En face de moi se tenaient deux femmes, l’une ressemblant à s’y méprendre à l’autre. Elle m’avait greffé les mêmes cheveux qu’elle, châtain foncé, et parfaitement lissés ; ils s’intégraient parfaitement autour de mon visage et mes cheveux naturels étant très courts, rien ne transparaissait. La fine couche de fond de teint qu’elle avait mis cachait les racines des poils fraichement rasés, rendant mon visage presque aussi féminin que le sien, qui demeurait plus fin malgré tout. Seuls les sourcils étaient trop fournis. Les grandes boucles d’oreilles et le collier donnaient de la crédibilité à mon visage. Continuant ma découverte, je m’attardais sur la robe à manches courtes bordeaux, cachant ce qu’il fallait de la fausse poitrine pour la crédibiliser également, puis cintrant et féminisant mon corps. Par réflexe, j’entrouvris le décolleté pour observer un superbe soutien-gorge en dentelle associant du noir et du bordeaux, avec à l’intérieur plusieurs soutien-gorge couleur chair, adhésifs et sans attaches ; me tournant de profil, cela donnait une poitrine crédible, ni trop ni trop peu.
Le collant était quasiment transparent, mais masquait les défauts et les cicatrices de mes jambes, et contribuait à les allonger. Délicatement je relevais la robe, pour découvrir à travers le collant un shorty en satin, assorti au soutien-gorge : majoritairement bordeaux, avec une ceinture en dentelle noire. A mes pieds, les mêmes ballerines noires qu’elle portait l’autre jour, mais avec une fleur bordeaux dessus. Elle m’avait habillé avec goût, bien harmonisé, et je me séduisais moi-même tellement le rendu était crédible.
L’autre femme qui se tenait à côté de moi portait quasiment le même accoutrement, mais de couleur émeraude, ce qui la rendait tout autant désirable. Nous aurions presque cru à des jumelles.
Je restais en bug sur l’image renvoyée par le miroir, j’avais du mal à réaliser tout ça. Mais ce que je voyais me plaisait, autant que ce que j’aurais vu en temps normal. Elle me sorti de mes pensées :
– Mon chéri ? Tu es toujours mon chéri hein ? Ça te plait ?
– Euh, oui, ça ne me déplait pas, c’est juste que je n’ai pas l’habitude. Et toi ? Tu es fière de ta connerie ? lui répondis-je en souriant
– Oui, assez fière. Ça fait partie de mes fantasmes, que de faire l’amour avec un homme habillé en femme. Je ne me sens pas lesbienne, je ne suis pas attirée par les femmes, mais les hommes habillés en femme, occasionnellement, comme ça, ça me rend dingue.
Je notais les mots qu’elle disait, un par un, pour les analyser et tenter de savoir où elle allait. Elle ne parlait pas de se travestir même si ça en avait tout l’air, mais ça restait occasionnel. Tant mieux, je ne me verrais pas faire cette préparation tous les jours. Pour autant, cela me plaisait, surtout que les vêtements que je portais étaient agréables.
Nous avons passés la soirée comme ça, puis vers 22h30, elle commença de papouiller mes jambes, mon ventre, ma fausse poitrine, sans trop aller vers mon entrejambe, et je lui rendis ses caresses. Elle m’embrassa, puis me pris la main pour m’emmener dans la chambre. Je voulu prendre les devants, et la fis assoir sur le lit, relevai sa robe pour att****r et faire glisser son collant, après avoir soigneusement retiré ses ballerines et déposé un baiser sur ses pieds.
