Une semaine s’était écoulée durant laquelle nous nous étions appelés en journée, ou avions échangé quelques messages. Mais dès que j’étais rentrée chez moi, j’éteignais mon téléphone afin de ne pas prendre le moindre risque devant mon mari. Je prenais également soin d’effacer l’historique des appels ainsi que tous les textos que nous avions pu nous envoyer. Si mon mari était tombé sur cette « correspondance », il n’aurait eu aucun doute sur mon infidélité, tant les messages de Yannick s’avéraient explicites sur notre liaison.
Les allusions à nos deux journées d’ébats sexuels étaient fréquentes, et son envie de recommencer voire de pousser plus loin nos « jeux » non dissimulée. J’étais à la fois surprise et flattée, d’être autant désirée par un homme, de ressentir chez lui une besoin irrépressible de me retrouver, une envie irrésistible de me baiser. J’étais moi même en train de découvrir une facette de ma sexualité que je ne connaissais pas, de succomber au plaisir, de braver tous les interdits, de vivre une sexualité totalement débridée, loin des conventions maritales.
Nous étions le jeudi soir, et mon mari au cours du diner m’annonça qu’il devrait s’absenter pour son travail au moins trois jours la semaine suivante, à partir du mardi jusqu’au jeudi.
A cette annonce j’eus du mal à cacher ma joie mais, bonne actrice, je feignais la déception. Dans ma tête tout alla très vite. J’échafaudais un plan à la vitesse de la lumière. Après le repas, mon mari parti devant la télé, j’envoyais un message à Yannick, lui demandant s’il serait disponible les trois jours en question. Il fut surpris par la teneur du message et surtout de l’heure à laquelle je lui envoyais.
« ne pose pas de questions. Répond moi seulement si tu peux ou non ».
Instantanément, je reçus un « oui » suivi d’un smiley « clin d’oeil » et d’un « large sourire ». Cela me suffisait, j’éteignais mon téléphone aussitôt.
Le lendemain, une fois partie de la maison, j’appelais Yannick pour lui expliquer ma demande quelque peu laconique de la veille, et lui dévoiler mon envie de ne pas aller travailler ces trois jours. Il accueillit l’idée avec une joie non dissimulée. Arrivée à mon travail, je déposais immédiatement la demande de RTT sur le bureau de mon chef avant que celui ci ne soit arrivé, évitant ainsi toute remarque salace.
Le samedi en prévision de mes trois journées de débauche, je me rendais dans une galerie marchande pour faire les boutiques. J’avais envie de paraitre plus que jamais, féminine et sensuelle. Je commençais par une boutique de lingerie. La vendeuse me déballa la nouvelle collection. Il y avait des modèles absolument superbes. J’en choisissais deux, l’un noir avec des broderies imprimées multicolores, dont le soutien gorge mettait mes seins en valeur avec sa forme corbeille et un slip brésilien qui remontait haut sur mes hanches. L’autre ensemble, entièrement noir au soutien gorge de forme identique était fait de tulle drapé rehaussé de dentelle complété par un tanga assorti, tout aussi sexy que le premier. La vendeuse me détaillais de la tête aux pieds, et me félicita pour ce choix, ajoutant avec un regard complice :
« ces deux ensembles vous vont parfaitement… c’est monsieur qui va être ravi »
« je l’espère bien » lui répondis-je du tac au tac.
« s’il ne tombe pas sous le charme, c’est qu’il n’y connais rien aux femmes ».
« oh la dessus je n’ai pas de doute » ….
« aah je vois … la question est plutôt : prendra-t-il le temps d’admirer ? » rajouta-t-elle avec un ton de voix et un sourire tout empreint de malice.
Je me sentis rougir devant cette petite ingénue qui en quelques secondes venait de percer mon inavouable secret.
