Sophie aimait à se balader dans les rues boisées de Nantes, où le bruit des voitures ne l’empêchait pas de flâner en esprit dans les luxuriantes forêts qui entouraient la ferme de ses parents. Elle avait toujours adoré la campagne et les bois et forêts où cette odeur particulière de l’humus la transportait à travers des mondes imaginaires peuplés de monstres divers et variés mais aussi d’animaux plus farfelus les uns que les autres. Elle retrouvait dans cette verte ville les sensations et plaisirs de son enfance, quand elle aimait se balader à moitié nue dans la nature où voisins et paysans aimaient la découvrir femme en devenir, ses charmes grandissaient à chacune de ses apparitions….-
Bien que consciente qu’elle ne laissait pas son entourage insensibles à ces visons délicieuses qu’elle offrait inconsciemment à tous ces regards, tantôt désireux, tantôt plus lubriques, elle s’en moquait totalement laissant son esprit vagabonder au gré des senteurs riches en émotions et la tête pleine de musiques parfois enivrantes, parfois mélancoliques et son corps disparaissait au profit de ses pensées plus merveilleuses les unes que les autres….
D’ailleurs, son corps, si elle en constatait régulièrement les évolutions en terme de forme et de volume, elle ne l’habitait pas vraiment mais s’en désintéressait complètement au profit de son imagination débordantes.
Elle aimait la nature où elle libérait ses pensées de ses carcans physiques, leur permettant de vagabonder accompagnées de senteurs merveilleuses et de bruits en tout genre….
Si sa vie était toute habitée de ses errances sémentiques, elle l’avait néanmoins encadrée d’une vie sociale, un tant soit peu ,et d’une vie « économique » qui l’avait quelque peu arrachée à ses repères paysagers et imaginaires qu’elle tentait de retrouver dans es balades où elle ne tenait que la verdure, s’attachant à effacer de son esprit les inévitables éléments urbains omiprésents dans une ville, même si Nantes avait su conserver le maximum de nature .
Ainsi, elle vait intégré, depuis quelques temps, une entreprise où son plaisir des mots lui permettait d’exercer une fonction de communicante, qu’elle exerçait avec plaisir, convaincu que c’était un passager obligé pour laisser toute sa place à son imaginaire.
Elle était alors entourée de collègues hommes et femmes mais aussi d’une hiérarchie que sa création bleuffait, même si les uns les autres avaient régulièrement de la difficulté à cerner cette fille, jolie mais sans excès, intelligente permettant d’inventer des créations étonnantes. Sophie était une collègue enthousiasmante mais dont on ne parvenait pas à se souvenir au-delà de la vie bureau et d’ailleurs qui n’était jamais invitée aux soirées et fêtes qu’une vie de collèges égraine au fil des saisons.
Elle menait dès lors une vie d’ascète ,,réglée comme du papier à musique, alternant temps de travai, déplacement, courses et repas sur un horaire rigoureux qui ne laissait plus qu’à ces innombrables errances…
Elle n’avait pas de vie en dehors de son tempo minutieusement minuté .. et quand je dis pas de vie, je parle de vie de femme , d’amoureuse ou d’amantes, n’utilisant son corps que comme véhicule de sa « vie » , elle n’avait d’ailleurs aucun souvenir d’avoir exploré et habité son corps et n’en éprouvant de plus aucun besoin d’un point de vue hédonique ou même social… D’ailleurs, elle fuyait les contacts physiques et écartait systématiquement les quelques prétendants attirés par sa plastique attirante.
Elle semblait voyagé, sans cesse en son esprit et n’envisageait aucun transport physique….
Un matin d’hiver où gel, pluie verglassante, et autres plaisirs, l’avaient amené à se recouvrir couches de vétements, elle ressentit une sensation nouvelle et inconnue, une sorte de frissons qui la parcouraient et qu’elle associa immédiatement à une sensation de fièvre…elle ressentit une impression curieuse au niveau de ses lèvres qui se prolongea immédiatement par d’étranges vibrations qui s’empara de sa poitrine à tel point que ses seins jusqu’à lors toujours en léthargie, se mirent à pointer ; cette sorte d’onde se promenant ensuite sur son ventre et semblant même irradier son pubis…
Alors qu’elle accellèra ses pas pour se refugier dans son bureau, sorte de cocon ressemblant étrangement au doux confort de sa chambre, elle frôla un collègue et ce contact furtif lui parut enflammer des régions peu habituées, chez elle, à quelconque réaction. Elle sentit alors les lévres de son vagin gonfler et son clitoris jaillir de sa cape et s’électriser sans raison apparente…
Elle tenta de mettre fin à ces sensations curieuses en allumant son ordinateur pour tenter de travailler sur un nouveau projet mais elle sentit une sorte de snunami jaillir de son sexe et humidifier sa culotte.
