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Vive les mariés

Vive les mariés



Me voilà de retour après deux ans d’absence. Deux années que j’aurais cru magnifiques mais non, ce ne fut aucunement le cas. Moi, l’éternel célibataire en quête de sensations fortes avait décidé, pour une fois, de laisser son cœur le régenter. Un mec exceptionnel, du moins le croyais-je, s’était lentement infiltré en moi, pianotant chaque note de mes émotions jusqu’à ce que je devienne l’une de ses symphonies. Cette consonance des sons de sa voix m’était apparue comme une vérité inconditionnelle seulement, aujourd’hui, ses paroles se révèlent comme la pire des turlurettes. Moi qui s’étais toujours distancé des romans à l’eau-de-rose avais laissé un homme s’approprier mon être entier.

Ce fut donc deux années de traîtrise où j’appris que l’homme que j’aimais n’était rien d’autre qu’un imposteur. Menteur, manipulateur mais d’une beauté dont on ne se lasse jamais de s’émerveiller. Sans doute fus-je le mec le plus cocu de l’univers alors que moi, j’étais devenu un conjoint à part entière avec toutes ses promesses que je croyais primordiales pour vivre sainement un grand amour dont même Roméo ne pouvait se vanter d’avoir vécu. Mais bon, connaissant maintenant tout de la cruelle vérité, ces deux années ne furent qu’une longue lapalissade.

Aujourd’hui, chaque fois que j’ouvre les yeux, le matin venu, seul dans mon grand lit, je me dois de constater qu’à ma droite, c’est le vide total qui m’accompagne et je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée pour cet homme qui a corroboré à cette doctrine qui avait assidûment aiguillé ma vie; toujours garder son cœur pour soi et profiter de la liberté dispensée.

N’étant pas du genre à m’apitoyer sur mon sort, me revoilà maintenant portant l’effigie de cette émancipation sexuelle avec toute sa bienveillance mise à ma disposition. Quelle joie de retrouver des amis sincères qui partagent les mêmes valeurs que moi dont la première et ultime est sans contredit de vivre pleinement sa vie sans se soucier des qu’en-dira-t-on. Et cela, je l’ai constaté ce dernier weekend alors que je prenais part au mariage de la fille d’un ami.

Samedi le 09 décembre. Ayant enfilé mon complet-veston et ma cravate assortie, je me suis rendu au centre-ville de Montréal, dans l’un de ses hôtels chics où se tenait la célébration. Il y avait près de quatre-vingts invités et moi qui déteste les foules mais bon, mes amis et moi devions bien cela à notre cher William si fier de se tenir au bras de sa fille richement vêtue d’une robe qui aurait fait rougir Kate Middleton. C’est fou comme les gens croient encore à ces sornettes où l’on uni sa vie à un autre pour le meilleur et pour le pire alors que ce genre de journée n’est rien d’autre qu’un amoncellement d’apparat mais bon, c’est leur choix.

Attablé avec mes amis, nous buvions tout en discutant de choses et d’autres lorsque je le vis, bien installé à la table voisine, accompagné de son épouse d’une beauté inégalée avec ses longs cheveux noirs encadrant un visage d’ange. Je ne sais pourquoi mais cette femme attirait mon attention, sans oublier le mec qui lui caressait le bras. Ils formaient un couple harmonieux, esthétiquement parlant car si elle s’esclaffait d’un rire contagieux, lui semblait s’ennuyer au plus haut point. Il buvait sans arrêt, remplissant sa coupe de vin en ne prenant nullement la peine d’approvisionner sa compagne. Et pourtant, on ne pouvait ignorer tous les regards masculins qui s’enthousiasmaient devant cette déesse dont je ne savais sa nationalité mais dont la peau affichait clairement qu’elle était latino, tout comme son conjoint.

Et il se leva. Dieu qu’il était sexy dans son pantalon noir et sa chemise blanche qui lui collait à la peau. Il déposa sa coupe de vin sur la table et se mit à marcher, se dirigeant vers les toilettes. Je savais que je me devais de le suivre, juste pour me permettre de le voir de près, sachant bien que je n’étais pas dans un bar gay où les rencontres se font avec facilité.