Quittant cette boutique, je me dirigeais ensuite vers les autres boutiques de vêtements. Je voulais voir pour des petites robes ou des jupes. Je dénichais trois petites robes ainsi que deux jupes. La première robe était noire, toute simple avec de larges bretelles arrivant à mi-cuisses et surtout fermée devant par un zip sur toute sa longueur. Elle serait parfaite pour un « déshabillage en urgence ». La seconde noire également très « près du corps » en tissu « moulant », au décolleté arrondi et surtout au dos nu mais dont les bretelles étaient faites exclusivement de dentelle. Le tissus tellement ajusté de celle ci ne permettait pas de porter le moindre sous vêtement. La troisième faite d’une partie jupe courte noire et d’un empiècement pour le bustier en tissu imprimé au décolleté vertigineux. Avec celle ci, j’étais sure de l’effet que je produirais, les hommes n’auraient d’yeux que pour cette grosse paire de seins débordants du tissus. Je complétais avec une petite jupe en jean taille basse, pas trop serrée, pouvant être remontée facilement, ainsi que par une autre légère en coton stretch, un empiècement élastique large à la taille, mais ample et volantée sur les cuisses. Avec celle ci, lorsque je passais en contre jour, on pouvait distinguer très facilement mes formes. Dans une dernière boutique, je craquais pour un top super sexy, multicolore, à l’encolure plongeante surmonté de lanières sublimant le décolleté, obligeant le regard à s’accrocher sur lui.
J’arrêtais là mes achats, et je décidais de passer voir Mimie, ma meilleure amie depuis le lycée, ma confidente. Agée comme moi de 36 ans, c’était une belle brune à la poitrine généreuse, plutôt extravertie, qui adorait affoler les hommes par des tenues hautement sexy aux décolletés très souvent provoquant. Lorsqu’elle me vit arriver chez elle avec toutes ces poches d’achats, elle resta un instant bouche bée, puis elle me dit :
« et bien dis moi, tu as fais flamber ta carte bleue ou as tu emprunter celle de ton mari »
« ah non, là c’est la mienne »
Puis détaillant le nom des boutiques sur les poches, elle eut un sourire malicieux
« montre moi vite tout ce que tu t’es acheté »
Je commençais par déballer les jupes, puis le top. …
– « vas y passe le ».
J’enfilais ce petit top devant elle …
– « Humm … très joli ce petit haut qu’as tu d’autre ?»
Je sortais les robes. Elle eut un sifflement admiratif cette fois.
– « Waouh !!! » fit elle avec une expression qui en disait long sur ses pensées
« Montre moi ce que tu as dans cette dernière poche, celle de la boutique de lingerie… »
De nouveau elle fut en admiration et me complimenta sur mes choix.
« Dis donc ma chérie … » me fit elle, « je crois que tu as des tas de choses à me raconter. Comment s’appelle cet homme pour lequel ces achats sont destinés? »
« Oh … mais tu es bête … de suite pourquoi un autre homme? »
« Arrête, pas avec moi… ce n’est certainement pas pour Cédric que tu as acheté tout cela. Allez raconte moi tout, je vais préparé du thé … Tu l’as rencontré où? Comment est il? Je veux TOUT savoir »
Je commençais par lui raconter l’épisode de la gare, puis le lendemain, la panne électrique, le café, notre promenade, la brasserie, l’après-midi chez lui ….
« Attend … toi …. tu as couché avec un autre homme … un inconnu qui plus est … et dès le premier jour !!! Pince moi … je rêve !!! »
« Eh non, tu ne rêves pas … mais attends ce n’est pas tout ».
« Pas tout ? »
« Euh non … nous nous sommes revus le lendemain, et nous avons passés la journée ensemble … c’est pour cela que j’avais besoin de l’arrêt de travail que je t’ai demandé l’autre jour »
« Ah ok … je comprend maintenant. Et alors ce fut comment? Torride j’imagine? Tu le revois quand?
