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Chiara

Chiara



Auteur : Alqui

Chiara et Pat logeaient dans un petit immeuble nancéien. Leurs voisins étaient plutôt âgés, à l’exception d’un autre jeune couple, sympathique bien qu’un peu coincé, Élise et Hugo.

Un vendredi soir, Chiara s’était retrouvée dans l’étroit ascenseur avec Hugo. La coquine avait bien remarqué que le regard de son voisin était attiré par son tee-shirt, sous lequel pointaient ses seins, pleins, mais fermes et libres de tout soutien-gorge. En papotant de choses et d’autres, Hugo lui révéla qu’Élise était allée passer le week-end chez ses parents.

Chiara retint l’info et rentra chez elle, pensive…

Pat était allé voir un match de l’ASLN avec ses potes, et elle savait que la troisième mi-temps allait durer un bon bout de la nuit… Cela lui laissait quelques libertés pour détourner le timide, mais mignon Hugo d’une sexualité strictement domestique…

Vers dix-neuf heures, elle se présenta chez Hugo, une bouteille de champagne à la main, pour un apéritif de célibataires. Agréablement surpris, il déboucha la bouteille et leur servit deux verres au salon. Tout en discutant de leurs recettes de cuisine préférées, Chiara vit bien que sa poitrine intéressait toujours Hugo, qui ne savait plus comment détourner son regard et qui ne parvenait plus à contrôler une érection manifeste.

Une demi-heure plus tard, le portable d’Hugo sonna et il se réfugia dans le bureau pour répondre. C’était Élise qui lui réaffirmait son amour et s’inquiétait de sa solitude. Il lui assura que tout allait bien, mais ne lui parla pas de sa visiteuse…

À son retour, il ne trouva pas Chiara dans le salon. Avait-elle profité de ce coup de fil pour aller aux toilettes ? Non, aucune lumière ne filtrait sous la porte des toilettes. Intrigué, il parcourut l’appartement jusqu’à arriver à la chambre conjugale, plongée dans l’obscurité. Dans la pénombre, il vit que la couette présentait un relief qui bougeait.

Un coup de fouet s’abattit sur lui : Chiara était dans son lit !

Innocent, mais pas trop, il se dénuda et se glissa sous la couette. Son bras partit en exploration et rencontra la peau nue d’un bras, d’un sein, de deux seins, que sa main hésitante, puis plus audacieuse caressa doucement, comme pour s’assurer que ce n’était pas un rêve. Il sentit une main saisir son sexe, il entendit un soupir approbateur félicitant son érection marmoréenne. Il se retint pour ne pas jouir tout de suite.

Tout cela était trop…

La tête de Chiara se pencha vers la sienne, des lèvres gourmandes couvrirent les siennes, une langue avide s’enfonça dans sa bouche, un corps brûlant grimpa au-dessus du sien, une main exigeante guida sa queue vers une chatte accueillante et bien lubrifiée. Chiara le chevaucha, le baisa effrontément, ses seins dans les mains, dans la bouche de son nouvel amant, qui ne savait plus à quel démon se vouer, pris, possédé, avalé par le con d’une diablesse déchaînée.

Dans l’obscurité de la chambre, il savourait les seins qu’il pelotait avec avidité, sa queue bien ancrée, imaginant des yeux qui cherchaient les siens pour éprouver son désir… Dans un souffle rauque, elle l’embrassa et cria son plaisir pendant que le mâle crachait le sien dans le ventre d’une femelle assouvie.

Hugo, repu, s’endormit et Chiara, après un bref repos, se rhabilla et se retira pour rejoindre l’appartement conjugal

À son retour, Pat, excité par la victoire de son équipe préférée, manifesta son désir de jouir du privilège du guerrier vainqueur. Quand, après quelques baisers et de rapides caresses, il enfonça son sexe dans le vagin de Chiara, il fut surpris de la douceur et de la lubrification de celui-ci. Interrompant ses mouvements de nutation en elle, il la regarda d’un œil curieux. En souriant, elle lui raconta son apéritif sexuel, ce qui le fit sourire à son tour et augmenta son plaisir lorsqu’il jouit en elle.

Hugo, gêné, ne dit rien à Élise.

Une quinzaine de jours plus tard, en allant chercher le courrier, Pat rencontra Élise et invita le couple à déjeuner le dimanche suivant. En l’annonçant à Chiara, il ne put s’empêcher de sourire. Toi, tu as une idée derrière la braguette… pensa-t-elle.

