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Premières fessées: Les fessées d’Elodie –

Elodie partage ma vie depuis cinq ans, et nous sommes mariés depuis trois. Petite blonde aux cheveux longs, Elodie est une très jolie fille dont je ne me lasse pas malgré nos cinq années de vie commune.
Nous formons un couple très assorti, étant moi-même, sans fausse modestie, un bel homme de 35 ans. Je suis l’opposé d’Elodie, aussi brun qu’elle est blonde, les cheveux courts, 1m83, et mes yeux verts rivalisant avec ses yeux bleus.
Professions libérales, nous gagnons très bien notre vie, ne nous privant de rien, une grande et belle maison, une Mercedes, de beaux habits, de beaux voyages.
Même sexuellement tout est parfait, un peu trop parfait même, tout est toujours bien huilé, lisse aussi, un peu trop lisse même. Parfois un peu de fantaisie y donnerait certainement le piquant qui nous manque.
Nous prenons pourtant plaisir à faire l’amour, Elodie est très habile au lit, mais elle manque un peu d’imagination, ce que je lui reproche parfois gentiment. Elle me répond qu’elle est prête à essayer de nouvelles pratiques, mais à partir de là c’est moi qui manque d’imagination et nous en rions tous les deux.
Rien de bien grave en fait, et nous profitons de tout notre bonheur sans trop penser au reste, et nous laissons sommeiller le démon du sexe dans un recoin de notre cerveau.
Tout ceci pourra expliquer la surprise que me fit un jour Elodie en me montrant la revue qu’elle était en train de feuilleter.

— Je crois bien que j’ai enfin trouvé quelque chose qui va te plaire, m’annonça-t-elle, l’air coquin.
— Et quoi donc, ma chérie ?
— Depuis le temps que tu me reproches de ne pas avoir d’imagination, eh bien je viens d’avoir une idée géniale, ou plutôt je viens de trouver cette idée dans cette revue.
— Cette revue ?
— Demonia !
— Quoi ! Qu’est ce que c’est que ce bouquin ? Tu lis les publications sado-maso maintenant !
— C’est Sabine qui me l’a prêtée.
— Je ne savais pas que ça t’intéressait.
— Je ne suis pas particulièrement tentée, quoique… me dit-elle en riant, mais j’y ai trouvé un article qui m’a fascinée et qui risque de te plaire aussi.
— Et bien explique-moi donc.
— Il s’agit d’un bar à fessées.
— C’est quoi ça ?
— Laisse-moi t’expliquer. C’est un bar comme les autres, à ceci près que l’on s’y adonne à la fessée. Tu viens en couple ou seule, quoiqu’il soit préférable au début de venir accompagnée, et tu t’installes à une table comme dans un bar classique et tu prends une consommation.
— Et la fessée, elle est où ?
— J’y viens. À une certaine heure, des gens, les fesseurs, c’est-à-dire ceux qui vont donner les fessées, se lèvent et font le tour des tables des fessés, les gens qui vont recevoir la fessée.
— Parce que ce sont des inconnus qui fessent, ce ne sont pas les couples entre eux ?
— Non, c’est là que ça devient intéressant, en effet quel intérêt y aurait-il à être fessé par son partenaire ?
— Le fait de le subir en public, d’être exhibée peut-être.
— Peut-être, un peu, mais ce n’est pas suffisant alors que ce serait une telle jouissance d’être fessée par un inconnu devant son propre mari et la femme de cet inconnu !
— Serais-tu devenue maso ?
— Non, car dans ce cas-là, le maso n’est pas celui qu’on pense.
— C’est le mari, en fait.
— Eh oui, tu offres par cette fessée ce que tu as de plus intime, l’autorisation de punir ta femme. Ça a une connotation sexuelle tout en ne pratiquant pas l’échangisme puisqu’il ne s’agit que de fessée. Et puis tu n’es même pas obligé de la subir déculottée.
— Comment le sais-tu ?
— Dans cette revue ils expliquent qu’il y a tout un rituel, une sorte de marchandage, le fesseur, ou la fesseuse, puisqu’il peut s’agir des deux sexes dans ce cas-là, alors que les fessés sont essentiellement des femmes, propose : habillée, en dessous, déculottée, entièrement nue, le nombre, la force des claques, etc.
— Tu es considérée comme une marchandise alors ?
— Bien sûr et c’est là que c’est excitant. Ça te ferait quoi qu’un homme vienne te demander la permission de me fesser ?
— J’avoue que je suis tout émoustillé.
— Tu vois que j’avais trouvé une bonne idée !
— Et ça se trouve où ce genre de bar, ça m’étonnerait que dans la rue sur les enseignes il y ait marqué « bar à fessées » comme il peut y avoir « bar à bière » ou « bar à vin ».
— Comme j’étais sûre que tu allais être autant excité que moi, je t’ai devancé et me suis renseignée. Il y en a peu, évidemment, mais rien que dans notre région il y en a trois.
— Eh ! Tu as été rapide sur ce coup !
— J’en ai même sélectionné un, et on y va ce soir !

