Luce ne doit pas peser beaucoup plus de 45 kgs et elle coupe en deux les mini sandwichs de Chloé, les partageant avec Arnaud.
– Et vous en mangez combien chacune ?
– Ben une p’tite dizaine… On bouffe comme quatre parfois Jul et moi… Non c’est souvent…
– A quand même…
Surtout que « mini » est une appellation maison.
En fait ces gourmandises sont constituées d’une première tranche carrées de pain de mie sur laquelle Chloé étale ses idées, une seconde tranche souvent tartinée de beurre ou d’une sauce sur ses deux faces, une autre couche d’ingrédients et une dernière tranche de pain.
Le tout que Chloé coupe ensuite en diagonale.
– Luce mange comme un moineau…
Arnaud a dit cela avec dans les yeux une grosse envie de manger une Chloé décidément volubile aujourd’hui. C’est assez rare pour que je le remarque et le signe que ce couple lui plait vraiment beaucoup.
J’adore qu’elle soit aussi à l’aise.
– Et non ! Tout le monde se fourvoie avec cette expression… Un moineau et pléthore d’autres volatiles se goinfrent de tout ce qu’ils peuvent manger sans s’arrêter de la journée. C’est leur préoccupation première. Ils dévorent de trois à cinq fois leurs propres poids par jour… Mais comme il est dit qu’ils picorent… L’image est représentative de petites becquées… Et par extension de petites quantités.
Luce est restée la main chargée de pain en l’air, comme statufiée.
– Tu es… Tu t’intéresses aux oiseaux ?
Je ne peux m’empêcher de rire et du coup elle lâche Chloé des yeux pour me regarder.
– Au début je devais faire la même tête que toi Luce… Ça surprend hein ? Et je crois qu’elle ne s’en rend même pas compte. Mais rassure-toi, mon canon d’gonzesse s’y va quoi, va vite se r’mettre à tchatcher comme une djeun’s du 93.
Chloé me lance un regard furieux assez bien imité.
– Toi l’moineau gaffe que j’te bouffe pas plumes comprises devant elle… Ou préfèrerais-tu… Je vous exècre avec grande virulence très chère ?
– Tu ne t’étoufferas pas avec mes plumes en tous cas…
Nous voulions passer nos robes pour le piquenique mais Luce et Arnaud se sont empressés de dire que nous pouvions restées nues pour manger.
Et vu que nous n’avions rien d’autre, autant ne pas salir nos vêtements.
Je vois leurs regards déçus quand je leur dit que nous pourrions nous envelopper de nos draps de bain et n’insiste pas.
Chloé en a rougit, consciente qu’ils avaient simplement très envie que nous restions nues.
Et nous avons passé un très agréable moment.
Bien sûr leurs regards s’égaraient parfois sur nos corps, plus encore celui de Luce que celui de son mari mais pas si souvent.
Et Chloé nous a fait beaucoup rire en parlant ‘ « l’vieux françois » presque tout du long avec un naturel sidérant.
Cette fille devrait enseigner.
Comme elle l’avait fait avec moi, quelques plaisanteries et anecdotes plus tard, Luce lisait un passage du Montaigne toute étonnée de comprendre ce qu’elle lisait.
Chloé précisant que certains mots et adjectifs nécessiteraient des recherches et que Montaigne étant également philosophe, ses écrits étaient complexes parfois mais que bon voilà…
Luce pouvait retourner vivre au XVI ème siècle.
Nous en terminons de notre casse-croute.
Un dernier sandwich et une coulée de sauce s’en échappe me tombant sur la poitrine.
– Pfff et voilà…
Luce dit « Heureusement que tu n’as pas remis ta robe » et elle sourit.
J’en ai plein les doigts et cherche le sopalin pour essuyer les dégâts.
– Bouge pas Jul !
Chloé a déjà le doigt sur mon sein et d’un mouvement récupère la sauce, portant ensuite son doigt à sa bouche pour le sucer.
Luce a un léger raclement de gorge le temps que je me frotte tout de même avec un bout de sopalin.