Lorsque j’entrai dans la pièce, il était là, devant l’urinoir, regardant le mur gris. Je m’arrêtai, fixant son cul bombé, ne pouvant m’empêcher d’imaginer ma langue se glisser entre ses fesses. Je m’approchai pour utiliser l’urinoir à sa gauche, sortant ma queue bandée de mon pantalon. Discrètement, je tentai d’apercevoir son membre mais j’étais arrivé trop tard, il venait de refermer son pantalon. Il se tourna vers moi pour me regarder, sans rien dire, avant de marcher jusqu’au lavabo. Moi, je restai là, ma queue bien en main. Je n’avais qu’une envie, c’était de me masturber mais ce n’était pas le lieu approprié. Il quitta la pièce et je j’en fis de même, retrouvant mes amis.

Tout au long du souper, je l’examinai, lui lançant des regards qui, s’il m’avait regardé, l’auraient certes avisé qu’il me plaisait cependant lui se contentait de manger mais surtout de boire. Pas une seule fois je le vis parler à sa conjointe, pas plus qu’il discutait avec les autres convives. Il s’ennuyait, c’était bien évident et moi qui se serait sacrifié pour agrémenter sa soirée.

Tout le reste du souper se passa comme une répétition qui ne menait à rien. Je le lorgnais, incapable de m’y soustraire jusqu’à ce qu’il se retourne vers notre table et là, je rencontrai son regard qui, à ma grande surprise, demeurait constant. Je ne peux dire qu’il me reluquait, bien au contraire. On aurait dit qu’il formulait sa désapprobation face à mes entêtements à lui lancer des regards. Le visage rigide mais si séduisant avec ses lèvres pulpeuses me laissait entendre vainement que je perdais mon temps et, embarrassé, je baissai les yeux.

Le souper se termina, enfin, et je sortis à l’extérieur pour fumer une cigarette. J’avais aussi besoin de me soustraire à tout ce bruit. M’ayant écouté, j’aurais tout simplement quitté les lieux mais je ne pouvais faire cela à mon ami William. Et il arriva et s’appuya contre le mur. Bien sûr, nous n’étions point seuls, plusieurs invités ayant eu la même idée que moi mais lui, non, il n’alluma pas de cigarette. Il restait là, sans bouger, regardant je ne sais quoi alors que moi, je m’efforçais de pointer mon regard partout, sauf sur lui. Je ne me reconnaissais pas. Jamais un mec ne m’avait intimidé. A croire que mes deux années passées avec Gilbert m’avaient fauché toute mon assurance. Je me trouvais près d’un mec bandant au max et je ne parvenais même pas à lui faire face. Et c’est lorsqu’il se tourna vers moi que je sus que ce mec, lui, possédait cette audace qui m’avait si longtemps caractérisé. Il me fixait, le visage toujours inébranlable, m’incitant à croire qu’il se plaisait à savoir qu’il m’excitait tout en me dictant que je ne le toucherais jamais. Il semblait en prendre un malin plaisir. J’en avais assez de cette mascarade et j’éteignis ma cigarette avant de retourner à l’intérieur, me dirigeant vers les toilettes, non sans lui lancer un bref regard de désapprobation.

Et c’est devant l’urinoir que je le vis entrer, venant s’installer à ma droite, tandis que je feignis de ne point le voir. Je persistais à ne point jeter un œil sur sa bite mais dieu que j’en avais envie. Je me serais agenouillé pour la prendre en entier dans ma bouche s’il m’avait seulement fait un signe mais il restait là, près de moi, sachant bien l’effet qu’il produisait sur moi. J’avais à faire à l’un de ces hétéros qui prennent plaisir à exciter les gays seulement pour grossir leur égo de mec et pourtant, avant, je ne me serais certes pas gêné pour tenter ma chance. Je l’aurais fixé directement dans les yeux et lui aurais sourit avant d’approcher ma main pour prendre son sexe mais là, j’en étais incapable. Je remontai donc ma fermeture-éclair et c’est à ce moment qu’il tourna son visage vers moi.

– Cette soirée est infernale, me dit-il avec son accent espagnol. Je donnerais n’importe quoi pour me retrouver ailleurs. Je le regardai, sans rien dire et sans que je n’y puisse rien, mes yeux glissèrent sur son corps pour s’arrêter sur sa queue qu’il tenait en main. Elle était bandée, bien droite et il s’amusait à se masturber lentement, très lentement. Et toi, tu te plais à cette soirée?