« Ah oui … ce fut torride en effet, tu ne crois pas si bien dire. J’ai fait des trucs pour la première fois avec lui … »
« Ah bon … quoi par exemple? »
« Non là ça me gêne un peu »
« C’est la meilleure celle là … cela te gêne de me raconter ce que tu as expérimenté …. allez dis le moi … il t’a sodomisée ? »
« Comment as tu deviné? »
« C’est pas trop difficile, un truc que tu n’as jamais fait avec ton mari !!! »
Elle lisait en moi comme dans un livre ouvert. Inutile de lui cacher plus longtemps la suite. Je lui racontais ensuite la journée du lendemain avec force détails. Elle n’en revenait pas.
« Si quelqu’un d’autre que toi me racontais cela sur toi, jamais je ne le croirais. Rassure moi, tu t’es protégée au moins? »
« Euh … c’est à dire que … non !!! »
« Quoi … mais tu es folle !!! Non c’est pas vrai … tu me fait marcher !!! »
« Ben … non »
« Non Nina … merde … pas toi … t’es pas idiote, tu connais les MST … Je vais te prescrire un test … et lui, tu lui demande à quand remonte son dernier contrôle? Je peux aussi lui en prescrire un si besoin. »
Je venais de me faire sermonner par ma meilleure amie, mais j’avoue que je ne l’avais pas volé. C’est vrai, j’avais été un peu inconsciente sur ce coup là, mais je n’avais aucune envie de baiser avec des capotes à mon âge.
Durant le chemin de retour vers mon domicile, j’appelais Yannick pour lui dire à propos des tests. Il me rassura en me disant qu’il en avait passé un le mois précédent à la suite de sa dernière rupture, et que depuis il n’avait pas eu d’autres aventures. J’étais la première femme avec qui il refaisait l’amour et donc je ne risquait rien, mais il me félicita de m’en inquiéter et me promit de me montrer les résultats de ce test. Il m’encouragea tout de même à suivre les conseils de mon amie afin que je soie totalement rassurée.
Arrivée chez moi , je m’empressais de ranger toutes mes emplettes du jour et de faire disparaitre les poches des magasins afin de ne pas provoquer les questions que mon mari m’aurait inévitablement posées s’il les avait vues.
Le mardi matin, une fois mon mari parti, je me préparais pour aller rejoindre Yannick. Je choisissais mon dernier petit ensemble noir comme dessous, le bustier sexy que j’avais acheté ainsi que la petite jupe en jean.
Il était convenu que je le retrouve à notre café qui était devenu notre repaire. Le même serveur m’accueillit, toujours avec le même regard complice et ce petit sourire malicieux.
« Votre table vous attend » me lança-t-il « Je vous sers tout de suite … comme d’habitude? »
Je lui souriais en rougissant en guise de réponse et je me dirigeais tout droit sans regarder la salle vers notre petit coin. Yannick se leva pour m’embrasser et m’admirer de la tête aux pieds.
« Chaque jour tu es plus belle que la veille … tu es absolument ravissante, tellement féminine … et tellement …. sexy !!! »
« Un peu trop peut être … le serveur a une expression qui en dit très long sur moi, cela me gène un peu tout de même »
« Nicolas … je te rassure tout de suite, c’est un ami, un véritable ami pour moi. Nous nous connaissons depuis que j’habite dans ce quartier, cela fait bientôt dix ans, et nous nous voyons souvent en dehors de sa brasserie. Nous fréquentons la même salle de gym et sortons parfois ensemble »
Nicolas approchait justement pour nous servir.
« Nicolas, je te présente Nina, une … très bonne … amie »
« Enchanté Nina, c’est un très joli prénom et qui se marie très bien avec une aussi ravissante brune. Je ne serais pas surpris que vous ayez des origines italiennes »
« Enchantée » bredouillais-je, rougissant comme une collégienne devant ce flot de compliments, en piquant du nez vers ma tasse de café.