– C’était à quoi celui-là Chloé ?
– Jambon cru, poire et menthe j’crois…
Elle a répondu sans remarquer le trouble de Luce.
J’attends que le regard de Luce croise le mien et je lui fais un clin d’œil.
Puis j’écarte le pain et du doigt récupère le plus possible de sauce que je vais ensuite étaler sur mon téton droit. Luce en est hypnotisée…
– Mais c’est pas vrai ça… Chloé tu veux bien !
Ma chérie jette un coup d’œil vers moi, lâche un « Ouais » et son doigt est sur mon téton.
– Tu peux le lécher directement ma belle si tu veux…
Chloé a un temps d’arrêt. Elle a compris…
Et sa bouche est sur moi, ses lèvres aspirant mon téton que je sens se durcir sous cette caresse.
Puis sa langue nettoie le reste de sauce sur l’aréole de mon sein droit.
– Tu sais Juliette ! Je vais finir par te lancer sur le corps tout ce qui me reste de sauce pour qu’elle continue.
Arnaud est moins bavard que sa femme, plus réservé également mais sympathique et marrant.
Mais surtout, il est assez malin pour avoir compris ce qui se passait depuis notre arrivée.
Sa femme était curieuse et attirée par notre couple, il profitait du sympathique spectacle de deux nanas à poil et il tenait à ce que ça perdure.
Et que sa Luce soit troublée l’excitait beaucoup.
Je l’avais remarqué très vite.
Il avait donc l’intelligence de nous laisser sa femme et nous, décider de ce qui arriverait.
– Et vous… Faire ce genre de chose devant nous et aussi naturellement… Vous en retirez quoi ?
La jolie Luce a du mal à trouver ses mots mais sa curiosité et sa franchise naturelle la pousse à oser les dire.
– Là c’est pour plaisanter… Encore que… Mais ce genre de petits jeux pourraient vite nous exciter.
– Ne vous gênez surtout pas pour nous les miss… Tu en penses quoi ma puce ?
Arnaud a dit ça d’un ton enjoué et il joue son rôle et abat ses cartes avec patience.
Luce elle, est vraiment troublée et certainement excitée mais encore un trop nerveuse.
– J’ai un peu touché Juliette dans l’eau et… Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça…
– Comment çà toucher Juliette ? Et toucher où ?
Il a un petit sourire en regardant sa femme.
Luce elle semble chercher ses mots.
– Luce m’a touché une fesse et je crois que ce n’était pas fait exprès.
– Si tu le sais très bien… J’ai voulu voir ou je ne sais pas… Je n’ai jamais touché une femme… Intimement je veux dire…
Chloé pousse un petit cri faussement horrifié et lance un « Saloooope » rigolard.
Arnaud la suit en disant qu’il se sent bafoué dans son rôle de mâle et je les arrête en riant.
– Mais arrêtez tous les deux ! Je la trouve adorable moi à oser parler de ce qu’elle ressent… Vous paraissez être un couple ouvert tous les deux et surtout il y a une sympathie et une confiance qui s’est installée entre nous alors… Moi franchement m’exhiber devant vous… Comment dire ? L’idée ne me plait plus… Ce ne serait plus aussi excitant que tout à l’heure.
– Ben v’la autre chose ! Faut vite trouver un stage « macramé dentelle » pour ma Jul là, ça urge…
– Onques ne vit péronnelle tant effrontée en nos contrées… Et moult casse trogne se mériteraient
– Wouaaaa Jul !
Luce qui sourit poliment à ma bêtise revient à la charge sur le sujet de l’exhibition refusée.
– Pourquoi ça ne t’exciterait plus ? A cause de nous ? Arnaud et moi je veux dire, ou il y a autre chose…
– Et si tu nous disais d’abord si ça t’exciterait que nous recommencions… Arnaud je connais déjà ta réponse alors…
C’est dit gentiment et Arnaud a un petit rire en annonçant que si nous le refaisions il en vomirait ses sandwichs.
Chloé elle, pousse un « Beuuurk » écœuré et seule Luce reste sérieuse.