– Pas du tout, répondis-je en ne quittant pas des yeux sa belle grosse queue.

– Alors, il y a sûrement moyen qu’on puisse s’éclipser sans être remarqué, dit-il en plongeant sa queue dans son pantalon. Chambre 314. Et il me laissa seul, là, ayant gardé le silence, ne croyant toujours pas qu’il m’ait donné le numéro de sa chambre.

Je retournai dans la salle, avisant mes amis que je tirais ma révérence, le temps de faire ce qu’il fallait et tous comprirent que je reprenais du service après deux ans. Sans attendre, impatient, je montai au troisième de l’hôtel, me retrouvant vite devant la porte 314. Je frappai quelques coups et la porte s’ouvrit, le bellâtre droit devant moi, la chemise ouverte qui laissait voir son torse poilu et musclé. Il me fit signe d’entrer, m’exécutant sans me faire prier. Déjà, il avait ouvert son pantalon, arborant sa belle queue dure que je pris en bouche sans attendre. Déjà, je pouvais entendre sa respiration s’accentuer. Je n’avais qu’une envie, c’était de le déshabiller pour regarder à souhait son corps musclé. Et soudain, son cellulaire laissa entendre un vrombissement. Il le sortit de la poche de son pantalon et lu le texto avant d’y répondre, tout cela pendant que je le suçais. Il lança son cellulaire sur le fauteuil avant de m’obliger à me relever, posant ses lèvres sur les miennes.

– Je te promets que tu vas t’amuser, me dit-il avec son accent si sexy. Un corps comme le tien se doit d’être honoré. Je fronçai légèrement les sourcils, ne sachant trop ce qu’il voulait dire par « honoré » mais je n’eus pas à attendre très longtemps avant de le savoir. Soudain, la porte s’ouvrit, laissant entrer quatre mecs, tous aussi latino les uns que les autres. Voici mes cousins Angelo, Arnaldo, Alvaro et mon frère Carmelo, me les présenta-t-il, tout à fait à l’aise au fait qu’ils étaient tous de sa famille. Et moi, je me nomme Vittorio, poursuivit-il en déboutonnant ma chemise tandis que les autres me caressaient sur tout le corps. Tu te laisse faire et nous nous occupons de te donner le plus grand plaisir que tu n’as jamais connu.

J’étais aux anges. Cinq mecs, tous latinos, pour moi. Déjà, ces dix mains me débarrassaient de mes vêtements, me retrouvant nu dans le temps de le dire. L’un d’eux me poussa, m’obligeant à m’étendre sur le lit. Et Vittorio reprit son cellulaire qui laissa entendre une musique émoustillante. C’est alors que j’eus droit au plus beau spectacle. Les cinq mecs se mirent à se déhancher, enlevant tranquillement leurs vêtements, s’entraidant les uns les autres en s’embrassant tendrement jusqu’à ce qu’ils se retrouvent tous nus. Et Vittorio s’approcha de moi avant d’engloutir ma queue tandis que les autres se placèrent autour de moi, Arnaldo me présentant son cul de sorte à ce que je puisse le lécher à grands coups de langue. Tous des mecs dans la trentaine, au max de leur capacité sexuelle. J’étais le mec le plus heureux de retrouver ma vie, si loin de cette certitude qu’un seul mec pouvait m’apporter le bonheur. Au moment présent, je savais que jamais plus ma vie n’allait se concentrer sur un homme en particulier car tout mon corps m’expliquait clairement que j’avais ce besoin ultime de sentir que je plaisais toujours à cinquante-deux ans et ces cinq mecs me le prouvaient clairement.

J’avais cette envie folle de sentir une queue dans mon cul, de la sentir se promener en moi, de la sentir me labourer à grands coups et je me tournai sur le ventre, offrant ma rosette à qui le voulait bien. Vittorio fit signe à son frère Carmelo d’approcher, ce qu’il fit sans se faire prier avant de m’enfoncer sa verge bien profondément pendant que je suçais avidement Arnaldo. Angelo et Alvaro, eux, s’embrassaient tendrement tout en se caressant devant moi jusqu’à ce que Vittorio embroche Angelo. Pendant que Carmelo me labourait farouchement, je regardais Vittorio enculer son propre cousin et ça m’excitait de penser qu’ils étaient de la même famille. Ces mecs s’amusaient et rien ne les contraignaient, surtout pas leur sang. Et moi, je me retrouvais à travers cette brochette de mecs, tous mariés par convenance, à des femmes qui les attendaient en bas, étant rassurées du fait que leurs époux se retrouvaient entre cousins.

