque sorte !
– Pauvre petit frère ! Si je me fourre ta queue dans la bouche, tu seras bien à plaindre. Et si je te fais danser les couilles du bout de ma langue… Tu ne la connais pas, ma langue ? Tiens ! Regarde ! Regarde !
Effectivement elle sait se servir de sa langue. Elle passe partout sur ma bite sans en oublier une seule partie et elle fait effectivement sauter mes boules en l’air avant de les ratt****r en bouche comme avec un bilboquet.
Comme, sans m’abstenir de regarder, j’essaye de prendre en main le chat de Marie d’une façon plus simple et non moins agréable, elle serre les cuisses, et elle arrête mon bras :
– Je crois que tu ne comprends pas qu’on n’attache pas trois filles avec une chaîne à la ceinture comme trois singes autour d’un piquet ? Qu’elles faisaient l’amour à Marseille et qu’elles ne le font plus à Paris ? Que si je prends un amant elles en prendront six ? Ecoutes-moi. Tu me veux ? Tu m’auras. Mais tu nous auras toutes les quatre. Nous sommes indissociables.
Je faillis demander avec effroi : « Tous les jours ? » Je me retiens et j’essaye de dissimuler mon inquiétude sous un masque reconnaissant.
– Je vais t’envoyer Lili, poursuivit-elle, parce que Lili se couche de bonne heure et que les jeunes filles sont comme les dames du monde : elles ont le feu au cul l’après-midi. Ce soir je t’enverrai Cécile pour toute la nuit. Demain soir, c’est moi que tu verras entrer. Et si tu n’es pas content de nous, tu demanderas le registre des réclamations.
– Je suis comblé… Malheureusement, je vois que tu t’en vas ?
– Non. Dans cinq minutes seulement, quand j’aurai tenu mes promesses. Mais à deux conditions : tu ne jouis pas ; moi non plus. Je ne te donne pas mes beautés pour que tu leur fasses minette..
Recommandation inutile. J’aime beaucoup mieux prouver ma virilité que rivaliser avec des lesbiennes, et cette préférence devient exclusive quand je couche avec une femme qui a d’autres amants.
Toujours souple et agile, Marie fait un saut d’écuyère pour tenir ses deux promesses, tête-bêche sur mon corps étendu.
Ce qu’elle met sous sur mes yeux me parait extraordinaire. Toutes les parties de son entrejambe et de sa chatte sont anormales :
Un clitoris protubérant ; de vastes lèvres minces, délicates, noires et rouges comme des pétales d’orchidée , une gorge vaginale longue et étroite, qui donne par contraste aux lèvres une proportion monstrueuse, un étrange anus en cocarde, largement teinté de bistre sur un fond pourpre, mais, autour de ces détails, la singularités des plus invraisemblables est sa pilosité. Je crois que jamais une femme aussi velue de noir n’a couché dans mon lit. Ses poils envahissaient tout :
Le ventre, les cuisses, les aines, ils s’étendent entre les fesses, ils obscurcissaient la croupe, ils montent jusqu’à…
Tout à coup, je ne vois plus rien. La langue de Marie m’a touché la peau sous mes couilles à la limite de ma rosette.
Mon muscle annulaire piqué au vif se crispe. La langue erre, tourne, s’égare et passe par-dessous… Je frémis. Cela ne dura qu’un instant. Marie relève la tête et, sautant du lit :
– Assez pour ce soir ! dit-elle.
– Tu as juré de me rendre enragé ? Tu vas me laisser dans un pareil état ? Complètement frustré !
– C’est pour Lili. Je cours la chercher. Fais-lui croire que tu bandes pour elle. Et demain, toi et moi… toute la nuit, tu m’entends…
Rien ne me déplaît davantage que les subtilités ou suggestions d’amantes qui vous laisse croire et qui vous abandonne aussi vite. Désirer une femme, en posséder une autre, cela m’est odieux. Quand Marie a disparu, je décide que Mlle Lili se fera désirer elle-même ou qu’elle n’aura rien du tout.
En l’attendant, je pris dans ma bibliothèque un roman capiteux et des plus érotiques d’Édouard Demarchin, que j’avais acquis tout exprès pour faire tomber par la force les érections rebelles à ma volonté.
A la septième ligne, le miracle eu lieu !
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