– Je te l’ai dit tout à l’heure, ça m’a vraiment beaucoup troublée…
– Troublée ?
– Oui, excitée si tu préfères…
– Et donc… Là nous sommes nues et ça t’excite ?
– Oui… Enfin juste un peu, c’est pas pareil que vous voir… Comme tout à l’heure quoi…
Il est facile de parler quand la personne en face est sincère et franche.
Je sais que cela plaira ou non sans que la journée soit gâchée…
Etant aussi directe que Luce, je me lance…
– Je parle pour moi mais Chloé aura son mot à dire bien sûr. C’est la première fois même si je ne l’ai pas fait si souvent, qu’une exhibition finisse par un piquenique avec ceux qui m’ont vu m’exhiber. C’est assez bizarre en fait…
– En tous cas moi j’ai adoré que Jul m’exhibe ! Même si cette première fois me foutait la frousse. Mais j’suis un peu comme Jul là… Sans trop savoir pourquoi… Je suis à poil devant vous et je m’en fiche…
Il y a un petit silence et Chloé reprend d’un ton beaucoup moins assuré.
– Mais je ne dis pas que je n’ai plus envie hein… Et vous deux ? Pourquoi vous ne virez pas vos maillots ? J’aimerai moi…
C’est Arnaud qui répond le premier.
– Il ne vaut mieux pas en ce qui me concerne…
Chloé baisse les yeux avec un petit rire timide et je regarde Luce qui semble un peu perplexe.
– C’est justement une question que je me pose moi… Arnaud dit-moi si je me trompe mais je pense que si tu avais une érection ce ne serait pas uniquement parce que nous sommes nues et t’excitons Chloé et moi mais plutôt parce que tu sens que Luce est excitée elle aussi par la situation.
– C’est tout à fait ça oui…
– Luce… Si ton mari bandait en nous regardant… Comment tu le prendrais ?
Rire d’Arnaud…
– Dans sa bouche j’aimerai beaucoup !
Luce sourit et prend le temps de chercher ses mots.
– Il bandait en vous regardant… J’ai même faillis le toucher…
– Alors ? Gênée, jalouse… Ou excitée ou je ne sais pas… Dit-nous !
– Il m’a dit que c’est parce que ça m’excitait qu’il bandait… Je pense qu’il en a rajouté un peu mais il ne me ment jamais alors je le crois…
– Alors disons que c’est surtout parce que ça t’excitait…
Luce acquiesce en souriant, le traitant gentiment de salaud.
– Moi je le crois ton homme… D’abord parce que les mecs fantasment sur leurs femmes avec une autre et ensuite parce qu’ils savent qu’ils n’en seront pas jaloux. Pour la plupart en tous cas.
Notre auvergnate prouve qu’elle a de la suite dans les idées et revient encore sur le sujet qui l’intéresse.
– Je sais qu’Arnaud sera excité, c’est encore plus normal qu’il le soit lui que moi…
– Tu sais les normes avec nous… C’est pas vraiment notre truc alors pour juger de la normalité des autres… Surtout qu’on vit ensembles et qu’on baise avec l’ex-mari de Jul…
– Ah bon ? Vous ne vous ennuyez pas alors… Tant mieux pour vous…
– Chloé et sa délicatesse… J’étais restée très proche disons… De mon ex-mari et puis j’ai rencontré Chloé et lui est revenu de l’étranger… Et donc… Bref ! Mais je veux savoir une chose… Tu ne seras jamais sûre que ton Arnaud bande pour nous ou pour toi mais il bande… Il se passe quoi dans ta jolie tête Luce ?
Elle prend vraiment les choses au sérieux et reste un petit moment avant de répondre.
Elle le fait d’une voix un peu changée qui ne prouve qu’une chose… Elle est sincère.