Je me saisis de son shorty, et le niveau d’humidité dans lequel il baignait en disait long sur son niveau d’excitation. Je déposais un baiser sur son fruit défendu, puis mis ma langue pour le savourer, et obtint une réaction de jouissance immédiate. Alors que j’y retournais, elle m’en empêcha et me dirigea vers sa bouche. Elle me demanda de m’assoir à mon tour, et m’infligea le même traitement, retirant sensuellement ballerines, collant, et le shorty. L’excitation qui m’avait gagné avait eu raison de la ruse de camouflage de pénis. Elle s’en empara pour le prendre en bouche, fit quelques va et viens avec sa main dessus, lécha langoureusement son doigt avant de reprendre ma bite sur sa langue, puis alla chercher mon anus avec ses doigts, zone maintenant épilée à l’image du reste de mon corps. Elle frotta son doigt 2 fois dessus, afin de provoquer une ouverture, puis l’introduisit ; l’effet fut instantané, et s’y attendant elle avala une impressionnante quantité de semence sans sourciller tandis que je lâchais un long râle de plaisir.
Elle vint s’allonger à côté de moi sur le lit, offrant une scène érotique avec deux femmes habillées mais offertes et parfaitement désirables. Je me retournais pour m’introduire en elle, et commençai de la pilonner. Je jouais de son plaisir, le faisant monter avant de m’arrêter, puis de recommencer. Je décidai d’accélérer, après avoir passé mes jambes de part et d’autres des siennes. J’avais peu de place et d’amplitude, mais maintenais une bonne cadence.
– Han, comme je te sens bien en moi ! souffla-t-elle.
En effet, ses cuisses fermées resserraient son vagin autour de mon membre, amplifiant tous les mouvements. Elle finit par hurler son plaisir, et m’éjecta dans un spasme, avant d’expédier un jet de cyprine sur le lit. Sans la laisser reprendre son souffle, je la fis basculer sur le côté, puis soulevai sa jambe droite et la maintenant avec mon genou. Je fouillai avec mes doigts dans son puits, puis commençais à caresser sa fleur de rose. Une fois l’ouverture provoquée, je lubrifiais mon membre en elle avant de présenter mon gland sur son petit anus.
– Ok, vas-y doucement c’est la première fois.
J’appuyais doucement pendant qu’elle se détendait, et elle soupirait à chaque fois que j’avançais. La situation avait un côté romantique, le fait de lui apprendre quelque chose, de faire attention à elle, ne pas lui faire mal… J’étais rentré jusqu’à la garde. C’était pour moi aussi une première, et la sensation était étrangement excitante. Le fait d’être dans un endroit pas prévu pour augmenta mon excitation, et j’eu tout juste le temps de prendre ses seins en main et de faire un mouvement dans son derrière que je lui envoyais la purée.
Nous restâmes un moment dans les bras de l’autre après que je me sois retiré, la fatigue guettait mais il fallait prendre une douche. Nous nous sommes déshabillés mutuellement, dans un grand moment d’érotisme, puis elle me rendit ma masculinité. Après avoir déposé le linge dans les paniers et s’être rendu propres, je profitais qu’elle me tourne le dos pour lui caresser le clitoris du majeur, et lui introduit mon pouce dans l’anus. Volontaire malgré son état, elle cambra les reins pour se faire prendre, et après avoir affronté l’eau pour entrer dans son vagin je l’ai pilonnée sauvagement dans sa douche jusqu’à me vider une dernière fois.
La nuit sembla courte et le réveil difficile. Je retrouvais mes fringues pour la journée et les semaines à venir, sauf quelques jours où je prenais un shorty ou une culotte à Marie pour aller bosser. Je m’entretenais régulièrement pour limiter la repousse des poils, c’était tellement plus agréable sans, et le contact e la lingerie sur ma peau était plaisant ; de plus ça lui faisait plaisir de voir ses sous-vêtements sur moi le soir. Notre vie sexuelle était épanouie, elle acceptait régulièrement la sodomie, et nous arrivions à ne pas tomber dans la routine.