Il s’éloignait pour aller servir d’autres clients, et Yannick souriait, amusé par ma confusion.
« Respire, pourquoi cette gêne lorsqu’on te complimente, Nicolas est un garçon charmant. Je t’ai dis, je le connais depuis longtemps et c’est quelqu’un qui a beaucoup de savoir vivre. C’est un beau parleur, surtout avec les femmes c’est vrai, mais c’est quelqu’un de bien.
Je relevais la tête souriant de nouveau, trouvant ma gêne absurde et reprenant une attitude normale. Nous discutions de tout et de rien, mais je me surprenais à regarder ce serveur, Nicolas, à l’observer du coin de l’oeil. C’est vrai qu’il n’était pas mal du tout, un homme plutôt grand, une carrure d’athlète, des épaules larges, un torse puissant, un port altier, des cheveux noirs, une façon impeccable de parler avec tous les clients. Il émanait de lui un charisme indéniable et un charme que je n’avais pas remarqué, trop accaparée par Yannick, mais qui maintenant m’apparaissait plus évident. J’orientais sans en avoir l’air la conversation vers lui. J’apprenais ainsi qu’il avait des origines marocaines de par sa mère, qu’il avait été un sportif de haut niveau, handballeur dans un grand club de la région parisienne avant qu’une blessure ne vienne ruiner une carrière qui s’annonçait pourtant prometteuse. S’en était suivi une longue descente aux enfers, pendant laquelle il avait divorcé, et dont il n’était sorti que des années après, ne lui laissant d’autre choix que de se reconvertir en garçon de café pour survivre.
Nous quittions le café pour nous rendre chez Yannick. Nous passions une journée à faire l’amour comme des bêtes. Yannick s’avérait être un amant exceptionnel, j’avais bien eu l’occasion de m’en rendre compte, mais aujourd’hui, il me fit découvrir de nouveaux jeux érotiques et de nouvelles sensations. Au chapitre des nouveautés pour moi, il avait commencé par m’attacher sur le lit, bras et jambes écartés, les yeux bandés, totalement offerte à son bon plaisir. Impossible de résister à ses envies, j’étais devenue son jouet, son esclave sexuelle. Il pouvait faire de moi tout ce dont il avait envie, et il ne s’est pas privé. Il a joué avec moi durant des heures, alternant des moments doux avec des périodes plus bestiales, tantôt me caressant les seins, tantôt me les pétrissant entre ses grosses mains, prenant le temps de me lécher la chatte ou me pénétrant brutalement avec son énorme pénis et me ragassant comme un forcené, puis se branlant entre mes seins avant de finir par m’enfoncer sa grosse queue dans la bouche jusqu’au fond de ma gorge. Il m’infligea ce traitement pendant au moins deux heures, deux heures durant lesquelles il réussit à tenir sans jouir alors que je ne comptais plus le nombre d’orgasmes qu’il m’avait procuré.