– Ça m’excitera ! Du moment qu’il ne vous touche pas… Ou pas trop… Enfin je te fais confiance Juliette…
– A croire que je suis une experte en la matière… Je n’ai jamais fait ce genre de truc ! Mais je comprends ce que tu veux dire oui… Et j’endosse le rôle de… Je ne sais pas de quoi mais j’assume. Donc je crois que nous sommes tous d’accord sur le principe qu’il n’y aura pas d’exhibition…
Luce me regarde et je descelle un mélange d’incompréhension et de déception dans ses yeux.
Arnaud lui a compris je pense et sourit quand je le regarde et Chloé lance un
« C’est clair comme de l’eau d’roche quoi »
sous entendant qu’elle entame une brasse coulée de concert avec Luce.
– Luce… Nous parlions exhibition et tu dis que voir ton mari bander t’exciterait… De peut-être se toucher ou pas… Ce qui sous-entend que si tu es prête ou peu s’en faut à des attouchements et que tu serais d’accord pour participer à ce petit jeu…
– Heu… Oui je crois oui… Oui j’aimerai bien… Mais se toucher je ne crois pas Juliette…
– C’est toi qui déciderais… Mais ce ne serait plus de l’exhibition mais un jeu plus… Intime ! Et sans distance nous séparant, voire êtes très proches les uns des autres… Voire… Plus ! Vous vous exhiberiez autant que nous en tous cas…
– Oui… Mais je suis d’accord si tout le monde l’est…
– Oh pour çà je te rassure ma belle !
Tout est rangé et je me bats pour que les filles viennent se baigner.
Chloé dit que ce n’est pas parce qu’elle est lesbienne qu’elle est croisée avec un foc.
J’explique que c’est une image ou l’on parle de la voile arrière d’un bateau et non de l’a****l mais elle ricane ironiquement.
– Je m’en tape j’suis plus à vapeur qu’à voile.
Cette femme a toujours réponse à tout…
Finalement Arnaud est resté sur place et nous sommes dans l’eau.
Ce fut laborieux mais elles m’ont suivi.
Pourtant nous ne nous attarderons pas puisqu’elles ont la chair de poule et frissonnent.
– Tout le monde vous a maté… On dirait des pervers c’est dingue ! Et ce sera pareil au retour.
Par tout le monde, Luce désigne une vingtaine de personnes et je crois uniquement des hommes.
Personnes que nous ne voyons pas de notre petite plage.
Je nage alors que j’ai pieds et je déteste ça mais je n’ai pas le choix où elles quitteraient l’eau.
Chloé a de l’eau sous les seins et Luce aux épaules.
– Et toi tu ne nous mate pas peut être ! Et tu as tripoté ma femme dans l’eau en plus… Perverse va ! Et si je te noyais là !
Même dans l’eau, Chloé avec son corps de sportive et ses presque 180 cms parait gigantesque à côté de la menue Luce.
– Je ne l’ai pas tripoté ! Arrêêête ! Ne m’asperge pas !!!
– Tripote-moi aussi ou je te colle sous l’eau !
Je ne sais pas qui est la plus étonnée de nous deux quand Luce se colle à Chloé et lui englobe un sein de la main.
Aussitôt Chloé me regarde l’ air ébahi et je ne sais que dire et encore moins que faire.
Il y a certainement un dénivellement et Luce a le visage à hauteur de la naissance des seins de ma chérie.
Et elle semble attendre que ma chérie l’encourage.
Deux brasses et je suis sur elles.
Ma main sur une fesse de Luce et l’autre sur sa nuque, je la pousse doucement vers ce qu’elle regarde.
Et elle colle ses lèvres sur un téton érigé qu’elle prend dans sa bouche.
Puis ma main se glisse entre ses fesses sans qu’elle ne réagisse.
– J’ai apprécié que tu dises à Arnaud que tu m’avais touché… Je sais que tu raconteras ce que tu fais à Chloé aussi …
Luce a toujours une main sur le sein de ma chérie.
Elle a semblé regretter que j’éloigne sa bouche de ce qu’elle suçait.
Elle est pivoine sous le soleil et me regarde en hochant la tête.
Mes doigts sont descendus sur son petit trou et elle semble tétanisée.