Un jeudi soir de décembre, elle me fit une nouvelle proposition de déguisement, mais qui irait plus loin : il s’agirait de se vêtir de manière féminine, et d’aller au cinéma comme deux copines. Le problème bloquait au niveau des chaussures, je n’allais pas y aller en ballerines et elle n’avait rien pour moi en 42. Nous sommes allés dans un magasin, essayer des bottines, dans la discrétion vis-à-vis des vendeuses. Une fois trouvé chaussure à mon pied (elle était facile celle-là) nous sommes allés chercher un colis qu’elle avait reçu, puis nous sommes rentrés. Après un bref repas et une partie de jeux vidéo, elle m’a proposé de m’habiller et de tester ce qu’elle avait reçu, sans m’en dire plus. Curieux, je me suis déshabillé, et elle a éteint la lumière, m’a sauté dessus et a commencé une fellation tout en allant trifouiller mon derrière. Elle marqua une pause, se saisit d’un truc, puis revint s’occuper de moi et enfonça un doigt, comme dans du beurre : elle avait pris du lubrifiant anal.
Tout en me pompant, elle me doigtait l’anus, et j’appréciais de plus en plus cette caresse. De nouveau, elle marqua une pause, fouilla dans le carton du colis, et après avoir trouvé ce qu’elle cherchait, revint et appuya la chose en question sur mon œillet.
– Détend toi mon chéri, ça va bien se passer. Je veux te rendre la monnaie de ta pièce, mais je ne te force pas. Si tu ne le souhaite pas, que tu as mal ou quoi que ce soit, arrête-moi.
Sur ces mots, elle poussa sur la pièce de silicone tandis que moi, attiré par la curiosité de la pratique, j’essayais de me détendre, et je la laissais faire. Sa délicatesse et le choix d’un plug de taille raisonnable pour une première fois aidant, elle le mit en place au fond de moi, puis elle repris mon pénis en bouche pour reprendre sa fellation, le temps que je m’habitue. Par la suite, elle accéléra ses mouvements de bouche, puis recula pour laisser une main me branler tandis que l’autre alla bouger le plug qui rencontra ma prostate, ce qui eut pour résultat de me faire jouir. Elle remit sa bouche pour ne rien perdre, et il y eut ce double effet qui prolongea ma jouissance : à chaque contraction pour envoyer le jus, le plug venait frotter ma prostate.
Je retirais cet intrus, puis nous nous sommes couchés. Le lendemain soir, sitôt rentré du boulot nous nous sommes préparés pour aller au cinéma. Je mettais le shorty de l’ensemble de sous-vêtements noir et bordeaux, ayant pris soin de cacher mon sexe, et, joueur, je mis le plug, pendant que Marie en faisait de même, avant de me recréer la fausse poitrine. Après avoir mis le soutien-gorge, je me glissais dans un jean slim gris foncé à effet cuir/plastique, qui laissait ressortir la dentelle de la ceinture du shorty quand je me penchais en avant : tant mieux ! Elle me donna un top bordeaux à manches longues, avec quelques empiècements de dentelle, qui me donnait un côté chic, puis je m’installais en fermant les yeux devant sa coiffeuse, afin qu’elle me mette la perruque et le maquillage. Elle faisait ça avec application, puis me donna les mêmes bijoux que l’autre soir, et rectifia les sourcils pour qu’ils passent mieux. Une fois qu’elle eut fini de mettre le fond de teint et un peu d’eyeliner, elle m’embrassa puis passa un peu de rose à lèvre assez léger afin de gagner encore en crédibilité.
Je me retournais face au miroir de la coiffeuse sans me reconnaître : la supercherie était parfaite, et ma crainte d’être reconnu par un collègue disparu aussitôt.
Elle me donna une paire de chaussettes puis j’enfilais les bottines, avant de mettre une veste chaude dont je me serais passé (« mais on est en hiver, et une fille ça à froid en hiver »). Face au miroir de l’entrée, l’image renvoyée était parfaite. Je ne pris pas d’affaires, n’ayant pas le temps de faire un sac à main, et elle s’occupa de tout, prenant nos deux téléphones. Cela faisait bizarre de voyager sans rien, mais les vêtements l’imposaient !
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