Il me détacha ensuite pour me demander de me mettre à quatre pattes sur le lit. Il me menotta cette fois à la tête de lit sans me bander les yeux. Il se leva pour att****r dans le tiroir d’un meuble un gode, qu’il commença par m’introduire dans le vagin. J’étais tellement dilatée et humide que celui ci rentra sans problème. Il lui fit faire quelques mouvements de va et vient, mais très vite l’abandonna à l’intérieur de ma chatte pour se concentrer sur mon anus qu’il commença à titiller avec ses doigts. Il attrapa son lubrifiant dans sa table de nuit, commença par s’en enduire un doigt pour ouvrir mon petit trou, puis en fit couler carrément à l’intérieur, enfonçant maintenant franchement plusieurs doigts dans mon intimité. Mon anus céda plus vite que la première fois, et il approcha son énorme pieu à l’entrée, son gland transperçant mon sphincter, et se frayant un chemin sans encombre jusqu’au plus profond de moi. Je ne pouvais retenir un cri, tant la sensation fut intense. Je vivais ma première double pénétration. Le gode enfoncé dans mon vagin appuyait sur les parois de celui ci et l’énorme queue de Yannick explosait mon rectum. Je hurlais sans pouvoir échapper à ce pilonnage. Mes cris semblait exciter encore plus Yannick qui augmentait l’intensité de ses va et vient , et qui me défonçait maintenant sans ménagement. Il commença à jouir en moi telle une bête, mais se retira pour finir d’éjaculer sur mes fesses et mes reins. Je reçus une quantité impressionnante de sperme qui coulait dans mon dos mais également entre mes fesses, rejoignant le gode toujours planté dans ma chatte. Une coulée de sperme glissa sur l’intérieur de mes cuisses avant de tomber sur le drap. Je m’effondrais sur le lit, la tête entre les oreillers, toujours menottée, incapable de bouger. Il me laissa ainsi attachée au barreaux du lit quelques minutes, le gode toujours planté en moi et il se mit à le faire aller et venir. C’en était trop, le plaisir était devenu douleur. Je hurlais, l’insultais, le suppliais d’arrêter. Il prenait plaisir à me torturer ainsi réussissant à transformer chez moi l’orgasme en sensation insupportable. Il s’arrêta enfin me laissant « agoniser » sur le lit, totalement inerte. Il me détacha, et m’invita à passer dans la salle de bain. Il était 18 heures. Je partais sous la douche, et je me préparais pour la soirée. Nous avions convenu avec Yannick que je m’installeras chez lui durant les trois jours d’absence de mon mari. J’étais donc partie ce matin avec une petite valise, contenant tout le nécéssaire pour ne pas avoir à revenir chez moi. Bien entendu il y avait mes derniers achats. Je choisissais la robe au décolleté ravageur, j’avais envie de me la jouer provocatrice ce soir. Nous devions aller diner à « notre » brasserie, puis sortir en suivant.
Yannick m’attendait dans le séjour. Lorsqu’il me vit sortir de la chambre ainsi vêtue, il siffla d’admiration et me complimenta pour le choix de ma tenue.
« Tu es sublime, tu es consciente du fait que tu risques provoquer une émeute dans cette tenue » me dit il.
« Je te plait … je l’ai achetée samedi en prévision de ces jours avec toi. »
« Tu ne pouvais pas me faire plus beau cadeau. Tu es ravissante. »
« Merci »
« Vu que je sens que tu as envie de « jouer » ce soir, accepterais tu un jeu? »
« Quel genre de jeu? »
« Eh bien … j’aimerais que tu t’enfonces un oeuf vibrant dans ton vagin, mais c’est moi qui en contrôlerai les vibrations. »
« Tu es sérieux. »
« Absolument. »
« Mais tu as ce genre d’appareil? »
« Oui, puisque je te le propose …. Alors es tu d’accord? »
« Je ne sais pas … ce n’est pas douloureux? »
« Absolument pas … c’est juste …. terriblement excitant. Je te promet que je débuterais très doucement. »
« Bon … montre moi … on verra bien!!! »
Il alla chercher l’appareil dans la chambre et me le présenta. C’était un appareil d’environ dix centimètres. Je me retirais dans la salle de bain pour le mettre en place. Vu la journée que je venais de passer, je l’introduisais sans aucun problème. Je le rejoignais et nous quittions son appartement.
En arrivant à la brasserie, Nicolas était encore de service. Lorsqu’il me vit rentrer il resta un moment bouche bée mais très vite se ressaisit, nous salua et nous amena à notre table. Il revint quelques instant plus tard pour nous apporter la carte. Son regard était rivé sur mes seins le temps de nous conseiller les suggestions du jour. Une fois Nicolas partit,Yannick sortit son téléphone et déclencha le programme du sextoy que j’avais en moi. Je ressentis comme un fourmillement dans mon vagin. C’était amusant, j’avais envie de rire.