Un peu estomaqué par tant de détermination, j’en restais sur le cul, tant cette expression est appropriée à la situation.

— Alors d’accord, dis-je. Depuis des années que je te reproche ton manque d’imagination, je ne vais pas refuser à ta première initiative, d’autant que ça ne me déplait pas, mais il est bien entendu que c’est moi qui déciderai de tout et qu’on n’ira pas plus loin.
— Evidemment…

***

Plus le soir approchait, et plus je me sentais gêné ; c’est vrai que je reprochais souvent à Elodie son manque d’imagination, mais c’était justement la conséquence du fait que nous n’ayons jamais rien essayé de particulier, le plus osé ayant été de la prendre à quatre pattes… Et là, brusquement, elle me parlait d’aller se faire fesser par un autre homme. J’avais comme tout le monde mes fantasmes, et j’avais parfois même rêvé de la voir se faire prendre par un autre, mais ça n’avait été que des rêves. Et maintenant elle parlait d’offrir ses fesses à un inconnu, en public en plus. Elle allait lui donner ce qu’elle ne m’avait jamais concédé à moi, son mari, et j’allais en être le complice, le complice de mon propre cocufiage.
Quoique cocufiage soit un peu exagéré, il n’est rien prévu de sexuel, il est seulement question de fessée. Mais n’est-ce pas manière de cacher une sorte de cocufiage ? Elodie ne s’est-elle pas dit « l’amour avec un autre, il n’acceptera jamais, alors essayons ce qui est dit dans la revue, essayons la fessée » ?

J’en étais à ce point de mes réflexions quand Elodie m’interrompit en me demandant :

— Quelle tenue je vais mettre ?

Je ne sus que répondre.

— Euh, mets donc ce que tu as envie, ma chérie.
— Pour une première fois, je préfère rester sobre. Je vais rester en pantalon et chemisier.
— Comme tu veux.

L’heure venue, nous prîmes la Mercedes et arrivâmes vers 22 heures 30 sur la place où se trouvait notre bar.
L’entrée ne payait pas de mine et ressemblait à celle de tout club privé. Juste avant de sonner, Elodie me regarda comme pour me demander une ultime fois la permission. Je lui souris et appuyai sur le bouton de la sonnette.
Un portier nous ouvrit et nous laissa entrer sans rien nous demander. Ni carte de membre, ni papiers d’identité. Il faut croire qu’il se fia à notre bonne mine.
Sous un éclairage normal s’alignaient une vingtaine de tables où étaient déjà installés quelques consommateurs. Elodie et moi en choisîmes une un peu à l’écart comme si nous voulions passer inaperçus. Nous n’étions quand même pas très fiers.
Nous commandâmes et observâmes un peu la clientèle. Il s’agissait essentiellement de couples, mais impossible de savoir qui étaient les fesseurs et les fessés.

— Qui va avoir l’honneur ? demandai-je à ma femme
— Je serais bien tentée par cet homme là-bas, assis avec la brune en robe noire.

Elodie me désignait une table où siégeait un homme d’une cinquantaine d’année avec sa femme de dix ans de moins que lui.