Horrifiée par ses réactions inconnues, elle se jeta hors de son bureau pour se précipiter aux toilettes pour tenter de calmer son feu intérieur, et alors qu’elle ouvrit la porte, elle heurta le vieux pédégé de son entreprise, qui, pour éviter du chuter s’agrippa à ses seins. Il lui sembla perdre ses esprits et un nouveau snunami inonda son sexe .
Après quelques minutes, étendue dans le couloir, avec son patron tout aussi sonné qu’elle par l’étrange bousculade, Sophie reprit conscience et sans un mot, alla chercher manteau et sac dans son bureau et s’en alla, confuse mais secouée par cet étrange événement et rentra chez elle se réfugier dans son antre .
Elle enfila son vieux pantalon de jogging et son tout aussi vieux tee shirt et se mis à l’abri sous sa couette. Elle s’endormit aussitôt, bien que traversée par d’innombrables visions plus délirantes les unes que les autres.
Elle dormit quatorze heures durant , éveillé par moments et parcourue de ces frissons qu’elle ressentait depuis la veille. Elle émergea de son sommeil, en entendant la voix grave de son voisin du dessous, qui étonné de voir sa porte ouverte, pénétra avec prudence dans son appartement.
Stupéfié de voir son état et son visage hagard que la sueur avait ravagé, se mêlant à son maquillage, qu’elle pensait waterproof, il se posa à même le lit, juste à côté d’elle et commença à lui caresser les cheveux. Alors qu’elle connaissait, à peine, cet étranger voisin, âgé d’une quarantaine d’années et légèrement grisonnante, elle se rappela ses nombreuses discussions, au retour de ses errances nocturnes et sa présence à ses côtés, la rassura et l’apaisa.
Alors qu’elle se repassait, intérieurement le film étonnant de cette dernière journée, il prit sa main droite délicatement et la caressa, doigt par doigt pendant un long moment….IL s’attarda sur son index en le caressant étrangement mais tendrement de bas en haut puis le posa sur sa bouche, lui effleurant ses lévres, lui pénétrant sa bouche pour caresser sa langue de son propre doigt.
C’était la première fois qu’elle éprouva la sensation doucereuse de son doigt parcourant ses lévres et elle se surprit à lécher son index, appréciant la lente pénétration buccale qui lui humidifia outrageusement sa bouche ? Alors qu’elle aimait le contact nouveau entre ses lévres, elle sentit son voisin, s’emparer calmement de sa deuxième main, la poser sur le haut de son cou et descendre, telle une caresse le long de son corps et se poser sur son sein droit, qu’il parcourut, centimetre par centimètre, réveillant ses frissons jusqu’au moment où il se pose sur son téton dressé, impatient de ce nouveau contact.
Etait ce son voisin, qui la caressait de cette façon où bien elle qui découvrait de sa main son imposant sein dont la pointe s’errigeait alors qu’un liquide blanchâtre se mit à perler de son téton, ce qui la transporta ….
Bercée par ses sentiments étranges, elle ne s’étonne pas que sa main droite quitta sa bouche pour se poser sur son ventre et entamer une très lente descente pour se glisser avec impatience sous l’élastique de son jogging pour caresser son mont vénus qui ne semblait que l’attendre… Elle sentit , à nouveau ses lévres vaginales se gonfler et s’inonder de ce jus particulier qu’elle se nomma intérieurement, jus d’amour ….Elle eut subitement l’impression que son sexe s’ouvrait pour laisser entrer ses doigts accompagnés de ceux de son voisin….Elle perçut le contact soyeux de leurs doigts dans son antre intime, et elle se laissa aller à une nouvelle jouissance.
Alors qu’elle sentit son clitoris sortir à la rencontre de ces merveilleux doigts, elle regretta que la main de son voisin se retire tout doucement de son sexe, puis de son jogging puis de son corps, la laissant seule avec la découverte de son plaisir…..
Son voisin se pencha sur ces lèvres, pose un désireux baiser, glissant sa langue contre la sienne et entama un merveilleux ballet entre leurs deux langues, puis se leva, rassuré que son état n’étant pas alarmant et lui dit qu’il reviendrait prochainement…
si vous avez aimé lire ses quelques lignes, n’hésitez pas à m’écrire [email protected] et je vous raconterai la suite…
Ajouter un commentaire