Et Vittorio m’obligea à me lever, me dirigeant vers le fauteuil dans lequel je m’agenouillai, les jambes écartées, leur offrant mon cul pour leur bon plaisir. Angelo m’embrocha tandis que je pouvais voir Arnaldo s’apprêter à labourer son cousin Carmelo. Toute la pièce sentait le sexe à plein nez et les râlements se laissaient entendre comme une musique spécialement composée pour l’occasion pendant que moi, je me laissais prendre tantôt par Alvaro, tantôt par Vittorio. Je croyais être au comble de mon excitation lorsque Vittorio m’offrit un spectacle hors du commun. Il délaissa mon cul et s’approcha d’Arnaldo qu’il poussa légèrement, se mettant à caresser le cul de son frère avant d’y glisser sa langue. J’étais hypnotisé par cette exhibition fraternelle. De voir Carmelo se trémousser le cul pendant que son frère le léchait, de constater qu’aucun tabou ne les empêchait de faire ce qu’ils désiraient me confirmait que le sexe était la plus chose de la vie mais je ne pouvais m’empêcher d’imaginer leurs épouses si elles entraient au moment présent. Et Vittorio se leva, pris sa queue en main et la dirigea droit sur la rosette, la glissant lentement tout en me regardant avec un léger sourire qui en disait long. Ce regard qu’il dirigeait sur moi affirmait qu’il n’ignorait point que la seule pensée qu’il pouvait enculer son propre frère m’excitait littéralement et lentement, il enfonça sa verge dans le cul de Carmelo qui laissa entendre un léger cri de jouissance. Lentement, très lentement, il se déhanchait, écartant les fesses de son frère pour que je puisse bien voir sa queue qui allait et venait, qui entrait et sortait. Je ne me souvenais plus d’avoir été aussi excité de toute ma vie et dieu sait que les expériences ne me manquent pas. Soudain, il me fit signe de m’approcher, ce que je fis immédiatement, m’offrant son cul bombé que j’embrochai férocement, d’un seul coup. Moi qui avait rêvé que de voir ce cul et là, ma queue s’y promenait librement. Et Angelo vint m’enculer, suivit d’Angelo qui l’encula et d’Alvaro qui termina la brochette en empala son cousin. J’aurais aimé nous voir dans un miroir, certain que le spectacle était à voir. Nos râlements s’unissaient, augmentant d’intensité à chaque seconde passée et j’entendis Vittorio crier sa jouissance pendant qu’il remplissait le cul de son frère de son foutre blanc et crémeux, suivi de nous tous qui se retirèrent les uns après les autres. Et Vittorio s’agenouilla, léchant le sperme qui coulait entre les fesses de son frère. Tous l’imitèrent, moi avalant goulûment le yaourt de Vittorio, glissant ma langue sur sa rosette encore toute chaude et humide.

– Alors, ne t’avais-je pas dit qu’on s’amuserait? Me dit Vittorio en se laissant tomber sur le lit. Venez tous qu’on termine cela en beauté. On le rejoignit donc tous, s’allongeant sur le lit, collant nos corps les uns contre les autres, se caressant tout en s’embrassant. Tu sais Etienne que tu es un mec des plus sexy. Ne laisse jamais plus personne t’intimider comme je l’ai fait. Tu étais si mal à l’aise que j’ai craint de ne pas parvenir à te baiser.

– Et j’aurais manqué cela, dis-je en l’embrassant tendrement. Vous êtes des mecs formidables, tous autant que vous êtes et si sexy. Mais j’avoue que j’ai été surpris de te voir Vittorio enculer ton propre frère.

– Si tu savais, dit-il en riant. Angelo, Arnaldo et Alvaro sont frères aussi. Adolescents, on s’est dit qu’il fallait mieux le faire entre nous et depuis, ça n’a pas cessé.

Nous nous rhabillâmes et quittâmes la chambre pour retrouver la noce, acceptant le numéro de téléphone de Vittorio. Après tout, Mexico n’est pas très loin en avion.

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