— Et pourquoi lui ?
— D’abord parce qu’il m’a regardée et que je semble bien lui plaire.
— Ce n’est pas bien difficile, tu es certainement une des plus belles filles de la soirée.
— En plus il me plaît bien aussi.

C’est vrai qu’il ne manquait pas de charme, bien bâti, le visage racé, les yeux bleu gris, le type méditerranéen, c’étaient bien les goûts de ma femme. La femme était très belle elle aussi, une brune aux yeux bleus, décidément, il n’y avait que moi à ne pas avoir les yeux bleus.
Plus la soirée avançait, et plus nous étions impatients que les choses sérieuses commencent, l’inhibition initiale avait fait place à une excitation grandissante. J’avais remarqué les œillades que s’échangeaient ma femme et ce bel inconnu, et nous ne doutions plus du choix qu’il ferait lors des échanges. Nous ne doutions pas non plus qu’il s’agisse d’un fesseur, une certaine dureté dans ses yeux et surtout dans ceux de sa femme les laissant passer clairement pour des dominateurs.
Les lumières se tamisèrent progressivement et dans une ambiance nettement plus feutrée les fesseurs se levèrent enfin. Nous eûmes confirmation que l’inconnu d’Elodie était bien fesseur quand nous le vîmes, Elodie avec soulagement, se lever lui aussi.
Les gens passaient de table en table, et les tractations se faisaient quasiment dans le silence. Comme me l’avait annoncé Elodie, les fesseurs étaient surtout des hommes et les fessées des femmes, il y avait quand même quelques femmes fesseuses, mais aucun homme fessé.
Quelle ne fut pas notre surprise et quelle déception pour Elodie quand notre inconnu s’arrêta à la table d’un couple et choisit une brune aux cheveux très courts. La déception d’Elodie fut d’autant plus grande que cet homme la regarda fixement dans les yeux quand il prit sa conquête par la main pour l’amener à sa table où l’y attendait sa femme.
Nous étions tellement abasourdis que quand un homme chauve absolument disgracieux vint demander Elodie pour la fessée nous ne fîmes pas attention et répondîmes oui. Nous nous étions tellement attendus à accepter avec notre inconnu et avions tellement préparé ce « oui » si difficile à prononcer que le chauve en hérita. Evidemment, ayant accepté, il n’était plus question de revenir en arrière.
Cet homme nous demanda si nous préférions rester à notre table pour la fessée ou si nous désirions aller à la sienne. Comme il n’était pas accompagné nous choisîmes de rester à notre table, notre territoire, croyant être mieux protégés « chez nous ».

— Quelles sont les conditions ? nous demanda-t-il. Je propose pour commencer, puisque ça a l’air d’être votre première fois, dix claques moyennes.

Elodie accepta et en rajouta même en proposant cul nu, tout en regardant son bel inconnu. J’étais sidéré, Elodie allait offrir ses fesses sans aucun rempart à ce dégoûtant. Voyant ma réaction, elle me fit comprendre du regard que j’avais promis d’accepter.
Les lumières baissèrent encore d’un cran, si bien que le regard ne portait pas plus loin que les tables directement voisines, conservant un peu d’intimité aux couples nouvellement formés. On distinguait notre inconnu couchant la brune aux cheveux courts sur ses genoux à la façon des ombres chinoises.
Elodie se planta debout devant son tourmenteur et défit d’elle même sa braguette, baissant son pantalon jusqu’aux genoux. Elle avait mis un brésilien blanc en dentelle avec de la guipure transparente sur le devant, de telle sorte que l’homme pouvait facilement deviner sa jolie toison blonde. Il la coucha ensuite en travers de ses jambes et descendit lui même son slip bien bas, dévoilant son postérieur joliment arrondi, encore vierge de toute fessée.
Les coups s’abattirent immédiatement, rosissant ce joli petit cul. Les coups n’étaient pas très forts, mais l’empreinte des doigts de cet homme s’y imprima et il put ainsi laisser sa marque sur le cul de ma femme. J’étais sûr qu’il n’avait jamais possédé un aussi beau cul de sa vie, ce en quoi je me trompais, mais je ne l’appris que plus tard.
La fessée terminée, il remonta la culotte de ma femme, la remit debout et lui baisa élégamment la main.