Le dimanche vint et le repas se déroula de belle manière, les deux amants feignant n’être que de simples voisins (quoique Hugo, en regardant Chiara, devait camoufler sa lubricité), et les deux époux trompés papotaient sans gêne.

Après le dessert et le café, Chiara proposa (perfidement ?) de faire la vaisselle et proposa à Hugo de l’accompagner dans la cuisine.

Pat était assis à gauche d’Élise et ils bavardaient, de tout et de rien. Puis Pat en vint à parler du plaisir que Chiara et lui éprouvaient à faire l’amour, et pas forcément l’un avec l’autre. Élise rosit, admit son goût du sexe, reconnut quelques aventures pré-Hugo, mais depuis, vraiment, elle jurait qu’elle n’avait jamais trompé son mari.

Pat écoutait Élise, observait son émotion. Il se pencha vers elle et, lui posant sa main droite sur le genou, lui murmura à l’oreille :

— Regarde-les, ces deux-là ; n’as-tu pas l’impression que nous sommes cocus ?

Élise ne sut que répondre et observa le couple debout qui échangeait un sourire en même temps que chaque assiette.

— Oui, c’est possible, dit-elle, choquée par la crudité du mot « cocu », mais troublée par la main chaude qui, lentement, remontait maintenant sur sa cuisse.

Elle imaginait son chéri et cette femme, nus dans un lit, se faisant des choses, des choses… et se laissait envahir par la main de Pat…

Pat poursuivait son avantage, et sa main atteignit délicatement le slip d’Élise, puis se glissa négligemment sous la toile légère, franchissant le buisson pubien pour arriver au clitoris, puis au con mouillé. Sortie de sa rêverie, elle réagit, voulut retenir cette main envahissante, mais fort émouvante. Pat, de son doigt, lui caressa le bouton d’amour, arrachant, en retour (en remerciement ?), un profond soupir à d’Élise, crispée par la caresse impudique.

Pat et Élise semblaient bavarder, pendant que Chiara et Hugo continuaient de faire la vaisselle… innocemment ? Hugo ne cessait de loucher sur la chemise de treillis de Chiara, les deux boutons du haut négligemment ouverts sur une gorge appétissante et le bas noué révélant un nombril métaphoriquement offert, mais Chiara, menait sa tâche à bien et feignait d’ignorer le désir d’Hugo.

Pat retira sa main droite du slip d’Élise pour la lui poser sur l’épaule, lui caresser le visage et l’attirer vers le sien pour l’embrasser à pleine bouche tandis que sa main gauche, ouvrant son corsage dilaté par le désir et écartant l’obstacle du soutien-gorge, prenait possession de ses nichons. Élise se voyait perdue, lutinée, troussée, pelotée, caressée, sans défense devant cette invasion virile. Elle tenta d’appeler Hugo à l’aide, mais celui-ci semblait n’avoir d’yeux que pour sa camarade de travail. Aussi, quand Pat lui proposa de rejoindre la chambre à coucher, elle hésita, mais, encouragée par une petite voix intérieure et par le désir qu’elle lisait dans les yeux de son futur amant, elle ne put que lui répondre, d’une voix faible.

— Oui, si tu veux.

Ils se levèrent donc et se dirigèrent vers le fond de l’appartement, Pat tenant par la taille une Élise yeux baissés, les bras ballants, le chemisier ouvert, les seins hors de son corsage ouvert. Quand ils passèrent devant la porte de la cuisine, Hugo vit sa chérie, le corsage dévasté, la taille prise par le bras de Pat, et fut foudroyé par un tsunami de jalousie et de lubricité mêlées. Perdu, il regarda Chiara dont le regard pétillant de promesses, tout en lui tendant une assiette à essuyer, le rassura.

La vaisselle dura encore un bon quart d’heure, lourd pour Hugo qui imaginait sa femme faisant mille choses avec Pat, mais qui n’osait aller mater, plus léger pour Chiara qui savait bien ce qui se passait sur son lit, d’où provenaient quelques râles et autres gémissements, sans qu’ils sussent de quelle bouche ils sortaient.