– Et ce que je te fais aussi… Tu le lui diras Luce ?
Elle hoche à nouveau la tête sans répondre.
Mon majeur pousse doucement et je sens qu’il est prêt à la pénétrer.
– Tu aimes Luce ?
-Oui…
– Je… Tu veux que je l’enfonce ?
– Oui…
Chloé me regarde avec un air signifiant
« Mais Putain Jul raconte ».
– Et bien j’en ai trop envie… J’en ai très envie promis mais nous allons attendre… Et devant Arnaud je le fais ! D’accord ?
La jeune femme a un air déçu et fait oui de la tête.
– Tu sais c’est juste… Je suis… J’ose plus seule avec vous… J’ai peur qu’il le prenne mal ou…
– Tu te trompes et là-dessus je suis formelle ! Il adorerait ou au pire dirait qu’il n’est pas d’accord… Mais je suis sûre qu’il serait excitée de voir mon doigt… Dans ce que je crois être un joli cul.
Nous avons encore de l’eau à la taille quand j’ai une idée…
– Attendez les filles !
Elles se retournent en chœur et je suis presque collée à elles.
– Enlève ton maillot !
– Oui j’y pensais et je l’enlèverai en haut…
Chloé lui colle un doigt devant le visage en mimant la colère.
– Tu m’as presque violée alors à poil où je te désape moi-même.
– Non allez… Arrêtez ! Je promets je l’enlèverai…
Elle ne peut que hurler quand nous nous jetons sur elle.
Chloé d’un mouvement lui a relevée une jambe, puis l’autre et le bas de maillot est déjà sur les chevilles que ma compagne maintien ensembles d’un bras puissant.
– Jolie petite chatte !
Je ris depuis le début des rires, cris et hurlements de Luce essayant d’échapper à son destin.
– Continue à hurler ma belle… Plus tu hurles et plus les pervers vont affluer !
– Oh merde les filles ! Pas maintenant allez ! Pas devant tout le monde !
– Pourtant tu as fait du naturisme non ?
J’ai posé la question en lui dégrafant le haut de maillot d’une main, tout en lui maintenant les bras dans le dos de l’autre.
– Jamais devant des gens… Mais avec vous je ferai… Je jure !
– On est athées on s’en tamponne ! Aaaaaaah Je l’ai…
Chloé lâche les chevilles et triomphante me montre son trophée.
– Chloééééé s’il te plait rend le moi !
– J’adore ton maillot ! Je parle de ton pubis pas de l’autre…
J’ai moi aussi le haut dans la main et je libère Luce qui ne rit plus du tout.
– Je peux ?
Sans attendre de réponse mes doigts prennent et pincent doucement un petit téton rose durcit par le froid de l’eau de mer…
– Tu crois que sans ce froid ils seraient aussi durs Luce ?
Luce ne répond pas mais ses yeux me disent que oui.
– Bon… Laisse-moi finir avant de répondre… Demande-nous encore de te rendre ton maillot et on te le donne ! Mais j’aimerai, nous aimerions vraiment que tu sortes nue avec nous. Et que tu t’exhibes à ces fameux pervers pas si pervers que çà… Et pense à la tête de ton Arnaud…
– Ou à sa queue !
– Chloé…. Pfff ! Alors ?
Luce n’hésite qu’un instant et me demande de lui rendre son maillot.
Elle me le prend des mains en me remerciant et a un petit sourire timide.
Chloé lâche un
« Tu m’aurais vraiment excitée dommage ».
– On remonte j’ai froid là ?
– Oui Luce… Allez ! Courage ma belle ! Pense surtout à nous qui te regarderons marcher… Et tu es très jolie nue pour ce que j’en ai vu…
Nous sortons de l’eau sous les regards que nous ne voyons pas, Luce son maillot de bain à la main marchant devant nous.
Je ne peux m’empêcher de la regarder et de lui avouer ce que je pense.
– Luce tu sais… Tu es vraiment… Tu es un très joli petit bout de femme comme on dit…
– Ben et moi alors… J’suis quoi ? Un moche grand bout d’femme ?
