Dans ma cité on ne se réveille pas aux aurores. On ignore les pauvres hères ou camarades qui se lèvent tôt le matin pour écumer fantômes les premiers bus et trains qui vont vers Paris. Tout cela pour un salaire de misère. Chez moi on émerge vers 10H00 avec souvent la gueule de bois. On allume machinalement la télé, l’écran d’ordi et celui de l’iphone. On se branche au monde entier. On descend ensuite à son petit bar engoncé au milieu des barres pour y retrouver les potes. Ceux-ci zonent autant que moi ayant renoncé à refaire le monde.
Je ne vis pas de petits larcins. Je connais cependant nombre de dealers qui n’en sont pas moins des copains. J’ai des accointances avec les gens de la mairie. Je peux à cet égard arranger et faciliter les choses. Je bosse à mi-temps à la bibliothèque municipale. Le salaire est modique mais les filles tolèrent que je fume le joint et roupille dans la remise. Je suis un peu là-bas un coq dans sa basse-cour. Avec ma belle tronche je ne dédaigne pas de sauter ces dames dont certaines déplorent à juste la titre la paresse de leur conjoint. Bref je dépanne à bout de champ.
Je fais le désespoir de ma maman qui au vu de mes diplômes eût rêvé de plus hautes destinées. Je l’ai déçu mais les outrages de l’age venant elle est contente que je sois encore à ses basques au lieu que mes autres frères et sœurs s’en sont allés gagner leur vie au loin de la cité. Il m’arrive des fois d’avoir des envies de partir et de me rebeller contre la déchéance mais ce serait abandonner ma mère. Je n’ose pas m’avouer que j’attends sa disparition pour un jour foutre le camp. J’ai toujours était un passif et un fataliste.
Je fais illusion ici auprès des imbéciles. Mon dandysme n’est que façade. La seule fille qui ait eu barre sur moi et m’incitait à la suivre, m’a un jour caractérisé à cet égard. Je ne suis qu’un veule et un lâche comme nombre de gars. De cette façon décapité je me survis depuis. Je picole et tire mon coup toute la journée. Il est rare que je m’offre des vacances et échappées sur la Province. Aller sur Paris est pour moi le bout du monde. Mon seul loisir est d’aider à écrire des textes de rap. J’ai l’alibi artiste à peine poète. J’aurais mérité peut-être une autre vie.
Un de mes invétérés compagnons est Jeannot. Ma mère ne l’a jamais blairé. Il est métis comme moi. Sa mère serait écossaise et son père congolais. Les méchantes langues propagent que c’est affabulation. Il est orphelin et s’est fabriqué des ascendances imaginaires. De toute façon ces fumées de mensonge me l’ont attaché. Nous sommes à la colle comme deux larrons en foire. Je sais qu’il touche à la drogue. Il a fait du temps de prison. Il est indic pour les flics et tous s’en accommodent. Il joue un jeu dangereux. Cela finira mal nécessairement.
Il me rabat des nanas et je fais de même. Ce bougre a le don d’épater la bourgeoise. Il n’est pas beau gars mais sa tête de voyou fascine. Elle a un parfum de caniveau ce dont raffole les garces. Avec lui elles sont sures de rouler dans la fange. Il m’a dit un jour qu’une veuve riche tout entichée de lui, lui proposa de l’emmener aux USA. Il refusa. Il affirme que c’est le grand regret de sa vie. Mon ami Jeannot a le don d’embellir. Je l’aime bien. La cité sans lui serait abominable. Je lui dus ces derniers temps un beau cadeau.
Je voyais de loin la femme du maire. Une brune toute de beauté et qui nous snobait. On percevait en effet sa désapprobation que son mari se fut lancé en politique et ai voulu gérer une commune minable. Celui-ci en effet aurait pu continuer de s’enrichir avec son entreprise. Cet idiot au nom d’une fibre humaniste s’était employé à sauver les âmes d’une ville où il était né. Il ne m’en avait pas moins à la bonne. J’étais son relais. J’avais les codes et éléments de langage pour parler aux voyous. Pour le coup sa femme me devint hostile. Je baissais le regard quand nous nous croisions.
Un couple peu heureux. L’attelage en cela était singulier quoique banal. Lui un gnome. Elle quinqua toute rayonnante. Il était patent qu’elle ne l’avait épousé que pour son fric. Je lui savais comme amant un maire d’une autre ville plus prestigieuse. Son mari au courant concevait ce choix comme un affront voire une trahison. Il s’en était vengé en se consolant dans les bras d’une institutrice d’école laquelle était une de mes copines qui me relayait tous les cancans. Tout passe par des histoires de cul ici-bas (On appelait cela avant les secrets d’alcôve).
Concevez mon étonnement quand Jeannot me rapporta que madame la maire ne répugnait pas tant à la racaille. La bourgeoise cachait bien son jeu. L’institutrice d’école n’avait rien vu. On ne lui avait pas témoigné que cette garce n’eût d autre amant que son maire dont elle était supposée entichée. Mon Jeannot persistait et signait. La garce faisait des extras avec des blacks et des beurs. Je trouvais peu vraisemblable que tout cela n’eût pas déjà transpiré. Le voyou est du genre bavard et hâbleur. Il est trop heureux d’avoir ramené dans son lit une dame.
