Quelques semaines passèrent … On était en mai … Je n’avais plus de nouvelles de Fred et Fouzia depuis ce fameux soir. Je décidai de faire une balade à pied dans la ville et de passer dans leur rue pour voir ce qu’ils devenaient. Mauvaise surprise ! La maison était vide et à louer. J’appelai Fed sur son portable pour prendre quelques nouvelles. Après m’avoir parlé de ses trucs à lui (comme d’hab, Fred a toujours été un peu égocentrique), je lui demandai des nouvelles de Fouzia. Ils s’étaient séparés et elle avait demandé le divorce. La procédure était en cours et ils s’arrangeraient à l’amiable. Encore sous le choc de ce qu’il ressentait comme un échec, alors que c’était une simple erreur de casting, Fred ne me dit pas le lieu de la retraite de Fouzia. Je n’insistai pas. Connaissant un peu les maghrébines, je décidai d’attendre un signe. Les derniers instants passés sur le pas de la porte ne laissaient nul doute. Cependant, comme maintenant elle me savait circoncis, elle allait certainement procéder selon la tradition, c’est-à-dire de manière indirecte pour me contacter
Je ne me trompais pas. Quelques semaines passèrent encore. On approchait de la date de mon anniversaire début juillet. Un soir je trouvai un sms avec un seul mot sur mon portable : « Devine ! ». Le numéro d’envoi m’étant inconnu je ne risquais pas de commettre un impair. Je répondis « Maroc ». Immédiatement la réponse arriva : « Bingo ! ». Quelques secondes plus tard, c’était cette fois la sonnerie du téléphone et une voix enjôleuse, celle de Bouchra, la soi-disant cousine qui accompagnait Fouzia le jour du mariage.
– Tu es au courant ?
– Oui
– J’ai trouvé un boulot à Fouzia qui loge chez moi, on aimerait te voir.
– On se voit quand ?
– Ce soir si tu es libre
Elle me file l’adresse dans la ville à côté
A l’heure dite, je me pointe chez Bouchra. Elle est seule … Après les salutations d’usage sur la pluie et le beau temps, elle entre dans le vif du sujet. On ne s’est vus qu’une fois mais elle a tout de suite sentis qu’on était les mêmes elle et moi sur le plan du sexe. En souriant, je lui dis qu’effectivement mon impression a été la même en la voyant. Elle travaille en fait comme hôtesse dans un sauna/hammam et elle a fait engager Fouzia comme femme de ménage en attendant mieux. En clair, elle compte sur moi pour l’aider à dévergonder sa copine qui n’arrête pas de lui parler de moi. Il m’a semblé entendre un léger cliquetis dans la serrure mais je n’y fais pas attention, tout à la conversation avec Bouchra. En fait la connivence s’installe de plus en plus entre nous. Bouchra passe à la salle de bain prétextant un petit besoin et, ô surprise, revient avec pour tout vêtement ses mules sexy en buffle qu’elle prend un malin plaisir avec faire claquer sur ses talons et son string ficelle qui ne parvient pas à cacher sa vulve lourde. Des seins lourds, un ventre rond … une déesse. Elle fait le tour du canapé sans me dire et par derrière s’emploie à m’enlever mon t shirt ..
-Il fait si chaud ce soir, je me suis mise à l’aise à toi d’en faire autant. Mais, dis-moi, tu serais d’accord de t’occuper de Fouzia et de la rendre femme?
– Je ne te cache pas que cette perspective m’enchante ! Sous son petit air sage je suis certain qu’elle a un sacré tempérament et qu’elle a des dons de salope qui ne demandent qu’à s’épanouir … Cela fait des mois que je rêve de la baiser … mais on ne va pas se quitter comme ça ce soir !
Et joignant le geste à la parole, j’aidai Bouchra à m’enlever ce qui me restait de vêtements.
C’est alors que la porte s’ouvrit …
Et comme dans les Mille et Une Nuits « A ce moment de sa narration, Shéréhazade vit apparaitre le matin, et discrète se tut. Mais lorsque fut la neuf cent quatre-vingt-dix-neuvième nuit. Elle dit …
A suivre
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