« Tu es en train de rendre fou Nicolas » me dit Yannick.
« Ah bon … tu crois … je n’ai pas remarqué!!! » répondis je malicieuse.
Lorsque Nicolas revint pour prendre notre commande, Yannick en profita pour augmenter légèrement l’intensité des vibrations. Je me retenais d’éclater de rire. Je me tordais sur la banquette, serrant les jambes et me mordant les lèvres pour ne pas crier de plaisir. J’eus toutes les peines du monde à dire ce que j’avais choisi.
Yannick joua ainsi tout le temps du repas à faire varier l’intensité du jouet, et Nicolas se délectait de la vision que lui offrait mon décolleté.
A la fin du repas, Nicolas nous rejoins pour discuter un peu avec nous. La salle s’était vidée de la plupart des clients, et il était de ce fait plus libre pour rester à notre table. Il avait toujours autant de mal à me regarder dans les yeux. Mes seins captaient toute son attention, et son regard ne pouvait s’en détacher. J’étais fière de moi, de l’effet que je produisait sur les deux hommes en face de moi. J’eus un sentiment de toute puissance à leur égard. Je suscitais la convoitise chez ces deux beaux mâles, et cela m’excitait et me rassurait sur moi-même. Je me sentais désirée comme je ne l’avais pas été depuis longtemps. Même durant les années de lycées ou de fac, je ne suis pas sûre d’avoir provoqué un tel émoi auprès des hommes. Bien sûr, au lycées tous les garçons lorgnaient ma poitrine, rêvant de me peloter dans un coin, à la fac bon nombre de garçons étaient sortis avec moi uniquement pour pouvoir dire qu’ils s’étaient tapés la fille au plus gros nichons de l’amphi. Et à l’époque je m’en moquais de n’être qu’un objet de fantasme, Je prenais moi aussi du bon temps et notre jeu favori avec Mimi était ensuite de mettre des appréciations sur ces garçons.
Mais ce soir c’était différent, j’avais deux vrais hommes qui étaient prêts, cela ne faisait aucun doute, à m’honorer durant des heures. Un nouveau fantasme était en train de naître dans ma tête, avoir ces deux hommes pour moi en même temps. Cela serait sans aucun doute encore mieux qu’avec un gode.
Nous sortions du restaurant avec Yannick, laissant Nicolas terminer sa journée. Une fois dans la rue après avoir fait quelques pas, je m’arrêtais de marcher faisant face à Yannick.
« J’ai quelque chose à te demander à mon tour »
« Quoi donc »
« Vous vous connaissez bien Nicolas et toi, et vous semblez vous apprécier mutuellement ….»
« Oui, on peut le dire …».
« Tu as joué avec moi toute la journée, en m’attachant au lit, en me pénétrant avec ton gode, tu t’es bien amusé ensuite toute la soirée avec le sextoy, alors c’est maintenant à moi de te demander quelque chose… »
« Dis moi …»
« J’aimerais que Nicolas et toi vous me baisiez tous les deux ensemble !!!»
« Mais en fait tu es une sacrée coquine toi … Tu passes pour l’épouse modèle, la femme timide, la parfaite mère de famille sage presque coincée, et en fait tu es chaude comme la braise !!! Je pense que c’est envisageable, mais peut être pas ce soir. En principe lorsqu’il termine son service, il lui tarde de rentrer dormir. Mais sauf erreur de ma part, demain doit être son jour de repos. Je vais l’appeler et lui demander si demain il veut se joindre à nous. »
Yannick téléphona à Nicolas lui exposant l’idée d’un trio. Je n’entendais pas ses réponses, mais au large sourire qui illuminait de visage de Yannick, il ne faisait aucun doute qu’il était d’accord pour se joindre à nous. Lorsqu’il eut raccroché, Yannick me confirma que Nicolas était bien de repos demain et qu’il nous rejoindrait dans la matinée.
(à suivre)
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