Jeannot en vilain cachottier me dérobait aussi une part de la vérité. Il était des bienheureux qui sautaient la dame. Par la suite il allégua que ma grande connivence avec le mari lui avait interdit de tout me raconter. Je fus insatisfait de cette explication. Bref ce pseudo scrupule me demeura comme un mystère. De toute façon je n’ai jusqu’à ce jour pu démêler le sens de cette histoire. J’y fus introduit comme par hasard. La dame était fort orgueilleuse. Elle ne supportait pas notamment qu’on différât son plaisir. Jeannot auparavant avait recouru à des amis déjà pour un remplacement.
Fort versé dans des trafics il ne pouvait en effet et à l’égard de gens dangereux ne pas honorer ses engagements. Ces derniers n’eussent pas goûté qu’on leur préféra le cul d’une bourgeoise. Ce jour-là Jeannot n’eût personne sous le coude et en désespoir de cause s’en remit à moi. Il la baisait dans quelques-uns de ces studios sordides dont il disposait régulièrement. Je n’ai jamais connu homme possédant autant de garçonnières. Nous y baisions ensemble des fois deux, trois salopes avec des bières. Ce jour-là il me souffla que c’était un morceau de choix où je devrais me surpasser.
J’étais à mille lieux de songer à madame la maire. Il y eût un quiproquo. Il faisait sombre dans la pièce. Madame avait commencé de sucer mon copain. Il lui avait faire boire une bière. Manifestement la tête lui tournait. Mi-ivre elle était en train de gueuler qu’il la lâchait maintenant pour ses vils trafics. Lui protestait et la consolait qu’un copain la sauterait en sa place et que celui-ci avait entre les jambes tout ce qu’il fallait. Maugréant elle regarda vaguement vers moi puis se coucha avec dépit sur le ventre. Jeannot vaguement rasséréné me souffla que je pouvais la sauter.
Elle avait un cul magnifique. Aussi large que je l’avais pu espérer quand je la matais de derrière quand elle empruntait l’escalier de la mairie. Elle avait une façon innée de rouler des hanches et de rendre lascif son cul. Il était patent qu’elle devinait tous les regards de mâle convergeant vers cette partie précieuse de son anatomie. Elle devait spéculer que plus des trois quarts bandaient. J’avais été de ceux-là. je pouvais aujourd’hui me venger de cette humiliation d’avoir du me branler souvent dans les chiottes pour elle. Je défis lentement mon pantalon. J’avais la bite toute dure.
Madame s’impatientait la tête dans l’oreiller. D’une voix sourde et sur un ton vulgaire elle dit : « Alors c’est pour demain ? » Je dus accélérer et procéder aux premiers gestes et caresses. Son gros cul frémit sous ma main. Il était puissant à la manière d’un fauve. Je percevais que dessous devaient rugir les chevaux d’un moteur. Sans vergogne j’enfonçais un puis, deux doigts dans cet anus qu’on avait manifestement défoncé souvent. Elle grogna. La garce se réjouissait que j’eus des vues sur son trou. Je décidais enfin de commencer à la pénétrer par-derrière.
Elle trembla tel un vaste esquif. Je perçus un ronron de contentement. Ma bite lui devait convenir. Celle-ci n’était pas moins grosse et longue que celle de Jeannot. Nous avions bien souvent comparé. J’étais heureux dans sa chatte. Je n’avais jamais espéré une telle victoire. Je la chevauchais à présent, lui mordillant la nuque lui tirant ses longs cheveux noirs. Elle m’exhortait à la baiser plus fort et à la traiter en pute. Les insultes s’amoncelèrent au creux de son oreille. J’étais furieux du coup de me représenter tous les cochons qui l’avaient sauté.
La lutte était au comble. J’eus la désagréable impression qu’elle menait la danse. Elle était insatiable. Elle ne dédaigna pas ma langue quand celle-ci s’enfonça dans sa bouche se mêlant à la sienne. Ainsi étais-je assuré de la posséder totalement. Mon pieu s’enfonçait dans les marécages de sa chatte. Elle jouissait sans frein. La garce prenait son pied. Jeannot m’avait assuré qu’elle avait une prédilection folle pour les bites noires. Je ne savais d’où lui venait pareil goût. Je songeais à son pauvre mari qui devait ignorer son vice. Cette femme était une traînée.
Enfin au bout d’une heure j’en vins au plat de résistance qu’était son postérieur. Elle n’avait eu de cesse que je l’encule. Sadiquement je pris mon temps différant l’assaut en cet endroit. Je la voulais à point et qu’elle écartât ses fesses toutes grandes en reddition sans condition. On y entrait par la grande porte sans peine. Nombre de queues avaient emprunté le chemin et plongé là- dedans tout à leur aise. Son cul avalât mon pieu. Simple formalité. Je pouvais pousser maintenant mon avantage. Elle grogna et jouit. Elle me cria qu’elle se sentait prise et adorait.
Je crachais irrémédiablement mon foutre épais dans son anus. Elle demanda d’un rire sale d’examiner le dégât. Elle passa son doigt pour s’assurer que la semence avait bien maculé son trou et en suintait. J’étais décontenancé que cette femme que j’avais par ailleurs tant admiré se comportât ainsi : vulgaire et débauchée. Elle était méconnaissable ou du moins m’offrait-elle son côté obscur de la force : Sorcière et putain. Peu après que nous mimes la lumière, elle me reconnut. Elle fit une grimace puis esquissa un sourire. « Tu veux me sauter de nouveau ? Dis rien alors à mon mec ! »
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