— Enchanté d’avoir fait votre connaissance, lui lança-t-il de la même manière que si on lui avait présenté Elodie à un tournoi de golf, pas du tout comme un homme qui venait de lui donner une fessée déculottée, lui qui ne la connaissait pas cinq minutes avant. Je m’appelle Georges et j’ai été ravi de vous fesser.
— Moi c’est Elodie.

Georges lui sourit, puis retourna à sa table sans une autre parole.
Elodie rajusta son pantalon et se rassit.

— Tu n’as pas trop mal, lui demandai-je ?
— Pas du tout, ça m’a plutôt échauffée.
— Echauffée ?
— Excitée, si tu préfères.
— Ce gros moche de Georges t’a excitée ?
— Dans des cas comme celui-ci, le physique n’a pas d’importance, au contraire même.
— Ce n’est pas ce que tu disais en regardant le premier homme tout à l’heure.
— Peut-être est-ce pour lui que je me suis laissée fesser par Georges, me répondit-elle l’air énigmatique…

Allez comprendre les femmes…

Le spectacle était terminé, les derniers fesseurs retournaient à leur place. Les lumières reprirent de l’intensité et tout redevint comme si rien ne s’était passé. Les garçons passaient de table en table prendre les nouvelles commandes, et les discussions reprenaient leur cours. Certaines tables s’étaient reformées, fesseurs et fessées se mettant parfois ensemble.

Elodie ne pouvait s’empêcher de regarder son inconnu du début. Il n’avait pas pu ne pas remarquer qu’Elodie avait abandonné son cul, l’espace d’un instant, à Georges. À notre attitude un peu gênée, il avait bien dû deviner aussi que nous étions novices en la matière. Puisqu’il avait l’air de trouver Elodie à son goût, pourquoi n’était-ce pas lui qui était allé l’inviter à une fessée, il aurait largement eu le temps de le lui demander, et ce bien avant Georges ! Alors pourquoi ? Il la regardait lui aussi, l’air goguenard, et parlait à sa femme, ce qui la faisait rire. Elle aussi regardait parfois vers nous, comme pour se moquer.
Leurs verres terminés, ils se levèrent et quittèrent la salle non sans un dernier regard bien appuyé à Elodie. Ils la regardèrent fixement tous les deux, Elodie soutint leur regard, puis ils lui sourirent et Elodie sourit à son tour. Il était évident que nous allions être appelés à nous revoir.
Désireux de ne pas trop en faire pour notre première fois et, bien sûr, puisque notre bel inconnu était parti, une grande partie de la saveur de l’endroit était partie avec lui, nous décidâmes de rentrer nous aussi, nous avions fait le plein de sensations pour ce soir.

De plus, aussi excités l’un que l’autre, Elodie et moi étions pressés de retrouver notre lit pour finir la soirée en beauté.
S’il ne devait y avoir qu’un aspect positif à cette soirée, c’était bien celui-là, nous n’avions jamais été excités à ce point, Elodie et moi. Jamais nous n’avons autant joui. La moindre caresse prenait une dimension énorme. Je l’honorai trois fois de suite, ce qui ne m’était plus arrivé depuis des mois. Elodie prenait ses orgasmes à la suite, comme si elle ne devait jamais arrêter. Si une simple fessée faisait cet effet, qu’allait donner la suite !

Je ne pus m’empêcher d’avoir une pensée pour Georges, qu’avait-il fait après ?
Etant venu seul, il n’avait pas une Elodie pour apaiser ses sens. N’ayant pas remarqué d’alliance, j’en déduisais qu’il ne devait pas être marié. Ne restait que la branlette, ou la pute !
Une putain ! Oui, voilà certainement la solution, il devait aller aux putes après. Et il a certainement dû penser à Elodie en baisant sa pute. Rien que d’imaginer cet homme baiser une pute en pensant à ma femme me refit bander et j’entrepris une fois de plus, la quatrième de la soirée, ma belle Elodie qui ne demandait pas mieux, inépuisable elle aussi.

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