– Chloé tu…
Elle prend un air outragé du compliment que j’ai fait à notre compagne et me regarde avec l’air d’une princesse indignée.
– De gustibus et coloribus non disputandum !!!
– Petite conne va !
Il me faut rester un instant à ruminer pour traduire ce que je crois être juste.
Et comme chaque fois que je m’extasie sur sa culture, son intelligence et sur le fait qu’elle parle couramment anglais, allemand, Latin et Grec ancien tout comme le Gaélique…
– T’as vraiment un putain de joli p’tit cul Luce tu sais ! Hein Jul ?
Je soupire tout en me retenant de rire…
– De gustibus et coloribus non disputandum ! Idiote va !
– Beati pauperes spiritu !
– Tu m’agaces parfois … Oui elle a un très joli cul Luce…
Que dire d’autre…
Nous arrivons et très vite je parle à l’oreille de Luce.
Chloé s’allonge sur son drap de bain et se redresse sur les coudes, relevant une jambe sans même songer qu’elle s’ouvre presque sous les yeux d’un Arnaud un peu surpris sur le coup puis très intéressé.
Elle ne pense plus à s’exhiber mais elle le fait sans savoir.
– Je vois que nos copines ont fait une adepte…
– Oui… Je peux rester comme ça ?
– C’est surtout moi qui me sent obligé d’enlever ce short.
Arnaud a un beau sexe, totalement épilé et je ne me gêne pas pour le regarder.
Chloé et Luce non plus d’ailleurs.
Surtout Chloé qui semble fascinée…
Elle n’a pas vu beaucoup de sexe masculins et sans poils ça doit être le premier.
Très sûrement…
Et comme je l’ai murmuré à Luce, pensant que je devrais patienter mais pressée maintenant par le fait qu’Arnaud soit nu lui aussi, je raconte ce qui s’est passé dans l’eau.
– Tu sais Arnaud, Luce a caressé les seins de Chloé et elle a aimé ça… Et elle na pas refusé quand je lui ai collé la bouche sur leurs pointes.
Arnaud ne dit rien mais regarde sa femme qui elle, n’ose pas le regarder.
– Elle a un peu peur que tu le prennes mal en fait…
– Pourquoi pas devant moi alors ?
– Justement, elle aimerait le faire devant toi maintenant… Comme mon doigt entre ses fesses, elle aimerait que j’aille plus loin devant toi…
– Plus loin ?
– J’ai juste poser mon doigt sur son anus dans l’eau… Mais Luce aurait bien aimé que… J’aille plus loin ! Mais sans toi, c’est moins excitant non ? Luce ?
La jeune femme a les bouts de ses petits seins aussi durs que tendus, et sa couleur tomate mûre montre sa confusion.
– Oui si tu veux…
– Non c’est à vous de décider Luce ! A vous deux de nous dire… Mais à regarder le sexe d’Arnaud… J’ai déjà son avis sur le sujet..
.
Choé a un petit rire…
– Sa queue se redressait au fur et à mesure que Jul racontait… C’était marrant… Excitant aussi…
Arnaud bande et Luce ne peut pas détacher ses yeux du sexe tendu.
– C’est vrai que ça t’as excité ce qu’à dit Jul ?
– Oui… J’aurai l’air con à le nier non… Depuis quand les femmes t’excitent ma puce ?
– Depuis… J’aimais bien les regarder dans les films avec toi mais avec elles là… J’ai vraiment voulu savoir… Toucher surtout…
– Et tu me fais voir comment tu t’y prends ? Si vous êtes d’accord hein…
Il nous a regardé tour à tour Chloé et moi et je réponds affirmativement pour nous deux.
Je plante mes yeux dans ceux de Luce et lui demande en souriant si elle préfère satisfaire sa curiosité sur Chloé ou sur moi, insistant sur le fait que nous ne serions pas vexées ni l’une ni l’autre de n’être pas choisies…
(Merci à Chloé pour m’avoir rafraichit la mémoire pour certaines choses et surtout pour les citations latines)
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