Quand il essuya le dernier couteau, le sourire coquin de Chiara signifia à Hugo qu’ils allaient effectuer leur entrée en scène. Elle s’approcha de lui, lui tendit ses lèvres dont il s’empara fiévreusement tandis que ses mains remontaient sous la chemise pour aller à la rencontre des doux nichons, les libérant de leur voile kaki pour les caresser passionnément, laissant ses paumes en apprécier la ferme et douce élasticité.

Un cri féminin les fit sortir de leurs caresses, semblant les appeler. Enlacés, ils rejoignirent leurs conjoints adultères. Pat était allongé sur le lit, suçant les seins d’Élise qui, complètement libérée par l’orgasme violent qu’elle venait d’éprouver, chevauchait une queue, maintenant molle et gluante de cyprine, inondant le ventre de son amant du sperme qu’il venait de déverser dans sa chatte.

En arrivant près du lit, Chiara, les seins dans les mains d’Hugo, se pencha vers lui, échangea un baiser long et profond avec son époux. Il savourait sa position, sa nouvelle maîtresse allongée sur lui, dégoulinante de lui, dont il pelotait les seins sans vergogne tout en embrassant sa coquine épouse, qui lui avait bien damé la piste qui l’avait mené au con d’Élise. Hugo releva le menton d’Élise et cueillit sur ses lèvres les derniers frissons de son orgasme.

Hugo se mit nu et s’installa sur une chaise qui se trouvait en face du lit. Après un passage par les toilettes, Chiara le rejoignit, nue elle aussi. Elle s’agenouilla devant lui pour prendre son sexe raide dans sa belle bouche ; elle le suça quelques secondes, mais Hugo, très très excité, ne voulait pas jouir dans sa bouche et la fit s’asseoir sur ses genoux. Ils recommencèrent à s’embrasser, les mains d’Hugo parcourant la géographie de Chiara, en gravissant les monts et en fouillant les ravins, traînant sur son clitoris, provoquant moult gémissements et autres feulements.

Comme les yeux d’Hugo ne perdaient rien du spectacle que leurs conjoints leur offraient, il vit Élise relever les fesses pour guider de la main la bite à nouveau raidie de Pat vers l’entrée de son con et s’y empaler. Hugo et Chiara n’y tinrent plus. Elle souleva son ventre pour qu’il y glisse son sexe, sans cesser de lui caresser les seins et le clitoris. Leur position lui permettait de voir le bassin de Pat qui se levait en rythme pour défoncer la chatte d’Élise, sa queue montant et descendant pour aller au fond d’elle, qui semblait fort apprécier.

La position assise n’est pas des plus confortables, mais leur excitation était telle que dès le premier orgasme de Chiara, Hugo n’attendit pas plus longtemps pour décharger une bonne quantité de sperme dans le ventre de sa maîtresse, puis il la souleva et la porta, nue, chaude et encore frissonnante de plaisir, sur la portion de lit que leurs deux cocus avaient libérée.

Hugo se tourna vers Élise, lui caressa les seins, le clito, mit son doigt dans sa chatte à nouveau lubrifiée par le sperme de Pat. Chiara, insatiable, se touchait en les regardant puis, se rapprochant, posa ses doigts sur le sexe d’Élise et la branla doucement, jusqu’à faire jouir la maîtresse de son époux chéri.

Hugo, la bite à nouveau dressée par ce qu’il faisait et voyait, voulut ramener Élise dans le giron de la sexualité conjugale, mais celle-ci (c’en était fini de sa timidité) lui dit, en lui montrant la bite de Pat qu’elle tenait dans sa main et n’avait cessé de tripoter :

— Je crois que Pat a encore envie de me baiser.

Se tournant vers le mari de la maîtresse de son mari, elle l’invita à la grimper, ce qu’il fit avec enthousiasme. Hugo se tourna vers Chiara et contempla son corps jeune et souple. Elle lui répondit par un sourire engageant, écarta les jambes puis, quand il s’allongea sur elle et lui enfonça l’intégralité de sa queue dans le ventre, elle les referma sur les fesses de son fouteur en accompagnant la pénétration par un râle de plaisir et de gratitude.

Pendant ce temps, Élise, maintenant libérée de tout complexe, sur le dos, les jambes levées, les genoux dans les mains, haletait au rythme des allers-retours de la queue de Pat dans son ventre. Elle fixa son époux droit dans les yeux, les ferma sous le coup d’un début d’orgasme pour les rouvrir tout grands et, sous les coups de boutoir de Pat, elle jouit, adressant à son aimé un sourire de remerciement.

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